Vendredi 6 juillet 2007 à 11:11

Mon père s'est souvenu hier (surement parce que l'on part en vacances demain et que je dois lui donner l'itinéraire) qu'il avait une fille. Hum. Génial. Jouez hautbois, résonnez musettes et tout le tintouin. Donc, aujourd'hui, il m'emmène au resto. La question qui se pose est  : est-ce que je dois craindre un coup foireux ? Il a annoncé à ma mère que je n'avais rien compris concernant les postes de major auxquels il pensait postuler. Ceux-ci ont été révélés sur l'intranet de la police le 2 juillet, peut-être vais-je avoir une explication ?
Parce que si il a ce poste il est fort probable que je démenage sur Paris dans un ou deux ans. Il faut saisir la nuance entre y déménager et tenter de s'y trouver un appart après avoir tenté de s'y trouver une prépa ou une école. Oui je sais, j'aime bien voir sur le long terme. Comme Elle. Sept ans c'est bien non ?

Vendredi 6 juillet 2007 à 0:25

Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années, cela ne sert qu'à décompter . J'en ai marre des décomptes. Si je le pouvais j'arrêterais toutes les montres, horloges et autres pendules. J'ai le vague souvenir d'une chanson apprise en primaire qui parlait justement de cela. De ces machines à aiguilles qui continuent leur course alors que les miennes sont terminées depuis bien longtemps.

"Dans la cuisine j'ai une horloge qui s'interroge,
Tic tac, tic tac, quelle heure est-il
Dans la cuisine ?"

Je ne suis pas convaincue du "Dans la cuisine ?", c'est bête hein ? Mais je nous revois, assis dans la salle d'évolution et le maître jouait de la guitare.
C'était Simon ou Louis qui faisait la répétition. Ca me plairait bien de retrouver les partitions, juste comme ça.
Parfois c'était moi, pour la répétition.

Quelques bribes de souvenirs, des maux de ventre et sa voix en tête.

Jeudi 5 juillet 2007 à 19:07

On trouvera toujours des gens plus malheureux que nous, et pour cela il n'y a pas énormément de chemin à faire. Mais les choses sont telles qu'on ne les voit pas vraiment. Sauf que parfois ça nous saute à la figure parce que c'est quelqu'un qui nous est cher ou peut-être une situation touchante qui remue de vieux souvenirs au fond de nos entrailles. Alors on se sent prêt à déplacer des montagnes, abattre des forêts, reconstruire le monde mètre carré par mètre carré. Le problème c'est que ça aussi, ça passe. Jusqu'à la prochaine fois. Et au bout d'un moment on réalise que nos idéaux ne sont faits que d'illusions.

Jeudi 5 juillet 2007 à 17:18

Avant La Haine (Romain Duris & Joanna Preiss)



Lui :
Sais-tu ma belle que les amours
Les plus brillantes ternissent
Le sale soleil du jour le jour
Les soumet au suplice

J'ai une idée inattaquable
Pour éviter l'insupportable

Avant la haine, avant les coups
De sifflet ou de fouet
Avant la peine et le dégout
Brisons-là s'il te plait

Elle :
Mais je t'embrasse et ça passe
Tu vois bien
On s'débarrasse pas de moi comme ça

Tu croyais pouvoir t'en sortir,
En me quittant sur l'air
Du grand amour qui doit mourir
Mais vois-tu je préfère
Les tempêtes de l'inéluctable
A ta petite idée minable

Avant la haine, avant les coups
De sifflet ou de fouet
Avant la peine et le dégout
Brisons-là dis-tu


Lui :
Mais tu m'embrasses et ça passe
Je vois bien
On s'débarrasse pas de toi comme ça


Lui :
Je pourrais t'éviter le pire

Elle :
Mais le meilleur est à venir

Ensemble :
Avant la haine, avant les coups
De sifflet ou de fouet
Avant la peine et le dégout


Regarder ce film à ce moment là n'est certes pas

une idée des plus brillantes.


Jeudi 5 juillet 2007 à 12:33



Et c'est qu'elle me manque.
3 semaines... C'est long.

Jeudi 5 juillet 2007 à 9:20



Je retournerais bien en Belgique moi.
Il sait vraiment tout faire.
Ecouter du Coldplay.
Mode nostalgique.
Merci.

