Jeudi 31 mai 2007 à 18:07




Gay Pride samedi à Lille.
J'ai été plus ou moins invitée.
Et pourquoi pas ?

Mercredi 30 mai 2007 à 21:29


Mercredi 30 mai 2007 à 21:17

J'ai été vraiment choquée, par l'émission de télé que la boîte Endemol a décidé de produire au Pays-Bas avec le concours de la chaîne BNN. Et pourtant il en faut pour me choquer moi, je l'admets.

Bon, si le but était réellement de sensibiliser le public au don d'organe c'est bien entendu génial, choquer un peu pour parvenir à ses fins, je ne dis pas non, mais merde faut mettre des limites à tout. Et j'ai l'impression d'être une vieille conne à dire ça.

L'émission est d'un mauvais goût qui dépasse tout ce qu'on a déjà pu voir, les 6 chaînes de télévision française s'accordent là dessus. Mais de mon côté je trouve que cela dépasse le mauvais goût. Cela enfreint en long en large et en travers les codes éthiques, et bien que n'étant pas entièrement d'accord avec ceux-ci ( je suis pour l'euthanasie, à titre d'exemple) il faut reconnaître le bien fondé de règles telles que l'anonymat entre un donneur et un reçeveur qui, à la base, n'ont aucun lien.

Le principe ? Durant une une émission de téléréalité , une femme en phase terminale (atteinte d'une tumeur au cervau) choisira un gagnant, qui recevra un de ses reins. Comment ? Alors, la donneuse, «Lisa», (37 ans) écoutera des entrevues avec les trois candidats, leurs familles et leurs amis, avant de choisir le futur récipiendaire de son rein.

L'émission est intitulée Big Donor Show. Des voix s'élèvent contre l'émission et un parlementaire a même suggéré au gouvernement d'en bloquer la diffusion.

Voici une déclaration qui résume bien l'état d'esprit de la chaîne ou de la prod, je ne saurai vous dire :

"Nous savons que cette émission est très controversée et que certaines personnes penseront que cela est de mauvais goût, mais nous croyons que la réalité est encore plus choquante et de mauvais goût: attendre un don d'organe est exactement comme jouer à la loterie», a soutenu le président du réseau BNN dans un communiqué. Il a ajouté que les listes d'attente aux Pays-Bas sont de plus de quatre ans et que 200 patients meurent chaque année, faute d'un don d'organe."

Pourquoi j'en parle ici ? Parce que je suis tout à fait d'accord avec les personnes qui demandent le retrait de l'émission de la grille des programmes. L'argument ? Le sujet a désormais la publicité qu'il mérite alors si les raisons de la chaîne sont effectivemnt celles indiquées, elles sont maintenant caduques. C'est dans cette optique que je continue de faire passer le message.

Pour bien finir, un lien vers France-Adot, une association pour le don d'organe et de tissus humains.

Mercredi 30 mai 2007 à 17:44

Les ombres contre lesquelles je me bats gardent des formes dans lesquelles elles me sont totalement inconnues, et si les noms changent il ne restent que de vagues appelations censées rappeler les cauchemars d'autrefois. Genre ils ont besoin d'être rappelés pour être présents, je t'en foutrai moi.
Je dis une connerie au kilomètre et j'ignore d'ailleurs ce que peut bien vouloir dire cette expression à la con. J'ignore. C'est sympa comme verbe. Il y a tant d'autres choses que j'aimerais pouvoir ignorer.
Mes lèvres me brûlent, j'ai une immondice qui sonne vaguement comme un cor de chasse à l'intérieur du crane. Y'en a qui fêtent les vingt premières années de leur vie en famille, d'autres entre amis, ou encore avec une bande d'inconnus rencontrés entre deux morceaux dans une boîte ou un bar archi-bondé. Y'en a qui. Pour faire original je ne le fête pas, ou d'une manière très décalée : se morfondre sur les vies trop vite envolées en buvant un peu, en surfant sur des sites dont je me fous en réalité. Quand on réalise avoir tout perdu il est souvent trop tard.

