Vendredi 15 juin 2007 à 16:34

Ce soir c'est feu de joie avec les cours de physique-chimie de l'année !


Ahhh. Si j'étais une fille normale.

Vendredi 15 juin 2007 à 14:36

Je ne dois m'attendre à rien. Je ne suis pas en mesure d'attendre quoique ce soit. Je suis pour l'heure incapable d'exprimer un avis, un souhait, une opinion. Alors je fais semblant.

Comme j'ai fait semblant, j'ai joué le jeu parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Et j'ai fini par m'y faire, m'y prendre à ce jeu sans but et sans règles.

Je voulais lui faire dépasser toutes les frontières, l'emmener en dehors de moi, en dehors du monde. J'ai vu trop loin, ou trop grand : quoiqu'il en soit j'ai échoué.

Alors je suis retournée sans orgueil à mon petit plateau, aux cases bien définies et désormais immuables.

Ce qui il y avait au dehors ne m'intéressait plus, parce que je me suis aperçue avec horreur que cela n'était pas beaucoup plus différent que le dedans. J'ai arrêté de combattre ma propre envie, je savais que sa victoire signerait ma perte. J'ai toujours été comme tout le monde.

Vendredi 15 juin 2007 à 14:17

Je vois tes lèvres s'agiter mais je suis incapable de comprendre ni même d'entendre ce qu'elles me disent. Je passe peut-être à côté de quelque chose. Je te fixe, et je détaille chaque partie de ton visage, tes cils qui battent sur un rythme effréné et cette folle danse de tes lèvres dont je ne sais percer le secret. Tu secoues la tête et je pense que tu t'énerves à cet instant. C'est agaçant, tu es bien la seule personne que je ne peux écouter et observer dans le même temps.

Ca doit être parce que chaque détail me ramène à un autre, à une parole, une expression, une impression, un souvenir. C'est un voyage de tous les instants où je dois prendre garde à ne pas me perdre dans les  nombreux couloirs de mon esprit qui te sont attribués.

Et je dois dire que tu ne m'aides pas.



 

Vendredi 15 juin 2007 à 13:55

J'aimerais juste dire à ceux qui s'inquiètent pour la tagboard : elle revient dès ce soir pour l'habillage "Dans Paris", pas dans l'autre que je veux garder tout simple. Enfin, ce soir, quand je serai chez moi.
En fait je ne m'explique pas trop ce qui s'est passé, hier soir tout était resté et probablement que ce matin quelqu'un a voulu (trop) bien faire et a supprimé les menus à partir du module. Alors que ce n'est pas très pratique, j'avoue, de n'avoir aucun menu.
J'en profite pour vous remercier de vos réactions enthousiastes ! Je repars écrire autre chose que quelques infos en vitesse !

1000 Bises

Mymy

Vendredi 15 juin 2007 à 10:24

C'était la cohue pour rendre les livres. Des dizaines et des dizaines de manuels scolaires, en plus ou moins bon état. On crie dans la cour : on voit que c'est bientôt  terminé.
C'est con que le temps ne soit pas au rendez-vous : il fait orageux et donc cette année ce sera sans batailles d'eau. Et l'an prochain ce sera à mon tour d'être sur la sellette. Ce sera le dossier scolaire, ce sera les tpe, le bac SVT, le bac français.
Y'en a qui mangent en ville, il va surement tomber des cordes. Pas de chance. Ils auront peut-être aussi la ville à traverser... Comme eux.
Chut. Aujourd'hui j'ai rendu mes livres et je finis les cours ce soir. Nous sommes par ailleurs le quinze : plus qu'un mois.

Photo ce soir.

Vendredi 15 juin 2007 à 0:54

Responsable artistique : Vickyne.
Responsable technique : Pyrus.
Responsable de l'illustration : Sara.
Celui-qui-a-surement-le-plus-morflé : Pyrus.
Supervisation chiante et exigeante : Mymy.

J'ai des connaissances et des amis formidables. Il est minuit et cinquante minutes, j'ai donc toujours cours demain aux dernières nouvelles. Nous avons réussi à faire un design dans un temps record de moins de... Euh je ne sais pas en fait.
Et je loue ici toute la patience, l'ingéniosité du Pyrus, que je n'oserai jamais plus appeler "fainéant de codeur". Je ne pense pas non plus pouvoir lui redire "Je te hais !" avant un bon bout de temps.
Alors voilà, les parapluies sont nos amis. Et je me serais presque trouvé une Dream-Team.

