Mercredi 3 septembre 2008 à 15:21
Do (8) (8) Fa Sol La Si Do dit :
étrange. Me disais que tu avais des tonnes de soupirants et tu n'avais qu'à faire ton choix.
C'était la blague du jour qui me permet de caser une musique que je voulais caser depuis longtemps.
étrange. Me disais que tu avais des tonnes de soupirants et tu n'avais qu'à faire ton choix.
C'était la blague du jour qui me permet de caser une musique que je voulais caser depuis longtemps.
Mercredi 3 septembre 2008 à 14:05
- Vous êtes trop grand.
- Euh... On va a jamais dit que vous êtes peut-être trop petite ?
Mardi 2 septembre 2008 à 21:35
Mardi 2 septembre 2008 à 21:30
Oupssss... Oh zut alors !
Bonne (très) journée.
J'suis contente d'être avec Adeline et Fabien (alias mon ombre).
J'suis crevée.
Demain deux heures de philo et deux heures d'éco.
Ça démarre fort.
C'est la dernière année.
Bonne (très) journée.
J'suis contente d'être avec Adeline et Fabien (alias mon ombre).
J'suis crevée.
Demain deux heures de philo et deux heures d'éco.
Ça démarre fort.
C'est la dernière année.
Lundi 1er septembre 2008 à 22:59
Si quelqu'un a envie de dormir pour moi. Qu'il ou elle ne se gêne surtout pas.
Lundi 1er septembre 2008 à 21:00
J'ai hâte d'être à demain. Pouvoir enfin prendre ma revanche. C'est comme ça. J'aime jouer. Et savoir d'avance que je vais gagner ne me dérange pas. Bien au contraire dans le cas présent. Mais avant tout j'espère pouvoir dormir cette nuit. Par ailleurs... J'ai retrouvé Antigone. C'est de bonne augure. Ou pas.
Lundi 1er septembre 2008 à 20:36
Il faudrait pouvoir dormir. Et revenir. Encore toujours. Revenir. Pour ne laisser aucun regret derrière soi. Pour l'instant il y en a juste trop. Je veux des remords. De la culpabilité même. Mais plus de regrets. Parce qu'alors je ne peux m'en prendre qu'à moi. C'est même pire que ça, je serai la seule à pouvoir me le reprocher. Quand on a des remords c'est souvent que des gens y trouvent à redire. Alors mine de rien, on retrouve un instinct qui nous dit de nous défendre. Avec les regrets ça ne prend pas... Ils sont la matière première de toute auto-destruction.
Lundi 1er septembre 2008 à 20:31
Il avait peur. Peur de cette distance qu'il exécrait, qu'il n'avait pas voulu. Et pourtant elle prenait de plus en plus de place. Elle faisait ressurgir tous ses vieux fantômes. Des peurs encore plus anciennes, profondes, dangereuses... Notamment la peur de s'éprendre, s'attacher de "rien", parce que cette foutue distance, ces kilomètres de distance et d'inconnu, la faisait devenir Rien. Une Rien instable, en qui il ne pouvait avoir confiance. Alors qu'il l'aimait. Qu'il croyait l'aimer du moins. Cette Rien. Deux forces opposées le tiraillaient. Aimer, l'assumer et faire confiance ? Ou rester dans une immobilité guère réjouissante mais dont le mérite est de ne réserver de surprises ? Qu'elles soient bonnes ou mauvaises... La pire de ses peurs était encore celle qu'il ne connaissait pas : la peur d'être heureux.
Lundi 1er septembre 2008 à 17:51
La politique ça se commence jeune...
MYMY,
Ministre de la Communication/Traduction/Intelligensiation du Langage Grumeautique avec en option Langues Etrangères ,
Ici.
Bah voilà, je l'ai ma carrière de littéraire ! La classe non ?
Ministre de la Communication/Traduction/Intelligensiation du Langage Grumeautique avec en option Langues Etrangères ,
Ici.
Bah voilà, je l'ai ma carrière de littéraire ! La classe non ?