Mercredi 30 mai 2007 à 17:26

Vous dire que j'ai une nouvelle idée pour "Mademoiselle...", c'est drôle comme les idées viennent alors qu'on n'attend rien.

Ecrire, écrire et encore écrire.

Prendre des photos.

Répondre à deux lettres, parce qu'il est temps.

Poster tout l'après midi en profitant de l'absence parentale.

J'ai foiré l'ensemble, peut-être histoire de garder les bonnes habitudes. Tout ça pour  une gorgée de whisky-coca ?

Non, tout ça pour leur répéter encore une fois que je suis à la hauteur.

Scusez moi : il fallait que cela sorte.

Mardi 29 mai 2007 à 19:28

Je suis folle.

Je dois préparer une chanson et une choré pour cet été.

J'ai rien trouvé de plus simple. Que ma honte m'emporte, je n'ose même pas vous dire le titre.

Moi et mes articles nous ressemblons à ceci :

CLIC



Mardi 29 mai 2007 à 18:03

Je reste cette enfant, admirant les bateaux qui se perdent à l'horizon riant pour un rien, bougeant sans répit aucun… Je le reste, mais je ne le suis plus totalement. Les choses s'éloignent de plus en plus, comme les bateaux peut-être ? Oh non, pas exactement. Si eux s'en vont vers un rêve nouveau, lointain, les souvenirs s'étiolent doucement, comme ces photos que l'on colle sur le vieil album de famille et qui se couvrent au fil des années d'un voile de nostalgie, d'abord léger, puis qui s'impose presque plus que le diaporama que l'on pensait avoir immortalisé : le barbecue pour les cinquante ans de mariage des grands-parents, les neveux et nièces qui nagent ou qui s'éclaboussent plutôt dans les boudins gonflés qui servent de piscine, le tout près du linge de maman qui sèche, pour ne rien gâter. Pépé, lui, dort sur le hamac que les grands cousins lui ont installé entre les deux cerisiers, au fond du jardin. Aucun nuage ne plane sur cette vie presque un peu trop idéalisée, sauf qu'il reste ce voile, cette onde triste qui nous conduit à faire mentir les plus beaux souvenirs. Je me réveille, secouée par le bruit d'une voiture, et je réalise que je ne suis que cette adolescente un peu perdue qui écrit à s'en perdre devant son ordinateur, pour exister, et pour ne pas faire mentir au moins une chose. Ce qu'elle a dit, un jour, à une fille qu'elle espère être son amie : l'imagination est la réalité du cœur.


Ici et .



Mardi 29 mai 2007 à 12:31

J'adore vraiment mon prof de physique, il me donne ma moyenne (catastrophique, soit dit en passant) avec un grand sourire et en me regardant droit dans les yeux, bon, il a eu un loupé comme ça arrive à beaucoup de gens : mon prénom n'est pas Rémy, mais ce n'est pas grave. D'ailleurs je songe à changer de nom de famille, du moins à obtenir la permission d'accoler le nom de jeune fille de ma mère à celui que j'ai déjà. Paradoxe quand tu nous tiens. Pour en revenir à ma passionnante vie de lycéenne, Je vous le dis comme je le pense : si tous les profs étaient comme lui ou comme certaines profs de français de ma connaissance, on ne connaîtrait quasiment plus le sens de l'expression "échec scolaire".

Vous savez, l'article parlant des pentes du Kilimandjaro, je me suis éclatée à l'écrire et dans un même temps il me permet de vous prouver que je peux faire moins clairet plus bizarre qu'à l'accoutumée. C'est possible. Et réussi non ?

Une lecture à vous conseiller : Oscar et la dame rose, d'Eric-Emmanuel Schmitt c'est le troisimèe volet du Cycle de l'Invisible, le premier volet, Milarepa parle du bouddhisme, le second quant à lui est Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, porté vers la gloire par son adaptation cinématographique dont on ne m'a toujours dit que du bien.

Voilà, poster pour poster, pour prouver que je suis toujours là.

