Mardi 7 août 2007 à 10:00
Lundi 6 août 2007 à 21:16
Marc est dans le train 1492, voiture 13, cabine 41. Il va rejoindre Cécile à Embrun chez sa mère. D'aussi loin qu'il se souvienne, Marc a toujours aimé les trains de nuit. Il occupe son poste préféré, un poste de guet, sa place à lui de toujours. Il pose son front sur la vitre froide.
Le soir est comme un marbre au bleu, à la fois sombre et translucide. Des nuages s'étirent et mettent la lune en cage. Marc a des excitations d'enfant. C'est un voyage aveugle, mystérieux. Il est toujours hypnotisé par la course métallique des rails, l'acier qui raye le reflet d'un visage dans la vitre. Il se souvient. Il est de ceux qui fouillent la mémoire jusqu'au balbutiement de la vie. Il est cet enfant, faschiné, bouche ouverte qui avale un éclair. La Lune est un ballon jaune qui s'éloigne lentement de la TErre. Il y a des chmabres allumées qui s'enfuient, des hôtels au néon. Les gares vides sont déchiquetées par la lumière. Il y a des villages fantômes, des usines qui fument comme des dinosaures, un ciel soufflé, l'enfant ne voit pas la main qui l'attend pour aller dormir. Elle fouille tendrement sa chevelure. Il sort de l'hypnose. Il se souviendra plus tard de cette femme au bout du couloir, penchée vers la nuit, la cheville enlacée par un cordon de cuir. Il se souviendra de son visage giflé par la lumière, de ce regard vert. Elle était immobile, abandonée à la violence du vent et des éclats. Ses cheveux flottaient sur une nuque blanche. Elle ferma soudains la fenêtre, ivre, apaisée. Elle se retourna vers lui et le regarda sans le voir.
A chaque train, chaque solitude, il la devine. Elle attend. Il faut pour cela que le convoi soit dans le ventre de la nuit. Marc sniffe les lignes de rails. Il se drogue à l'acier. Le couloir danse. Une grosse dame chasse des fantômes. Un petit monsieur revient des toilettes. Il y a une clarté céleste derrière les dentelles de roches brunes. DEs langues d'ombre dessinent sur la collune un puzzle dispersé. Un nuage obèse, déjà enflammé, se repose au sommet. Une écharpe de brume attardée caresse tendrement la forêt. Fin du jour.
Lundi 6 août 2007 à 20:57
Lundi 6 août 2007 à 20:06
Pourquoi surtout.Pour avoir été trop stupide.
On était bien en Janvier. C'est encore une fois pas moi qui le dit mais toi :"Allongés, ils ne voient rien autour d'eux. Le monde n'est qu'une ridicule histoire qu'ils sont forcés de vivre un peu plus chaque jour." je ne vais pas mettre la suite parce que c'est bien ça qui pose problème.
En fait si j'avais été un peu plus patient, un peu plus compréhensif cela aurait marché du tonnerre, enfin, j'ai cette impression là au fond du coeur.
Que veux tu, je suis peut-être un peu romantique au final. C'est la deuxième fois que je dis cette phrase de ma vie, il ne va pas falloir s'y habituer.
Mais non, je ne l'ai pas été. Ni patient, ni compréhensif. Parce que pour moi c'était une compétition et que j'ai toujours été un très mauvais compétiteur, trop mauvais perdant, trop hargneux. Ces attitudes que tu exècres. Alors voilà, j'ai tout laissé partir en couilles, et je t'ai laissé partir aussi, parce qu'il le fallait, parce que tu as été plus mature que moi, malgré ce que l'on aura pu dire sur nos âges respectifs. Mais je sais qu'il en reste quelque chose. Quand tu as un problème tu connais mon adresse, mon numéro de téléphone et voilà. Je vois ton blog, et tes amis, "en manque de bras" "en manque d'affection", je te vois toi, en manque, simplement en manque. Mes bras sont là pour toi, et réciproquement, je reste là, d'une certaine manière j'en ai moi-même besoin, de me dire que ça ça ne sera jamais perdu.
Ce soir c'est encore moi qui me suis dépêché de prendre la voiture pour venir te chercher, t'enlever de cette maison, pour se dire que cette fois là ça n'est pas définitif.
Alors je tente d'expliquer, avec toi toujours, comment la vie d'une fille de 15 ans, non pas d'une gamine, je refuse de le taper, peut partir, elle aussi en couilles.
Pour ne pas dire en miettes.
