Dimanche 12 octobre 2008 à 19:29
Y'a comme un vide. Et elle est littéralement crevée. Elle n'a pas envie
de sortir. Elle n'a pas envie d'aller au soleil. Ni de sourire parce
qu'il faut bien leur sourire à eux. Prendre sa douche, s'habiller, se
maquiller, je n'en parle même pas. Elle resterait bien toute la journée
en peignoir, à travailler un peu si elle s'ennuie, et le reste du temps
à vivre comme elle l'entend. Elle trouve flippant de s'en foutre de son
capital sympathie désormais. C'est pas en étant toujours sympa qu'on
gagne. Ce serait trop simple. Ce serait une piste sur laquelle il
faudrait courir. Les chemins de montagne c'est déjà plus son truc. Sans
compter les envies. C'est vrai quoi, on en fait quoi de ses envies à
elle ?
Samedi 11 octobre 2008 à 21:03
Dès l'âge de quatre ans elle avait appris à chuter. Tomber sans se faire mal, elle excellait dans ce domaine.Quelques instants de flottements et c'était reparti. La rage au ventre. C'est seulement à la vingtaine passée qu'elle se disait qu'on aurait peut-être mieux fait de lui apprendre à rester debout. Parce que quelques instants de flottements, ça n'est rien, nous sommes d'accord. Mais à l'échelle d'une vie ça dure beaucoup plus longtemps.
Samedi 11 octobre 2008 à 20:48
Et des fois, ils lâchent tous. Ces mecs auxquels je tiens tant. C'est là que je me souviens qu'heureusement, elles aussi, elle sont là. J'ai trop tendance à vous oublier mes belles.
"A compter de la rentrée universitaire 2008-2009, une nouvelle aide complémentaire à une bourse sur critères sociaux, d'un montant mensuel de 200 € sera étendue à l'ensemble des formations universitaires et concernera :
pour le cursus licence : les étudiants éligibles à une bourse sur critères sociaux et titulaires d'une mention « très bien » au baccalauréat, quelle que soit la formation suivie dans la mesure où cette formation est habilitée à recevoir des boursiers, versée durant les 6 semestres de licence, sous réserve d'une progression régulière dans les études."
Merci Adeline. Mais ouais. Y'a plus qu'à tenter la mention très bien. Et ensuite cap sur Lille 3.
"A compter de la rentrée universitaire 2008-2009, une nouvelle aide complémentaire à une bourse sur critères sociaux, d'un montant mensuel de 200 € sera étendue à l'ensemble des formations universitaires et concernera :
pour le cursus licence : les étudiants éligibles à une bourse sur critères sociaux et titulaires d'une mention « très bien » au baccalauréat, quelle que soit la formation suivie dans la mesure où cette formation est habilitée à recevoir des boursiers, versée durant les 6 semestres de licence, sous réserve d'une progression régulière dans les études."
Merci Adeline. Mais ouais. Y'a plus qu'à tenter la mention très bien. Et ensuite cap sur Lille 3.
Samedi 11 octobre 2008 à 20:39
Même si je ne connais pas vraiment, même si je n'apprécie pas vraiment... J'aurais été ailleurs.
Vendredi 10 octobre 2008 à 21:15
Elle retrouve les mots, je les perds. Et décidément ils s'en vont bien trop loin. Aucune âme charitable ne m'aidera à recouvrer mes droits. Mes envies, aussi. Même s'il s'en trouvait une à vouloir essayer. C'est bien dommage. Pour moi. "Je te promets qu'il ne l'est pas." le problème c'est que le mien non plus. Try again.
Vendredi 10 octobre 2008 à 20:47
Ne toujours pas avoir effacé le dossier. Relire moins. Avoir retrouvé le clavier et la batterie.Avoir des envies de photos. En parler. C'est en fait en parler qui a donné l'envie de photos. Laisser couler. Être soulagée. C'est tellement plus fatiguant de nager à contre courtant. Et pourtant on le fait tout de même.
Du coup je regarde le ciel.
Du coup je regarde le ciel.
Jeudi 9 octobre 2008 à 18:15
Se croiser, se fuir, se croiser, se fuir, se croiser, se sourire, se sourire, se parler. Passer ma main dans ton dos. Ou pas. Se croiser. Se fuir. Croiser nos regards. Détourner les yeux. Se regarder à nouveau. Sourire.
Merci. Et tu ne sais même pas pour quoi.
Merci. Et tu ne sais même pas pour quoi.
Mercredi 8 octobre 2008 à 23:52
Et du coup on se rend compte des gens qui nous manquent, de ce qu'on fait de nos jours et de nos nuits, de notre reflet dans un miroir, et on se dit qu'on est peut-être bien, nous aussi, en train de dépérir. S'ils avaient raison ?