La ronde des remerciements et des excuses est repartie, et c'est toujours avant de m'endormir que je trouve ce que j'aurais dû répondre : "On accède pas toujours à toutes les demandes". Oui, cela aurait été bien à caser là. Je tenterai peut-être un de ces jours.

J'ai revu cette bague. Ciel que je l'aime*.

Ca ne devrait pas être permis.

Ma confirmation aura lieu à l'église St Martin de St Amand les Eaux ce 10 juin 2007. Voilà, c'est dit, les personnes que je veux inviter le sont.

* La bague. (?)

Lundi 28 mai 2007 à 21:02

La force n'est pas un choix mais une opposition.

Lagrandemymy

31 406


Lundi 28 mai 2007 à 20:30



Cet été ce sera avec les chaussons de jazz, à défaut d'autre chose.

Je vous expliquerai pourquoi quand ça ira mieux pour poster ici.


DEATH CAB FOR CUTIE LYRICS

"Brothers On A Hotel Bed"

You may tire of me as our December sun is setting because I'm not who I used to be
No longer easy on the eyes but these wrinkles masterfully disguise
The youthful boy below who turned your way and saw
Something he was not looking for: both a beginning and an end
But now he lives inside someone he does not recognize
When he catches his reflection on accident

On the back of a motor bike
With your arms outstretched trying to take flight
Leaving everything behind
But even at our swiftest speed we couldn't break from the concrete
In the city where we still reside.
And I have learned that even landlocked lovers yearn for the sea like navy men
Cause now we say goodnight from our own separate sides
Like brothers on a hotel bed
Like brothers on a hotel bed
Like brothers on a hotel bed
Like brothers on a hotel bed





Lundi 28 mai 2007 à 19:21



Mes rêves prennent un malin plaisir à tout emmêler : la ligne du RER B, le thé Earl Grey, des tasses/tirelires rapportées d'un marché chinois, l'Inde, les Gitans, les orteils d'une grand-mère qui la font souffrir, Pierre (Ahaha !), une thèse de médecine en étant maquillé, un doctorat, un numéro de téléphone que j'oublie de prendre, le cinéma allemand dans les années 60, un arrêt à l'Isle-Adam, des places à réserver dasn un Paris-Caen, pour sept personnes, un écureil (Pyrus je te hais !), une station de métro de la gare du Nord, de la musique venue de Belgique, l'IEP parisienne ect... Cocktail explosif, et fatiguant au réveil.
Il y a aussi, par ailleurs, ces deux frangins qui pourraient, bien que le doute ne soit plus permis depuis une éternité ou deux, me faire gravir les pentes du Kilimandjaro en courant à reculons, les yeux bandés, habillée en arlequin et récitant du Proust, j'exagère à peine, si seulement ils le voulaient.
Je suis une personne tout à fait équilibrée. Juste, parfois, je m'écris sur les jambes.

Ma conscience professionnelle me taraude déjà.
Mais j'ai pris de l'avance sur la réflexion :
"Et si il ne devait en rester qu'un ?"...
Pas ce à quoi vous pensez ; )

=> Je dois enregistrer une lecture de cet article !

Catégorie ? Zizioupidou !

PS : Je dois remplir ma chambre de choses que je devrai enlever si un jour tu poses les pieds chez moi.

Dans le rêve tu étais dans le bureau et tu posais une liasse de textes imprimés de la même manière que ceux que je-n'-ai-pas-en-fait …

Pourquoi « clémentines » ? o_O Le trop n'était pas de trop.  *Ceci n'est pas un message subliminal*

 

Lundi 28 mai 2007 à 13:01

C'est dur de continuer l'écriture comme si de rien n'était, comme si je pouvais poster librement ici. L'impression de ne plus être vraiment libre, mais je ne peux pas non plus me permettre de remettre les compteurs à zéro. Alors tant pis : si tu es là, restes y et grand bien te fasse !

 *******

Le mot « tout » commence sérieusement à m'énerver, parce qu'on ne peut jamais savoir ce qu'il englobe réellement, et la totalité de l'un ne sera pas celle de l'autre, etc... C'est un sale cercle vicieux.