13 ans. Les prémices de l'adolescence. Et vlang, dans la gueule, divorce des parents. Enfin, vlang, c'est vite dit, tu t'y attendais, au fond de toi je pense que tu l'espérais même. Ce qui est dur à assumer c'est l'ambiance, les adultes qui pètent les plombs, le frangin qui ne s'en remet pas. D'ailleurs il a désormais 11 ans et n'en est pas encore remis.
A peu près au même moment, ou peu après c'est Internet. Les gens. Avec qui tu te sens enfin des affinités, parce que tu trouves tes goûts, tes passions et te rends compte que celles qui sont autour de toi depuis le début ne suffisent pas.
Et là c'est une succession de claques. Des déboires affectifs, aux maladies, aux pathologies, aux ambitions déçues, des claques et des claques, des claques encore. Les lâches, les salopards, les mecs qui sont à mille lieux du monde, les ragots, les rumeurs, les mensonges. T'as eu de tout je crois, que tu veuilles ou non le reconnaître.
Peu à peu tu te sens te diviser, t'éparpiller dans les coins du monde, et c'est parfois difficile de te dire que tu n'as qu'un coeur. Alors ça craque, de bêtises en bêtises, tu veux convaincre le monde et réalises qu'il est parfois plus dur de le persuader lui et les gens que tu aimes que de te persuader toi-même. Quand tu me parlais des "bénéfices de l'auto-persuasion" moi je fronçais les sourcils parce que je les voyais te creuser, te miner de plus en plus. Quand tu l'as réalisé tu as eu besoin de ruptures, nettes, définitives, presques sanglantes. Mais ça ne marche pas comme ça. Et moi à côté de ça je n'étais pas vraiment là, l'abnégation et l'amour flanchent eux aussi, alors que je croyais voir une ombre grandissante qui se glissait derrière toi et que tu n'as jamais su mettre en cause.
Jusqu'à aujourd'hui. Oh, t'as eu du temps pour réfléchir. Et d'autres pétages de plombs "La maison va être vendue ! " t'as du entendre ça un nombre incalculable de fois, pourtant, cette fois-ci, c'est différent, ça fait comme un vide dans ta poitrine, les mots sonnent autrement, plus réels peut-être, ça explique. Et quand ça explique c'est que cela a une raison d'être.
Quelques jours avant ta rupture commençait et à l'heure qu'il est tu te demandes si tu auras la force d'aller jusqu'au bout, sans te mentir, à toi.
Parce qu'en fait, tu t'es trouvée ton côté auto-destructeur, quelques minutes avant que cela pète, enfin, c'est une échelle.
Il reste deux bras dans lesquel tu pourras venir pleurer, deux bras qui sont, oui, reliés à quelqu'un plus qu'à une idée, qui aura toujours à coeur de t'aider, de te consoler.
La rivalité est vraiment une connerie intense. Et au jour où elle est enfin mise à terre je vois que la veille était le dernier délai.
"La vie n'est pas ce que tu crois . C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, vite. Retiens là ."
J'ai voulu te retenir, et je n'ai fait qu'ouvrir grand les valves.
Lundi 6 août 2007 à 17:29
Lundi 6 août 2007 à 17:20
C'est dur de dire « au revoir » quand je sais qu'à chaque fois que je prononce ces mots je donne un nouveau coup à une histoire qui a peiné à se construire, et qui s'érode avec le temps. C'est bête, nous ne sommes pas encore enterrés, je pourrais tenter de sauver ce qui reste à sauver et rebâtir là-dessus. Je ne le fais pas. Mon manque de conviction m'irrite.
Je vous vois en deux fois, vous, que j'apprécie peut-être, et votre position, que j'envie.
Ca ne m'avance pas. Je redoute cet instant, qui viendra, il ne peut en être autrement, où mes vies se rejoindront.
C'est fait.
Lundi 6 août 2007 à 16:45
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Maintenant entre l'albizzia et ses houppettes roses et l'amandier aux fruits de vouleurs, maintenant que le mûrier prodigue l'ombre propice au repos, on se repose trop. On vieillit en regardant les papillons blancs. Le silence du jardin n'est rompu que par des chants d'oiseaux. On dit : "C'est idyllique." Pourtant rien que le mot "refuge" évoque des dangers. Alors on prend un livre. On vagabonde au-delà des clôtures. Les papillons blancs, presque transparents, semblent venir des contrées élyséennes. Voletants, aussitôt évanouis. Pas de surprise notable, hormis les ciels changeants. On s'allonge sur le banc de pierre. On admire les nuages. Et puis, quoi ? On attend. Les murs de mon jardin ressemblent, vers le soir, à ceux d'un cimetière.
Alors je m'efforce, comme Mme de Sévigné "de regarder plus haut pour ne pas s'impatienter".
