Dimanche 14 septembre 2008 à 17:56
Fraiche mais frêle fille, folle fuyant foules et fracas, frivole
fileuse de flammes, fleur des feux, fit fondre le froid, figea
fatalement famines et fins. Elle même, finissant frôlée par sa fougue,
se fraya un chemin dans le fouillis de ses frayeurs.
Dimanche 14 septembre 2008 à 17:52
Si ça dérange quelqu'un c'est bien con : j'ai fermé le bureau des réclamations. Zut alors. Faut repasser dans quelques jours. Quelques mois. Quelques siècles. Quelques vies en fait. Là vous aurez peut-être vos chances. Et encore. A voir.
Ecrit à l'encre violette. Sur un carnet orange.
Edition numérique : je l'ai fermé trop vite ce putain de bureau. Je fais tout trop vite.
En parlant de bureau d'ailleurs : mais qu'est ce qu'il foutait là putain ? D'autre part, je sais bien ce qu'on a dit. Mais je veux savoir également si j'ai halluciné ou pas. Non mais oh. Oui je me parle à moi tout seule en petits caractères en dessous de mon article de trois lignes. OUAIS. Et alors ? Pour maintenant...
Dimanche 14 septembre 2008 à 17:48
Elle n'avait pas le droit de le savoir, elle que tout ceci n'était que mensonges et foutais ? Que les seules choses qui importaient réellement étaient ces deux enveloppes coincées entre trois carnets, un exemplaire d'Antigone et un vieux portefeuille en cuir marron ? Alors pourquoi ? Pourquoi personne ne lui a claqué cette vérité à la gueule, assez fort, assez vite... ? E,n fait ils ont essayé, les pauvres. Mais ils ont lamentablement échoué. Parce qu'elle est plus forte qu'eux. Plus forte que toutes les vérités. Elle préfère inventer les siennes. Il est trop tard. Elle les a pris de court. Elle vous a pris de court. Et moi avec.
Je cours trop vite. Elle aussi.
Dimanche 14 septembre 2008 à 17:28
C'est se réveiller. Toujours se réveiller. Et ne plus jamais entendre
les doigts sur le clavier. C'est se réveiller donc, de rêves étranges
et mêlant des morceaux de vie, des vidéos, des chansons, des images qui
sont passées dans la journée sans que je les regarde. Comme une
compensation. Si je ferme les yeux en face de vous vous viendrez
habiter mes rêves... Au réveil ces insignifiantes partent bien vite.
Elles sont chassées à vitesse grand V. Comme le train quoi. Et vlang.
Il est nuit, plus totalement mais tout de même. Et ce simple V me fait
repartir. Si cela n'avait pas été lui cela aurait été autre chose. Je
n'ai pas de doute là-dessus. Je n'aime pas les doutes, alors. Enfin, ce
n'est pas parce qu'on aime pas qu'on évite. Quand il le faut il le
faut. Cette douleur est nécessaire ? Non. Elle est là pourtant. Rien à
faire. Se retourner dans ses couvertures, glacées ou brûlantes, et puis
se replier sur soi. Respirer doucement. Reprendre le contrôle. Que cela
ne serve à rien. Alors je me redresse. Puis je m'épuise. Le sommeil
viendra bien. Histoire aussi de se laisser envahir par une douleur
purement physique. Avoir mal aux abdos à en crier et continuer.
S'arrêter lorsque, enfin, les muscles lâchent. Retomber.
Dimanche 14 septembre 2008 à 16:43
Elle a la chair de poule. Simplement parce qu'elle est glaçée. Ce matin son réveil a sonné. Elle s'est redressée en enfonçant la paume de sa main sur le capo de sa guitare. Ses yeux étaient gonflés. Ses cheveux en pétard. Sa vie reprenait un cours normal. Elle ne savait ni comment ni pourquoi mais c'était le cas.
Dimanche 14 septembre 2008 à 16:20
Chercher un jeu toute la matinée sans réussir à mettre la main dessus. Entendre "if you feel like a liar" dans ma douche et éclater de rire. Faire des bolas comme si "c'étaient des armes de destruction massive". Passer un peu de temps avec Simon et Thomas. Finalement n'avoir qu'une seule envie, encore une fois, celle de partir. M'accrocher à un blouson de cuir et partir en moto. Je ne sais où. Je ne sais pas si c'est pour revenir. Juste histoire de partir. Frissonner et se dire que partir reviendra à toujours finir au même endroit. "You must always have kites in your head." Peut-être. En attendant je reste sur place. Il faut que j'apprenne à la garder. Putain. Arrêter de vouloir.
Dimanche 14 septembre 2008 à 11:28
Et si mes articles sont courts et incompréhensibles ces temps-ci c'est "cause in my head, there's a greyhound station"...
Parce que les F ont toujours sur 4F un F de faux. J'ai bien fini par avoir un F.F mais qui n'est pas F.
Parce que les F ont toujours sur 4F un F de faux. J'ai bien fini par avoir un F.F mais qui n'est pas F.
Samedi 13 septembre 2008 à 21:32
Tellement de mots à piquer au papier pour les remettre ici. Mais je remets au lendemain. Toujours. Parce que ce soir je suis trop fatiguée. Toujours.
Vendredi 12 septembre 2008 à 22:56
Cause in my head there's a greyhound station...
Cause you're the only song I want to hear
A melody softly soaring through my atmosphere
Cause you're the only song I want to hear
A melody softly soaring through my atmosphere
Vendredi 12 septembre 2008 à 22:44
Me blottir quelque part. Se lover dans une couverture. Dans un coin. Chut. Faut plus penser à rien. De
toutes manières il n'y a rien à penser. Les yeux grands ouverts dans le
noir. Il y a un petit air de musique, très loin, et qui s'éloigne
encore, bientôt ce sera le silence. C'est reposant le silence.
