Vendredi 18 avril 2008 à 17:33
Clope au bec il regarde dans le vide, la mer à travers la baie vitrée.
Retour en arrière.
Il est plus de trois heures du mat. Pas en France. Non. Surtout pas en France. Quand je dis plus de trois heures du mat c'est qu'on approche les quatre. En sachant que la fête officielle s'était finie à minuit, un peu moins même... Elle était rapidement revenue à la maison et sa surprise avait été grande lorsqu'il lui avait proposé de repartir. Ce n'est pas pour ça qu'elle aurait dit non. Un peu plus de dix minutes en moto. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas montée sur une moto. Plus que très longtemps ; elle était alors enfant. Et là elle s'accrochait avec peine, les quelques bières qu'elle avait bues ne l'aidaient pas vraiment à suivre correctement les mouvements du conducteurs, notamment lors des virages dans lesquels il semblait s'amuser à se pencher plus que nécessaire. La crâne ne la dérangeait pas lorsqu'elle était justifiée, là c'était juste stupide. Elle se dépêcha de quitter son chauffeur. C'est qu'en plus de tout il ne faisait pas chaud, minuit, même au beau milieu du mois mai, ça ne pardonne pas.
[Nul à chier mais à suivre. Texte co-écrit en franco-anglais. Ça ira mieux par la suite.]
Vendredi 18 avril 2008 à 16:47
On trouve l'argent où il est, que voulez-vous. Les choses se mettent en place doucement. Lentement mais sûrement. Il faut bien faire ce qu'il faut. Pas la peine de crier, pas la peine de gesticuler dans tous les sens. La méthode a du bon parfois. A croire que je deviens méticuleuse... Dans quelques années je serai bonne en maths. Ah non. Ca c'est la flemme. C'est vrai. N'oublions pas le facteur flemme. Sauf que. Sauf, oui, ici, pas de flemme. De l'entraînement, un peu de préparation et ça va le faire. Y'a intérêt. Si à l'âge de dix ans je savais déjà descendre depuis les toîts, c'est pas pour rien. N'empêche, même les maths pourraient être utiles. Je verrai ça pour le prochain coup. Surtout, ne pas se faire prendre.
Vendredi 18 avril 2008 à 0:41
Vendredi 18 avril 2008 à 0:17
Une cellule-mère. Une valentine. Une entière. Et une comparse machiavélique, donc. <3
Jeudi 17 avril 2008 à 22:52
Ça doit être pour ça que depuis ma primaire j'attends avec impatience cette âge. Être juste assez dingue pour l'être vraiment.
Jeudi 17 avril 2008 à 15:25
Bon. Je crois que j'ai pas besoin de confirmer que je ne le suis pas. Enfin. Je dis ça avant de retourner chez la coiffeuse. Coupe à la tondeuse ! Hem. Non. Ce sont juste deux phrases qui m'ont bien fait rire, tirées du texte de la demoiselle Ankou, dont j'apprécie beaucoup le style. Alors voilà. Allez voir (ou pas, ça dépend si vous faites confiance ou non) !
Jeudi 17 avril 2008 à 14:42
Jeudi 17 avril 2008 à 0:22
(Je suis arrivée à Clermont-Ferrand.)
Jeudi 17 avril 2008 à 0:00
(Je suis à Limoges là.)
Mercredi 16 avril 2008 à 23:56
Tout ça parce que je n'arrive pas à trouver de chalutiers dans l'Atlantique Nord. Le point rose assez flou vu comme ça c'est l'endroit précis ou j'ai failli tuer une belge. Blonde, qui plus est. Merci du SMS Rémi (je crois que cette capture d'écran vient de là, je crois).
Mercredi 16 avril 2008 à 22:03
Je voudrais pouvoir chanter. Non, pas savoir, à la limite c'est pas grave, de ne pas savoir chanter. Non, je voudrais pouvoir. Depuis plus d'un an & un mois que je suis avec mon copain [ qui est, soit dit en passant, musicien et dingue des filles qui chantent, bien ou pas ] et qu'il me tanne pour que je lui chante une chanson, n'importe quoi, bien ou mal, n'importe où, eh bien je peux pas. J'ai pas d'explication, je peux pas chanter, c'est une quasi-phobie, une peur, une panique, le jour il me fera chanter une chanson, je crois que ça voudra dire beaucoup. Pour l'instant, je ne peux pas, en tout cas pas si on m'écoute. C'est con hein. En plus que, je trouve ça tellement touchant une fille qui chante, surtout si elle ne le fait pas vraiment bien, surtout si elle est maladroite.
