Samedi 24 mai 2008 à 22:17

Et je n'ai pas tenu ce putain de texte : je me suis laissée submerger par mon émotion. Alors j'ai continué, j'ai parlé, encore un peu, j'en ai rajouté, j'ai terminé, posé le micro et je suis allée le mettre à la poubelle, le texte. C'est fini cette fois ?*

Elle tournait, et elle tournait, on ne parvenait plus à distinguer clairement la jeune fille du tissu, de cette longue écharpe qui dansait avec elle dans un tourbillon de couleurs vives. Personne n'oserait aller l'arrêter. Ca n'est pas concevable, juste parce que personne n'y trouverait un quelconque intérêt.C'est tellement simple et tellement beau de pouvoir stopper un instant nos vie pour la regarder s'envoler en gardant les pieds sur terre. La poussière s'élève et l'entoure d'un halo sale et qui nous l'atténue quelque peu.Le monde est suspendu à ses bras qui se prolongent dans cette simple étole rouge, dans ses hanches qui résonnent d'appels si profonds qu'ils vibrent plus qu'ils n'émettent un son, dans ses jambes qui se contorsionnent sans contrainte et dans ses pieds, qui martèlent la terre, la frappent, la font hurler de douleur et de joie. Il semblerait qu'elle danse.

Samedi 24 mai 2008 à 14:26

Pas envie de travailler, bien sûr. Qui aurait envie de travailler à quelques jours de la fin des notes, des cours ? Personne. Moi encore moins. Mais qui travaille à quelque semaines du bac français et svt ? Quelques personnes. Commencent. D'autres vont s'y mettre très vite. Et moi bah. Moi je reste là. Mon soucis principal c'est internet. Mon envie principale c'est cet été. Mon activité principale c'est la projection. Même l'écriture passe à la trappe. Sinon il parait que je suis devenue "une jeune femme qui flashe". Ah. Zut. Après cinq ans j'aurais au moins cru qu'on garderait le "jeune fille". M'enfin. Les collégiens/lycéens de Béziers vous le diront, j'ai entre 18 et 28 ans. Tout de même. J'aurais dû laisser mon adresse msn moi. Ou ne pas effacer celle que j'avais sur la main gauche. Quoique. Si. Elle s'est très bien effacée cette adresse. Aussi. D'après elle j'ai une voix à la Micky Green. Joli foutage de gueule. Un conseil pour septembre ? Je dois m'abonner à un quotidien d'informations.

Samedi 24 mai 2008 à 9:50

Grasse mat', grasse mat', pas tellement... Mon portable m'a fait une belle frayeur. Mais non, ça va. Alors je (me) reprends.

Tu te souviens de la dernière ? Mais si, le cinq... La dernière fois que tu m'as dit "je t'aime". C'était la fin de soirée, la fin du jour même. L'autre était un peu revenu, s'était rappelé à mon bon souvenir. Et ce souvenir, bon mais blessant, m'avait fait te dire à quel point je t'aimais. Parce que tu le savais mais je ne te l'avais jamais dit. Parce que moi c'était tellement évident, c'était toi qu'il fallait gagner, toi qu'il fallait garder... Moi j'étais la fille de seize ans qu'on préfèrait à une autre. Mais que voilà. Au final, pas de regrets, ni de remords : j'ai fait comme toi. Mais tout de même. Quel aurait été le résultat des courses si tu avais été autrement ? Je n'en sais rien. Je ne veux pas savoir. Et puis, maintenant c'est fini. Si bien fini que ton dernier message je l'ai toujours. Alors que l'autre, ce bon, vieux ou presque, mais blessant souvenir, et bien ses messages ont tous été effacés. Sauf que. Voilà. Il ne m'a jamais dit "je t'aime". Sinon quel aurait été le résultat des courses ? Je déconseille la prise de paris. Au passage, je déconseille aussi la prise de Paris. Mais c'est une autre histoire.