Lundi 1er septembre 2008 à 17:40
Frigorifiée. Elle était frigorifiée. Les couvertures n'y changeaient
rien. On peut vraiment avoir froid de l'intérieur ? On peut. Elle était
frigorifiée. La chair de poule, elle avait bien la chair de poule. Ses
jambes, son ventre, sa poitrine, son cou, ses bras. Ses mains sont
d'habitude froides, là elles étaient plus que glacées. Ses doigts en
brûlaient presque. Du coup elle essayait de se réchauffer, faisait de
l'exercice, contrôlait sa respiration, repliait et tordait en tous sens
son grand corps gelé. Elle sentait la chaleur comme si elle la savait
là et pourtant elle ne réussissait pas à la saisir. Le froid gagnait,
et se renforçait à chaque instant, la douleur venait au fur et à mesure
que les degrés celsius lui semblaient quitter la surface de sa peau.
Elle se changeait, rajoutait des couches de vêtements, remuait dans la
maison endormie. Elle devenait vers deux heures du matin la vie d'une
baraque en sursis. Peu lui importait. Si quelqu'un s'était amusé à
chercher les organismes vivants dans l'obscurité de la demeure il ne
l'aurait pas trouvée. Elle en était sûre. C'était un sentiment profond
et qu'elle ne pouvait éviter de croiser. Depuis quand avait elle froid
à ce point ? Ça ne pouvait venir d'une seule et unique soirée, ni même
d'une semaine ou d'un mois entier. Au fond d'elle même elle connaissait
la réponse. La solution aussi. Mais elle n'oserait pas la formuler à
haute et intelligible voix. Elle n'osera jamais. Ni même l'écrire.
Alors que c'est si bête. Que cela tient en deux mots, sept lettres. En
attendant elle a froid.
Lundi 1er septembre 2008 à 16:41
Je suis toujours "chiche".
Merci à ce beau jeune homme qui ne s'est même pas offusqué de ma demande et nous a offert un beau sourire avant de retourner très vite à sa pose qui me semblait mélancolique.
Juste un souvenir de sourire en plus.
Dimanche 31 août 2008 à 17:35
" On pourrait faire tellement mieux mais on arrive pas à tendre le bras..."
J'aimerais que tendre le bras soit suffisant.
J'aimerais que tendre le bras soit suffisant.
Dimanche 31 août 2008 à 0:14
Juste pour les beaux yeux de cette demoiselle donc, six choses inutiles (ou pas), sur moi.
1. j'ai souvent l'impression d'être en parfaite adéquation avec le temps, c'est pour ça que dans mes écrits je parle souvent météo... Avec ça, j'adore sortir sous la pluie, comme ça, pour rien, ou sous la neige.
2. j'aimerais changer à ma guise sans me prendre la tête... Sans craindre qu'il n'y ait personne pour me retenir.
3. quand je vais bien, tout comme je vais mal, je me jette dans mon lit, et puis voilà tout. Je dois passer les 3/4 de ma vie dans ce lit, pour lire, pour écrire, pour jouer, pour parler à mon oreiller, pour téléphoner...
4. chaque été depuis que je suis en 6ème je vais chez Adeline et Adeline vient chez moi, pour camper et faire un feu de camp, si le temps le permet. Chaque été on passe des nuits entière à parler de ce qu'on peut considérer comme des "trucs de filles".
5. en relation directe avec le n°4, j'ai appris que certaines filles que j'ai toujours, ou presque, considérées comme des amies, ou du moins comme de très bonnes copines, n'avaient même pas cru en l'existence de ce qui a habité une majeure partie de ma vie ces 8 derniers mois. Ma revanche est sur le point d'arriver.
6. Pas d'école de chant pour moi cette année. Ma voix m'énerve. Mais en chantant "Ne me quitte pas" cet été, j'ai pour la première fois eu l'impression d'arriver à quelque chose. Encore un an à attendre. A croire que ma vie ne démarrera réellement que dans un an. J'ai cru pouvoir avancer cette échéance.