Je vous espère avant la fin de l'été, quittez votre bureau. N'ayez pas peur. Vous oublierez les fleurs.
Michel Manceaux, écrivain et journaliste, est l'auteur de récits autobiographiques, de livres de reportage et d'enquête ainsi que de plusieurs romans. On peut citer Grand reportage (Seuil, 1980), le Fils de mon fils (Albin Michel, 1993) L'Amie (Albin Michel, 1997) et Histoire d'un adjectif (Stock, 2003)
Ah ça, j'en suis sortie de mon bureau. Bon gré mal gré. J'en suis sortie. Et les fleurs, elles ont été brûlées. Bon gré, mal gré.
Lundi 6 août 2007 à 14:44
Je reste informée de ce qui se passe sur cowblog et encore et toujours les histoires de plagiats chez Britaned et Fusaro. Je ne veux pas prendre parti , appréciant toutes les personnes qui sont mises en cause, mais comme le dit si bien ce cher Peter (rever.de.demain) "ils sont grands maintenant".
Ne comprenez vous pas qu'allez sur leur blog pour vous scandaliser sur le plagiat présumé (je ne prends pas parti, je le répète) c'est d'une certaine manière rentrer dans leur jeu ? oh.who le dit, au moins ça leur fait des visites gratuites. De plus, cela fait bien l'affaire de certains dont la véhémence et l'hypocrisie atteignent leur paroxysme dans cette affaire.
Alors si vous êtes persuadés que plagiat il y a bel et bien eu, n'allez plus sur leur blog, boycottez et envoyez un mail aux administrateurs, si ça n'est pas déjà fait.
Après tout notre belle plate-forme à un réglement et une équipe pour le faire respecter !
Je suis attristée de voir que Oulalalaradime a fermé son blog, et si je comprends sa décision, je me dis que laisser son blog en service, avec l'habillage en question, aurait permis à ses lecteurs de juger eux-mêmes du tort qui lui aurait été fait.
Ceci dit, ceci fait, je garde mon opinion pour moi.
Mais le scandale fait toujours vendre... Dernière "preuve" si vous en voulez une, Britaned est parti en vacances et son nombre de visites reste très élevé à cause de cette histoire. Alors faites d'une pierre deux coups, 1°) arrêter d'aller l'emmerder 2°)exprimez vous en ne lui offrant pas vos visites
Et parce que je sens la remarque arriver grosse comme une maison : je ne dis pas ça pour "prendre" sa place au classement, au contraire, moi j'apprécie beaucoup ce mec (tout comme les autres personnes en cause, je réitère), quoiqu'on puisse en dire et il ne mérite pas d'avoir des visites parce qu'il est au coeur d'un mini-scandale, il en mérite par son investissement.
En espérant n'avoir froissé personne avec cet article qui ne fait qu'exprimer mon opinion la plus personnelle sur ce ramdam, je n'en parlerais plus et on ne me verra pas dire si je pense qu'il y a ou non plagiat. Voilà, les choses sont claires.
1000 Bises.
Mymy
PS : les gens qui postent pour moi ne connaissent pas la plate-forme, merci donc par exemple à Raf qui leur a signifié dans un commentaire qu'ils s'étaient trompés de catégorie, ou à Se-Changer-En-Roi, pour la vérification orthographique.
Dimanche 5 août 2007 à 21:43
Rien à voir avec le jardin. Et pourtant, si. On peut se demander au milieu des fleurs ce qui va arriver enfin sur ce lopin de terre et sauver la vie de sa cruauté. Chaleur et solitude, la même inquiétude engourdie. Pour quelle urgence quitter le jardin ? Impossible de sortir de la salle d'attente. Faudra-t-il rester à Lomé, à Beira, à Salvador, à Johannesburg jusqu'à le fin de ses jours ? Y aura-t-il une autre issue ? Salles d'attentes à travers le monde. Zones à risques. Pourquoi revenir de Sumatra ? Pas de bateau, pas d'autocar. Et ce train bloqué dans le Nordeste brésilien. Même à San Franscico on peut disparaître à force de dormir dans un aéroport. Des centaines de personnnes, chaque année, s'évanouissent dans la nature. Lassées des salles d'attente, elle partent vers des lieux plus ouverts, vers l'aventure des grands déserts.
Comment s'évader du jardin clos ? Toujours la même et unique solution : écrire. Combien de lettres ai-je envoyées au cours de ces attentes sans délai ? Combien de mots d'amour pour dire adieu.
Combien de mots d'adieu pour dire "J'espère vous revoir, un jour ?"
