Mardi 21 octobre 2008 à 21:40



De toutes leurs chansons, je ne comprenais pas pourquoi celle-là vous touchait autant.
Maintenant, je sais.



Mardi 21 octobre 2008 à 21:08

Croquer les moulins de Hollande, sourire à l'Italie, rire avec les Belgiques, rêver du Royaume-Uni, prévoir l'Allemagne, théoriser les Etats-Unis et embrasser Lille.

J'aime ma vie à l'internationale.

Lundi 20 octobre 2008 à 20:55

Et si on passait la soirée ensemble ? On boirait un peu, on écouterait de la bonne musique et on parlerait de toute et de rien. Et puis on irait courir dans la ville, chanter, danser sur les places endormies, on fumerait assis sur le parvis de l'église, s'allongerait sur les pavés pour tenter de voir quelques étoiles, on rirait à gorge déployée, vivants jusqu'à l'épuisement, jusqu'au matin où l'on reprendrait le dernier métro, usé de nos folies nocturnes pas si folles que ça. Ce serait tellement plus simple de vivre de nuit.

Dimanche 19 octobre 2008 à 14:13

J'ai toujours eu autour de moi des gens qui m'expliquaient pourquoi ils haïssaient le dimanche, en particulier le dimanche après-midi. Je n'en avais pas grand chose à faire. Maintenant je hais le dimanche. Et particulièrement le dimanche après-midi. Mais de leurs raisons je me fous toujours autant.

Dimanche 19 octobre 2008 à 14:06

Ce que j'aurais du dire c'est que si je m'endormais là je n'aurais jamais le courage de me relever. Et pourtant. Il le faudra bien. Puisque j'en ai envie. Plus que tout ? Peut-être pas... Quoique.

Dimanche 19 octobre 2008 à 12:06

Il fallait juste survivre, d'un instant d'oubli à un autre. Oublier le reflet rageur dans le miroir de la salle de bains et l'eau froide qui coulait sur son corps. Oublier ses espoirs et ses douleurs par la force. Avant de pouvoir à nouveau les oublier, pour quelques heures, parce qu'ils seront insignifiants.  Et croire à l'illusion pour un temps. Simplement. C'est la théorie de insignifiance.

Je ne te dis jamais à quoi je pense dans ces moments là.
(Parce que je pense toujours à toi.)
Et tu dois le savoir.

Dimanche 19 octobre 2008 à 11:33

Dormir. Ne pas faire ce fichu DM de maths. Que tout aille bien. Être quelque chose. Être quelqu'un. Le savoir. Vacances. Musique. Leur parler. Changement. Rêve. Pouvoir oublier. Ou pouvoir devenir. Croire. Recommencer. Dormir. Faire semblant. Dire. Une dernière fois. Partir. Qu'ils arrêtent. Réalité.

Dimanche 19 octobre 2008 à 0:01

Des histoires qui finissent (avant d'avoir vraiment commencées) avec le départ d'un métro que l'on voit s'éloigner ou celui d'un train que l'on prend. Deux marques de cigarettes. Deux musiques différentes. Et pourtant. Il y a quelque chose de semblable. Et qui ne peut être moi. Que penseraient-ils l'un de l'autre ? Je crois qu'ils ne s'aimeraient pas.

Samedi 18 octobre 2008 à 22:45

Sur les trois photos que j'avais dans mon portefeuille, en voilà une d'arrachée. "Goodbye and take care." Bientôt une deuxième ? Je ne l'espère pas. On verra ça en février. Ou avant.

Samedi 18 octobre 2008 à 21:37

Ou le sourire peut faire naître un désir illusoire : celui du baiser.

Vendredi 17 octobre 2008 à 21:35

Il prend son portable, comme il avait l'habitude de le faire autrefois. Farfouille quelques instants. Elle, retrouve ce sentiment ambivalent ; mêlant confiance et appréhension. Une pointe d'excitation aussi. L'important c'est de ne pas indifférer. Il lui rend son portable, en refermant le clapier. Le message personnalisable sur le deuxième écran :

"Je t'aime. (ou pas)"

C'est là que tout explose. Joie, peine. Overdose affective. Le rouge aux joues, les poings qui se crispent, les muscles du dos qui se détendent, les cils qui battent trop vite, et la chaleur qui monte. Ce sont les signes avant-coureurs d'une mort. Les morts vitales. Tout ça sur un vieux banc. Avec un ciel bleu pâle et un soleil qui recommence à chauffer. Maintenant qu'elle n'aura plus froid. Pour un temps du moins. Puisque. Quoique. Ou pas.



| Ma vie a tendance ces derniers temps à ressembler à mes films, à mes mots, à mes chimères. Il me faut du temps pour pouvoir en inventer d'autres.