Vendredi 23 mai 2008 à 20:00

Je suis un petit peu débordée, je dors trop peu et encore trop tôt à mon goût. Pas d'inquiétude : le lycée et le bac n'ont rien à voir là-dedans. Ou si, le lycée, dans une moindre mesure. Les spectacles, les chansons, les amis, qui sont là ou pas assez... Les voyages. LE voyage qui se prépare lentement mais sûrement. Il faut vraiment que je paye mon billet retour et que j'aille à Lille. Sinon ça gère. J'envoie toujours des coups de coudes dans le plexus solaire quand des amis me prennent par les hanches, par surprise j'entends, sinon je me contente de me reculer en riant (mais oui ! je suis chatouilleuse !). Bref. Y'a encore failli avoir un mort dans les rues de St Amand les Eaux ce soir. Ma mère est dans le journal. Deux heures de répétition. Je suis une fille méchante. Je défile. Demain matin grasse matinée. Rien de nouveau quoi. Ou juste ce qu'il faut.

Si, tout de même, ses deux ans.

Jeudi 22 mai 2008 à 19:47

C'est un peu beaucoup le bordel. Et demain j'ai environ 2h50 de répétition. Je me réveille à cinq heures du mat sans savoir me rendormir et je fais des rêves que je ne devrais pas faire. En pleine figure j'ai les compliments comme les désillusions. Au final. Bah. Voilà. J'attends. J'aimerais être de bonne humeur pendant une journée entière parce que mon projet a été primé* [tout de même, la photo de lui avec le t-shirt rouge est de moi]. "Tu es toujours la plus concernée. Mais je préfère vraiment quitter ma classe plutôt que d'entrer dans la tienne." Mon frère a installé Dofus (je sens que les batailles autour de l'ordi vont à nouveau faire rage), j'ai récupéré du crédit. Avec John aujourd'hui on était sooo cute. En violet. Tellement violet que je rigole le matin en pensant à  Sarah quand je mets cette tenue. Hier j'ai explosé mes archives de conversation, avec une seule personne, ce qui n'était arrivé qu'au temps lointain d'énormes discussions à plusieurs. Aucune comparaison possible donc. La convocation pour le bac. J'ai failli être embauchée par le centre aéré. Ma prof d'éco me complimente en dehors du lycée. Le dossier de sciences politiques c'était plus que de l'arrache. L'histoire ça roule. Moi avec ? Ce soir, à moins de décoller mon frère en usant de la violence, ce sera maths et Dr. House. Cet article est bourré de connexions logiques. Tellement que je voulais dire une nouvelle fois qu'Elise est admise, mais ça cassait un peu la progression de la chose me poussant à écrire. Sinon, comme d'hab. Ils me manquent.

Jeudi 22 mai 2008 à 19:27

BRAVO !

A la demoiselle Elise.

Mercredi 21 mai 2008 à 22:27



All this time I'm distracted from the world
The world outside of your arms
All I need is here

Try and find, a way to say the things
The things I feel when you smile
They take away my words

You know, that people come and go
It's here for me
When things in life run me down
All I need is you

You wanted a love song
You asked for a love song
You wanted a love song from me
You asked for a love song from me
Now there's a love song for you

Yeah, I know, I don't hear you, I don't see you, I can't feel you
You know, it's always my fault, communication is such a let down
I ain't proud of my behaviour
I thank the Lord, you're still here

Yeah I know that I push you
Yeah I know, yeah I know, yeah I know that I push you

I know that I push you

Try and find, a way to say the things
The things I feel when you smile
They take away my words
You know, that people come and go
You wanted a love song from me
You asked for a love song from me
Now there's a love song for you

Mercredi 21 mai 2008 à 20:10

Je n'ai pas envie.

Elle pourrait lever la pointe de son stylo et s'arrêter là. Elle le pourrait. Et elle se demande d'ailleurs si elle va le faire. Sans compter que "je n'ai pas envie" ça veut tout et rien dire à la fois. Elle a peut-être envie tout de même, dans le fond. Qui a éteint la lumière ? Elle n'y voit plus rien. Le jeu était drôle au départ mais maintenant il lui semble un peu amer. Elle en rêvait encore la nuit dernière, alors que la nuit précédente elle s'était jurée que c'était la dernière fois. Du coup elle a peur de retourner se coucher, mais elle craint encore plus de rester éveillée, elle et sa conscience, elle et ses pensées qui filent plus vite qu'on ne saurait le penser. Le vrai problème reste de dire adieu, elle retarde ce moment en espérant qu'il finisse par disparaître de sa vie, de son présent, de son passé et surtout de son futur. Ou pas. Qu'il apparaisse. Au contraire.

