Samedi 1er septembre 2007 à 17:10

C'est étrange de revoir cette grande dame, toute petite, fatiguée, usée... Celle qui me prenait par le bras et m'obligeait à courir, le plus vite possible dans la prairie. C'était une dame pleine de jeux, de rires et de chansons. Aujourd'hui encore, ses yeux pétillent de malice mais c'est comme si un voile indésirable, de mélancolie peut-être,les avait peu à peu recouverts.
Il faut dire que rien ne lui aura été épargné, mais je sais que jusqu'à la fin elle restera digne, classe, souriante et aimante. Généreuse ma grande-tante.

Je revois le piano, ma cousine droite comme un "i" sur son tabouret et les doigts qui courrent sur les touches, ses yeux ne suivent même plus la partition, nous la connaissons par coeur.
Par coeur ce sont elles, Axelle, la grande dame désormais vieille, Sophie, ma mère et moi. Sophie à la main sur l'épaule gauche d'Axelle, chantant comme une eau coule, ma mère quant à elle se trouve à sa droite, appuyée sur le bras du canapé, la guitare à la main, la tête haute et fière, le chant fort et clair, transportée dans des ailleurs que nous ne pouvons atteindre.
Moi je suis juste là, admirative devant ces deux femmes, et puis un peu par cette jeune fille, qui sait faire naître la musique, l'ambiance et les applaudissements au coeur de la famille.

Les mots tournent autour des notes, suivent les sens et les rythmes, se perdent et se retrouvent, comprennent les sens et jamais ne les contournent, sans cesse ce respect et ce voyage qu'on oublie pas. Les voix s'envolent et chutent, comme un souvenir oublié qu'on s'acharne à rechercher, à apprendre à nouveau.


A Mybabou avec tous mes remerciements.

Parce que je vais chanter cette chanson aussi, pour un autre article.


Samedi 1er septembre 2007 à 13:22

Je me réjouissais à l'avance de l'arrivée de ce mois de septembre. Je ne sais trop pourquoi. En fait, c'est Elle, qui m'a donné l'amour de ce mois. J'ignore pourquoi. Mais les choses sont comme elles sont. Je voyais les feuilles du calendrier être arrachée une par une et le premier s'approcher, lentemement mais sûrement. Alors oui, ça sent le neuf, et la rentrée est là, à ma porte. C'est repartir une nouvelle fois à zéro, tout reprendre en main.
J'ai même envie de faire un nouveau design. Ouais, je sais, ça fait peur.
Ce soir il y aura sa voix, à l'autre bout du fil.
Et ce grand tri dans la maison, les papiers officiels qui arrivent, les nouveaux manuels. "Option Science Politique". Ca faisait longtemps que je l'attendais celle-là.

Septembre est là. Je sais au moins le comment.
C'est aussi le mois des vides-greniers.

Elles vous le diront.

Vendredi 31 août 2007 à 18:38

Un texte à faire découvrir.
Parce que lorsque Distant-Skies se met à tuer des gens il le fait vraiment bien, lui.

Vendredi 31 août 2007 à 18:04

La chambre a été vidée. Dans les cartons s'entassent les 17 ans d'une vie bien remplie. Des petits mots à la mode durant l'année de 5ème aux longues lettres reçues d' un peu partout en France cette année. Les cartes postales et les correspondances prennent à elles seules deux bons gros cartons.
Y'a les albums, les cds gravés et toutes mes paroles imprimées, retravaillées, tordues au possible, ayant été pliées et dépliées des centaines de fois. Un carton supplémentaire.
La première histoire, celle des deux jumeaux, tous les textes qui restent là à traîner, la pochette noire, les nouvelles, les ébauches de romans, le roman... 3 cartons encore.
Les livres, les contes et les Bds, les histoires vraies, les documentaires, les dossiers, les vieux cours, les vieux jours. Rajoutons cinq cartons.
Les babioles diverses et variées, des cartes aux posters accrochés aux murs en passant par les encens et les bougies. Deux cartons.
Les fringues les brics et les brocs, j'ai arrêté de compter.

C'est que vivre ça prend de la place, au final.



Vendredi 31 août 2007 à 15:22



Là-bas ça a marché. Merci à notre Grand Méchoui Sacré pour ses bienfaits.

Vendredi 31 août 2007 à 14:09


C'est bientôt qu'on saura. A vrai dire j'attends même ce moment pour me faire une idée de ce que je vais apprendre. Je n'y songe pas, je laisse les intuitions et les suppositions dans un coin sombre et oublié de ma tête jusque là. L'instant quelques secondes avant la révélation finale,  mon cerveau se met en branle, les rouages tournent à une vitesse frénétique et les cliquetis font un bruit d'enfer. J'ai droit à un défilé d'idées, de souvenirs, de connexions logiques des plus remplis et saugrenus.
 Heureusement ça ne dure jamais très longtemps. La machine est stoppée en plein élan. Et là je trouve comme un grand vide. Le temps de s'y faire. Probablement.

Vendredi 31 août 2007 à 13:50

La dernière fois que je voyais Romain c'était là, maintenant, mais il y a un an et quatre jours. Déjà un an.
C'était un barbecue à la hutte, pour l'ouverture, nous étions nombreux, il y avait Antoine aussi. Tous ou presque. Ce sont d'excellents souvenirs. La sortie de la barque avec les waters, les trous dans ces derniers, les zozotements... Un an. Que c'est loin. Qu'est ce qu'il me manque.