Vendredi 15 juin 2007 à 0:13

J'ai cru, naïvement, que j'allais réussir avec l'aide de quelques comparses à faire un second habillage sans prise de tête. C'est vrai que cela semble très simple. Mais non. Autant tous les designs que je fais sur d'autres blogs,  je maîtrise totalement, autant sur le mien j'ai une poisse infernale.

J'ai mal au dos du coup, et mes yeux picotent. J'observe et j'attends. Hier soir j'ai passé une très mauvaise nuit. Là j'ai mes écouteurs dans les oreilles. Ca fait un bien fou.

Les jours de chiales, d'Alex Beaupain, pour changer.

Merci à Chétive, à Pyrus, et à Vickyne. Je vous jure vous aurez l'article que vous méritez quand ce foutu design sera fini.  Mais putain ne jamais commencer en dehors des week-end ou des vacances.

Tiens, demain faut rendre les livres. Alors elles sont là pour de bon les vacances ? Non. Y'a le stage qui me fait lever encore plus tôt que si j'allais en cours. Pas grave, c'est à Lille.

J'ai retrouvé la clé en or, et les demi-pointes. C'est de bonne augure pour la bague en argent, vous ne croyez pas ? Si vous croyez. Je ne vous laisse pas le choix.

Ce qui étrange et délicieux c'est les prises de consciences. Utiliser une expression, une phrase, un mot, et se rendre compte des mois plus tard d'à quel point il peut être adapté.

J'enchaîne deux nuits blanche, cela faisait longtemps. Et cette musique, cet air qui reste dans ma tête.

Merci Maky, merci Ice.



Jeudi 14 juin 2007 à 23:28

OK Pyrus. Tu es mon idôle.

Jeudi 14 juin 2007 à 16:45




Je te vois posé dans l'herbe avec des amis à toi et j'ai envie de te rejoindre. De ne rien dire et de passer un bon moment ensemble. Reprendre  « La Renarde », comme avant. Oublier les fausses notes, oublier les fausses querelles, les blessures, ces ennuis que nous nous étions fabriqués. Te rendre ton pull. Le pull, le reste. Il y avait les tissus de toutes les couleurs posés dans le vert tendre et pas encore cramé du parc du lycée. Il y avait ta musique, les photos de Sophie, les textes de Charlotte, ceux de Cédric, les peintures de Lily. Tout cela me manque. Mais non. Je suis passée devant toi, je n'ai pas freiné, je n'ai pas crié à mon père de s'arrêter. Je n'ai pas récupéré mes chaussures dans le sac. Non. Je me suis mordue la joue, j'ai fredonné les paroles d'une chanson…Machinalement.

Merde : « et cette maudite flemme, m'a collée à toi, comme un spectre à sa chaîne. »

 

Choisir.

Jeudi 14 juin 2007 à 15:59

Si je ne poste pas beaucoup c'est que mon temps sur internet est très disputé. Entre les amis, les spectacles... Mais un autre problème se pose : admirez la capture d'écran ci-dessous. Non pas pour les choses passionnantes qu'elle révèle sur mon organisation des mails non... (Quasiment rien de compromettant !) L'encadré rouge vous le voyez ? Voici deux ans que je reçois tous mes emails sur cette boîte ! Il était temps de commencer le tri.



Jeudi 14 juin 2007 à 14:32

Je ne peux même plus danser comme je l'entends : mes demi-pointes ont mystérieusement disparues. Par un heureux hasard j'avais décidé de planquer mes vieux chaussons de jazz ailleurs. Mais bon, il faut comparer ce qui est comparable… >_<

D'la merde, j'arriverai tout de même à me faire une choré pour cet été qui n'arrive décidément pas assez vite.

Tout ce rien pour vous faire découvrir ou redécouvrir quelques morceaux, un groupe par la même occasion : Explosion in the Sky





Mercredi 13 juin 2007 à 23:10

Je reposte mes propres textes pour m'en souvenir. C'est grave. Aujourd'hui Mme Dessain s'est suicidée.

