Lundi 8 septembre 2008 à 20:38

There is nothing more in my life
Since you're gone
I don't know why
But curiously, I'm feeling sad

Just can't we forget the world ?
Like that it might become less cold

[...]

Lundi 8 septembre 2008 à 20:24

Nous c'était un peu plus d'un an et demi. Nous c'était un peu moins de quatre mois, nous ce sera tout le reste de notre vie, demain et après demain, les autres jours aussi. Pour vivre. Elle, c'est six mois.

Dis-moi que tu seras là. Dis-moi que tu seras là quand ça arrivera. Qu'il y aura tes bras autour de moi pour me rassurer, qu'il y aura ton épaule sur laquelle pleurer, peut-être, m'appuyer, c'est sûr. Dis-moi que tu seras là pour me donner envie de ne pas laisser couler ces larmes. Pour ne pas les laisser gagner. Dis-moi que tu seras là pour que je sois fière, pour que je sois forte. Dis-moi que tu seras là pour me changer les idées, pour faire naître un sourire, ou même son ébauche. Dis-moi que tu seras là pour occuper mes pensées, que ma vie continuera parce que ta présence m'obligera à me projeter. Dis-moi qu'il y aura des peurs et des joies. Dis-moi qu'il y aura autre chose que le vide et la douleur.  Dis-moi que tu seras ma distance. Dis-moi qu'il y aura tes yeux pour oublier un instant. Dis-moi qu'il y aura des nuits pour lâcher prise. Dis-moi que tu seras-là. Dis-moi que tu es là. Sois là.

Dimanche 7 septembre 2008 à 17:49

Attraper la boite en  fer, celle qui contient l'argent en liquide. Prendre aussi le paquet de clopes et s'enfuir avec seulement le gilet noir sur le dos. Du jazz dans les oreilles, le regard tourné vers l'avant, les traits du visages immobiles et résolus. Faire un kilomètre et demi en esquivant les flaques disséminées sur les trottoirs, se réjouir de l'éclaircie qui durera le long du chemin. Arriver au guichet et prendre un aller. Simple. Une demi-heure de train. Descendre. Se trouver seule sur les quais. Voilà. Y être. Y'a plus qu'à. Il n'y aurait plus qu'à. Ca reste une histoire de trains, de destinations. Même maintenant. Mais plus seulement.

Dimanche 7 septembre 2008 à 17:17

I leave you with a smile, kiss you on the cheek and you call it treason.
It ain't so long that you were flying high.
Don't hold your head so low.
That you can't see the sky.
[Here it is more blue than anywhere else, with you.]
I told you that I love you.
Please, believe me.

Dimanche 7 septembre 2008 à 17:10

Vous y arriverez, un jour, bien sûr. A vous parler sans vous faire mal. A vous regarder. A ne plus avoir peur. De Vous. Pour de bon vous arrêterez de vous aimer. Vous ne vous contemplerez plus dans le passé, vous saurez voir devant. Et si vous devez à nouveau vous aimer ce sera en reprenant tout à zéro. Mais ça je n'y crois pas trop. Vous y arriverez, vous garderez le sourire, vous poserez le mot fin sur la dernière page de l'histoire. Sauf que moi... Est-ce que je réussirai un jour à regarder l'un sans voir l'autre ? Sans voir les douleurs de l'autre ? Sans voir ses propres douleurs ? Sans voir les miennes ? Est-ce qu'un jour je pourrai me dire qu'il n'y a décidément aucun choix à faire. Est-ce que mon sourire pourra aller de paire avec l'un sans trahir l'autre ? Non. Je ne pense pas. Il faudrait donc que mon bonheur arrête de dépendre d'un bonheur commun. Issu de l'un ou de l'autre d'entre vous. L'idéal serait de partir. Vous quitter. Je dois m'enfuir. Votre sauvetage me paraît impossible. J'ai toujours pensé qu'en touchant le fond vous donneriez cette fameuse impulsion. Le pied sur le sable dur qui vous permettrait de remonter vers la surface. Aujourd'hui je ne sais pas si ça a été fait. Je ne veux pas vivre dans la crainte de son attente. Je dois m'enfuir. Ça ne sauvera personne pourtant. Au moins j'en serai sûre. Bordel. Je vous aime. J'en crève que vous aimiez. Que nous aimions. Que tu aimes, au pluriel. C'est le "tu", le pluriel.