Un numéro sept parce que je n'aime pas le "6" et que j'ai décidé de bannir le chiffre 8 de ma vie. Le huitième jour, le 8ème mois, ras-le-bol d'avoir cette poisse. Je supprime officiellement le mois d'août de ma vie. Si vous avez une idée de nom pour le mois entre juillet et septembre, je suis preneuse. 7. (enfin) quelqu'un a voulu me donner un surnom affectueux hier. Pas de chance pour lui, ce surnom, qu'une seule personne est autorisée à me donner, m'a fait me dire que décidément, en plus de ne pas avoir droit de m'appeler ainsi, il n'avait plus le droit de m'appeler tout court. Je l'ai bien dit une fois. Que j'étais reine. Parce que c'est la seule et unique fois que j'ai craqué, devant le Prince des Voleurs. Seule une autre vie pouvait me faire changer d'avis. Alors désolée.
Et si quelqu'un comprend le numéro sept, je lui paye un verre. Si cette personne comprend aussi le 1006... Bah je crois que je serais heureuse. Ah. Je ne fais pas passer, c'est toujours pour les mêmes personnes alors, elles se connaissent. Sinon laissez un commentaire. Et ces chaînes... Dur de faire un choix sur six ou sept choses inutiles à dire, j'en ai tellement dans la caboche.
1. j'ai souvent l'impression d'être en parfaite adéquation avec le temps, c'est pour ça que dans mes écrits je parle souvent météo... Avec ça, j'adore sortir sous la pluie, comme ça, pour rien, ou sous la neige.
2. j'aimerais changer à ma guise sans me prendre la tête... Sans craindre qu'il n'y ait personne pour me retenir.
3. quand je vais bien, tout comme je vais mal, je me jette dans mon lit, et puis voilà tout. Je dois passer les 3/4 de ma vie dans ce lit, pour lire, pour écrire, pour jouer, pour parler à mon oreiller, pour téléphoner...
4. chaque été depuis que je suis en 6ème je vais chez Adeline et Adeline vient chez moi, pour camper et faire un feu de camp, si le temps le permet. Chaque été on passe des nuits entière à parler de ce qu'on peut considérer comme des "trucs de filles".
5. en relation directe avec le n°4, j'ai appris que certaines filles que j'ai toujours, ou presque, considérées comme des amies, ou du moins comme de très bonnes copines, n'avaient même pas cru en l'existence de ce qui a habité une majeure partie de ma vie ces 8 derniers mois. Ma revanche est sur le point d'arriver.
6. Pas d'école de chant pour moi cette année. Ma voix m'énerve. Mais en chantant "Ne me quitte pas" cet été, j'ai pour la première fois eu l'impression d'arriver à quelque chose. Encore un an à attendre. A croire que ma vie ne démarrera réellement que dans un an. J'ai cru pouvoir avancer cette échéance.
Un numéro sept parce que je n'aime pas le "6" et que j'ai décidé de bannir le chiffre 8 de ma vie. Le huitième jour, le 8ème mois, ras-le-bol d'avoir cette poisse. Je supprime officiellement le mois d'août de ma vie. Si vous avez une idée de nom pour le mois entre juillet et septembre, je suis preneuse. 7. (enfin) quelqu'un a voulu me donner un surnom affectueux hier. Pas de chance pour lui, ce surnom, qu'une seule personne est autorisée à me donner, m'a fait me dire que décidément, en plus de ne pas avoir droit de m'appeler ainsi, il n'avait plus le droit de m'appeler tout court. Je l'ai bien dit une fois. Que j'étais reine. Parce que c'est la seule et unique fois que j'ai craqué, devant le Prince des Voleurs. Seule une autre vie pouvait me faire changer d'avis. Alors désolée.
Et si quelqu'un comprend le numéro sept, je lui paye un verre. Si cette personne comprend aussi le 1006... Bah je crois que je serais heureuse. Ah. Je ne fais pas passer, c'est toujours pour les mêmes personnes alors, elles se connaissent. Sinon laissez un commentaire. Et ces chaînes... Dur de faire un choix sur six ou sept choses inutiles à dire, j'en ai tellement dans la caboche.
Samedi 30 août 2008 à 23:07
C'était stupide de t'attendre à côté de l'escalator. Maintenant que j'y repense j'aurais aimé t'attendre devant l'escalator. Face à toi. Direct. Et puis au final je crois que tu n'as même pas pris cet escalator. Tu es arrivé face à moi. Direct. La prochaine fois peut-être. Enfin. Non. La prochaine fois. C'est sûr. S'il y a une prochaine fois.