" Et puis c'est devenu bizarre.
Je me voyais sourire pour rien, rire toute seule, avoir hâte qu'un milier de choses se produisent, juste pour les voir arriver.
Mon univers était devenu une photo noir et blanc dans laquelle je me baladais à la recherche de ces petites touches peintes qui créent des envies  de marcher dans la neige, d'arriver une demi-heure à l'avance un matin blanc pour être seule  avec un appareil photo au milieu d'une cour que je connaissais silencieuse pour la première fois, une envie aussi de dessiner mes expressions, de marcher vite sous la pluie, en faisant claquer mes talons pour accompagner le bruit des gouttes, une envie de foutre un bordel monstre dans une chambre qui n'est pourtant jamais rangée, une envie de décoller les posters, de les changer, de découper, de choisir, de placer, une envie de chanter, de jouer de la guitare, d'écrire et d'écrire, sur les 200 pages, envie d'avoir froid pour ensuite avoir chaud, ou l'inverse j'ai oublié l'ordre en route, envie de filmer les gens bouger, de tourner sur moi-même, de plus en plus vite, jusqu'à tomber, tomber dans un grand "SBAM", comme elle, tomber sans avoir mal, avec le visage fendu en deux par un plaisir non dissimulé, envie de courir dans une galerie pleine de couleurs et de lumières, pour passer dans un métro gris, ou rose ou jaune, qu'importe, un métro, mieux, une gare, un aéroport, jouer aux flechettes sur le tableau des départs, décider et se fiche du reste, plus raisonnablement, rester à attendre un bus, toujours sous la pluie, avec les gouttes de tout à l'heure qui maintenant ruissellent sur mes joues, trempent mes cheveux et tombent pile dans l'espace entre mon col et mon cou, et puis elle coulent et elle coulent, sur ma nuque, dans mon dos, et puis c'est froid,  ça fait du bien pourtant, au coeur et à la tête, le corps lui en a un peu marre, il préfère cette envie de prendre 5 minutes, un matin où je sais que je vais être en retard, pour ne rien faire, pour respirer le parfum de ma chambre, sentir la chaleur de ma couette, me lever sans me presser, tirer le velux et voir le soleil se lever, pester contre les fils électriques chercher l'appareil photo et non pas perdre, mais gagner 3 minutes de bonne humeur en capturant un peu de ciel fantastique, lever la tête et "molto piu in alto delle nuvole", bien avant, écrire, sur ce maudit banc, avec cette température glaciale, ce vent et cette petite branche qui fait vivre l'allée par son voyage constant et vain, la place éclairée, ne pas vouloir partir ne pas vouloir se souvenir de l'invisible, avoir froid aux mains, chaud au coeur, des étoiles dans les yeux, ou l'inverse, parler pour ne rien dire et profiter de ce qu'on a. Comme de ce qu'on a pas.
Dans tout ça j'étais perdue. Parce que je crois que envers et contre tout, je devais être heureuse."

Là.

Mercredi 13 juin 2007 à 21:44

Une petite pensée pour un fantastique dans cette France qui me plaît de moins en moins...




Tiré du "Canard enchaîné, journal satirique paraissant le mercredi..."

Mercredi 13 juin 2007 à 19:09

J'en ai ras le bol que l'on me reproche d'essayer de bien faire. Je me fais rembarrer parce que je conseille les autres, les gens ne veulent plus se confier à moi ou ne me font plus confiance parce que je continue, parce que m'intéresse à leur vie.
Excusez moi de vouloir vous comprendre, excusez moi de vouloir me rapprocher de vous. C'est un monde ! Oui sil y a bien une chose que j'assume c'est ça.
Quelques soient les moyens.

La ville. Rechercher. Retrouver et te parler. Le métal est froid.

Molto alto piu delle nuvole.

C'est pour ça que je rêve de parler italien...

Mercredi 13 juin 2007 à 18:54

De rien. Connard.

Mercredi 13 juin 2007 à 14:56

Je n'ai pas envie d'aller à cette foutue soirée ce soir. Dormir. Oui, dormir longtemps et bien. Ne pas me souvenir de mon sommeil paradoxal. M'écrouler, me lover et sombrer. Parfois j'aimerais êtrz quelqu'un d'autre. De quoi veut-elle se remettre ? Elle a une chance inouïe.
Moi je me creuse la cervelle. Et je pense à ma prof d'éco : "De la cervelle c'est du cerveau mort". Ca doit être ça.
J'ai pu danser. J'ai pu chanter. Pourtant ça n'arrange rien.

