Mercredi 24 septembre 2008 à 17:18

"Où apparaît l'art, la vie disparaît."

Picabia


Voilà, dit comme ça c'est pas compliqué. On sait d'où il vient mon délire. Ah ah. Je suis une constante pour quelqu'un, quelque part, et pas n'importe qui. La bonne blague. La douce ironie du sort. M'enfin. Je t'aime quand même. Faut vraiment que je passe à Paris moi. Et puis. Éviter de péter un câble ouais. Facile. Fingers in the noise. Auto-persuasion toujours. C'est comme supprimer un contact msn, n'est ce pas ? C'est une private joke générale en fait. Et j'crois que je suis la seule à rire. Jaune. Bien entendu. J'ai pas envie qu'elle s'en aille bordel. J'ai pas envie de la perdre. Je n'ai envie de perdre personne. Qui vivra verra. C'est bien là le problème. La vie. M'enfin. Je verrai, c'est sûr, si Thomas (le kiné, rangez les pierres, la lapidation c'est pas pour aujourd'hui) mettra moins de 5 minutes à dégrapher mon soutien-gorge. Faut que j'arrête de chercher plus loin. Shazam !

Mercredi 24 septembre 2008 à 13:00

Rien à redire ; l'histoire s'est goupillée comme ça, sans nous demander notre avis. Alors on continue le récit. Ce n'est que lorsque l'on aura rabattu la couverture que l'on saura qu'on a passé la dernière page. Sans même s'en rendre compte. Et on recommencera, ailleurs, avec d'autres personnages,avec une autre intrigue. "The end" ou "To be continued" n'ont pas lieu d'être. Un livre ça s'ouvre et ça se referme. Point barre. Quoique... Parfois on écrit dessus.

Mardi 23 septembre 2008 à 12:08

Se réveiller en étant d'une irrésistible bonne humeur malgré le rhume persistant. Ouvrir grand le velux et se dépêcher de quitter la chambre. Ecouter Coldplay en boucle. Ecrire des bêtises qui ne seront jamais lues. S'énerver un peu contre quelqu'un qui ne respecte pas ses promesses. Et puis finalement laisser couler. On verra ça un autre jour. Après tout, on a le temps...

Lundi 22 septembre 2008 à 19:07

La chaîne que j'attendais et  que j'ai reçue par le biais de ma belle Audrey :


1. Citer la personne qui vous a tagué : Audrey donc.


2. Indiquer le règlement du jeu : Bah vous suivez la consigne...


3. Choisir un livre et l'ouvrir à  page 123.


4. Recopier à la cinquième ligne les cinq lignes suivantes.


5. Indiquer : Le nom du livre, de l'auteur, de l'éditeur et de l'année d'édition.


Trop facile... Y'a 123 pages à mon édition d'Antigone.

"Morts pareils, tous raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs noms. C'est fini. Antigone s'est calmée maintenant, nous ne saurons jamais de quelle fièvre."

Antigone - Jean Anouilh

Lundi 22 septembre 2008 à 15:03

Elle qui ne va pas bien. Morphine. Morphine. Morphine. Être complètement shootée. Ne même plus se souvenir des noms. Comme si on avait jamais vécu. Oublier encore. Et la douleur de se souvenir à nouveau. Voilà peut-être pourquoi je n'ai pas envie d'avancer. Arrivée au stade où elle ne sera plus là, je ferai quoi moi ? Pas envie de pleurer. Pas envie de vivre ça. Sauf que je n'ai pas le choix.

Lundi 22 septembre 2008 à 12:29

Et savoir qu'elle s'était plantée. Sur toute la ligne. Elle avait beau encore avoir tout ça, il lui semblait parfois n'avoir plus rien. Parce qu'on passe à autre chose. Qu'elle n'en a pas envie. Mais si. On oublie. On efface. Son désir ne compte pas. Il est effacé, lui aussi. C'était trop lourd pour une nouvelle vie.