Mardi 7 octobre 2008 à 22:15
Me blottir dans les couvertures. S'imaginer ailleurs et avoir décidé de replonger. Parce que vivre ailleurs est probablement une bonne solution. C'est celle qui permet de jouer. De passer d'une vie à l'autre. Mais maintenant je l'assume. Ça n'est plus de la schizophrénie. Et après coup, j'y pense, c'est peut-être comme ça, que tout reviendra. Comme elle, qui était incapable de ne se faire aimer que d'une seule personne à la fois. Elle était bien trop complexe pour eux. Elle ne devait jamais se tromper de rôle. Du coup aujourd'hui elle enfile des costumes.
Mardi 7 octobre 2008 à 22:07
Suivre mes propres conseils.
Montre-toi vivante ou tu finiras par ne plus l'être.
Montre-toi vivante ou tu finiras par ne plus l'être.
Mardi 7 octobre 2008 à 21:32
Je viens d'apprendre que c'est une reprise.
Et j'en pleurerais de rage (pas de la chanson).
Et j'en pleurerais de rage (pas de la chanson).
Mardi 7 octobre 2008 à 19:41
Samedi j'avais prévu d'aller à l'Octopus pour écouter de la musique (que j'espérais bonne) et prendre des photos. Au final je me retrouverai à cuisiner pour une soirée qui ne me branche pas plus que ça. C'est pas si grave. Pour l'octopus. Mais dans mon idée de base, qui date certes un peu, j'avais songé à faire d'autres choses diverses et variées tout aussi voire plus intéressantes qu'un mini-festival. L'autre sera violent. Très violent. Vaut mieux prévenir que guérir. Ou pas.
Mardi 7 octobre 2008 à 19:35
Claquer des dents, être pâle, avoir des valises sous les yeux et en effet dormir peu. Ne vous y trompez pas : ces signes montrent que je vais bien. Ils le montrent. C'est déjà ça. Encore un petit effort et on y sera presque. Après tout, pourquoi ne me donnerais-je pas les droits qui me font aujourd'hui défaut ? On lui en a bien donné que la morale jugerait inacceptables. Parce que les miens le sont ils devraient être jetés aux oubliettes ? Pas d'accord. Non mais.
Lundi 6 octobre 2008 à 22:42
Sortir en ce début de soirée d'octobre. Refermer doucement la porte blanche, un sourire aux lèvres. Apprécier pleinement le fait de pouvoir discuter avec quelqu'un, rire, sans pression aucune. Être détendue et de bonne humeur. Décidément, j'adore ce type.
Lundi 6 octobre 2008 à 22:12
Te echo de menos.
Dimanche 5 octobre 2008 à 15:08
L'essentiel c'est la rapidité. Arriver rapidement. Repartir rapidement. Pour ne pas avoir le temps d'être touchée. Vouloir cette autorisation. Non pas pour ce qu'elle représente mais pour pouvoir expérimenter. Pour savoir, si je suis réellement seule ou non. Mais les gens commencent comme ça la plupart du temps. Après tout qu'est ce que l'ordre ? "La vertue des médiocres..."
Dimanche 5 octobre 2008 à 1:17
J'ai du mal à supporter qu'on m'efface.
Samedi 4 octobre 2008 à 23:41
C'est fou. Quand on retourne sur nos vieux blogs, on retrouve de vieilles photos. On relit de vieux articles. Et on voit à quel point on a changé, grandi. Heureusement. Mais avec certaines personnes les choses sont restées les mêmes, parce qu'elles étaient exceptionnelles dès le départ. Tant mieux.
Samedi 4 octobre 2008 à 23:02
J'aimerais bien. M'enfin. Va bien falloir que je remette les pieds sur terre.
Samedi 4 octobre 2008 à 22:49
Il y a des soirs comme ça où l'on aimerait pouvoir s'oublier. Pouvoir oublier aussi tous les conseils, toutes les recommandations. Ne penser à rien. Laisser venir les bons souvenirs, comme des automatisme, des bulles d'air qui remontent vers la surface. Les bons souvenirs et les rêveries. Quoiqu'ils en disent. Après tout, c'est une manière de se donner des envies, et les envies des objectifs. Ou juste une manière de s'évader. Lille Flandres, je n'ai pas envie de courir pour attraper le RER de 18h13. Celui qui m'intéresse c'est celui de 12h16. Voire même le TGV de 19h20. Paris. Ça devient une obsession. L'oublier elle aussi. Pour fermer les yeux et se reposer un instant. S'être fatiguée de soi-même. Ne plus supporter sa voix. D'où elle sort celle-là ? D'où viennent ces intonations ? Le naturel, j'veux bien, mais s'il ressemble à ça je ne signe pas. Bref. Au final ne refuser qu'un seul oubli. Parce qu'il ne m'intéresse pas. Et puis même si c'était le cas je ne suis pas sûre du tout de pouvoir l'assumer. Alors bon. Aller de l'avant sans s'empêcher de regarder en arrière.