Mercredi 21 mai 2008 à 19:52

IL Y EST.

J'adore me réjouir des réussites des autres. Ça pourrait devenir assez malsain.

Ah. Qui que quoi où quand comment ? Pierre, son CAPES. Donc. Smile.

x Note : ne pas oublier, résultats de l'oral le 12 juillet... Euh. Non. Le 12 juillet j'aurais d'autres choses auxquelles penser.

(J'aime ces articles "inutiles".)

Mercredi 21 mai 2008 à 19:40

Tu sais, j'ai du mal à écrire sur les gens. A plus forte raison quand ces personnes sont réelles. Raison encore plus forte si elles peuvent tomber sur mes écrits. A plus forte raison si nos relations ne sont pas chimériques. Raison toujours plus forte si ces personnes ne se  foutent pas de ce que  je peux écrire. Que dire de cette foutue raison dès lors que moi je m'inquiète de leurs  réactions ? Du coup je repars en auto-censure. Cela faisait longtemps que cette vieille là n'était pas revenue traîner par ici. Parce que quand j'écris je dépasse ma pensée, je dépasse mon coeur, mon corps bien sûr. J'écris dans des imbroglios de sentiments venant du passé, que je transpose dans le présent pour vivre le futur, etc. Et si les gens devaient tout croire, je ne vivrai plus. Je n'aimerai plus. Ils ne m'aimeraient plus. Tu ne m'aimerais plus. Voilà pourquoi. Mes mots m'étouffent. Me strangulent. Alors c'est sûr qu'une vie en moins ça fait un pluriel bancal.

Mercredi 21 mai 2008 à 17:55

... Dans la salle de bains le matin.

"En fait, quand je lève la patte pour faire le toutou, c'est comme les mâles : pour leur pisser dessus."

Mercredi 21 mai 2008 à 14:11

Des maths. De l'économie. De l'espagnol. De l'anglais. De la science politique. Du ménage. Du rangement. Chanter. Commander un billet de train. Empaqueter. Aller à Lille. Lui faire une surprise. Répéter. Préparer un enchaînement. Faire du sport. Faire un collage. Trouver et racheter des bolas. Mais tu vas sourire oui ???

Mardi 20 mai 2008 à 23:54

... que cette phrase est la plus longue de cowblog. Ça pourrait pas rentrer en prix d'honneur pour les cowbloglympiades ?

