Jeudi 2 août 2007 à 12:27
Les racines du Grand Méchoui Sacré sont bien nantaises, personne n'en doute. Et certains iront à Paris défendre notre Dieu lors de la rencontre cowblog. Je n'en doute pas non plus.
Mais moi, je risque de ne pas pouvoir me rendre à Paris le 25 si j'y vais déjà le 8 (si si, c'est logique), je vous invite donc à venir manifester votre joie à Lille !
Ce serait une petite rencontre destinée bien sûr en premier lieu aux méchouistes, mais aussi à tous les cowblogueurs qui ont envie de se rencontre lors d'une petite journée sympa.
Je sais que d'autres rencontres ont été organisées, mais pourquoi pas en faire une autre ? Un peu plus informelle et à l'arrache ? En tout cas moi ça me tente énormément. C'est pourquoi le 26 août on me trouvera à Lille. Et j'espère ne pas être seule !!!
Mercredi 1er août 2007 à 22:25
Retour aux traditions.
Les jeunes d'aujourd'hui, après une période de troubles retrouvent leurs bonnes habitude grâce à une éducation contrôlée en tout point par leurs parents. C'est le retour des anciennes comptines, des vieux chants français, bref un retour aux traditions.
Prenons un exemple. Deux petites filles de huit ans, innocentes, magnifiques et pudiques chantent dans une petite rue. Mais soudain une voiture conduite par une personne de l'ancienne génération (plus aucun respect ces vieux) arrive sur les deux jeunes filles.
Le conducteur (donc le vieux schnok de l'ancienne génération) s'attendait à ce que les deux fillettes poussent un cri strident en se faisant gentiment écraser. Mais il ne savait pas que les règles ont changé ! La jeunesse résiste et dans ce cas llà, la jeunesse sort deux maxi tronçonneuses de leur petit sac Barbie en chantant
(attention sourire colgate)
"Si tu t'arrêtes pas ze te transse la tête"
Traduction :
"Si vous, Monsieur vieux Schnok, ne vous arrêtez pas dans les deux prochaines secondes, nous, filles civilisées et pleines de tendresse appuyerons sur le bouton marche de notre maxi tronçonneuse 3000 afin de vous arrêter et trancher d'un mouvement vif et discipliné votre tête.
Nous vous conseillons donc d'appuyer sur la pédale de frein.
Veuillez agréer nos salutations les plus distinguées."
Nous pouvons remarquer dans cet exemple que la tronçonneuse 3000 a une place importante pour la nouvelle génération.
Ainsi grâce à ce retour aux traditions, le commerce de tronçonneuse, de taille haie, de couteau électrique et enfin pour les plus traditionnalistes, la clé à molette, a grimpé depuis quelques années pour pouvoir assurer la protection de ces petites filles.
Cependant, l'utilisation des produits disponibles dans tous les commerces et pour toute la population peut-être excessive voire même totalement inappropriée.
Dans cet exemple, un choc des générations.
- Papa ! Qu'est ce que tu fais là ?! T'as pas honte ?
- ...
- Franchement, tu veux me tuer ? Ma nouvelle tronçonneuse 3000 ! Je n'ai même pas eu le temps d'égorger un ou deux malades !! Je suis déçue là, je pensais que tu m'aimais !
- ... , mais... euh.
- COUPER UN ARBRE ! PAPA ! TU N'ES PLUS MON PERE, COMMENT OSES-TU ?!!
- ... , mais reste ici ! *mode totalement à la masse*
On peut remarquer ici que le père a eu une réaction inappropriée et scandaleuse, marquant un acte totalement irresponsable.
Heureusement, la petite soeur de la jeune fille, probablement morte d'une crise cardiaque ou de honte à l'heure qu'il est, joue gentiment avec sa meilleure amie.
"- Tu me tiens, ze te tiens, par la barbichette, le premier de nous deux qui rira, ze lui transse la tête...
- se fera tronçonner la tête !
- aura une tapette... !!?
*le temps passe*
- Si tu rigoles pas, tu te feras tronçonner la tête !