Dimanche 7 septembre 2008 à 16:22


27/09/08


On verra ça.

Dimanche 7 septembre 2008 à 13:51

Vouloir danser, plus que jamais. Laisser les images défiler sans essayer de les retenir. Enfuis-toi, je t'en prie, c'est ton droit le plus strict. Mais je te rattraperai toujours. Tu le sais  bien. C'est ce qu'il semble me crier. Faut-il vraiment être folle pour réclamer le droit de ne plus espérer ? Alors que c'est presque parfait. C'est le presque qui importe, et lui seul.





Dimanche 7 septembre 2008 à 11:14

L'exception c'est alors la simplicité. Sourire parce qu'on a pas de raisons de ne pas le faire, et puis se remettre à courir dans les rues de la ville, sous la pluie, les pieds nus sur les pavés. Continuer en sachant qui l'on est et ne plus se poser de questions. Après tout les réponses viendront d'elles-mêmes. Nos buts ne sont pas bien différents. Alors je cours, sous la pluie, sur les pavés de Lille, un sourire aux lèvres. Laisser le temps faire son oeuvre, comme elle le dit. Avoir toujours une idée en tête et garder dans un coin d'espoir la volonté de voir cette idée se concrétiser. Le plus difficile dans tout ça, en fait, c'est de savoir qui l'on est. Mais ça n'est pas forcément grave : il suffit de changer, d'un instant à un autre, de le savoir et de ne pas s'en cacher. En croisant les doigts. Pour éviter les faiblesses.

Dimanche 7 septembre 2008 à 10:38

Elles t'ont toutes tellement aimé... Et toi tu es toujours plus ou moins passé à côté. Tu n'étais pas seul, mais tu ne t'en rendais pas vraiment compte. Quand enfin tu commençais à comprendre c'était pour mieux replonger, te voiler la face, te noyer dans ta volonté d'aimer. Jusqu'au moment où tu ouvrais les yeux : tu n'aimais pas. C'était juste une idée fixe. Des mots qui en entraînaient d'autres, des pulsions qui entraînaient des mots... Mais elles, si différentes, elles t'ont toutes tellement aimé, tellement de nuits passées à penser à toi, ici et ailleurs, tellement de douleurs, tellement de larmes, et toujours, toujours les mêmes erreurs. Tu es le seul responsable. Parmi ces histoires emmêlées la nôtre était, est, la moins jolie, une de celles qui te font souffrir au début quand tu n'as pas exactement ce que tu veux. Comme un gamin capricieux. Mais ça n'est pas la beauté qui résoud les problèmes, alors moi, avec mes yeux grands ouverts, ces yeux que tu as forcé au réalisme, moi je remonte mes manches. Il va falloir assumer. Devenir quelqu'un d'autre, reprendre le fil pour ensuite évoluer, ou régresser. Je ne vais pas te laisser régresser. Qu'importe ce qu'il adviendra. C'est une sorte de sacrifice peut-être, mais pour ma fierté autant que pour leur éviter des souffrances (accompagnées certes de choses magnifiques), je te le dis : tu ne recommenceras pas. Ton schéma ne se répètera plus jamais. Plus jamais. Je ne te dis pas de grandir, je te dis d'évoluer.

Dimanche 7 septembre 2008 à 10:01

Nous sommes le dimanche 7 septembre 2008. Je viens de finir l'installation de la Livebox paternelle qui avait été laissée aux mains d'incapables tortues boiteuses... Le Wifi marche donc désormais. Je ne vais pas dire que c'est l'un de mes grands fantasmes qui vient de se réaliser, mais tout de même, le PC connecté à internet dans son lit, alors que dehors il pleut à drasche, c'est le pied !

Samedi 6 septembre 2008 à 21:31

A la base je ne voulais pas d'article sur la rentrée... Sur ma rentrée. Mais je me suis rendue compte qu'il y a beaucoup de gens qui me le demandent et à qui je veux bien expliquer les faits. Des gens qui lisent ce blog. Alors soyons intelligents, optimisons le temps de tout le monde.

