Mardi 13 mai 2008 à 18:53
- Tu viens cet été ? J'aimerais te faire lire le scénario...
- Je ne peux pas voir ton frère.
- ... Tu n'es pas obligée de le voir ? Et pourquoi en aurais-tu peur ?
- Pas de la peur. Des choses à dire. Trop ou pas assez.
- Ça ne change rien : tu n'es pas obligée de le voir !
- Tu ne comprends pas. Je ne peux pas ne pas le voir.
- Je ne peux pas voir ton frère.
- ... Tu n'es pas obligée de le voir ? Et pourquoi en aurais-tu peur ?
- Pas de la peur. Des choses à dire. Trop ou pas assez.
- Ça ne change rien : tu n'es pas obligée de le voir !
- Tu ne comprends pas. Je ne peux pas ne pas le voir.
Lundi 12 mai 2008 à 20:49
J'vais comme qui dirait me faire plaisir...
[Ceci est un article inutile, de pure crâne. Je sais.]
[Ceci est un article inutile, de pure crâne. Je sais.]
Lundi 12 mai 2008 à 20:35
Tu sais que tu me manques ? Non. Tu sais pas. Et peut-être bien que même si tu le savais, tu ne comprendrais pas pourquoi. Moi non plus tu vas me dire. Enfin. Non. Tu ne vas pas me le dire. Il est bien là le problème. J'y pense. Je pense. A toi. A ta fausse loyauté. A ta lâcheté en fait, je ne dis pas souvent aux gens qu'ils sont lâches, il y a tellement de raisons que nous pouvons ignorer. Mais toi... Tu ne m'as pas laissé la moindre chance. Tu es pire que moi, au final.Pire qu'eux, bien entendu. Voilà sûrement pourquoi tu me manques tellement plus. J'y pense dès qu'on me fait un compliment. J'y pense dès que je jongle. J'y pense dès que je parle espagnol. J'y pense dès qu'on me parle de ton pays. J'y pense dès qu'on évoquer des skis. Parce qu'il ne neigera pas demain. Dès qu'on me parle de ma filière, des spécialistes... L'informatique aussi. Elles ensuite. Qui m'ont laissé cette chance. Alors qu'elles n'avaient aucune raison de le faire. Le pire, c'est que ton geste a été apprécié. Quelques secondes. Il s'en fout. Et moi tu me manques.
Lundi 12 mai 2008 à 0:37
- Pourquoi tu pleures ?
- Je ne suis pas en train de pleurer ?
- D'accord. Pourquoi sens-tu des larmes perler au coin de tes yeux ?
- ... Je t'en pose des questions moi ?
- Bah oui, justement. Tu es moi.
- Pas faux.
- Et pourquoi donc ?
- Je ne sais pas.
- Menteuse.
- Pas envie de repartir. C'est triste de se voir.
- Pas encore tout à fait.
- Et je crève de trouille.
- Tu vas faire couler ton maquillage, couillonne. Frotte tes yeux.
- La fatigue et la nervosité ?
- Ouais, tout à fait. Avance.
- Je ne suis pas en train de pleurer ?
- D'accord. Pourquoi sens-tu des larmes perler au coin de tes yeux ?
- ... Je t'en pose des questions moi ?
- Bah oui, justement. Tu es moi.
- Pas faux.
- Et pourquoi donc ?
- Je ne sais pas.
- Menteuse.
- Pas envie de repartir. C'est triste de se voir.
- Pas encore tout à fait.
- Et je crève de trouille.
- Tu vas faire couler ton maquillage, couillonne. Frotte tes yeux.
- La fatigue et la nervosité ?
- Ouais, tout à fait. Avance.
Dimanche 11 mai 2008 à 23:17
Quelqu'un saurait me dire pourquoi je pense en anglais ? Non parce que je commence à me poser des questions quoi. Si encore j'avais un accès de génération spontanée en polonais ou en espagnol, je pourrais toujours dire que c'est une histoire de gènes. Mais là... Quoi. Déjà que j'ai du mal à écrire mais si en plus je réfléchis pas dans la bonne langue, ça va être un vrai carnage. Je commence d'ailleurs à avoir mal à la tête. Aujourd'hui, quatre mails en provenance de Belgique flamande ou des Pays-Bas. Je vais demander une diffusion de mon programme de cet été sur les ondes néerlandophones, ça ira plus vite. A se demander ce que je leur ai fait à ces scrogneugneux. Demain communion du (petit) frère. Un article pour ne rien dire, je sais, mais ça fait beaucoup de bien. J'ai un peu trop bu aussi. Chut.