J'adore te racontez ma vie Margaux, c'est dingue ça, on se connait pas, faut que j'arrête, faut que j'arrête. Avant que ça devienne une manie.
<3
Loupé, Alice, loupé. Je suis en manque de gens qui me racontent leur vie. Alors défoulez-vous, si vous avez du temps à perdre. Je suis en manque de mots.
Mercredi 16 avril 2008 à 20:47
Cependant il y a certaines habitudes qu'on aimerait bien contracter. Comme celle de recevoir du courrier chaque semaine, et d'avoir le temps d'y répondre. L'envie aussi. L'habitude de chanter, tout le temps, même au téléphone, de manière quasi-pathologique. Dans la même veine, transformer ce sourire en quelque chose de banal, qui ne relèverait de l'ordinaire. Ou encore celle d'aller se recoucher au beau milieu de la matinée. Dans des draps qui sont restés chauds. Sans oublier toutes les habitudes inexprimables, celles qu'on imagine pas avant de les avoir, pour de bon. Celles qui relèvent aussi, un peu, de l'impossible. Impossible n'est pas français. Nous verrons bien ça.
Mercredi 16 avril 2008 à 18:08
... Faut vraiment être tarée. Complètement schtarbée. Comme ce ciel qui ne parvient pas à se décider. Oula ! Stop ! Le ciel ne se décide pas. Le ciel il est, c'est beaucoup plus simple et pourtant nous n'y arrivons pas. Nature humaine. Ouais. Je n'aime pas le concept. Je n'aime pas l'humanité ? Peut-être. Peut-être que oui, que ce soir j'aimerais agir de manière rationnelle, robotisée, aseptisée. Coût, risque, bénéfice espéré. Une équation d'économie. Si seulement c'était possible. Je dis des conneries plus grosses que moi. Wouah ! Bravo les filles, vous êtes vachement balèzes, du coup, faut reconnaître. La plus grand peur c'est soi-même. Et le fait d'avoir peur, de soi encore plus. Cercle vicieux. Sûrement. Le cercle c'est la perfection. C'est le recommencement. Oh, non. Je refuse de recommencer quoi que soit. De plus, je suis trop libre pour me laisser enfermer. Si je n'y crois plus à ça, je tombe. C'est pas grave de tomber, si l'on sait pourquoi. Je vais pas me faire un croche-pieds. Donc je ne tombe pas. Sans oublier que j'y crois : c'est foncièrement vrai. Si la réalité n'est pas cela la réalité se plante. Non mais.
Cette fille qui ne ressemble à rien se dit qu'au final, heureusement. Elle reconnaît qu'elle n'a pas toutes les cartes en mains. Ça la changera de son passé. Où pour les avoir elle les dessinait elle-même.
Let's go.
Mercredi 16 avril 2008 à 10:53
Mercredi 16 avril 2008 à 0:38
Mardi 15 avril 2008 à 23:34
Y'a des boîtes poussiéreuses à côté de moi. Là dedans on peut retrouver des années de correspondance. J'y jette un coup d'œil, encore, ça me fait toujours un petit pincement au cœur de voir ça. Des lettres datant de dix, vingt, trente ans, et j'y retrouve des dessins, les adresses successives, les états civils successifs, les pays dans lesquels j'ai voyagé, ceux où j'aurais aimé voyager… Est-ce que j'ai mis au grenier ces rêves en même temps que cette boîte ? Je me pose vraiment la question.
Et il y a aussi des mots d'amour, tellement usés à présent... Dont la vérité est désormais tout autre. S'ils savaient seulement à quoi ils en sont réduits au jour d'aujourd'hui, les conséquences qu'ont entraînées leur présence, ou leur absence… Je ne sais plus trop.