"Mon univers était devenu une photo noir et blanc dans laquelle je me baladais à la recherche de ces petites touches peintes qui créent des envies  de marcher dans la neige, d'arriver une demi-heure à l'avance un matin blanc pour être seule  avec un appareil photo au milieu d'une cour que je connaissais silencieuse pour la première fois, une envie aussi de dessiner mes expressions, de marcher vite sous la pluie, en faisant claquer mes talons pour accompagner le bruit des gouttes, une envie de foutre un bordel monstre dans une chambre qui n'est pourtant jamais rangée, une envie de décoller les posters, de les changer, de découper, de choisir, de placer, une envie de chanter, de jouer de la guitare, d'écrire et d'écrire, sur les 200 pages, envie d'avoir froid pour ensuite avoir chaud, ou l'inverse j'ai oublié l'ordre en route, envie de filmer les gens bouger, de tourner sur moi-même, de plus en plus vite, jusqu'à tomber, tomber dans un grand "SBAM", comme elle, tomber sans avoir mal, avec le visage fendu en deux par un plaisir non dissimulé, envie de courir dans une galerie pleine de couleurs et de lumières, pour passer dans un métro gris, ou rose ou jaune, qu'importe, un métro, mieux, une gare, un aéroport, jouer aux fléchettes sur le tableau des départs, décider et se fiche du reste, plus raisonnablement, rester à attendre un bus, toujours sous la pluie, avec les gouttes de tout à l'heure qui maintenant ruissellent sur mes joues, trempent mes cheveux et tombent pile dans l'espace entre mon col et mon cou, et puis elle coulent et elle coulent, sur ma nuque, dans mon dos, et puis c'est froid,  ça fait du bien pourtant, au cœur et à la tête, le corps lui en a un peu marre, il préfère cette envie de prendre 5 minutes, un matin où je sais que je vais être en retard, pour ne rien faire, pour respirer le parfum de ma chambre, sentir la chaleur de ma couette, me lever sans me presser, tirer le velux et voir le soleil se lever, pester contre les fils électriques chercher l'appareil photo et non pas perdre, mais gagner 3 minutes de bonne humeur en capturant un peu de ciel fantastique, lever la tête et "molto piu in alto delle nuvole", bien avant, écrire, sur ce maudit banc, avec cette température glaciale, ce vent et cette petite branche qui fait vivre l'allée par son voyage constant et vain, la place éclairée, ne pas vouloir partir ne pas vouloir se souvenir de l'invisible, avoir froid aux mains, chaud au cœur, des étoiles dans les yeux, ou l'inverse, parler pour ne rien dire et profiter de ce qu'on a.

Mardi 20 mai 2008 à 23:43

C'est réussir à vivre avec les manques qui me déchirent le coeur. C'est se mettre à sourire. Non plus par habitude et parce que ça leur fait plaisir. Plus pour les rassurer. Sourire. Pour moi. Mettre des reprises au bout de chaque partition. Enfin être entière et oublier ces secrets qui comblaient mal les vides. Ouvrir les vannes. Lâcher prise. Les voir et me rendre compte que je ne suis pas eux. Je n'ai jamais été quelqu'un d'autre que moi. Il aura fallu du temps pour que je le comprenne. Du temps et pas seulement. Il aura fallu ces autres eux. Ceux qui soulèvent le monde à coup de mots, de dessins et de notes. De ces gens qui le savent et veulent comprendre, sans s'immiscer. De ceux qui vous donnent envie de vous lever, jour après jour. Le temps passe vite. Ou pas. Et le savoir ou non n'est pas vraiment important. L'important c'est que ce temps passé l'est avec ces gens. Quand ils partent le temps s'arrête. Reste sur des sourires et des larmes. Plus de vide. Seules quelques ellipses temporelles restent. Deux. Romain. Ces autres. Les autres. Qui m'avaient fait oublier cela. J'ai passé trop de temps à les regarder. Beaucoup trop. Assez pour oublier d'être avec eux. Pas derrière. Ce qui est fait est fait. Ni remord ni regret. Ou presque. Trois peut-être. Peu importe.
Qui vivra verra. Et nous nous vivrons, vous verrez. Cette version là. Merci

Mardi 20 mai 2008 à 23:24

"Il parait, que je suis pas toute seule, alors faudrait que quelqu'un m'explique pourquoi mes soutiens deviennent mes poids. Il parait que je suis pas toute seule, pourquoi donc ai-je si froid le soir que mon coeur se fige, honte à moi ? Je suis pas toute seule. Comment, où ça, pourquoi, dites-moi, on a décidé cette histoire là ? En me levant, en me couchant, toujours cette impression bizarre, qui avait fuit dans un autrefois, alors que maintenant lorsqu'ils me voient, ils ne trouvent rien d'autre à dire que... "Elle a de la chance celle-là, de ne pas être seule." ça doit être moi, cette fille en demi-teinte éteinte qui voit toute seule ces choses... Pourtant elles ne s'inventent pas. Les rêves c'est d'la connerie, à peine arrivés nous sommes repartis, et voilà que plus tard on se demande  où sont passées ces images, ces mots, ces notes, ces odeurs, auxquelles nous voulions croire..."