- Euh... Hahahaha ?
- *tronçonnage intensif*
... J'AI GAGNE !
Après cet incident malheureux, la petite fille tronçonnée eut le culot de faire rouler sa tête jusqu'aux pieds de la maîtresse d'école. La petite fille fut mise au coin et un projet de loi a été mis en place pour l'autorisation excessive des "armes à batterie et chaînes"
Cet article écrit dans un moment de faiblesse, de stupidité, et voir même (tout dépend du point de vue) d'originalité, est là pour faire comprendre à la population que les méthodes traditionneles sont les meilleures (car une fillette sans tronçonneuse n'a pas le petit plus de l'avenir) et que pour couper un arbre, on utilise maintenant une fourchette, son ne veut pas se faire tronçonner par sa propre tronçonneuse.
Il faut remercier les chants les plus importants, tenir une tronçonneuse d'une main et la barbichette de l'autre, et qu'enfin Mymy, aussi charmante et sympathique qu'elle soit, ne doit pas rire. On tronçonne malheureusement maintenant les inspirations les plus fantastiques quand elles perdent au jeu.
C'est donc pour cette grande Mymy que j'ai écrit cet article, car on a toute une petite fille avec une tronçonneuse en soi.
Bien évidemment, Raf'.
Et cette Raf', je vais lui consacrer un article bientôt.
Mercredi 1er août 2007 à 19:47
Tu passes sur ce blog ?
Prouves le moi. S'il te plaît.
C'est la dernière fois. Le "s'il te plaî".
Mercredi 1er août 2007 à 14:43
En fait, hier soir j'ai préféré agir avec raison : je n'ai pas posté. Cela aurait été un gros foutoir, je me suis donc abstenue, c'est assez rare pour que je veuille le souligner.
Mais nous ne sommes plus le soir, ni même la nuit et les choses ont eu le temps de se calmer un peu dans mon esprit, alors je tente le coup.
______
"Tu ne me verras jamais danser."
C'était une simple affirmation. Et ses yeux bleus n'allaient pas se détourner lorsqu'il reléverait la tête, incrédule et légérement amusé à la fois. Comme si c'était une blague ou une phrase en l'air. Il devrait savoir qu'elle n'a jamais été aussi sérieuse. Sa voix le dit pour elle.
Elle se souvient des coups qu'il lui a donné sans même s'en aperçevoir, aujourd'hui elle a décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais lui ne comprend vraiment pas pourquoi. Elle s'en fiche parce que s'expliquer reviendrait à baisser sa garde, à s'avouer.
Non, elle veut une vengeance propre, à ses yeux à elle. Le seul bémol qu'elle y trouve c'est que cela risque de ne pas passer pour une vengeance, mais pour un coup de sang. Le seul inconvénient dans cette manière de procéder : être trop incomprise pour que Lui comprenne et se triture alors les méninges en se demandant pourquoi ça lui tombe dessus.
En fait, elle se venge plus pour elle que pour la vengeance. Elle n'aime pas la vengeance.
Par contre elle doit trouver le moment où elle pourra la mettre en oeuvre.
Et puis, la photo ce n'est pas elle. C'est Cassandre. Lors des jeux européens. Mais j'aime cette photo et je devais la mettre quelque part.
Mercredi 1er août 2007 à 0:06
En fait, ces jours-ci, je suis très peu compatissante. Histoire d'hormones je présume.
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- Je suis juste en train de me dire que tu claques plus de fric pour ce mec en moins d'un mois que tu n'en as jamais dépensé et que tu n'en dépenseras jamais pour la fête des mères.
- Ok, alors Jul', il va très vite falloir que tu m'expliques pourquoi ma meilleure amie me fait des sermonts avec des références aussi pourries. La meilleure excuse est encore que tu sois enceinte. Dans ce cas là toutes mes félicitations mais on va avoir un blem avec le père je crois.
- Vraiment très, spirituel, merci. Mais pour l'instant c'est bien toi qui t'es fourrée dans un véritable guêpier.
- ... Sorry, je suis vraiment trop conne. Le pire c'est que je le sais bien. J'avais dit combien de temps ?