Samedi 30 août 2008 à 19:17
" Et regardez comme elle est jolie ! Ce qu'elle est jolie !"
Ah ah ah.
Une autre version live (I Will Follow You Into the Dark) de cette chanson, que je ne connaissais pas (dans ma bibliothèque c'est celle album de Plans).
Ah ah ah.
Une autre version live (I Will Follow You Into the Dark) de cette chanson, que je ne connaissais pas (dans ma bibliothèque c'est celle album de Plans).
Vendredi 29 août 2008 à 22:17
Reprendre les abdos jusqu'à en avoir mal. Avoir mal et envie de crier. S'énerver contre tout, contre rien et comprendre que c'est une voie sans issue. Chercher des réponses là où il n'y a pas de question. Alors en poser, des questions. S'en poser à soi qu'on aimerait poser à un autre, faire des inventaires de choses à dire et à faire quand le bonheur sera là. Il faudrait juste trouver le moyen d'aller le chercher. Conserver ses envies multicolores comme autant de soutiens, de tuteurs, histoire de rester debout et la tête haute. C'est important d'être debout. Je refuse d'aller chercher ce foutu bonheur en rampant.
Si encore il avait tenu ses promesses.
Vendredi 29 août 2008 à 21:10
S'allonger dans le grand fauteuil de cuir vert, avec la vieille couverture blanche., tordus dans tous les sens. C'est le matin et nous regardons des dessins animés à la con. Voire des séries à la con. Mais on s'en fout. Nous ne sommes pas très réveillés, il est 9h30. La nuit a été courte et on somnole doucement. Dehors il ne fait pas beau. C'est normal après tout. Nous en rions. Nous y sommes enfin et ensemble. Alors d'un coup il fait beaucoup plus beau et chaud à l'intérieur. A moitié endormis nous sommes plus vivants que jamais.
Vendredi 29 août 2008 à 17:39
Tu vois, au final, la fleur, elle l'a connu, son regard. Comme quoi
elle devrait savoir ce qu'il en est. Comme quoi s'est arrivé. Elle n'a
pas fané. C'était drôle. J'aurais peut-être même voulu dire : "et alors
? moi j'aime bien comme ça..." je ne l'ai pas dit. Car après tout, qui
aurait pu être sûr de quelque chose à cette époque ? Aujourd'hui
j'aimerais peut-être que cela recommence ainsi. Oui, cette époque.
Parce que beaucoup de choses ont changées. Tu ne flottes plus du tout.
Je crois même que ça te serre un peu trop. Je crois. Je crois. Je
crois. Alors voilà. Elle a attendu. Mais elle n'aurait jamais cru faner
maintenant. A cause d'un manque,oui. Sauf que non, pas maintenant.
Vendredi 29 août 2008 à 17:34
Comme une envie de vivre. De courir dans Lille. Sous la pluie. Ou sous
le soleil. Les deux sont acceptés. Mais courir, courir, à en percer mes
semelles déjà bien usées. De prendre le train. De rire au nez de
passants qui n'y comprennent rien. Leur dire tiens. Leur crier même.
VOUS N'Y COMPRENEZ RIEN !!! M'asseoir au beau milieu. De quoi ? Bah. De
tout. Au milieu de la cour comme lors de la dernière répétition. Au
milieu de la place. Au milieu du pont. Au milieu de la gare. Hurler aux
jeunes artistes qui mettent des trucs bizarres en place, en bas, leur
hurler donc que les couleurs sont en train de se faire la malle. Que
personne n'y comprenne rien. A ce qui se passe dans ma tête, derrière
mon sourire. Mais sourire et être suivie. Oui. Sur le coup, j'ai envie
d'aller courir dans Lille. De tout flouter. De ne pas voir. Et de moi
comprendre, tout de même. Moi parler comme je veux. Avoir un rire.
Énorme. C'est énorme. Ce serait énorme.
Ça aurait été énorme.
Ça aurait été énorme.