Du fond de mon jardin, c'est pire, je n'espère plus que la floraisons des agapanthes. J'apprends les noms des végétaux. Il faut encore apprendre quelque chose si l'on veut rester vivant. Les plantes courantes portent des noms ravissants : rose, lilas, marguerites, hortensias. D'autres, moins connus, demandent un effort de mémoire : dimorphoteca, pyrtirosporum, callistémon. On dirait des noms de médicaments : "Prenez deux gouttes de gaura, une cuillerée de plumbago, un bain d'ancolie" ou bien de maladies : "Soignez bien votre lagerstroemia." Je ne cherche pas l'orthographe dans les livres de botanique. J'écoute les jardiniers devant les lys des Incas, les orangers du Mexique, les cosmos, les grenadiers qui font rêver de paysages différents quand on croit qu'ailleurs, c'est mieux qu'ici.
Mon jardin dégage des parfums enivrants. Surtout le jasmin, la lavande, le chèvrefeuille et le romarin. Alors pourquoi cette odeur de renfermé, cette sensation de temps qui court pour rien ? Rousseau dit qu'il y à un âge où l'on n'a plus d'idées, plus que des sensations. Vite, vite, s'en aller hors du jardin, se raccrocher à des humains, pas à des branches.
Certaines plantes portent des noms rigolos : tibouchina, bakaupa, clérodendron que les enfants appellent en riant "Clair, Ô dindon". Les enfants de passage sautent tout nus sur le gazon. Alors, le jardin resplendit. les amis en vantent l'harmonie.
Paisible jardin, si loin des tourments de ce siècle qui commence en trébuchant. Jardin refuge conçu patiemment, pendant dix ans, à partir d'un terrain vague semé de coquilles d'huîtres. C'était un projet, une construction nouvelle. L'horticulture, une découverte.
Not by Mymy, cette catégorie reste à part.
Dimanche 5 août 2007 à 20:03
Recouvrir le libre accès à internet. Ensuite on verra pour finir la décoration de l'agenda.
Ca vous passionne hein ? On sait.
Un problème dans la rubrique (compliqué l'ordre alphabétique), chut on a rien vue.
Dimanche 5 août 2007 à 17:23
Avoir passé des heures dans le potager, appuyée contre un rateau et regarder la fumée, guetter le moment où une flamme viendra s'y perdre. Tant et si bien qu'on hésite, qu'on confond fumée et feu.
Se voir là comme dans deux ans ailleurs. Être spectatrice de sa propre vie, de sa propre histoire.
La musique commence à sonner un peu faux mais ça n'est pas bien grave, cela reste de la musique. C'est toujours mieux qu'un silence trop pesant.
L'envie me reprend de ceuillir cette fleur rouge à grosses clochettes, comme avant, sur le bord des fossés, les coquelicots et les fleurs sauvages, et arracher après d'énormes efforts une branche de lilas, pour ça il fallait presque faire une pyramide avec les vélos tellement le mur de la maison était haut.
Ce sera presque une déception, cinq ans plus tard de voir la vieille femme habitant là nous offrir à tous une branche quand nous repasserons la voir.
Enfin, oser répondre à Stéphanie après son "Margaux a les yeux humides" que oui, parce qu'il faut bien que quelqu'un surveille les merguez, que le barbecue en pavés au fond du jardin il fonctionne à l'ancienne, qu'on l'a fait nous même, et qu'on a pas pensé au ventilateur anti-fumée.
Vous mélangez tout ça, comme dans une grande marmite et vous vous retrouvez avec un méli-mélo
de souvenirs et d'avenirs, inventés ou pas, que vous pensiez avoir laissés au grenier, une pelote de laine rouge, une noeud indénouable que
vous n'avez pas envie de dénouer.
Comme un tas de pièces de puzzles colorés et n'ayant aucun rapport les uns avec les autres.
Si ce n'est le bonheur.
Inventé ou pas.
J'ajoute d'une part que la voiture, le scooter, le vélo, et le téléphone fixe sont décidement de géniales inventions.
D'autre part que le cheval est la plus belle conquête de l'Homme à n'en pas douter.
Et que grâce à eux, quinze articles vont pouvoir être postés. Celui-ci y compris. Merci.
Dimanche 5 août 2007 à 15:30
Samedi 4 août 2007 à 14:01
Vouloir s'acheter un bon manteau et une paire de mitaines pour les vacances de la Toussaint.
Pour aimer encore un peu plus la SNCF. L'aimer autant qu'on la déteste.
Devoir ranger la chambre parce qu'il faut au moins ça.
Décortiquer les concerts, les spectacles.
Décorer l'agenda.
Ecrire.
Chanter.
