Samedi 4 octobre 2008 à 19:34

Avoir fini par utiliser ce fichu billet de métro Lillois. Mais si, celui coincé entre deux photos et un très à quatre feuilles. J'ai failli le perdre d'ailleurs, le trèfle. M'enfin. Je l'y ai remis. Entre les deux photos et le trèfle. Parce que rien n'a changé.

Et j'ai toujours un billet Parisien. En fait, je viens de m'apercevoir que ça fait plus  d'un an que je n'y suis pas allée. Tellement de choses ont changées durant cette année. Pourtant je suis toujours en manque.

Samedi 4 octobre 2008 à 19:10

"Mieux vaut un inconnu près de soi qu'un amoureux au loin."

Je n'aime pas choisir parce que ça fait intervenir quelque chose qui me semble être ma conscience.

Vendredi 3 octobre 2008 à 21:52

J'adore cette sensation du matin. Quand tu sais qu'il fait froid, quand la pluie tape contre ton velux, ou ta fenêtre. La chaleur de la couette. Rien que pour ça ça vaut le coup de vivre dans une région ou le temps n'est franchement pas génial. Quand tu sais que tu n'auras pas à te lever. Pour ma part, demain, si, je vais devoir me lever. Mais dimanche non. Je m'endormirai dans l'alcôve de la fenêtre, la nuit sera en train de partir peu à peu et j'aurai l'ordinateur sur les genoux. Décidément, une semaine sur deux ça ne peut être qu'un bon week-end. Et cette envie de dormir ailleurs...


Vendredi 3 octobre 2008 à 20:49



" - Dis leur que je suis morte d'une overdose de teinture noire. Je suis revenue des morts pour me repaître de la stupidité des vivants.
- Woaw, c'est genre génial. Ca peut vraiment arriver ?
- Tu me donnes faim Raven."

Jeudi 2 octobre 2008 à 22:13

Parce que les chances sont minces. Que je risque d'être privée de ce qui était au final mon plus grand espoir concernant l'an prochain. Me gorger de musique. Je veux une overdose. Au point que je ne sais pas laquelle vous mettre.

Jeudi 2 octobre 2008 à 20:38

Bien sûr que oui, les nuits étaient fraîches et même froides. Bien sûr que oui elle sentait le froid. Le fait d'être de ce pays ne l'en préservait pas. La preuve : elle avait tremblé. Mais il était alors trop loin pour s'en rendre compte. Si seulement elle avait pu… Lui dire : «  oui, il fait froid, mais j'avais dit que je serai d'accord pour te réchauffer quand tu seras là » puis le prendre dans ses bras. Ca, ça l'aurait réchauffé. Physiquement, moralement. D'une chaleur qu'on aime plus que tout. Sauf que non. Ca n'est pas permis. Le jeu n'autorise rien de tout cela. Alors le froid l'a traversée et ensuite elle n'a plus rien senti. Totalement insensible. Cold as ice… L'expression était valable dans cette situation. Elle ne craquera que lorsque la glace aura fondu, pas avant. Pour le moment elle s'éloigne dans la nuit. Ses pas ne sont pas aussi grands que lorsqu'elle s'était enfuie, laissant juste derrière elle un post-it.

 

« Je t'aime. Pardon. »

 

 

Qui sait si le vent l'avait ou non emporté.

Mercredi 1er octobre 2008 à 22:59

Grâce au kiné pouvoir à nouveau faire quelques séries d'abdos. Avoir toujours très mal mais ne pas être bloquée. Je ne sais pas si c'était un service à me rendre. Je continue. Je les enchaîne. Jusqu'à en avoir mal, justement. Avoir mal à en vouloir hurler de douleur. Mais se taire, et s'en foutre, continuer, avoir mal, s'en foutre. Dormir peu. Rêvasser trop. En sachant oui que ça n'est pas réel. Pas grave. L'avoir toujours en tête mais ça n'est pas grave. Bosser un peu. Toujours aux mauvaises heures. Avoir des coups de pression. En avoir marre. Avoir envie d'être à ce week-end. Se détester. Avoir envie d'être à l'an prochain. Ne réussir à détester personne d'autre. Tellement soi. Et pourtant être persuadée qu'on a raison. "What if you would have taken the wrong way ?" " I'm sure I've not.". Songer à François, rire avec Thomas, écouter chanter Martjin, s'inquiéter pour Martin, s'informer sur la vie de Pierre, échanger des regards et des sourires avec d'autres, se réchauffer avec un maillot à longues manches vert, qui n'est pas à ma taille. Toujours en arriver au même point. Chercher frénétiquement ma fierté. Même si je sais que je ne l'ai pas perdue. Traiter certaines personnes comme de la merde parce qu'il faut s'en sortir. Réapprendre. A s'insensibiliser. Réintégrer la notion de jeu. Redevenir non pas la reine, mais celle qui bouge les pièces. J'avais dit aussi, je m'en rappelle seulement maintenant, que j'étais une reine, non pas une princesse. Parce que "le prince des voleurs" m'avait fait craquer. Très peu pour moi. C'est avoir avancé puis avoir reculé. Repasser par les deux étapes m'a permis de voir que je loupais quelque chose. Je ne suis pas faite pour être un pion. Et pouvoir être gentille et souriante n'y enlève rien.