Ma rentrée s'est faite le mardi 2 septembre (wouaaaaaa, sans blague), je suis en Terminale Économique et Sociale, TES2, à Notre Dame des Anges. Jusque là pas de grosses surprises. Les classes de première ont été éclatées et mélangées, à mon plus grand bonheur. Je n'étais pas contente de cette rentréée mais c'est un soulagement de me dire qu'en juin j'en aurais fini avec ce lycée, avec cette institution, avec la plupart de ces gens, avec cette formation qui ne m'enchante pas réellement. Un emploi du temps plutôt sympathique, je finis avec une heure d'avance le lundi, avec deux heures le jeudi. Le vendredi je commence deux heures après la grande majorité des élèves, et avec ma dispense médicale je finirai deux heures avant eux. Une déconvenue : le départ imprévu de la documentaliste avec qui je voulais reprendre le journal... La rentrée théâtrale arrivera prochainement et je verrai bien ce que ça donne. Autre point positif : mon prof titulaire est un très bon professeur d'histoire-géo, surtout d'histoire par ailleurs. Je garde les mêmes profs en maths et en éco. J'aurais voulu que ce soit également le cas en anglais, mais la professeure de terminale me semble excellente, comme l'était Mr. D. Le grand changement s'opèrera en espagnol : je vais enfin commencer une étude sérieuse de cette langue... Enfin, je croise les doigts. Je change de prof et c'est un saut dans l'inconnu puisque Mme F. est tout à fait nouvelle. Celle que j'avais depuis la 4ème est partie. Et c'est un soulagement, même si ça n'était pas sa faute et que je me dois de dire qu'elle était d'une gentilesse peu commune et que je l'appréciais beaucoup en tant que personne. Sauf qu'en prof... Désolée ça ne passait pas. Enfin, les jeux européens auront cette année lieu en France, le 1er, 2 et 3 mai. Ce sera un sacré anniversaire. Voilà.

Après j'ai attendu sous la pluie.
Aujourd'hui j'ai trouvé 20€ dans un jean que je n'avais pas mis depuis 2/3 ans.
Life is beautiful (or not).

Samedi 6 septembre 2008 à 21:15

En débardeur et short alors que dehors la pluie tombe depuis une bonne demi-heure, j'écris en écoutant de la musique. La nuit est totalement noire et je peux voir le reflet de mon casque dans la vitre. Je leur ressemble plus qu'eux-même ne se ressemblent. C'est effrayant, je me demande comme lui s'en sort dans cette débauche de médiocrité. Les choses ont trop changées. Les défauts, notamment l'intolérance permanente, sur lesquels je pouvais autrefois faire l'impasse m'apparaissent aujourd'hui comme des obstacles insurmontables. Je savais qu'un amour fantastique est un amour niais. Mais là... Ça ne dépasse pas les limites. C'est juste pitoyable. Cet article aussi, d'ailleurs. L'influence n'est plus positive. Elle ne tire pas vers le haut. Si on m'avait dit...

Samedi 6 septembre 2008 à 20:29

J'ai pu acheter (à la Fnaaaac mon amour) un adaptateur bluetooth... Afin de ne jamais perdre les images  que j'ai toujours en tête.



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Et toutes les autres que je ne peux pas mettre... Mais sinon "trop cool !"

Samedi 6 septembre 2008 à 15:00

Entre le 8 et le 9 se trouve une page arrachée qui ressemble vaguement à ce que tout cela devrait être. Maintenant je n'ai plus qu'à savoir la faire lire. Ça n'est pas quelque chose de facile. Si seulement je savais dessiner, j'en ferais une BD. Sauf que le dessin ça n'est pas mon truc, je n'ai plus que quelques mots, branlants, hésitants. Tous cassés, en fait. I need scotch.



Vendredi 5 septembre 2008 à 18:00

Il fait le même temps que la dernière fois... Pluie et vent. Rien de très extraordinaire. Beaucoup de lumière cependant. J'attends sur les marches de l'Eglise. Mais ça n'est pas toi que j'attends. Je regarde fixement la route même si je sais que je ne verrai pas ta voiture appaître au bout de cette longue ligne droite; Je rentrerai chez moi à pieds. Tu ne me raccompagneras plus jamais en voiture., avec la  vitre restée baissée. Et ça m'ennuie. Enormément.