- 7 ans, et tu ne l'as jamais oublié.
- Ouais. En fin de compte c'est peut-être ça le pire.
- Pas sûre du tout. Tu vas devoir regarder les gens autour de toi. C'est ce qu'ils attendent.
- C'est tellement loin tout ça.
- Pas assez à mon goût.
Mardi 31 juillet 2007 à 23:30
Le véritable titre est : "Anywhere out of the world." J'ai détourné sans m'en rendre compte. Ah ça oui, je m'approprie.
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Ne m'en veux pas, mais je ne pense plus à toi, jamais. A aucun moment, aucun jour. Pas une minute, pas une seconde. Je vis désormais dans ton absence, la plus totale et la plus définitive. Il me semble que tu n'es plus.
Je sais que cela est faux, aux yeaux du monde, et que tu continues à être, quelque part, dans une ville qui est peut-être ma ville, dans une rue qui pourrait être la mienne, sous le couvert d'un ciel unique et commun, mais tout cela pour moi, est une littérature. Si tu vis, c'est hors du monde, hors de ma terre, des parfums qu'elle me donne, des nuits qu'elle pose sur mes horizons bornés, des heures qu'elle égrène. Tu es un vivant qui pour moi seule es mort. Tu as rejoint des lieux où jamais je ne pourrai te suivre.
Je t'écris de l'envers de ta vie. Je t'écris de l'autre côté. Tout contre toi mais les yeux vides. Je ne sais pas si un jour, quelque chose ou quelqu'un fera que nous nous trouverons de nouveau ensemble.
Je ne sais pas non plus si je le souhaite, ni même si tu le souhaiterais.
J'ai tout mon temps. Tu as peu du tien. Le sommeil m'a quittée, ainsi que la faim, la soif, la douleur, la peine, le regret, l'envie, le désir, la joie, la tristesse, la fatigue. Je n'éprouve plus aucun sentiment, aucune passion. J'ai le sentiment d'être plus légère qu'un eplume et davantage étendue qu'un océan. Je ne rêve pas. Ou peut-être ne cessé-je de rêver. De rêver que je rêve et que je suis là où l'on ne peut jamais être tout en s'y trouvant à jamais. Je n'attends rien. Rien, vraiment.
Il y a dans le pays qui désormais est le mien comme une suspension de toute chose, un effacement des lignes, des traits et des couleurs. Je crois bien que les paysages y sont inexistants mais, paradoxalement, d'une vérité exacte et indubitable, dès que je songe à eux. Ce que je dis des paysages est vrai pour les êtres aussi, pour les visages que j'ai tant aimés, les sourires, les étreintes, les peaux caressées. Tout m'a abandonnée. Je me suis défaite de poids considérables, de chaînes lourdes que j'avais mis ma vie entière à tresser.
Parfois, parfois seulement, j'ai le sentiment qu'il me suffirait d'un rien pour revenir vers toi, et te revoir alors devant moi, te prendre de nouveau par l'épaule, t'entraîner vers le fond du jardin, là où les capucines offraient au feuillage troublé des grands saules leurs corolles de rouille, et te dire, là, assise sur le banc à demi-effondré, combien je t'aime. Je murmurerais à ton oreille les mots que je savais t'émouvoi et, approchant mes lèvres des tiennes, je te donnerais un de ces baisers qui soudaient à chaque fois nos paupières.
Oui, parfois il me semble que je suis à deux doigts de tout cela, de ce basculement à rebours.
Mais très vite, je sais qu'il n'en est rien. Je sais que ce voyage n'est plus permis.
J'habite le lieu qui contient tous les lieux et les débordes. Je suis au centre des périphéries, au périmètre des noyaux. Je suis nulle part et en dehors, dans la plus souterraine des envolées, au midi de la nuit éternelle, dans la fosse d'un jour calciné. Pour toujours.
Je sais que tu existes, mais pourtant je ne pense plus à toi, jamais. Je n'y peux rien. Je sais surtout que je n'existe plus que dans ta mémoire, et que c'est toi, et toi seul, qui écris ces lignes, dans mon absence infinie qui te fait inconsolable, et pour ma bouche close.
