Jeudi 6 septembre 2007 à 22:02
Le mot de passe invité est toujours merci . Alors vous savez ce que j'en pense.
Je n'ai vraiment pas envie de te parler pour me prendre encore une claque dans la gueule ça va, j'ai déjà été servie.
Jeudi 6 septembre 2007 à 21:36
Les migraines reviennent et j'ai foncé dans un mur avec un grand sourire et une étincelle au fond du coeur. Je ne savais pas encore que cela serait un mur.
C'est vicieux ces bêtes là. Et puis cette amère déception lorsque le regard qui nous cherchait ne nous a en réalité jamais vu.
C'était une soirée, une fin de soirée ; il commencait à se faire tôt. On a discuté, un peu, comme ça, nous étions seuls, ou du moins cela revenait au même.
Je ne savais pas trop comment prendre tout ce qui m'arrivait ce soir là, et en très peu de mots tu m'as fait sourire. C'est rare ça. Je me suis demandée que faire pour ne pas briser le charme trop vite. Toi tu as juste été parfait avec une simple phrase, tombée au creux de mon oreille lorsque tu m'as dit au revoir.
Je souris. Mais lors de cette matinée pluvieuse, mon sourire a déteint.
Je ne parviens pas à m'en souvenir, est-ce que ce soir là tu m'as regardé ?
Et après ça, j'ai décidé de ne plus "avoir les yeux en face des trous" de peur d'imaginer sûrement.
J'ai retrouvé Nicolas et la bague en argent. Rien. Je sais qu'ils ne me hanteront plus jamais.
Mercredi 5 septembre 2007 à 21:52
[ Je me barre en courant.
D'où vers où je n'en sais strictement rien, mais je me sens courir.
Pourtant, je ne crois pas vous suivre. ]
Mercredi 5 septembre 2007 à 19:03
~ Dans ma classe il y a vingt personnes, et moi. Dans ces vingt personnes, cinq mecs.
Dehors le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Cette nuit plutôt.
La fenêtre est ouverte et j'entends le bruit du ballon de foot contre le mur.
Le rideau est immobile, il n'y a pas eu de vent ces derniers jours.
Mes mains sont froides, pour changer.
C'était marrant pourtant le cours élémentaire.
Et puis, surtout, à cette "époque" de ma vie, je ne parlais pas anglais.
Cela m'aurait évité bien des déceptions.
Les anneaux d'un classeur claquent. J'ai d'étranges étreintes.
Si, je vous jure, c'est une vie. ~
Contre toutes attentes je pense pouvoir vous annoncer ma guérison. Pure folie que d'avoir voulu attendre. Il est leur mot d'ordre. "Il y a les mots d'ordre, les mots durs et les mots de passe..." Oui. Enfin, je crois, c'est loin. Et pour finir le sac autour du cou. Hein les copains ? On se retrouve en bas.
Un quart d'heure pour prendre conscience de tout ce qui nous entoure.
Je repense à ce cours d'anglais, la question bête : "Que feriez vous si vous deviez mourir dans une heure ?". C'est chercher qui me tue. Alors je préfère me coller une balle dans la tête.
Bon. C'est pas dans l'heure. Mais je me demande si cela ne revient pas au même. Hum. Non. J'ai toujours vécu dans l'ombre sans raison. Maintenant j'en ai une.
Mercredi 5 septembre 2007 à 18:28
Je m'embrouille. Je suis fatiguée. Et les lumières tournent, tournent, s'emportent. Les phrases passent, heurtent, blessent et se gravent.
Rester là. Comme au spectacle.
Rideau. Noir.
Mardi 4 septembre 2007 à 21:41
Un voile se pose sur le monde, il n'est plus teinté que de diverses nuances de fris. Un vide au milieu de la poitrine, la gorge sèche et les yeux trop humides pour quelques cigarettes nocturnes. S'arrêter sur d'infimes détails qui font vivre les gens presque malgré eux.
Dans un univers devenu fade parce qu'il se souvient de ce qu'il a été, parce qu'il regrette et laisse son énergie se réfugier dans de lointains souvenirs.
C'est se relever après un long rêve qui avait semé la confusion dans les esprits. On partage tout, d'une manière ou d'une autre.
Trouver une main qui courre sur le papier avant de comprendre qu'elle m'appartient. Se perdre. Jusqu'à n'en plus se reconnaître, se débattre pour finir exténuées après une bataille acharnée entre moi et moi-même.
Songbird - Coldplay (live)
Martijn
Mardi 4 septembre 2007 à 20:15
Lundi 3 septembre 2007 à 21:10
C'est trop moche.
Je ne crois plus aux magiciens. Leurs ficelles sont usées, leurs costumes rapiécés. Seul un sourire pris d'un peu de pitié peut désormais naître de leurs jeux. Pour faire cela on ferait mieux d'arrêter.