Comme avant. Et si ensuite. Je pourrai me dire que je me trahis. Être schizophrène c'est passer son temps à se trahir. Arrêter de l'être également. Les miettes je les dégage parce que je ne m'en contente pas. J'aime ce vent. Le vent d'aujourd'hui. Qui introduit l'air de force dans tes poumons. T'es en vie. Marche. Parce que tu ne sais faire que ça. Fonce à nouveau dans le mur, peut-être. Quand à force tu l'auras pété tu te souviendras que tu l'avais construit seule. Quelle était là, ta muraille.


Retour. Because I'm back.

Mercredi 1er octobre 2008 à 18:02

"When I close my eyes I remember that kiss
I'd rather keep them wide open
And if I miss that train do you really think
That even here, I'd be closer to you"

Si on arrêtait d'associer inconsciemment les gens aux émotions, aux états que l'on traverse, dans le bonheur comme dans le malheur, nos vies seraient moins paradoxales et nos désirs cesseraient d'être aussi contradictoires. Mais je crois que j'en ai un peu marre de me répéter.

Mercredi 1er octobre 2008 à 17:45

Paris, tu me manques.

Mardi 30 septembre 2008 à 23:27

Elle le gifla de toutes ses forces. Ce qui n'est pas peu dire. Il vacilla sous le choc. Pour une fois.

"C'est de l'amour, connard !"

Et partit sans demander son reste. Il n'y avait plus de reste. Les dernières miettes de son coeur s'envolaient au vent de septembre. Elles nourriraient peut-être quelques pigeons.

Mardi 30 septembre 2008 à 22:25

Non au contraire, il y a beaucoup moins de textes et de mots qu'auparavant. Parce que les mots s'étaient habitués à de nouveaux destinataires, à de nouvelles réponses, pour la première fois bien déterminés. Aujourd'hui ils n'y ont plus le droit et peinent à retrouver le premier chemin. Qui est bien plus difficile d'accès il faut le reconnaitre. Il est bien plus pénible à emprunter, aussi. Mais ça c'est leur affaire. Enfin. Mon affaire.

Regretter Thomas, la tranquillité, les moments de silence. Se contrôler. Demain sera identique. Après-demain aussi. Mais ensuite. Ça y est. On voit le bout du tunnel. Tenir. En silence. Malgré cette envie de se casser qui supplante toutes les autres. Certes, c'est se casser moins loin qu'auparavant. Mais je n'y suis pas encore. Ce serait con de flancher maintenant. Vraiment con.


Demain après-midi j'appelle l'ISCOM pour un entretien. Samedi je vais voir leurs locaux à Lille.

Lundi 29 septembre 2008 à 22:35

Loupé ma vieille. Ce que je perds dans ces cas là ça n'est pas ma conscience. Malheureusement. Je crois. Sur le fond tu parles d'autre chose. Oui, je sais bien. Mais il n'empêche.

Dimanche 28 septembre 2008 à 22:58

Et doucement péter les plombs... Changer le titre du blog mais ne pas avoir le courage de vous mettre le texte qui va avec. Le compte à rebours est bel et bien terminé. Plus rien. Si seulement. Ah ah ah. Décidément.

Samedi 27 septembre 2008 à 22:37

A gauche.

Mais non pas à gauche ! TOUT DROIT BORDEL ! TOUT DROIT.