Dimanche 11 mai 2008 à 19:19
C'est flippant. A croire que je n'ai plus rien à dire. Nan mais. Quoi. Je n'ai pas envie de me, laisser embarquer dans le flot des exemples. J'aimerais. Juste. Garder ce bruit de doigts tapant sur le clavier. Et balancer des mots par dizaines, par centaines, par milliers. Oui, facilement. Au lieu de ça je dors, je range, j'imagine, je parle sur msn, j'écoute de la musique, je regarde Cat's Eye, je fête une communion, je parle de lui, je parle d'eux, je prévois, je bois, j'envoie des sms et des emails, je prends quelques photos... C'est déjà pas mal. Me battre me manque. Me battre me motivait. Là je me laisse juste porter. Au final. C'est peut-être bien ça.Vivre.
[Même que j'aurais dû changer encore un truc, et puis mettre des post-it. Pas eu le temps.]
Dimanche 11 mai 2008 à 16:41
Quelques minutes avant le départ. Et se poser enfin. Se laisser tomber
sur le lit. Regarder les papiers collés au mur. Sourire et se dire que
tout ça a pris fin. C'est pas trop tôt. Reprendre le casque et écouter
la même chanson, depuis trois jours, servie par cette voix qui vient
d'on ne sait où. Préparer l'argent, préparer les tickets de métros
Lillois. Avoir gardé le tout, sur un post-it, dans l'exemplaire chéri,
orange et significatif. "We are not flying anymore". C'est tellement
dans l'esprit d'un texte qu'il faut écrire. Un texte qui revient à la
charge de temps à autres. Youhouuu ! Je ne suis pas écrit ! Je suis là
mais je ne suis pas écrit ! Promis, on y pensera. En attendant les
pages sont feuilletées, le carrelage fait jouer à une marelle
chorégraphiée, le mur à la sortie du bureau commence à connaître par
coeur la main droite. En attendant, l'oreiller a à nouveau le droit de
renvoyer le rire. Il semble juste un peu amer. Le rire pas l'oreiller.
"Il est plus fort que nous, Antigone. Il est le roi. Et ils pensent
tous comme lui dans la ville. Ils sont des milliers et des milliers
autour de nous, grouillant dans toutes les rues de Thèbes." Être la
plus forte certes. Mais avoir raison aussi. Je préfère avoir le beau
rôle. Suffit de le mériter. D'aller au-delà du rôle. Elle est là la
difficulté
Samedi 10 mai 2008 à 12:49
De :
Karmien Nackaerts
(karmien[...]@hotmail.com)
Vous ne connaissez peut-être pas l'expéditeur.Autoriser|Bloquer Envoyé : jeu. 01/05/08 13:58 À : @hotmail.fr
Vous ne connaissez peut-être pas l'expéditeur.Autoriser|Bloquer Envoyé : jeu. 01/05/08 13:58 À : @hotmail.fr
j'ai
participé hier avec la sélection de 5 pays le tournoi et je peux participer
(mischien). Si tu vais aussi cette année me fais quelque chose savoir.
Ah. Ah. Ah. Non, désolée ma poule. Les Pays-Bas c'est très peu pour moi cette année.
Ah. Ah. Ah. Non, désolée ma poule. Les Pays-Bas c'est très peu pour moi cette année.
Vendredi 9 mai 2008 à 22:48
Cette prison dont les murs se rapprochent chaque jour les uns des autres, en me prenant mon espace, mon air, ma vie. Lentement mais sûrement. Je n'ai pas signé pour être là. Il n'y avait aucun risque. Et le pire c'est que l'on m'oubliera. Aussi vrai qu'on finit toujours par oublier les gens qui nous ont fait sourire un jour. J'aurais peut-être dû faire plus de mal. La vengeance est plus encline à faire libérer qu'une vieille sympathie, qu'un sourire échappé au coin d'une rue. Dans ma tête il n'y a plus que des guitares et des voix qui n'ont jamais été miennes, dans mes rêves, seulement. Mon ventre se tord et je me vois à l'intérieur de moi-même. C'est vide. Une pression à s'en faire péter les tympans, mais remplie de vide. La haine meuble. Le dégoût empêche tout. En interne comme en externe. Ces murs qui se rapprochent alors que mon dégoût ne fait que grandir. J'vais avoir un problème. Moi. Pas le reste. Ce que j'en fais.
Vendredi 9 mai 2008 à 22:12
"L'absence est là où le malheur prend forme." Oh. Ta gueule Mai 68.
C'est en 2008 qu'on est là.
Vendredi 9 mai 2008 à 21:11
Je suis bordélique comme les chaussettes au milieu du jardin. Bleu sur vert. L'herbe qui commence à devenir humide, l'odeur des lilas, le parfum des fresias. Je ne sais d'ailleurs pas comment ça s'écrit. Bordélique comme des endroits que je n'ai pas envie de montrer à tout le monde. Ma chambre. Mes lettres. Mon coeur. Ma tête. Sous les bouleaux de mon jardin. Le pont de Boulay... Comme ces photos qui ne me plaisent pas. Dont seule la vision, la réalité, peut exister. "L'ordre est la vertue des médiocres." J'aime bien.