Jeudi 4 septembre 2008 à 21:23

Le vent se remet à souffler. Et là girouette tourne, tourne, tourne et tourne encore... Elle sait pourtant exactement la direction qu'elle veut indiquer. Mais elle n'a pas le choix. Cette fois-ci ça n'est pas sa faute, c'est juste ce fichu vent qui ne veut pas l'arrêter. Il l'empêche même d'être déçue. C'est un comble. "Cette histoire se finira par des regrets." Qui sait. Qui sait où elle s'arrêtera. L'Est ? L'Ouest ? Le Nord ? Le Sud ? Qui sait quand elle s'arrêtera ? Parce que c'est pas tout ça mais elle commence à avoir le tournis. A force elle finira par perdre la tête et ne plus savoir, encore une fois, ce qu'elle veut. Il s'en fiche, Lui, le vent. Après tout elle ne sert à rien cette girouette. Elle fait beau. Ne fait que renseigner sur ce qu'on peut sentir autrement, pour les autres. Lui il sait où il va. Elle, elle le suit. Sans rien réussir d'autre. Ça ira mieux avec le temps. Elle sert à ça.


Adeline, décidément, je n'ai pas envie que tu aies raison.

Jeudi 4 septembre 2008 à 20:46

"Quand est-il temps d'être soi-même ?"

Quand était-il temps. Ce sont deux moments au passé. Malheureusement.

Mercredi 3 septembre 2008 à 20:58

Elle a les paupières lourdes et se trouve à nouveau capable de tomber comme une masse sur son lit, endormie ou presque. L'habitude estivale des fenêtres gardées ouvertes est restée mais ses mains redeviennent froides. Elle cherche la couette et s'enroule dedans. Cigarette après cigarette elle laisse ses pensées divaguer et étouffe la douleur de sa migraine. Ses vêtements noirs sont tâchés de colle et déchirés en plusieurs endroits. En réalité elle est en train de retrouver la vie, sa vie, et par la même sa vocation de solitaire. L'important c'est de vivre. Et de pouvoir rêver. Comme jamais. Encore. Toujours. Elle s'y remet.

Mercredi 3 septembre 2008 à 19:16

La kiné c'est le mal. Je n'ai rien contre cette dame. C'est juste contre le concept. Qui me bouffe mon temps. Trois séances, minimum par semaine, durant les trois (deux ? je croise les doigts) prochaines semaines. Ah ah ah. Pour le théâtre et le code je ne sais pas, je crois que je vais devoir inventer des jours supplémentaires. Quant à mes sorties... Je peux oublier. Je sais déjà que Vendredi soir je vais devoir me shooter aux médocs pour supporter la douleur mais au lieu de tout simplement me signer une bête attestation on me fait faire de la kiné où je passe quarante minutes allongée, le dos parsemé d'électrodes et have fun on allume le courant. Je suis sur les nerfs. C'est pas un soir à me faire chier [je suis grossière, JE SAIS]. Ajoutez à cela une furieuse envie de bouger, de voir des gens. Et cette putain d'odeur. MERDE.

Mercredi 3 septembre 2008 à 15:25

Écrire. Se mettre au calme et écrire. C'est facile à dire. C'est tout bête mais c'est révélateur : la fenêtre sur laquelle j'écris est bien souvent réduite à son minimum, afin d'avoir de la place pour le reste. Au cas où. C'est toujours au cas où. Pas d'entrave, pas de limite, juste mes idées et mes doigts qui tapent de plus en plus vite sur le clavier pour les écrire. Je crois que ce bureau n'est plus le mien. Il ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs ; c'est celui d'une famille, c'est celui des déclarations d'impôts, des jeux de guerre, des bilans d'action. C'était celui d'une famille. On ne retrouve plus tout cela dans l'espace compris entre 2 murs remplis de cartes géographiques, une armoire et une fenêtre. Maintenant il y a l'odeur de la cigarette qui reste imprégnée dans les rideaux, il y a les étagères vides et les étagères trop pleines de papiers administratifs. Je crois que j'en ai marre.Peut-être est-il temps de changer. Peut-être que l'annonce qui me sera faite lundi sera un moyen d'avancer. Peut-être. Je baigne encore dans l'incertitude. Je remets la musique en route. Ca me manque, la musique. Comme la danse, comme le judo, comme le sport. Pour ce soir je crois que j'en reviendrai toujours au même problème. C'est d'ailleurs une certitude. Pourtant je vais continuer, parce qu'à défaut d'avancer il faut au moins stagner. Avant de régresser. Ma peur infinie de la régression. Il faudrait que j'apprenne à regarder en arrière pour réussir à me propulser vers l'avant. Histoire de mettre de la distance entre celle que je suis et celle que j'étais.

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