Du coup je commence à m'enfermer dans un monde dont les limites sont clairement posées, et je m'amuse à m'en évader chaque matin. En prenant une feuille, au hasard et en la lisant. A voix haute ou à voix basse, murmurant ou criant les mots que jamais je n'aurais dû connaître.  

Comment réaliser que ma vie n'est qu'un mauvais pastiche et que les aventures qui semblent naître de mon imagination ne sont que les indignes filles de la vie rêvée de quelqu'un d'autre ?

La différence est peut-être née de là : les aventures que j'invente, oserai-je les vivre ? Si oui, mon pastiche rejoindra le monde réel d'un rêve qui accuse ses propres chimères.


**********

Aucun rapport : un très bon anniversaire à Thomas. A qui je ne vendrai pas ma guitare (changer d'instrument serait pour toi un sacrilège !!)  mais je lui prêterai surement mon MP3, parce qu'il est le seul dont les goûts musicaux me plaisent. Et puis, le MP3, il n'est pas passé par la fenêtre au final, alors.

Lundi 28 mai 2007 à 12:32

Qui m'a offert mon premium ??

C'est pas Bee, c'est pas Distant, c'est pas Laure, c'est personne ?

J'aimerais pouvoir dire merci.

Lundi 28 mai 2007 à 11:03



Ca tient à peu de choses, un univers.

Dimanche 27 mai 2007 à 20:24

Voir durant la remise des récompenses du festival de Cannes, Alain Delon, demander avec beaucoup d'émotion, 25 secondes d'applaudissements pour Romy Schneider...






Ca fait dire que tout n'est pas perdu.
Ou que rien ne l'a été ?
Je ne sais pas.

Dimanche 27 mai 2007 à 15:08

Je ne m'arrête pas. Pour l'instant "on" m'arrête. Mais je vais revenir très vite, du moins je l'espère. Je ne peux pas laisser tomber cet univers. J'ai l'impression de beaucoup me répéter ici, mais en fait, par quelques tags j'ai compris qu'on écrit beaucoup plus vite qu'on ne lit. Donc cela vous laisse un peu de temps pour (re)découvrir ce blog.
La liberté d'expression existe à tous les niveaux aussi petits soient ils, tant que quelqu'un reste pour la réclamer. N' (e m') oubliez pas ici. Le mot de passe n'a pas changé : soñar


Et puis, c'est aussi le seul moyen que j'ai trouvé pour avoir une place dans sa vie.

Dimanche 27 mai 2007 à 13:53

Mettre un mot de passe sur ce blog, supprimer des articles, fermer ce blog...

Faut pas rêver non plus !!

[ Que quelqu'un surveille mon premium pour moi svp, et quand il arrive à terme, un sms pour que je paye un nouveau code.. Merci. ]

Vendredi 25 mai 2007 à 18:55



Elle est repartie dans sa vie de tous les jours, faite de petits bonheurs et de déceptions de plus en plus amères. Mais juste, dire bonjour aux gens inconnus, le matin dans une belle ville et sourire. Voir les autres sourires. Et ce petit garçon éberlué devant celle qui prend en photo la tour, debout sur un banc. Ce petit garçon qui joue avec l'eau des jets. Bientôt celle de la fontaine je crois. Cette surprise innocente et merveilleuse. Juste.

"It does. Just when I leave it."

Vendredi 25 mai 2007 à 18:48



Ce matin je suis arrivée à 8heures à St Amand.
Et je me suis longtemps demandée si je n'allais pas partir pour la gare.
Je ne suis pas partie. Mais je ne suis pas restée non plus.