Pour Virginie Laillet, in memoriam.
Philippe Claudel, né en 1962 est écrivain et scénariste. De lui je connais Les petites mécaniques, et bien que n'ayant pas particulièrement apprécié, je sentais qu'il y avait quelque chose derrière. J'ai trouvé quoi ce soir. Au hasard de ces histoires de lecture. J'ai découvert en vous le tapant. Je suis complétement soufflée.
Mardi 31 juillet 2007 à 21:15
Il est de ces personnes que l'on croise au détour d'une réunion pour un journal de lycée, dans une troupe de théâtre. On sait donc qu'on va la côtoyer toute l'année, mais cela ne veut pas dire que cette personne deviendra notre amie.
Enfin, il y a déjà des centres d'intêrets communs, c'est bon à prendre.
Moi ça m'est donc arrivé cette année. Le problème c'est que la fille dont je vous parler était en terminale, intelligente et déterminée à réussir. Une assez grande bosseuse à mes yeux. Bref, nous ne sous sommes pas énormément parlé. Sauf que voilà, le peu que j'en savais, je l'appréciais, et je l'admirais, aussi. De plus, toujours sympa, pas hypocrite, se souciant vraiment des gens.
De ce fait, je m'intéresse, ses démarches, ce qu'elle veut faire. Journaliste. Tiens, comme moi.
Et PAM ! Elle lisait mon blog. S'en sont suivis quelques emails, avant la période de Bac bien sûr.
Publication des résultats : c'est l'une des premières dont je suis allée voir la mention sur internet. Mention très bien. Pas d'étonnement mais ça n'empêchait pas d'être ravie pour elle. Appel, félicitations sur un répondeur. Voilà voilà. Rien de spécial.
Avant-hier je me dis que je dois lui envoyer un nouveau mail. Hier elle m'interpelle, on parle en vitesse.
Aujourd'hui je reposte un article. Avant de faire ça, j'ai relu les commentaires qu'il avait reçu. Dont un d'elle. Aujourd'hui toujours, elle reposte un commentaire sur l'article. Lors de sa "réédition" dirons-nous. A vous de voir :
Cet article donc, pour remercier celle qui se nomme en ces lieux "ShOuks", avec qui j'ai pu passer de très bons moments cette année, mais trop courts et pas assez nombreux.
Merci aussi de me lire. D'être là.
En lui souhaitant toute la réussite qu'elle mérite et qu'elle aura, j'en suis sûre, dans ses études, son amour, sa vie.
Mardi 31 juillet 2007 à 16:46
décès
+ 115 Jours.
Il y a sur mon portable, dans un recoin de mon agenda
plein à craquer une petite inscription. Qui devait servir d'aide
mémoire. Je n'en ai jamais eu aussi peu besoin. Faut dire aussi que ce
jour là j'ai découvert ce que je ferai de ma vie. A partir de là j'ai
commencé le travail. Sur moi, sur mon environnement, sur mon entourage.
A petits coups, avec beaucoup de précautions. Histoire que personne en
s'en rende vraiment compte. On peut toujours espérer ? J'en avais marre
de ne vivre qu'à moitié après chaque passage. Fallait remédier à ce
problème, trouver une solution. Extrème. Je n'ai pas osé. J'ai été
mesurée pour une fois. Ca ne m'a pas réussi. A l'époque j'hésitais
entre deux aspirations complétement contradictoires. Je voulais faire
souffrir ou je voulais aimer ? Aujourd'hui encore, la réponse ne
m'apparaît pas nette. Il en faut pourtant une. Il m'en faut une pour
pouvoir me placer avec les gens, pour pouvoir décider de mes faciès, de
mes émotions, de ce que je peux laisser transpirer de moi et de ce que
je dois garder caché. On perd les gens en se dévoilant. On leur fait
peur. Mais en ne disant rien on les laisse s'imaginer qu'ils ont un
pouvoir. Et si on y prête pas attention, ce pouvoir devient bien
réel.Autour, le monde est bruyant . Les gens passent, avec
leur lot de misères, de bonheurs. Les cris s'échappent des gorges comme
pour s'envoler. Les pleurs tombent afin de libérer un trop plein de
joie ou de tristesse. Il y a aussi ce qui ne disent rien. Ceux qui
n'ont jamais rien eu à dire et ceux qui n'ont plus
rien. La vie est vécue, en
quelque sorte. Au milieu de ce lot hétéroclite on trouvera toujours,
malgré tout, une personne qui s'arrête. Essaye de réfléchir. A quoi
cela rime. Si cela rime à quelque chose.La réflexion
est elle au final à chaque fois bonne à prendre ? Elle dirait oui, par
principe. En réalitée, elle se damnerait pour avoir un de ces coeurs si
grands qu'ils n'éprouvent pas le besoin de
réfléchir
===========================
Photo et texte de
moi.