Vendredi 9 mai 2008 à 20:01
Je veux cette chanson. Je veux cette chanson. Je veux cette chanson.
Mezzo-soprano 2, donnerait presque tout ce qu'elle a pour une voix claire. N'importe. De soprano ou d'alto. Mais une voix claire.
Avant cet été. De préférence.
Mezzo-soprano 2, donnerait presque tout ce qu'elle a pour une voix claire. N'importe. De soprano ou d'alto. Mais une voix claire.
Avant cet été. De préférence.
Vendredi 9 mai 2008 à 18:55
Cette chanson me tue.
Cette chanson me fait vivre.
Cette chanson me fait vivre.
Cette chanson M'ÉNERVE.
Vendredi 9 mai 2008 à 18:50
Et s'il ne revenait pas ?
Les barrières n'ont jamais existées dans son esprit, juge, jurés, victime, accusée, coupable, témoin, avocat. Elle est tout.
Et elle le sait, par dessus le marché.
Elle n'avait plus de nouvelles. Les
nouvelles n'étaient jamais vraiment arrivées. Elle les avait volées, au
passage. En choisissant une veste elle avait encore pensé à lui. Il
avait réussi à abandonner son gros manteau : elle pouvait donc le faire
aussi. Son gros manteau noir, pas pratique mais qui tient chaud et avec
lequel toutes les bêtises et toutes les frasques sont possibles. Parlons-nous du sien à elle ou du sien à lui ? Des deux. Du sien. Elle
aimerait aimer le café. Elle aimerait vraiment, malheureusement ça ne
passe pas. Elle n'arrive pas à apprécier. Elle ne comprend pas. Ce
n'est pas pour dire qu'elle est d'une intelligence supérieure,
cependant il faut admettre que peu nombreuses sont les choses qu'elle
ne comprend pas. Même le café, si elle se penchait sur la question avec
un peu d'attention elle trouverait très facilement. Elle le sait en
plus. Ça ne l'intéresse pas pour l'instant : trop facile. Pour le
moment elle veut devenir futile, puérile et frivole. On ne s'y attend
pas à ça. Elle s'en rendra folle avant d'abandonner. Elle veut devenir
ce qu'elle déteste. Histoire de. Vivre. Expérimenter.
Les barrières n'ont jamais existées dans son esprit, juge, jurés, victime, accusée, coupable, témoin, avocat. Elle est tout.
Et elle le sait, par dessus le marché.
Jeudi 8 mai 2008 à 20:09
En attendant. Je dors. Je dessine une marelle biscornue. Que je ne ferai même pas. Je m'essouffle en me shootant à l'odeur d'un débardeur Kiabi Woman. J'ai mal. Je m'ennuie. J'écris. J'ai des chansons en tête. Je regarde mon portable. Mon reflet tiré dans la glace. Je dors. Donc bon. Même en étant surveillée du côté de Langres. En apparence. Tout va bien. Je continue de vivre.
Jeudi 8 mai 2008 à 12:09
En ce moment je suis très chanson-française-qu'on-peut-écouter-sur-VirginRadio. En même temps. Si j'écoute du Death Cab For Cutie ou autre chose maintenant, je crois que je vais chercher de la corde au fond de mon jardin. Désolée Mémé que tu n'entendes toujours pas Deezer. Mais là tu ne manques pas grand chose.
Jeudi 8 mai 2008 à 11:25
Jeudi 8 mai 2008 à 11:23
Retour commandé. Et plus de deux mois à l'avance ça me fait déjà chier. M'enfin. Y'a un cow' qui a envie de déjeuner avec moi dans la gare de Lyon le 22 juillet ? Non ? Bah. Je demande toujours. Y'a le classeur noir qui va se remplir, peu à peu. La boîte noire aussi, qui va retrouver des choses. Des rendez-vous. Des lettres. Le portable. Du sommeil, beaucoup. Quelques rires, quelques sourires. Vivre quoi. Avoir peur pour les autres. Continuer. Mais être ailleurs. Les cheveux en pétard, le jean bleu, le débardeur blanc, presque. Presque parfait. Un détail et le reste vient avec. La clé de sol dans mon dos.
Mercredi 7 mai 2008 à 19:59
This song is no more for you. Sorry my dear. Don't be angry. You know all that you need to know. Please. Be happy and quiet. Come if you want. But you won't be in my heart. And you won't be in my arms. Still in my head. Like everybody. Just like that. I've made some mistakes. I wish things were easier. But. It doesn't matter. Come and it will be great. Don't ask me what I can't give, and what I don't want to give. To you. Anyway. That's all.
[Provoquée.]
[Provoquée.]