Samedi 27 septembre 2008 à 22:35

J. Arrêter de pardonner donc. Ou bien si...
Parce que je n'y ai pas pensé de la journée.
La faiblesse. "Pourquoi tu me fais ça ?" Je l'ai la réponse. Ouvre les yeux, bordel. Sois grossière s'il le faut. Avance.
En peau.
Foutrement en peau, ouais.


Article ne voulant rien dire.

Vendredi 26 septembre 2008 à 17:01

Demain quand tu te réveilleras tous les "eux" seront partis. Disparus. Envolés. Peut-être que tu ressentiras alors un immense soulagement causé par le vide. Ces eux qui te démolissent et te labourent le coeur à force d'être là, d'être ailleurs, de t'aimer, de te haïr. Tu te lèveras, marcheras un peu et à la descente de l'escalier, dans l'entrée, ton reflet aperçu dans le grand miroir te laissera complètement indifférente. Et ce pour la bonne et simple raison que désormais personne ne sera en mesure de voir cette image, personne à part toi. En sachant que toi ça n'est pas important. Les choses deviendront faciles, les minutes feront soixante secondes et elles ne paraîtront plus jamais en faire parfois soixante et une, parfois cinquante-neuf. Un temps mobile mais réglé comme du papier à musique. Une musique calme et sans surpise. Qui vient naturellement. Comme ces chansons qu'on ne pense pas connaître mais dont les paroles nous viennent sans effort. Tu seras ainsi. Tu seras sans effort. Juste, il est possible que le froid te touche encore. Histoire que tu ne deviennes pas totalement insensible. T'auras toujours de quoi te faire un petit coin à toi. Tu te rendras compte que ce coin n'est rien mais il sera là. En même temps, ça ne changera pas grand chose à ce que tu as connu. Des bras vides alors que tu étais à l'intérieur. Tu en auras terminé dans ta recherche de la personne entière. Tu réaliseras que tu ne l'étais plus depuis longtemps. Et que c'est probablement pour ça que tu n'as pas trouvé. Que tu ne l'as pas trouvé.

Vendredi 26 septembre 2008 à 14:52

"je t'aime"

"ouppps désolé j'me suis trompé !"

Quand je vous disais qu'on ne lui disait je t'aime que par accident. Et le pire, c'est que de celui-là d'accident, je m'en fous totalement. Celui-là. De ce lui là.

Ou les dangers du... Je hais les propositions de titre.

Jeudi 25 septembre 2008 à 18:20

 Alexandre. Sebastien. Quentin. Fabien. David. Matthieu. Olivier. Martin Martjin. Ruud. Casper. Maarten. Jonas. Richard. Bruno. Giovanni. Matteo. Romain. Jonathan. Yohann. Rémi. Gauthier.  Alexis. Pierre. François. Thomas. Les quatre derniers avec un grand pluriel.

Jeudi 25 septembre 2008 à 12:13

C'est pas grand chose. Un mot. Deux mots en fait. Il ne faut pas oublier le déterminant. Bon. Un mot et demi parce que le nom n'est même pas un nom : c'est une abréviation. Alors si je compte le déterminant comme une moitié de mot et l'abréviation comme une autre moitié... Si. Un mot. Qui me trotte dans la tête depuis avant-hier. Qui ne veut rien dire pour l'instant. Qui était là comme ça, sur le moment. Ou qui était le début d'une réelle proposition. Un mot. De passage. Et il faudrait que j'arrive à le ranger dans un coin de tête. Histoire qu'il ne revienne que lorsque le reste du monde sera près. Mais merde les mots importants marchent par trois. "Je t'aime." "Tu m'énerves." "Tant pis, oublie." "Casse-toi connard !" "On va manger ?" "S'il te plaît." "Tu es beau." "Ne pars pas."

*rayez la proposition incorrecte*

Pendant ce temps là moi j'vais tenter de défragmenter. Ma tête.

Mercredi 24 septembre 2008 à 21:07

Y'a une partie de moi qui avance à pas de géant, mais vraiment des grands pas, tandis qu'une autre partie a envie de retourner à l'époque où j'avais peur du noir et où, finalement, tout était bien plus facile. Et puis là, d'un coup, je me dis que je n'ai jamais eu peur du noir. Alors y'a pas à chiquer. Faut avançer. Laisser certaines personnes derrière soi et avancer. Malgré l'affection, malgré l'angoisee. Parce que le choix on ne l'a pas toujours.

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