Mardi 31 juillet 2007 à 16:44
Il y a des articles que je n'ai pas envie de laisser se perdre dans la masse, dans le flot continu de ce blog. Alors en plus des textes rangés dans la catégorie "Je vous écris.." il y aura maintenant un rappel. Chaque jour, peut-être, nouvelle catégorie aussi : Retour.
Mardi 31 juillet 2007 à 16:25
Gamine d'environ 5 ans qui sort, surement à l'adresse de sa soeur mais en me regardant droit dans les yeux et avec un grand sourire :
"T'es vraiment le plus bel exemple de la connerie humaine."
5 ans.
Mardi 31 juillet 2007 à 16:09
Elle s'était assise sur son énorme sac, adossée par la même occasion à une borne d'information.
Une clope à la main. Savoir que son vernis était assorti à la couleur de la cigarette ne la réconfortait guère. Et de toutes manières, quel maigre réconfort. Un arrière goût d'amertume au tabac blond.
Parce qu'elle était douée, à l'exact moment où elle alluma sa seconde cigarette, il se mit à pluviner sur Paris.
Peut-être aurait elle dû rester immobile dans le métro, à voir les gens disparaître, s'engouffrant dans le train souterrain. Cétait possible.
Non. Là elle se fait accoster et accepte d'aller prendre un verre dans l'un des nombreux établissements situés face à la gare du Nord;
Juste pour contrer le sort qui s'acharne sur cette foutue journée.
Maintenant c'est Raphäelle, 19 ans, étudiante en prépa littéraire. Pour arrêter de l'imaginer un instant.
Mardi 31 juillet 2007 à 12:40
Elle ne pouvait avoir vu un tic agiter son visage, pour deux raisons : il n'y en avait eu aucun et elle lui tournait le dos. Mais alors ? Elle ne pouvait pas non plus avoir perçu une intonation dans sa voix, elle y avait veillé, aucune intonation autre que celle que l'on peut attendre de quelqu'un parlant d'une bonne amie. Peut-être a-t-elle cru à un mensonge ? Ou alors... Elle s'est trompée, à cause du prénom, du diminutif. Oui. Cela peut-être ça. Les photos sont cachées. Il n'y a aucun indice en circulation.
Elle avait beau retourner la question dans tous les sens, il n'y avait qu'un constat viable : c'était impossible.
Alors que cela avait eu lieu.
C'est un problème certain. Il faut raisonner, trouver une autre voie exploitable.
En fait, là, elle est en train de perdre son temps à tenter de trouver la solution d'une énigme sans incidence. Il n'y rien d'autre à entreprendre et c'est là que réside le vrai problème. Tous les efforts précédents sont restés totalement vains, elle ne croit plus en sa propre nature.
Lundi 30 juillet 2007 à 17:31
pEn fait je risque de ne pas poster ce soir, pour une bonne raison, je suis en train de lire HP7 en anglais. Et dire que tout a commencé avec les Harry Potter. C'est fou tout de même, aujourd'hui je lis le dernier tome après avoir passé douze jours avec eux. Pfiu. Histoire de vous prévenir, le dernier tome je l'ai lu en 36heures. Enfin, 38 heures et deux heures de sommeil, voilà pour la petite info, au moins vous êtes prévenus.