Si vous voulez que je garde votre blog durant les vacances laissez un commentaire ici.
Idem si vous voulez que je poste en invité chez vous.
Idem si vous voulez mon adresse pour un échange de cartes postales cet été.

Et si vous voulez bien garder mon blog du 7 au 27 juillet aussi.

Le week-end prochain c'est Bruxelles.

Mardi 12 juin 2007 à 23:50

J'ose toujours Pyrus... J'ose toujours.



Mardi 12 juin 2007 à 23:14

"Comme la semaine dernière ceux qui s'orientent vers la filière ES peuvent faire autre chose."
On a pas fait ça la semaine dernière mais bon, on ne vous en veut pas. J'en profiter donc pour  prendre un peu d'avance. Sens propre et figuré.

Elle sent son coeur batrre, enfin, battre...Il essaye plus de lui transerçer la poitrine qu'autre chose. Normal. Elle devrait être habituée maintenant. Elle a eu un an pour réfléchir, autant vous dire qu'elle a un plan A, un plan B, un plan C, une porte de sortie A vers A', une porte de sortie B vers B'... En fait elle a prévu des ramifications dans toutes les branches de tous les alphabets et au-delà.
Il y avait pourtant deux facteurs qu'elle ne maîtrisait pas : sa présence et ses réactions.
Ce n'est pas faut d'avoir essayé, elle a trouvé une sonnette d'alarme, le cordon à ne tirer qu'en cas d'extrème urgence. Baisser sa garde pour donner un coup ? Prendre un coup pour mettre KO ?
Ce soir elle se sent coupable : elle pense avoir dépassé les bornes.

Mardi 12 juin 2007 à 18:50

Je marche à tâtons, les bras tendus pour repérer les obstacles et par la même occasion les contourner.
Essayer du moins. Et puis je commence à m'y connaître en matière de chutes. Avant, arrières, latérales, projections, repoussements, chutes d'arbres...
Les murs sont abîmés et c'est comme si sa photo se détachait lentement. Elle a une tache d'encre sur son majeur droit. Lui sur son majeur gauche. Son écriture à elle est tordue, la sienne est superbe.
Il en est fier, de l'encre. Elle en est désespérée, de l'écriture.




Yann Tiersen et Carla Bruni.
Le parapluie.


Mardi 12 juin 2007 à 18:18



Marie vient de trouver en quelques minutes son second trèfle à quatre feuilles dans la pelouse du lycée.
Du coup son copain va chercher avec elle, suivir par Lucie et Sophie. Ou Alexandra, je ne sais toujours pas reconnaître les deux jumelles l'une de l'autre.
L'autre justement est assise sur un banc en face de moi avec Babeth. Leurs sacs flaschent quand autour c'est un camaïeu de rouges passés. Quentin fait l'idiot à la fenêtre.
Je connais les prénoms. Et eux ? Connaissent ils le mien ?
En fait je préfère rester celle que l'on ne voit pas. Du moins à certains moments. Adossée contre un mur, assise sur un rebord de béton. Celle qui ne dit rien. Qui garde son MP3 sur les oreilles, "A blanc" d'Agora Fidelio. Celle qui se délecte du moment où "la chanson part", dixit Clémence pour une autre.
Mais si. Celle qui écrit sur sa pochette noire. Celle qui prend des photos.
Non ? Celle qui a l'air énervé. Ahh, là tu vois. Et demain tu te posera peut-être la question de savoir qui je suis réellement. Tu viendra me parler... Peut-être.
Pour information je ne suis pas énervée, je suis triste.

Pourquoi cherchent-ils ces trèfles ? La chance n'est pour rien là-dedans.
Il pourrait pleuvoir.
Voilà. Dans le foyer les lumières ont été allumées, comme pour une dernière heure de septembre.
Si je préfère rester celle-la, qu'on m'explique pourquoi j'ai si froid, pourquoi je sens la pluie. Je la sens vraiment, chaque goutte, chacune touche le bon endroit, en plein dans le mille.

Le pire, c'est qu'ils ont fait une bonne récolte.




Première photo : François, une des jumelles et Lucie.
Deuxième photo : les sacs (pertinente cette description).
Troisième photo : Clémence qui arrive mais ne changera rien, Julie, Sylvain, Louis, François, Lucie, et l'autre jumelle.

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