Lundi 22 septembre 2008 à 9:31

Tu vois, cher lecteur-chère lectrice, j'étais contente moi ce matin d'aller en cours. Va savoir pourquoi. Peut-être parce que pour une fois que j'ai travaillé mon histoire (toute une aprem à recopier ses notes sur la Place Rihour ça aide), j'étais sûre d'avoir une sacrée note. Qui aurait plus que largement compensé ma note de maths, et puis ça fait classe sur un carnet scolaire un 19 en interro sur les Relations Internationales de 1945 à nos jours. Ce qui est le thème de l'épreuve d'histoire au concours IEP, soit dit en passant. Bref. J'aurais bien aimé la faire cette petite interro *totalement masochiste mais on va dire que c'est la fièvre* Au lieu de ça j'ai un rhume à la "Leleu", c'est à dire que je chiale, le nez qui coule mais qui est aussi bouché, la gorge qui gratte, mal partout et de la fièvre à ne plus savoir qu'en faire. Avec tout ça je n'ai aucune nouvelle, de personne, il ne fait pas spécialement beau et je suis seule à la maison. Je vais donc passer ma journée à dormir. Amusez-vous bien !

PS : une pensée pour Louise-Cyphre qui sur le coup n'a pas de chance non plus avec son lundi, pour des raisons bien différentes...

Dimanche 21 septembre 2008 à 18:42

Ca n'est pas Anne qui dira le contraire : au moins quand je chante je suis tranquille. Que ça soit beau ou pas, que j'ai la crève ou non. Personne ne se sent directement concerné. Personne ne peut directement comprendre. Il subsiste un doute avec les paroles de chansons. Les mots eux sont plus traîtres. Il est difficile de les justifier autrement que par la vérité. Les gens sont là. Se forgent des certitudes. Le pire c'est qu'elles sont souvent bonnes. Il faut alors prendre son courage à deux mains et se mettrent à leur mentir pour les envoyer sur des chemins de traverses. Le chant ne pose pas ce problème. Ce serait tellement égocentrique de prendre une chanson pour soi, n'est-ce pas ? Avec tous les sens que je peux lui donner... Le seul problème, en fait,  serait cette furieuse envie de chanter juste quand je tombe malade.

Dimanche 21 septembre 2008 à 3:27

Tu vois savoir quoi ? En vrai de vrai de vrai ? Et bien "rien", je n'aime pas ça.

Dimanche 21 septembre 2008 à 0:00

T'es mignonne petite a toujours vouloir préférer les remords aux regrets. Je ne dis pas, en théorie c'est très bien, c'est même pile ce qu'il te faut. Mais en pratique ça doit faire trois ans que tu dis ne vouloir aucun regrets, mais tu fais ton possible pour aussi éviter les remords. Ça n'est plus une vie. C'est juste lisse et peu encombrant. Jusqu'au jour où ça te pète à la figure. Je t'aurais prévenue.

Samedi 20 septembre 2008 à 23:48

On efface tout, on jette au feu. Direction corbeille, clic droit et vidons donc la corbeille. Après tout ce ne sont que des vieux papiers. Qui n'en sont même pas. C'est pas une raison. Ils auraient peut-être bien voulu exister encore.

Samedi 20 septembre 2008 à 23:35

Dans la gare j'ai vu une princesse, mais une vraie princesse, d'une petite dizaine d'années, habillée avec une robe, une vraie robe de princesse, rose, bien sûr. J'ai aussi croisé le chemin d'un prince charmant d'environ cinquante ans, sur son fidèle destrier : un vélo vert. Alors j'ai éclaté de rire. Parce qu'il n'y avait aucune raison et que j'avais déjà composté mon billet. Ca ne m'avait pas autant dérangé depuis longtemps d'ailleurs. Il y avait aussi un couple de héros en rollers. Au milieu de la gare je me suis mise à chanter, parce qu'il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Y'a souvent de la musique dans les contes de fées. Même de la mauvaise. J'ai levé les yeux vers la grand horloge quand j'ai éclaté de rire. Et je me suis rendue compte que je ne l'avait jamais fait. J'avais déjà vu le ciel à travers les grandes gares de Paris, Lyon, Montpellier, Nîmes, Sète, Caen, mais jamais celui de Lille. Un comble. C'est là que j'ai vu que j'étais chez moi. Toujours là, à attendre dans une gare. Oui. Mais ma gare. Là voilà peut-être ma destination finale. Je n'ai pas envie de partir. Je veux découvrir mon chez-moi.