Jeudi 5 juillet 2007 à 0:12

Elle s'avance doucement vers les portes et sent qu'elle commence à avoir peur. Les effluves de son parfum planent encore dans l'air et l'entêtent progressivement. Putain ça ne rime à rien. Je m'arrête de suite.
On a tué ma fierté, mon orgeuil. Et le "on" c'est moi.
Je me souviens et c'est ça le plus chiant.
Comment écrire quelque chose d'impersonnel ? Qui ne me lie pas directement. Je n'y parviens pas et cela m'énerve au plus au point.
Je ne saurai plus faire sans musique. Le piano et une belle voix d'homme. Ca me remue comme si c'était encore la première fois.
En fait vous avez tous raison, je ne cherche pas la compréhension, ni l'adhésion et je ne vous parle pas de la compassion.
Cela m'indiffère.
Je veux le croire.
Arrêter d'être lisse et passive.

Mercredi 4 juillet 2007 à 22:30

J'ai une nouvelle idée pour "Mademoiselle..." en tête. Elle va germer durant quelques temps puis je viendrai la poser ici.
Je vous préviens aussi, comme je serai trois semaines sans internet (répétons nous : Vendée avec mes amours de père et de frère, du 7 au 14 juillet, puis Lyon avec Eux du 15 au 27) ce blog ne sera plus tenu à jour quotidiennement. Vous êtes donc invités à poster, je laisse le soin à quelques demoiselles de juger de la pertinence des articles ppubliés. Le mot de passe va changer, désormais il suffira d'un simple "merci" (sans les guillemets, non mais je précise) pour poster en invité. Pas mal d'entre vous ayant du mal avec la ~.
Voilà voilà. Vous savez tout. Pour ce soir. Si un problème se pose vous pourrez tenter de me joindre à cette adresse email : reve_etoile_enelya@orange.fr mais je ne promets rien quant à l'efficacité de ce service.

Mercredi 4 juillet 2007 à 16:11

http://members.lycos.nl/notdefined/

Mercredi 4 juillet 2007 à 15:40

Ce qu'il y a de pratique avec les gens qui ont décidé d'être de mauvaise humeur c'est qu'on ne sait jamais à quel moment cela va tomber. On est juste aussuré qu'à un instant donné cela tombera sur nous, il ne saurait en être autrement. On reste dans l'ignorance la plus totale quant au pourquoi du comment du qui. Mais bon, en même temps, le savoir ne nous avançerait pas à grand chose.
Un livre qui traîne ? Un CD mal rangé ? Ou encore un texte lu d'une voix pas assez ferme.
Les prétextes sont nombreux lorsque l'on en a vraiment envie, je parle en connaissance de cause et ne blâme donc personne. Ainsi je vous demanderai juste de ne pas passer vos nerfs sur moi, après tout personne ne vous oblige à venir ici.

Merci d'avance.

Mymy.

Mardi 3 juillet 2007 à 22:48

Elle s'est laissée tomber dans son lit. Et sur ce lit on trouve plus d'une dizaine de livres, de L'éducation sentimentale aux Enfants terribles en passant par une anthologie de Verlaine ou des guides d'analyses littéraires. La musique tourne, Death Cab For Cutie, I'll follow you into the Dark, Brothers on a Hotel Bed et What Sarah Said. Alanis Morissette, That I would be good et Again d'Archive.

Ca c'est dit, ça c'est fait.

 Elle se demande si il y a une vraie différence quelque parte. Entre elle et les autres.
Quand on ne peut pas vraiment changer les choses on rêve de l'avoir fait. On se voit en train de refaire le monde. On s'arrête un instant, immobile et on fixe notre regard.
Sur la seule personne qui tourne encore.

Celle qui n'offre rien et dont on prend pourtant tout. Celle sur qui on veut crier, celle qu'on veut pouvoir regarder le matin au réveil en sachant que chaque seconde compte parce que chaque seconde peut-être l'avant dernière. Je me lèvre malgré moi.

Sur la seule personne qu'on aime vraiment.

?

Mardi 3 juillet 2007 à 19:34

"Mais les sentiments, l'attachement sont quand même là."