Ça n'est plus gratifiant pour personne. Désormais cela paraît à tous comme une arnaque ; un mauvais tour de passe-passe.
Silence dans l'assistance. Les rires et les hurlements des enfants se sont depuis longtemps tus. L'ouvreuse ne place plus les gens, et les gamins du voisins ne circulent pas en vendant boissons, pop-corn et friandises...
A croire que la piste, la scène et le chapiteau sont partis avec vous.
Si au moins il pouvait pleuvoir dans cette foutue ruelle, d'un calme accablant.
Lundi 3 septembre 2007 à 19:57
Après je me barre de cette maison. Le projet est monté et n'a pas vraiment besoin de moi pour faire des bénéfices.
De plus j'aurais toujours mon ordinateur et je garde les mots de passe. Vraiment. C'est parfait. Quelques heures encore à voir ces mines réjouies, leurs airs d'imbéciles heureux. Je m'en vais les retrouver toutes, celles que j'ai perdu au fil des années pour satisfaire des envies et des besoins qui n'étaient pas
les miens. Oh que oui. Je me remets à rêver. Suivre la trace des souvenirs, vérifier qu'il reste quelque chose, autre qu'un simple muscle qui bat dans ma poitrine. Je me casse ! Enfin ! Devenir celui que j'ai cru être un jour.
Absorbé dans sa future nouvelle vie il ne voit pas l'une des serveuses embaûchées pour l'occasion s'approcher. Elle a en main une simple feuille A4, blanche, pliée en quatre. Simplement en main.
***
Je ne sais pas pourquoi c'est Marie. Ni comment.
Rigole pas J-D, c'est pas drôle. Mais c'est bien ce personnage là. Je crois que je vais dire oui pour les champs'.
Vous vouliez une suite à ça.
Ecouter : les Frôleuses, Louis Bertignac et Carla Bruni.
Lundi 3 septembre 2007 à 10:34
Dimanche 2 septembre 2007 à 21:26
Plus tard, on vit la princesse en photo, dans une belle robe beige, avec de longs gants... Il faut dire que cette princesse là n'avait pas trouvé de suite le bon prince.
Mais ça n'était pas grave, elle l'a trouvé après, c'est l'important.
Et cette princesse là je l'ai re-connue des années plus tard. En fée, hyperactive, jouant du piano et dansant.
C'était une princesse qui donnait des cours de français, corrigeait des interrogations.
Elle avait trente élèves. Et un fils.
Depuis la famille s'est agrandie.
Dimanche 2 septembre 2007 à 18:21
Prenez ensemble une minute pour réfléchir. Une minute.
Avec un joker : Antigone. Une main.
Dimanche 2 septembre 2007 à 17:57
Je ne dois m'attendre à rien. Je ne suis pas en mesure d'attendre quoique ce soit. Je suis pour l'heure incapable d'exprimer un avis, un souhait, une opinion. Alors je fais semblant.
Comme j'ai fait semblant, j'ai joué le jeu parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Et j'ai fini par m'y faire, m'y prendre à ce jeu sans but et sans règles.
Je voulais lui faire dépasser toutes les frontières, l'emmener en dehors de moi, en dehors du monde. J'ai vu trop loin, ou trop grand : quoiqu'il en soit j'ai échoué.
Alors je suis retournée sans orgueil à mon petit plateau, aux cases bien définies et désormais immuables.
Ce qui il y avait au dehors ne m'intéressait plus, parce que je me suis aperçue avec horreur que cela n'était pas beaucoup plus différent que le dedans. J'ai arrêté de combattre ma propre envie, je savais que sa victoire signerait ma perte. J'ai toujours été comme tout le monde.
Dimanche 2 septembre 2007 à 17:54
C'est étrange de se dire que les conseils et les anecdotes n'étaient que des leurres. Faut-il nécéssairement tromper les gens pour les garder auprès de cela ? Il ne le croit pas. Et attend toujours sa réponse. La peur au ventre.
Ce qu'il ignore c'est qu'elle voit, comme il ne verra jamais. Elle se demande quand elle pourra le lui dire : ses actes étaient vains, totalement vains. Son choix était arrêté depuis longtemps. Ca n'était qu'une comédie, et parfois elle savait que ses paroles sonnaient faux. Mais tellement aveuglé parce qu'il désirait, par son but, il n'avait pas pris la peine de s'en rendre compte.
Le seul indice qui lui restait c'était cet arrière-goût d'amertume qui claquait contre son coeur quand elle esquivait l'avenir. Comment aurait-il pu s'en douter ?
Ce soir ses mains tremblent et l'air de la pièce est glacial. Lui brûle et se sent sombrer peu à peu.
Une lettre. Quelques phrases au stylo noir sur du papier blanc.
C'était peut-être son bonheur qui était en jeu. Il ne pourra pas le reconnaître puisqu'il s'est obstiné à fermer les yeux.
Merci !