Vendredi 25 mai 2007 à 18:35

Elle s'était jetée dans son lit : elle avaut eu un coup de chaud en même temps que les larmes lui étaient venues, bien accompagnées par les tremblements de sa lèvre supérieure.
Elle savait à quoi elle ressemblait (l'expérience sans doute) une grande perche, une grande loque à semi allongée, la tête enfouie dans la couette amassée au bout du matelas, en dessous de ses bras.
Elle sent douloureusement son oreillle, le grand anneau argenté a été arraché par la gifle, elle sent aussi son mascara couler et couler, mêlé à ses larmes, ruisselant le long de son visage et de son cou blancs.
En abondance. Elle tente de reprendre une respiration normale mais est à nouveau secouée par un sanglot. Après un temps qui passe comme une éternité de pleurs.
Elle serre dans ses bras le tissu. Envie d'une cigarette. Et pourquoi pas aller lui en voler une et la fumer, sans se cacher, dans la chambre ? Elle n'est plus à ça près ce soir. Depuis deux jours elle se taisait de peur de reprendre la dispute inachevé d'il y a quelques semaines. Naïve qu'elle était. Maintenant c'est sur : rien ne sera jamais plus comme avant.
Elle descend les escaliers tout à fait normalment, après avoir séhé ses joues. Sa gorge la gratte, pas à cause des cris, non. Elle n'a pas crié. Oh non, elle a hurlé, de toutes ses forces.
Une insulte s'est gravée en elle, d'injustice et de cruautée, même si ce n'était pas la première fois, loin de là. A écrire ses mots elle lui revient comme un poignard dans sa chair et il faut s'arrêter un instant avant de repartir de plus belle.
Sa grand-mère, à qui elle ne peut penser qu'avec douleur. Mais non, pas de suite. Elle descend donc les escaliers et retourne au bureau, pour son bloc-notes et son stylo noir, qu'elle prend sans se cacher, devant sa mère, jouant sur l'ordinateur à des jeux sans sens et fumant des clppes dégueulasses.
Plus tard, depuis sa chambre, elle l'entendra tousser à s'en déchirer la poitrine, et aura envie de lui crier  "T'as bien raison ! Crève à 45 ans d'un cancer du fumeur". Non.  Là elle remonte et après avoir posé deux mots sur le papier elle pense aux autres et envoie un SMS. Etrange...
Elle se remet devant la feuille et écrit dans l'obscurité naissante, revivant de ce fait les coups, les injures, se sentant sale et étonnament souillé. Elle avait voulu frapper, faire couler ce sang dont elles partagent une partie alors qu'elle insultait l'autre.
Larmes à l'encre.
Elle s'était retenue et s'était vue, avec horreur mais aussi avec un certains délice sadique, sur le visage hystérique, les traits enlaidis par la colère, elle n'avait pu  réprimer cette envie de devenir folle et avait tenté de poursuivre l'affrontement, dans lequel les cris de rages, les jurons et les mouvements compulsifs lui paraissaient admissibles.
Elle échoua, c'est ainsi qu'en se trouvant en train d'écrire elle entendit ce qui lui parû extraordinaire "Margaux vient te brosser les dents". elle comprit qu'il convenait de ne rien en dire.
Et alors qu'on lui reproche son manque d'obéissance elle s'en va, machinalement, obéir à un autre aussi ridicule que dérisoire à cette heure nouvelle. Elle se brosse donc les dents, passe un coton sur son visage et enlève même les coulées de mascara marron. Alors qu'elle sait bien qu'elle restera pour longtemps encore, malpropre. Des piques, encore, absurdes et blessantes auxquelles elle ne répond qu'un "Bah !". Elle retourne à sa chambre, à son monde. Vérifie l'accusé de réception, remarque le mascara sur l'oreiller. Se trouve une subite envie d'aller sur le toit. Non, elle va continuer à écrire encore un peu. Puis elle décroche le méli-mélo "familliale", (pour elle ce n'est plus une famille, seul un vaste ensemble de personnes mêlant les coucheries et les trahisons), avec l'aide d'un couteau suisse.
Bizarre, les photos en quittant la place qui leur est dévolue depuis maintenant des années semblent se rapprocher d'elle, elle les voit plus, les rend vivantes. Les clichés prennent du sens.

La tête par le velux elle s'ennivre de la nuit parce qu'elle sait que là-bas c'est la même.
Va se coucher, reçoit une réponse et un autre sms.
Merci.

MAIS MERDE !!!
MA GRAND-MERE !

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