Mal à la tête, les larmes qui coulent, les énormités qui pleuvent "c'est à cause de ces conneries d'Harry Potter, littérature, intellect etc.." Prise au vol alors que j'étais partie. Prise dans la gueule plutôt. Mon échine se courbe et je ramasse les coups comme j'ai appris à le faire. Une main sur mon épaule, comme un poids plutôt qu'une aide. Le maquillage qui a coulé, les traits figés par la colère, comme le pressentiment que je ne sortirai pas cet après-midi. Je suis une égoïste et on me parle de solution. Elle passe du coq à l'âne. De quoi ont-ils vraiment peur ? C'est facile pour moi. Ah oui c'est facile... Voilà trois ans que je m'inquiète de ce que je vais faire, laissant les périodes et les avis se succéder, mais il y a toujours eu ce mécontentement parce que non ce n'est pas ce dont je rêve. Il m'arrache un sourire tient. Je ne veux pas devenir ce que je ne suis pas. Une furieuse envie de lui crier dessus, Harry Potter, mais certainement, et quand à dix ans je restais éveillée jusqu'à trois heure du matin avec une petite et fiable lumière rouge, démontée au vélo d'un ami dans la bouche pour continuer à lire ? Et quand à deux ans je passais des heures à jouer avec mes lettres, puis avec mes mots, mes phrases et enfins mes chiffres pour être sure de pouvoir sauter une classe, de pouvoir LIRE enfin, de pouvoir m'exprimer, de pouvoir écrire. Je n'aurai pas la détermination suffisante dans quelques années pour reprendre quelques bases en économie ? Suffisament pour passer un hypothétique concours si je rate tout le reste ? Beaucoup me disent depuis longtemps que je suis une "littéraire", je ne nie pas, mais je ne dis pas oui, parce que quelque chose me gêne. On contrebalançe, je suis en réalitée une auto-didacte. Si c'est vraiment ça, et bien l'autodidacte a décidé d'être littéraire visiblement. Mon ouverture d'esprit, mon intérêt pour le monde qui m'entoure, tout vient que de là. "Si tu avais des résultats piteux en maths et en éco je ne dis pas.." Alors quoi ? Je suis trop bonne pour pouvoir faire ce que je veux ? Mais merde dans quel système je suis là ? Je parle de théâtre et d'art, on me dit que ce sont des grandes idées, des grandes conneries que l'on m'a mises dans le crâne. Ils se voient mieux peut-être ? Ils sont boursouflés de préjugés. Là-bas j'aurais été heureuse. Non. Ils n'ont pas voulu m'y préparer. C'est un chantage qui se dessine. Les études commencent après le bac, le but du jeu n'est pas de faire ce que tu aimes. Elle elle a fait ce qu'elle aime mais n'est pas allée jusqu'au bout, c'est pourquoi elle a un job qui paye des misères alors qu'elle bosse plus que le directeur, et ils le reconnaissent aisément, elle est surqualifiée et me dit que si je m'engage dans cette voie, elle ne me soutiendra pas, ce sera fac une licence de rien et puis hop larguée. Ce n'est pas mon ambition, cette dernière elle refuse de la prendre en compte parce que le chemin que je veux emprunter elle ne le désire pas. Elle a été infoutue d'avoir le courage de le prendre quand c'était son tour.
J'ai un putain de profil littéraire, des moyennes excellentes dans toutes ces matières. (c'est pour ça que cet article doit être une horreur en termes de syntaxe et d'orthographe)
J'aime la lecture, l'écriture, les arts, la philosophie, l'histoire, les langues, mais aussi le monde actuel.
Je ne suis pas une littéraire et je suis en route pour foirer mon orientation.
Des problèmes de moyens, j'avais oublié.
Pourtant il croit en moi, j'ai voulu lui dire mes doutes en quelques mots, il ne m'a pas laissé faire. Parce qu'il n'y a pas de raison. J'y arriverai.
Ses paroles je les receuille et il a le don de me rendre paisible par ma colère.
La musique parce que je vois une
amie sur msn avec ce qu'elle écoute et ça fait tilt.