Depuis le temps qu'on l'attend, qu'on nous l'annonce. Il s'est fait
prier. On peut le comprendre. Ca se mérite le silence. La nuit. Ne plus
penser, ne plus voir, ne plus sentir. Tu sais, je me suis déjà cassée la gueule. Mais j'ai pas crié, ça aurait rompu le silence. Et il est si beau. Vous me faites sourire, vous deux.
Vendredi 12 septembre 2008 à 22:34
Y a-t-elle vraiment cru un jour ? Cette pauvre et pitoyable petite chose ?
Je ris de cette place au soleil que j'ai. Je ris du bonheur que j'ai sans toi, ou que je crois avoir, c'est du pareil au même. Je ris de savoir ce qu'on te dira de moi. Tout sauf ce que tu croyais connaître, ou ce que tu croyais être en droit d'attendre.
Je ris parce que toi, pauvre prince charmant déchu, toi, en cherchant ailleurs, tu m'as brisé le coeur, et, se faisant, je suis devenue Reine.
Parait que tu étais mon
"prince charmant",
tes fleurs sont fanées, ton avenir inexistant et tes sourires oubliés.
Et moi.. moi JE RIS !
"prince charmant",
tes fleurs sont fanées, ton avenir inexistant et tes sourires oubliés.
Et moi.. moi JE RIS !
Je ris de cette place au soleil que j'ai. Je ris du bonheur que j'ai sans toi, ou que je crois avoir, c'est du pareil au même. Je ris de savoir ce qu'on te dira de moi. Tout sauf ce que tu croyais connaître, ou ce que tu croyais être en droit d'attendre.
Je ris parce que toi, pauvre prince charmant déchu, toi, en cherchant ailleurs, tu m'as brisé le coeur, et, se faisant, je suis devenue Reine.
Vendredi 12 septembre 2008 à 22:13
Y'a des choses parfois, toutes simples, qui vous touchent plus que bien d'autres. Des choses qui vous crient et vous prouvent qu'il ne faut surtout, surtout, surtout ne jamais partir.
Dora [...] dit :
(tu n'auras rien eu à faire ou dire mais tu me donnes envie d'écouter DCFC ce soir)
(tu n'auras rien eu à faire ou dire mais tu me donnes envie d'écouter DCFC ce soir)
Vendredi 12 septembre 2008 à 21:41
La cité des papes.
Chez moi le ciel n'a pas cette couleur là.
Le ciel n'aura jamais plus cette couleur là.
Vendredi 12 septembre 2008 à 20:25
Et puis là, comme ça, pour rien, pour tout ce qu'elle savait déjà, elle a ressenti. Un grand vide. Il n'a même pas besoin d'être grand. Un vide. Simplement vide.
Jeudi 11 septembre 2008 à 22:29
Comme si tu avais été jalouse à cause de moi. Et non pas de moi. Vas-y, prends moi pour une conne, je ne te dirai rien. C'est vrai, en plus. Pitoyable.
Jeudi 11 septembre 2008 à 19:55
Ce qui est pratique quand on a été insulté, renié, j'en passe et des meilleures, depuis son enfance, c'est qu'on est plus jamais offusqué par la suite. C'est qu'on ne songe plus jamais à jeter l'éponge. Mais le pire c'est que dix ans après on trouve toujours moyen de s'effarer devant la stupidité et la cruauté des gamins.
Mercredi 10 septembre 2008 à 20:12
Quiero decir estas cosas de sancíon. Quiero saber la madre del cordero. Sé ya la
sobára del fracaso, de la expectativa y estoy desganada. Bohemio de los sueños,
intruso emanado un perfume embriagador, así que lo tengo que aceptar por
narices, la veridad. Ni fiesta ni narices.
Estás queriendo la chica. Y la chica le gusta te pelar la pava. Para mí, me gusta leer los palabras de nosotros mentiras.
El pasado. Ahora ni absente sin culpa y ni presente sin disculpa.
Estás queriendo la chica. Y la chica le gusta te pelar la pava. Para mí, me gusta leer los palabras de nosotros mentiras.
El pasado. Ahora ni absente sin culpa y ni presente sin disculpa.
Mercredi 10 septembre 2008 à 16:47
Elle marche, très vite, alors quela pluie commence à tomber. Songe un instant à envoyer un caillou dans le pare-brise de cette fichue voiture bleue. Elle accélère encore, son sac porté en bandoulière lui meurtrie la cuisse. Elle s'en fiche. Il fait chaud. Pourtant elle voit les gouttes tomber sur le macadam. Ce soir il y aura une tempête. Elle s'approche et passe au-dessus de la grille pour sentir une rose. Essuie ses larmes d'un revers de la manche.
Mardi 9 septembre 2008 à 17:56
"Et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence."
Lundi 8 septembre 2008 à 22:06
Ça me semblait approprié, maintenant. Écrit le 27.
Pas grand chose. Il aurait toujours suffit de pas grand chose. Mais après le pas grand chose le mieux est tout près, pourquoi s'en priver ? Et puis ensuite on est à deux pas du beaucoup mieux, alors autant en profiter. Au final l'excellence est à portée de mains donc bon... Ne jamais se contenter de rien, littéralement, c'est ne jamais être content.
Pas grand chose. Il aurait toujours suffit de pas grand chose. Mais après le pas grand chose le mieux est tout près, pourquoi s'en priver ? Et puis ensuite on est à deux pas du beaucoup mieux, alors autant en profiter. Au final l'excellence est à portée de mains donc bon... Ne jamais se contenter de rien, littéralement, c'est ne jamais être content.