C'est ce que me souhaite. Et en fait elle va être capable de comprendre ce que j'écris ici. Bienvenue dans ce cercle restreint.
Personne n'est vraiment innocent, sinon ça ne serait pas drôle. Vous ne croyez pas ?
On a conseillé à une amie de "laisser sa conscience au placard", moi il faudrait que je l'en sorte de temps à autre.
Muhaha. Ce qu'il y a de formidable ici c'est que je me contredis d'un article à l'autre.
Au final j'aurais pu environ 24 litres d'eau aujourd'hui. Et fumé une cigarette, en ayant préalablement enfilé une chemise.
J'ai aussi laissé une petite traçe chez Et.al0rs
Nous sommes d'accord, j'ai une vie passionnante et plusieurs addictions très sérieuses.

*

Le soleil est à peine levé mais elle est debout depuis longtemps. Dormir. Quelle bonne blague. Du sommeil des bienheureux. Encore mieux. Son esprit lui présente des images qu'elle connait par coeur désormais, souvent, trop souvent, sans aucun répit.
Dès qu'elle ferme les yeux elle les revoit, toujours les mêmes, synonymes de confusion, de douleur mêlée de nostalgie et de fierté.
Les mains glaçées. Et sa quête, stupide et obstinée qu'elle est elle ne risque pas de lâcher le morceau.
Après tout, on lui offre un jeu de hasard, normal qu'elle y joue. Mais elle s'est promis de s'arrêter dès qu'elle empocheraît le plus petit gain. Y arrivera-t-elle seulement ?

Mardi 3 juillet 2007 à 13:41

"Je l'aime. J'ai pas le droit. (Juste besoin de le dire à quelqu'un désolée...)"
Une réponse.
"J't'adore".

Que répondre à ça ? Je vous aide et ça ne changera rien. Pas même besoin d'éteindre mon portable.
J'leur en veux pas. C'est juste que je ne comprends pas pourquoi moi ?
Comment en suis-je arrivée à être pour tous de bons conseils ? Ou du moins réputée comme telle ?
Et ça, ça ne changera pas non plus. Je vais continuer à leur envoyer des baisers, des sourires, des chanson et des mots, à panser leurs petites plaies sans pour autant me dire que ce que je fais c'est bien.. Je ne sais pas si j'ai trop de conviction ou pas assez. Aider les gens c'est s'oublier. Ouais.

N'arrêtez pas à cause de cet article hein. Je ne sais pas ce que je ferais.

Mardi 3 juillet 2007 à 12:47

Pourquoi mon monde ne tourne-t-il qu'autour d'une seule chose à la fois ? Je suis un terrain de jeu rêvé pour l'obsession. D'ailleurs à ce moment précis j'ai envie de prendre l'assiette posée devant moi et de l'éclater contre un mur. Totalement inutile comme geste, je sais, mais ça doit soulager.
Je suis excessive, oui. J'ignore les "parfois" les "presque" et autres mots dont la vie semblent se borner à une limitation.
Pourtant cette assiette à la con je vais la prendre et la mettre au lave-vaisselle, avec les couverts. Je démarrerai un progamme court et économique. Je ne fumerai pas, je ne lirai pas. Je n'irai pas non plus en ville, ne vous inquiètez donc pas.
Ca va. La stabilité c'est pas mon truc, voilà tout.
Je souris à nouveau, parce que ça a toujours marché ainsi. Pas parfois non, toujours.
Je regarde les gens, je vois les intrigues, je découvre et réfléchis aux conséquences. Il faut bien que quelqu'un le fasse. C'est tombé sur votre dévouée servante. Bon gré, mal gré, je ne sais vous faire mal. Et là c'est un présent de vérité universelle. Générale c'est trop peu.


Mardi 3 juillet 2007 à 7:52

J'ai été réveillée à  7h00 pour pouvoir conduire mon frère à l'école. A pied et sous une pluie battante, cela va de soi, à 8h35, pour 9h00 parce qu'il a mal à la jambe. Trop de joie tue la joie.
A la recherche d'une activité autre que le postage intensif sur mon blog qui n'a pas vraiment mérité ça, je suis allée sur le chat de cowblog, à tout hasard, bizarrement personne ne réponds à mon appel désespéré, preuve en image :



N'espérant plus rien je me suis appliquée à corriger deux trois codes dans le blogs d'amis à moi, tout en buvant un chocolat chaud insipide. Oui, c'est possible.
J'écoute une chanson magnifique dont je n'ai pas envie, pour une fois, de vous donner le nom. Sachez néanmoins (ça fait plusieurs jours que j'ai envie de caser un néanmoins) que vous ne la trouverez pas en fond sonore chez les gens qui ont un lien ici. Plus que quelques milliers de blogs à couvrir... Courage ! Je suis d'humeur généreuse ce matin : ce n'est ni de la chanson française, ni du rap, ni de la techno, ni du reggae, et plus étonnant, ce n'est pas non plus du rock. D'ailleurs, si vous trouvez quel style donner précisement à cette chanson, je suis preneuse.