Vendredi 17 octobre 2008 à 21:26

Il le dit, lui, qui m'a déjà vu : je suis la reine de l'air. Je suis un courant d'air. Je suis un coup de vent. Je suis un coup. Voilà tout. L'air est là. Mais ça n'est jamais celui qui marque le plus. Il est trop exceptionnel, à en devenir banal. Il faut savoir arrêter la comparaison. Vous n'y arrivez pas. Je m'en fous.

Vendredi 17 octobre 2008 à 21:22

C'était devenue son rituel. Un rendez-vous avec elle-même. La douche du vendredi soir. De la musique, les spots allumés et les volets baissés. Ce qu'elle s'efforçait d'ignorer c'est qu'elle ne le faisait pas pour elle. Elle était dépendante. Totalement. Irrémédiablement. Elle tâchait juste encore de faire en sorte de pouvoir en faire un triptyque : inconsciemment.

Jeudi 16 octobre 2008 à 22:18

Une vie entière qui tient à cette simple petite pilule jaune. Source de tant d'inquiétudes. Est-ce un crime ? Est-ce un droit ? Est-ce moral ? L'habitude prend le pas sur toutes les questions : elle l'avale. Sans eau. La pilule n'a aucun mal à passer. La pilule a du mal à passer. Haut-le coeur. Quand la différence entre sens propre et figuré n'importe plus.

Jeudi 16 octobre 2008 à 20:55

" Vous croyez encore que l'on n'embrasse qu'avec les lèvres ;
mais les vrais baisers sont des sourires "



[Denys Gagnon]

Mercredi 15 octobre 2008 à 17:15

Tu es plus beau que tu ne pourras jamais l'imaginer.

Mercredi 15 octobre 2008 à 17:00

Tu te souviens de cette tenue ?
C'est dans celle là que je t'ai plu pour la dernière fois. En jean et en maillot kaki. Simplement ces fringues basiques, celles dans lesquelles je me sentais bien. Ou j'étais moi. Y'a des chances. Ça me tue. J'ai croisé ton regard et j'ai eu l'impression d'être projetée deux mois en arrière. Quand j'avais capté le même coup d'oeil. Ca m'avait fait sourire. J'étais bien. Je crois que je t'aimais. Encore. J'aimerais que la réserve d'encre de ce stylo ne s'épuise jamais. Mieux, qu'elle ne s'épuise pas avant que je ne t'ai retrouvé. Mais comme pour l'odeur je sais que c'est impossible.



Mercredi 15 octobre 2008 à 16:13

Prendre enfin le temps de poster les mots écrits dimanche soir. Ou avant


Chercher que faire. Une solution. Parce que oui, moi j'ai envie d'amélioration. Même si au jour d'aujourd'hui je devrais m'en foutre. Je ne devrais pas chercher à "m'emmerder" avec ça. Mais si. C'est chiant. Chiant de ne pas savoir se contenter. Faire des efforts pourtant. C'est chiant de devenir chiante en voulant éviter de l'être. Alors que d'une certaine manière c'est se contenter qui nous fait chier. Ca manque peut-être de clarté. Ouais, et alors ?

Tu deviens amer, à toujours regarder en arrière, scotché à un idéal associé. Ose encore me dire qu'il suffit de le vouloir pour vivre. Apprendre à parler sans craindre de n'avoir plus que des souvenirs à qui parler, justement.

Lundi 13 octobre 2008 à 17:43

Ce qui est étonnant et qui est peut-être aussi un signe d'amélioration c'est que je n'attends fébrilement ni l'email sur mon compte, ni le bon dans ma boite aux lettres.

Dimanche 12 octobre 2008 à 19:48

Un trou dans le ventre. Je sais pourquoi les mots ne viennent pas. Ils savent que je m'énerverais sur eux. Et ils savent aussi que je n'ai pas envie de les perdre. Mais savent-ils que si je m'énervais je ne penserais rien de ce que je dirais ? Ou peut-être que si... Sauf que je ne voudrais pas y croire. Je ne sais pas qui je suis mais je sais ce que je ne suis pas. C'est un bon point de départ. Maintenant il suffit de convaincre les gens. De leur rappeler.

Retomber amoureuse. Être à nouveau la petite fille qui va jouer dans les fontaines. Retomber amoureux de la personne qu'on aime n'a au final rien de bien intéressant. Ca n'est qu'une manière supplémentaire de se voiler la face. Alors que retomber amoureux d'une personne qu'on a aimée c'est redevenir un peu de la personne qu'on était alors. Et je crois que je préfère celle que j'étais en cinquième. Après tout, commencer par la cinquième pour revenir vers la première me semble assez raisonnable. Certains moments risquent d'être difficile à passer mais j'entame le processus en accéléré. Je n'ai pas de temps à perdre. Je n'ai pas envie de me perdre. En route ou ailleurs.

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