Samedi 20 septembre 2008 à 19:04

Se relever. Ne pas laisser les choses aller. Marcher très vite, pour toujours avoir quelques secondes d'avance sur la vie. Histoire de pouvoir contrer ses mauvais coups. J'ai décidé. Je me suis levée et j'ai quitté la gare. Ça a fonctionné.

Vendredi 19 septembre 2008 à 18:39

Non je n'écris pas beaucoup, j'ai les mains trop froides (là tous les grands-pères du monde sont priés de se taire). Alors oui, l'écharpe de couleur pour ne pas associer la fatigue au froid et le froid à la fatigue, ça marche. Par contre pour les mains je n'ai toujours pas trouvé de mitaines noires, simples, sans dentelle. Vous vous en foutez ? Moi aussi. Mais certains comprendront tout de même.

Vendredi 19 septembre 2008 à 18:23

Là tu comprends. Encore une fois. Tu réfléchis un peu et tu comprends. C'est aussi simple que ça. Alors tu fais la seule chose qui te reste à faire : tu te casses. Mais dans sept mois, dans trois semaines, dans huit jours, est-ce que tu en auras jamais la force ? Aucune idée...

Mardi 16 septembre 2008 à 18:27

Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants


Ou comment une chanson d'un artiste qu'on aime pas peut absolument tout faire. En bien comme en mal.

Lundi 15 septembre 2008 à 18:19

Décider, comme ça, de manière tout à fait arbitraire que la journée sera bonne. Ne pas se laisser descendre. Se calmer dans le bus. Se détendre. Ouvrir les yeux. Non. Rouvrir les yeux. C'est vrai que ça n'était qu'un ama de conneries. La vérité c'est qu'il n'y a qu'une seule peur, qu'une seule envie, la même. Une seule. Le but et les obstacles. Tout ce qui me tire vers le haut. Tout ce qui me tire vers le bas. Mais j'ai dit que je ne me laisserai pas descendre. Ne plus garder que les bons côtés. Optimisme reviens ! Souviens-toi de moi  Maintenant que je t'appelle... D'ailleurs je m'excuse pour ces dernières semaines. L'espoir est, je le répète encore une fois, une conne insuffisance. L'espoir ne suffit pas au bonheur. Il vous laisse juste la possibilité de survivre. L'optimisme c'est différent. Il nourrit. Mieux que cela, il rassasie. Allez. Je prends. Let's go. Je mise à nouveau. Sur cette seule et unique chose. Une deuxième fois. Ca laissera un "jamais deux sans trois" à justifier. Peut-être est-ce de l'inconscience : même en cas de défaite je ne voudrais voir que la victoire. Après tout "on perd jamais rien à se prendre un coup de piec au cul".  Sauf que j'ai cru le contraire. Et ça, ça m'a tuée.

Dimanche 14 septembre 2008 à 19:31

Et se sentir en chute libre.



Dimanche 14 septembre 2008 à 18:39

Ecrit vendredi soir.

Et ces envies. Toutes ces envies. En sommeil ou parfaitement éveillées. De celles qui balayent tout le reste, s'introduissent dans votre esprit pour y rester. Ces envies qui oublient le passé, les règles, l'éthique et le reste. Elles ne sont là que pour elles mêmes. C'est leur force. On ne peut pas réellement y échapper. Elles restent là comme des réflexes, intériorisées. "Chassez le naturel, il revient au galop". Ces envies sont notre naturel. Notre nature. Partout. c'est identique. Je ne compte pas perdre mon temps. Faire preuve d'intelligence c'est aussi avoir conscience de sa conscience. Et savoir qu'elle est une limite. Qu'il faut savoir dépasser. La voilà, la différence entre les regrets et les remords : l'envie.

Dimanche 14 septembre 2008 à 18:00

Certaines histoires mettent plus de temps que d'autres à être racontées. La faute aux gens. Ça n'est d'ailleurs pas une faute. Heureusement. Ils doivent êtres différents les uns des autres et réagir.  L'histoire que je voulais vous raconter c'est la mienne. Mais en plus d'être longue elle est compliquée. Mêlant sans cesse rêve et réalitée. Du coup je la garde pour moi. Soyez vite rassurés ; vous n'avez rien à perdre au change. Tandis que moi en revanche j'ai tout à y gagner.

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