Et en fait, non, je n'ai pas envie de m'expliquer sur ces douze jours, j'ai envie de garder ça pour moi. Pour une fois. Je tiens juste à dire que sans ces Fantastiques, la vie serait vraiment trop différente pour que je puisse l'imaginer. Merci.
Je ne cherche pas à décrire ni à faire quelque chose de "bien" à votre propos, pour vous dire à quel point on a une chance incroyable et patati patata, comme j'ai pu le faire dans le passé. Passé qui n'a pas encore deux ans d'ailleurs.
L'extraordinaire banalité de la situation.
Bien sûr j'enlève la photo si vous le voulez, mais bon, j'ai pas pris un gros plan
(c'est le moins que l'on puisse dire). Hein ? SVP.
Lundi 30 juillet 2007 à 13:35
Je vous écris... du milieu de la mer, du ciel, de ma petite ville du Maroc, d'un arrondissement de Paris, d'un coin de Chine, d'une zone frontalière, des coulisses d'un théâtre... Chaque artiste le fait ici avec une sorte de jubilation, comme s'il était heureux de nous confier le secret du lieu où il respire le mieux, où il se sent le plus libre pour vivre, aimer, écrire surtout. Ces "histoires de lecture" sont ainsi un merveilleux receuil de géographie sensible.
Même s'il le présente comme un refuge, un espace de calme idéal, aucun lieu n'est clos ; il n'y a pas de tour d'ivoire : l'écrivain manifeste sa conscience alertée. Il est à l'écoute, souvent, des violences du monde, de ses drames passés ou actuels, entend la rumeur des dernières utopies.
Mais c'est avant tout à partir de lui-même que chaque écrivain nous écrit, de son pays intérieur, de ce lieu si profond en lui qui contient tous les autres lieux, de cette contrée si intime où seule brille dans l'ombre la constellation de ses hantises.
Le livre est ainsi un voyage à travers les régions où naissent l'inspiration, le besoin de fiction, le désir d'une hisgoire qui rejoigne la nôtre.
Jean-Jacques Aillagon
Ministre de la Culture
et de la Communication
... En 1997, ça avait plus de gueule n'empêche.
Lundi 30 juillet 2007 à 11:42
Ce qu'elle ignorait c'est qu'alors qu'elle s'éloignait, mes yeux se posèrent sur les longs cheveux noirs qui pendaient dans son dos et dès lors, que je le veuille ou non, je l'avais déjà pardonnée.
Un peu comme dans un rêve. Sauf que dans un de mes rêves je n'aurais pas cette pensée pour une fille. Encore moins pour cette fille. Il y aurait des luttes et des disputes.
Au pire, c'est moi qui suis en train de partir.
Non, je vois son manteau beige, ses cheveux, pas son visage, mais je le connais.
Lundi 30 juillet 2007 à 0:04
Je viens de découvrir, parce qu'il était simplement posé sur mon bureau, un livre nommé "Histoires de lecture", édité et distribué à l'occasion de la manifestation Lire en Fête des 17, 18 et 19 Octobre 2003.
Je crois bien que je vais me sentir obligée de vous en publier une histoire par jour. C'est... L'écriture quoi. Il est 00h02 et je suis touchée comme jamais parce pouvoir qu'on certaines personnes.
Rien que ce soir,
Louchka m'a encore fait bondir de rage à l'intérieur de moi-même, juste en posant ses mots, parce qu'ils sonnent vrai, parce qu'ils appellent à quelque chose.
Demain normalement une chanson. Par envie.