L'encre est parfois un peu délavée, le papier plus fragile sous mes doigts, mais les odeurs sont restées les mêmes, celles d'un passé suranné et dont j'aimerais regagner l'enceinte protectrice, la bulle de cristal.
Ce soir j'ignore si je suis encore capable d'écrire un conte de fées…Mardi 15 avril 2008 à 22:51
Nous aurons d'autres soirs, Antigone.
Peut-être pas.
Et d'autres disputes aussi. C'est plein de disputes un bonheur.
Un bonheur, oui... Ecoute, Hémon.
Oui.
Ne ris pas ce matin. Sois grave.
Je suis grave.
Et serre-moi. Plus fort que tu ne m'as jamais serrée. Que toute ta force s'imprime dans moi.
Là. De toute ma force.
[...]
Oh ! tu m'aimais, Hémon, tu m'aimais, tu es en es bien sûr, ce soir-là ?
Quel soir ?
Tu es bien sûr qu'à ce bal où tu es venu me chercher dans mon coin, tu ne t'es pas trompé de jeune fille ? Tu es sûr que tu n'as jamais regretté depuis, jamais pensé, même tout au fond de toi, même une fois, que tu aurais plutôt dû demander Ismène ?
Idiote !
Tu m'aimes, n'est ce pas ? Tu m'aimes comme une femme ? Tes bras qui me serrent ne mentent pas ? Tes grandes mains posées sur mon dos ne mentent pas, ni ton odeur, ni ce bon chaud, ni cette grande confiance qui m'inonde quand j'ai la tête au creux de ton cou ?
[...]
Quand tu penses que je serai à toi, est-ce que tu sens au milieu de toi comme un grand trou qui se creuse, comme quelque chose qui meurt ?
Oui, Antigone.
Moi, je me sens comme ça.
Mardi 15 avril 2008 à 21:58
Ambrose Bierce.
A toi de me dire si je suis une menteuse ou une poète dans nos cas précis. Dans les cas où j'ai envie de revenir dans l'imaginaire parce que l'imaginaire peut aussi aider à attendre le futur. Je n'ai pas de réponse à apporter. J'ai déjà été les deux. Et pas qu'une fois. Sauf que. J'ai ma propre réponse. Mais visiblement elle ne compte pas. Fou de voir comme tout cela tourne autour d'un "je" qui au final n'importe que très peu. L'imaginaire est capable d'être une simple projection, qui aide à rêver, à prévoir, à s'imaginer pour sourire. D'autant plus quand le présent se barre en courant. Quand il ne veut pas la peine d'être regardé avec intention, quand il est moche, simplement. L'évasion. C'est ce qu'ils cherchent. Les menteurs comme les poètes. L'évasion, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Partir. Après si tu ne crois pas (plus) va me falloir du temps pour changer cela. Si l'on veut bien me le donner encore. Tant qu'on ne vit pas il faut me laisser encore un peu de rêve. Ce qui n'enlève aucun charme à la réalité. Voilà. Le rêve est une drogue dure. On s'enlève pas trois ans de rêve pour trois ans de déceptions et trois ans où l'on ne faisait que tenir. Du moins. On ne le s'enlève pas d'un coup. On aimerait pourtant. On est c'est un con. Je sais.
[...Mes impressions ont été dégagées. C'est vrai que c'est plus... Vrai, justement, sans.]
Mardi 15 avril 2008 à 19:38
Tout le monde t'aime fort
Moi en particulier (quand même ^^)"
C'est bête, mais parfois on a tellement besoin d'y croire.
Mardi 15 avril 2008 à 16:23
La ville, puis la campagne. Enchaîner. Toujours plus vite. Et dormir toujours moins.
S'allonger dans l'herbe, avoir du coup de l'herbe coupé un peu partout sur le t-shirt et le jean. Il ne fait pas chaud. Pourquoi alors se mettre en t-shirt ? Pour qu'il fasse chaud, justement. C'est une logique particulière, il faut le reconnaître. L'avoir vu dans son jardin, en train de bêcher avec l'autre. Famille, chère famille. Ne pas le remercier pour cette carte que j'ai découpée et jetée. Ne pas le saluer. Me dépêcher de rentrer. Certains appelleront ça de la lâcheté. Moi j'appelle ça un instinct de conservation.