Mardi 20 mai 2008 à 20:20

Le gros gilet noir. Fermer toutes les fenêtres. Avoir un frisson et la chair de poule. Juste avoir froid. Se remettre devant WordPad comme une habitude qui était attendue. Regarder en même temps Six Feet Under. La recherche de l'affection en anglais ça laisse des traces. La batterie du portable est complétement vidée. Je suis crevée. Je n'ai pas envie de faire le point. Du coup je me plains. Je m'énerve. Je me comprends. Je me perds. Bref, une fois de plus je suis un beau bordel. Et y'a pas grand chose pour m'aider. Est-ce que je veux seulement qu'on range ça ? A voir. Ras le bol aussi des doubles-sens. Que je refasse mon message. N'oublions pas un entretien. Du taff. Oui. Mais non. Comme une envie de casser des trucs.





Mardi 20 mai 2008 à 18:30

Éclater de rire en voyant la voiture arriver. Elle est là la bouffée d'oxygène tant attendue ? Peut-être bien. Lui dire de ne pas rester sur le seuil, cette fois-ci. Écouter de la bonne musique en faisant joujou sur les ordinateurs. Jouer  à se chercher et n'en plus pouvoir du cinéma de la dernière fois. En avoir mal aux côtes d'un rire qui n'est même plus forcé. Regarder un film et se dire qu'on a de la chance. Attendre l'un comme l'autre que tout cela se termine, pour de bon. L'entendre raconter ses déboires, lui raconter les miens, promettre un pique-nique sur les rails d'un TGV. Et puis se dire que non c'est pas bien de déranger les gens, et ce serait trop con de mourir écrasés juste pour manger un film entre amis. Manger un film. Bah voilà. Lapsus. Manger un sandwich donc.

Mardi 20 mai 2008 à 11:35



Je pourrais vous dire plein de choses. Mais j'ai décidé d'aller noyer mes mots sous la douche.

Lundi 19 mai 2008 à 23:11

Je me suis maquillée pour la première fois depuis.. Le 3 donc. En gris. Et j'irai me coucher sans me démaquiller. Sauf qu'il n'y aura personne pour me démaquiller en riant. Et ouais. On ne peut pas tout avoir. Pourquoi ne pas être juste contente de ce que j'ai donc ? Une famille unie, des résultats scolaires satisfaisants, un lycée génial, un lycée horrible, une forme physique optimale, et un avenir assuré (rayez les mentions inutiles...). Peut-être suis-je juste une grosse chieuse. Ouais. Y'a des risques. Je croise des étudiants de Lille 3 dans les fast-food, un ancien de nda, alors que je suis en talons, robe et collants noirs. Logique. Franchement logique. Demain je reste chez moi. Juste un tout petit peu de travail... Je remercie une fois de plus NDA. Le pire étant que c'est bien le cadet de mes soucis. Je m'en fous tellement que je me trompe dans mon emploi du temps, ce qui me fait louper une demie-heure d'histoire. Erreur de Jugement. Tout à fait. Y'en a eu beaucoup. C'est par où pour se battre ? Pierre ? Rémi ? Thomas ? Martin ? François ? Pff. Non. Même plus envie de me défouler ainsi. Y'a plus qu'à tenir d'ici le 5 juillet, ou avant donc. Et un an après. Après. Après. APRES. C'est pas moi qui le dit.

Lundi 19 mai 2008 à 22:45

Libérer ses jambes : en enlevant ses collants. Soulager son dos : en s'étirant. Youpi. Comment faut-il faire pour se libérer et se soulager entièrement ? De soi-même j'entends. Y'a des soirs comme ça, je pourrais tomber en dépression juste le temps de faire le chemin entre mon arrêt de bus et chez moi, à pieds, simplement. Heureusement à chaque fois il y a quelque chose. Un cri dans la rue qui m'appelle ou un sms qui fait bien plus que m'appeler ; m'interpelle, me touche et me redonnerai presque des ailes, pour peu. Ah oui, c'est vrai, j'ai failli oublier : je n'en ai jamais eu. Elle est peut-être là la différence fondamentale. Ajoutée au fait que moi quand je fais des conneries je ne suis pas jolie comme toujours, et que d'une manière ou d'une autre, il n'y aurait personne pour me le dire.

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