Dimanche 29 juillet 2007 à 23:16
Et ces foutues devises pré-éditées, à mi-chemin entre le concept, le précepte, le principe et la doctrine. Mouais ça fait des quarts de chemin mais ça n'est pas le plus important. On essaye de se convaincre et au final on arrive à rien. A s'embrouiller, parfois, éventuellement. C'est contradictoire et paradoxal, à croire que nous sommes tous plus contradictoires les uns que les autres. Quant aux paradoxes, je crois que l'on peut se passer d'explications. Qui n'a jamais eu l'envie de brûlante de parler alors que dans le même temps on en est arrivé à un stade où parler équivaut à s'auto-censurer, par automatisme, comme un réflexe défensif primaire ? Nous en sommes conscients. Incapables d'y changer quoique ce soit, mais conscients. Il faut bien démarrer ailleurs. Du mois je l'ai cru. Super. L'invention n'a plus sa place, la réalité a réussi à occuper les places qui lui étaient dédiées.
Dimanche 29 juillet 2007 à 23:13
Une dernière petite chose. Lors du dîner de ce soir, mon frère a une nouvelle fois dévié vers le football, et suivant le mercato le prix de 70 millions d'euros arrive sur la table, on peut le dire.
Ca m'a fait cogiter. Qu'est ce que je pourrais bien faire avec cette somme ? Répondre à toutes les envies que j'ai déjà actuellement, voyager, faire plaisirs aux gens que j'aime. Mais le reste aussi : les emmerdes, les problèmes...
Que feriez-vous avec 70 millions d'euros ?
Pour ne pas faire un article qu'avec cette information/question, je vais meubler en exprimant ma haine au monde, à savoir que j'ai ce soir parlé avec Le mec parfait à mes yeux, seul problème, car on est jamais parfait, il ne parle pas français.
Je pense à Amélie Nothomb qui dit que "tous les japonais n'ont pas ce nez mais quelqu'un l'ayant ne peut-être que japonais", ou quelque chose dans ce genre, dans
Stupeurs et tremblements (ouais, j'ai encore la flemme d'aller chercher le livre pour une citation exacte), ça doit être pareil pour les yeux chez les Néerlandais.
Je dois inscrire Amsterdam à mon carnet de voyage. Y'a une partie de moi qui y restera toujours désormais. Comme j'en ai en région parisienne, à Lyon, en Alsace, à Montpellier, à Dijon, à Nantes, en Espagne. Je suis une fille internationale en fait.
Dimanche 29 juillet 2007 à 22:53
C'est bizarre, je n'ai jamais eu l'impression de te trahir. Pourtant le faire aurait sans doute été plus agréable pour moi. Se voiler la face une fois de plus et te laisser tomber.
Sens propre et figuré. Non, pour une fois je pense avoir fait pile ce qu'il fallait, qu'importe les conséquences que cela a pu avoir sur moi, si j'avais la possibilité de revenir en arrière je ne changerais rien.
Peut-être que ce que j'écris là n'est qu'une vaste utopie et que je me suis aussi lamentablement trompée à ton sujet. Je n'ai pas la prétention de compter parmi tes amis les plus proches ou les plus sincères, ni celle de te connaître " mieux que toi même"... Mais voilà, j'ai le sentiment de ne pas être autant à côté de la plaque.
Et puis ce sont aussi des questions qui naissent dans mon esprit, en amenant d'autres, et pour finir la confusion qui prend place. Je l'ai déjà exprimé auparavant.
Faut-il toujours se répéter ?
Dimanche 29 juillet 2007 à 22:50
J'avoue la déferlante d'article que promise n'a pas eu lieu. Je plaide... (Spero ça marche pas là ?) bref, je plaide. Pour la première fois depuis, longtemps dirons-nous, j'ai enfin librement accès à mon ordinateur, je peux enfin me poser quelques minutes. Ce qui me permet de vous écrire quelque mots, de lire vos blogs qui bien sûr, durant mon absence ont énormément avancés, de parler avec des amis hollandais *siffle* bref, toutes ces petites choses indispensables à ma santé mentale. Vous êtes priés de ne pas hurler au loup quand je parle d'elle. Ma santé mentale j'entends.
Ce soir il y aura donc la fin des articles écrits durant mon voyage à Lyon, dont un qui n'est pas de moi. Vous verrez bien.
A tout de suite.
Bah ouais, pour recommencer sur de bonnes bases je vous raconte tout un tas de conneries, logique quoi.