Bosser même.
Je n'ai pas envie de laisser mon beau moral se faire casser parce qu'on m'interdit des choses. Être heureuse est une certaine manière de contrer les coups, de répondre. Laisser ce fichu sourire s'étaler sur mon visage.
Surtout, organiser une rencontre de cowblog à Lille.
Vendredi 3 août 2007 à 21:12
Elle manquerait presque de tout. Sauf qu'elle me dit. Je préfère l'ombre, c'est plus sûr. Elle s'expose et se prend des claques, et assume. Elle ne manque ni de courage, ni de générosité. Elle donnerait tout pour ses amis. Quitte à devoir partir pour cela.
Moi je pars, je retourne à mon ombre. Elle ce soir, décide de travailler. Parce que, texto "Il n'y a plus que cela à faire. Et attendre sept ans."
J.M.
Vendredi 3 août 2007 à 19:13
Bon, là j'ai du mal à comprendre d'où c'était difficile pour elle (ma mère) quoiqu'il en soit, elle a trifouillé sur ma session et visiblement elle y a trouvé quelques petites choses déplaisantes à ses yeux. J'avoue qu'il y a surement de quoi, mais là n'est pas la question.
De ce fait elle a changé tous les mots de passe qu'elle avait à portée de la main. J'ai réussi à obtenir la grâce de cowblog, les autres sites sont par ailleurs bloqués. Ô joie.
Ce qui pourrait ne pas changer grand chose. Sauf que voilà, j'ai des amies qui sont là pour moi, qui ont repris une ancienne adresse et qui postent mes articles. Du fond du coeur, merci à elles, anonymes par choix.
J'avoue cependant que ces manoeuvres ne sont pas là pour me simplifier la vie. D'ailleurs dans cette brève explication (kof kof) je ne parle même pas des "relations" mère-fille qui sont actuellement entretenues dans le cocon famillial. Non plus de la rage qui m'habite actuellement.
Voilà voilà.
Je suis bien sûr privée d'internet, cela va sans dire, mais je vais trouver le moyen de squatter cowblog, sinon, autant me pendre (la corde par courrier me paraît décidément être une bonne idée).
PS : j'ai failli oublier, elle a récupéré mon portable. Ce serait trop simple sinon.
Pour information : ceci est une brèche.
Vendredi 3 août 2007 à 14:00
Jeudi 2 août 2007 à 23:06
... C'était tellement faux ces temps-ci qu'elle n'avait pas osé appuyer sur la touche Entrée après avoir écrit cette phrase. Même en anglais. Même avec un logiciel de traduction automatique.
Chaque soir elle attendait avec impatience sa connexion, vers 22h30, parce qu'il avait à cette heure là seulement un peu de temps pour lui après avoir travaillé jusqu'à 22 heures dans une supérette. Job d'été quoi. Pour lui c'était indispensable alors que ça lui enlevait à elle, le peu de temps dont ils disposaient pour parler.
Il devait partir il y a de cela dix minutes. Oui, il faut bien dix minutes pour se dire au revoir, les gens ne s'en rendent pas bien compte.
Réflexion faite, ce smiley était tout juste "sweet" pour elle. Sweet. Elle n'aimait pas ce mot. Sauf quand elle le voyait sur son écran.
Avant c'était un autre. Et encore avant un autre. Mais là, elle le sent : c'est différent.
Jeudi 2 août 2007 à 22:52
Parce que, décidément, j'aime m'enregistrer à l'arrache à 22h45. On se refait pas.
Jeudi 2 août 2007 à 18:51
Jeudi 2 août 2007 à 14:42
Je trouve cette phrase tellement... Réelle. Vraie. Le mensonge peut-être une évasion comme il peut-être une manière de s'enferme. Mais en tout cas il empêche l'ennui. Je suis ébahie devant la force que peuvent prendre certains mots dès lors qu'on a la bonne idée de les assembler. Ca pourrait en devenir effrayant. J'ai trouvé un moyen de me défouler, un cahier que j'ai plus ou moins massacré aux alentours d'une heure du matin. Parce que mes rares moments d'inspiration c'est dans ces moments là. Bref. J'aime beaucoup son prénom, à Servane. C'est rare, ça on peut le dire. Mais voilà j'aime bien. Cette fille, de ce que j'en connais, je la trouve rare aussi. A défaut d'un autre mot, plus adapté. Parce que j'ai beau cherché j'ai jamais trouvé un mot qui lui allait vraiment. Elle a eu la géniale idée (ironie toujours) de supprimer son blog. Mais allez chez Distant pour lire un texte d'elle. On m'en veut pas de vendre la mèche.