Bon, voilà quoi. Quelque chose à rajouter ? N'oubliez pas que le GMS est bon, grand, généreux, et qu'il vous invite à Nantes ou à Lille, le 26 août 2007 (le rhum est bon pour étancher votre soif d'informations) .

Lundi 2 juillet 2007 à 23:04

Avoir la juste certitude que tout ce que l'on fait est inutile. Parce que d'autres le font mieux que nous, pour eux c'est facile, ils y prennent même du plaisir. Alors que nous nous devons trimer pour obtenir ne serait-ce que le droit d'espérer. Non, ce n'est pas un droit acquis, ce serait simple. Et la priorité n'est pas à la simplicité. Elle est au mérite et au talent, lorsque l'un des deux fait défaut il n'a plus qu'à mettre l'autre en scène, en croisant les doigts pour qu'il ne nous fasse pas faux bond. C'est vicieux ces trucs là. On ne sait jamais à quoi s'attendre. Alors, du coup, on attend pas. On observe. Chaque découverte semble sceller une nouvelle porte au moment où l'on pense trouver une brèche dans le mur. Trois pas en arrière, un en avant.
Eux c'est trois pas en avant un pas en arrière. Si, je vous jure, à longue on en devient patient.

Lundi 2 juillet 2007 à 18:16

Et ton silence bleu et froid
Glace mes lèvres avides de ta voix
Et je me tais face à tes désaveux
Même si je sais que tu m'aimes si  peu
Dans ce silence faufilant
Les soirs d'octobre où le lit est trop grand
Mes doigts te cherchent et ne trouvent aucun dos
Mes doigts se brûlent en effleurant ta peau







Lundi 2 juillet 2007 à 15:39

"I think myself into love, and I dream myself out of it"


Ce n'est pas cette phrase là.
Que dire à partir de là ? Que c'est vrai, que je suis d'accord même si je le vis autrement.
C'est con, je lis toujours plus et une phrase, une seule, me revient à chaque fois. Je l'avais dans la tête depuis plusieurs jours, je savais d'où je la tirais mais le contexte m'échappait totalement. Juste parce que ça n'était plus fondamental.
J'aurais pu la dire, à un point tel que je me suis demandée si en effet, elle n'étais pas de moi. J'ai donc vérifié, et non, elle n'est pas de moi. Il est 15h35 et je ne sais pas ce que je vais faire.
J'ai dit que cela allait s'arranger. C'était un rêve ça aussi ?
Chut, musique maestro.

Je vais savoir aujourd'hui. Le bac de mes bacheliers adorés, je ne ferai pas de liste parce qu'ils sont trop nombreux.
Les postes.


Lundi 2 juillet 2007 à 14:26

Pour récapituler un peu :

Piano forte fortissimo par Servane.
Au-dessus des nuages par c0lombe
Paris en ce jour par moi (^^)
Parapluies amis, Pyrus et moi (surtout Pyrus)
Voyage en plein ciel par miniklem0u

Merci à eux 5 !

Lundi 2 juillet 2007 à 0:24

Un peu de nostalgie, quelques vieilles photos, s'être cramée la nuque et les bras parce que je n'ai pas l'habitude de rester si longtemps dehors. Avoir fait du baby-sitting, pour Lyon et pour Montpellier. Apprendre que mon beau-père va être en charge de la région parisienne : donc il va à Paris en début de semaine : et merde. En avoir marre des mauvais coincidences. Attendre demain : les résultats du bac, la liste des postes à pourvoir dans la police. Pour que mon père lui s'installe en région parisienne. Même en voulant le faire exprès ils ne pourraient pas mieux faire.
Prendre un chocolat chaud en fin de matinée, parce qu'il pleut sur la ville et que j'en ai envie.



Elle a raison. Avec ça, c'est Chopin. Opéra 32, n°2.
Se souvenir d'Ella et de Vincent. Bien qu'ils ne soient plus là.
Se souvenir de Victoire et Ronan.
Les psys n'y connaissent vraiment rien.
Merci Servane.
Être un peu lasse. Mais un peu seulement.

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