N.B.S.F.N.
Dimanche 2 septembre 2007 à 16:37
Dimanche 2 septembre 2007 à 12:34
Comme je n'en avait pas eu depuis longtemps .. un blog, un monde découvert la nuit dernière, au détour d'articles postés tard dans la nuit, ou plutôt très tôt dans le jour ..." Mes jours sont des nuits blanches.."
Vous arrivez sur ce blog. Une musique sublime vous acceuille, dans un décor pas surchargé, bleu, clair, couleur de rêve. Vous apprenez que la créatrice du blog, son âme même, ne connait pas la musique.
Vous savez que vous mettez les pieds dans un rêve. Alors vous y allez tout doucement, de peur d'abimer quelque chose, vous tentez de vous faire discret dans cet univers qui n'est pas le votre mais que vous aimeriez vous approprier.
Vient ensuite le temps des photos, empreintes d'émotions, ce ne sont pas des pixels de couleurs mis bout à bout qui forment des images non, ce sont des clichés de vies, de sentiments. Ca vous touche. Vous n'y pouvez rien et vous n'y voulez rien changer.
Dernière découverte, qui ne se finit jamais, les mots. Qui sont là, posés, bien sages, en ordre, ça ne fait pas de vague, et c'est peut être pour ça que c'est si beau.
Parce que c'est simple. Que tout le monde pourrait faire pareil ou presque si tout le monde avait le pouvoir comme cette demoiselle de se mettre à nu. Et ce faisant de nous mettre à nu.
Même ses commentaires sont un vrai régal, qu'on attend avec impatience, cela fait moins de 24heures que je la connais. Et il m'en faut déjà plus. Je n'ai pas tant envie de vous faire partager. Parce qu'en entrant là bas on à l'impression d'être seul, avec elle et ses mots. Et pourtant ...
Dimanche 2 septembre 2007 à 0:41
Ce blog n'est pas le premier à avoir des problèmes avec le boostage, certains ont même été inscrits contre leur propre volonté sur pareils sites. Et puis de toutes manières, merde, en quoi cela vous concerne ? A partir du moment où les admins et les modos sont informés, que les plus anciens confirment je ne vois pas ce que vous avez à faire ici. J'espère que pour moi le débat est clos parce qu'est vraiment une bien triste manière de passer ses journées.
GMS forever !"
Concernant le boostage du blog Hyugs.
Mais j'en profite pour vous parler un peu de cowblog ces derniers temps. Je vois de deux choses l'une : une recrudescence de boulets, une intolérance en hausse dûe à cette augmentation de ce type de blogueurs casse-pieds tant sur le fond que sur la forme.
Dimanche 2 septembre 2007 à 0:11
Je me dis aussi que je vais vous la mettre. Mais que le 5 je la réenregistrerai. Avec le fameux texte en question. Oui. Pour ça je serai énervée. Pas l'ombre d'un doute.
Après tout, cessons d'être hypocrites. Ca fait longtemps que je n'en ai plus rien à foutre de tout cela.
Et non, je ne sais même pas de quoi je parle.
Samedi 1er septembre 2007 à 23:46
On commence.
On finit.
3 euros pour 1 minute et 24 secondes.
Ce même temps pour avoir beaucoup trop chaud.
23h44 pour se dire que c'est finit.
Depuis le 7 juillet se dire que ça commence.
Tout mettre en bordel.
Avoir envie.
Samedi 1er septembre 2007 à 23:40
Ils ne restent que des éléments, sans aucun souci d'harmonie. Après tout, le lit, on s'en fout.
Du moins, moi je m'en fous. Je sais que je vais attraper en vitesse une longueur de tissu suffisante pour me rouler dedans. Point barre./
En fait, si je m'en fous, c'est peut-être que je n'en veux pas de ce lit là. J'aimerais chaque soir être ailleurs et du coup j'essaye de faire abstraction pour laisser mon imagination reconstruire selon mes envies, selon mes images fugaces. Des souvenirs sensitifs, des morceaux de perceptions pour toujours en revenir au même problème : l'absurdité de ma démarche.
Au lieu de me voir déjà dans mon lit, je prends mon portable, ou je double clique sur son pseudo et vlang, un grand "I love you" dans sa gueule. Après je m'enfuis en courant, ou pas.
Rien ne sort. C'est quoi cette trouille bleue qui s'est emparée de moi ces dernières années ? Avant ma réaction aurait été tellement... Différente. J'ai changé à ce point ? Je savais que j'en crèverais à petits feux de ce mec. Je le savais. Cinq ans après il me pourrit encore la vie parce que je ne l'ai pas laissé la rendre belle. Putain de merde. Et ce n'est même pas lui que je regrette le plus.
Je continue de scier la branche sur laquelle je suis assise. Sauf que moi, pour faire original j'ai au préalable installé une cuve d'acide en dessous. Histoire de faire bonne mesure.