Et je n'ai pas envie de vous mettre la "bonne version". Quand je l'ai perdu, c'était un jour de concours. Alors voilà. Et puis, on est presque tous dans l'illégalité en utilisant radioblog. Lui, il tirait avant d'avoir, l'âge. Avant-hier c'était son anniversaire.

Vendredi 31 août 2007 à 11:52



C'est étrange de se dire qu'il existe ailleurs, sans moi.

Et le voir passer devant la maison renforce ce sentiment qui n'est pas des plus agréables. Pour dire bonjour il lève la main, sans tourner la tête. Je n'ai pas à lui en vouloir. Je n'ai pas non plus à m'en vouloir. Ni même à eux. L'incompatibilité des caractères c'est arrivé à tellement de gens. Le problème sous-jacent et auquel personne ne veut s'attacher, c'est les autres liens qui se rompent en même temps. Des milliers de petites connexions qui se brisent, comme si la plus importante les avait toutes portées. Je trouve ça bien plus traumatisant que le reste.

Jeudi 30 août 2007 à 22:18

En fait je pense qu'échouer m'aurait soulagée. C'est vrai, j'aurais aimé craquer, être incapable de tenir une séance entière. Ou même si c'est un peu moins glorieux, ne plus pouvoir supporter le rythme de travail, le train de vie. Être devenue trop "pépère" pour cette vie là. Oui. Ca aurait peut-être été une source de réconfort. Je ne peux pas savoir. Parce que ça s'est excellemment bien passé. Je savais tout faire, encore, toujours. Je n'ai pas régressé. Je n'ai pas stagné. J'ai continué à progresser. Avec ce moral qui se trouve être une arme à double tranchant. Cette analyse qui se retourne contre moi.

Je suis restée la meilleure. Pour une fois à bas la modestie.


....

Elle fait aussi partie de cette morale qu'il me faudrait oublier. Pire, je dois la saccager.

Jeudi 30 août 2007 à 22:02

Et d'un coup c'est un courant d'air froid qui balaye l'assemblée. Certains y sont plus sensibles que d'autres. J'ai la chair de poule. Je tremble. J'ai envie de tomber dans les bras de quelqu'un et de ne plus jamais quitter ce confort, cette chaleur... C'est impossible. Alors je tombe dans des bras imaginaires, inventés, ou presque. Quand je demande du réconfort c'est comme si je m'adressais à un mur. Je lui crie ma demande et le son de ma voix se répercute sur sa paroi.

Pourtant j'en ai rêvé. Nous étions trois avec Paris et la pluie. Les bords de Seine. Ton sourire qui s'était enfui, qui était tombé avec le masque.
Je voulais te le rendre. Je parlais du théâtre. Je te faisais jouer l'équilibriste sur un pont glissant, tu prenais ma main pour en descendre. Dans ce rêve je parvenais à t'en accrocher un autre de sourire, un vrai, un sincère que le temps ne pouvait pas amenuiser. C'était si beau que je n'y croyais pas. C'était aussi confus, parce qu'il n'y avait pas de gêne et que je n'y croyais pas non plus : cela devait être un accident et tu ne disais rien parce que ça n'en valait pas la peine.
L'antiquaire chinois et un cadeau-surprise qui n'avait rien d'une surprise. Moi je m'éloignais et je te cherchais. Une parole que je prends comme un défi, alors je le fais. J'ai à peine le temps de profiter de cette acalmie et de ce réconfort que cette situation rêvée m'apportait que je croise le regard de ton frère. C'est lui qui me fait comprendre que dans le rêve tout est vrai. Et en même temps c'est lui qui me réveille. J'ai fait le rêve de tes bras. Sacré regard.

Enfant de mots parce qu'il ya de tout mais une chose qui les rejoint.
Lui*
L'autre(s)
et Romain...


Jeudi 30 août 2007 à 18:54

"Mon doudou il est amoureux de Célinska"



Et moi ? Il est amoureux de qui mon doudou ?
Tellement de perles à vous écrire.

Jeudi 30 août 2007 à 18:37

Je reprendres de suite mes habitudes. Ensuite, bonnes ou mauvaises, c'est à vous de voir.

Ca m'avait fait un choc de le voir porter ce sweat que j'avais même oublié. Son sweat en réalité. Je crois me souvenir qu'Il l'avait oublié à la maison. Et par la force des choses je l'avais gardé, précieusement.
Comme presque à chaque fois, il s'est trouvé un adulte pour se mêler. Un transfert dans cette histoire, de mon armoire à celle de mon frère. Cela faisait bien trois ans. Oh oui, au moins. Le voir porter ce simple sweat bordeau, cette inscription, et cette odeur que je crois percevoir encore... J'ai cru tomber à la renverse.

Jeudi 30 août 2007 à 18:06

Mea culpa pour l'absence d'articles.

On vous expliquera, je le jure.


Mais merci à tous pour vos commentaires sur l'article précédent, commentaires qui font vraiment chaud au coeur, ainsi, si je vous oublie dans mes remerciements personnels vous savez tout de même que je pense à vous.

Edit ; et vraiment aucun rapport entre ce manque d'articles et le sale coup de dimanche dernier à Lille. Vraiment.

Dimanche 26 août 2007 à 23:22



Vous voyez tous ces gens amassés sur la place du théâtre à Lille (et donc en face de l'Opéra, j'ai jamais compris la logique des places Lilloises > <) à 11 heures aujourd'hui ?

Oui ?

...

Et bien

...

Aucune n'était là pour le GMS.
Ce sont les petits vieux qui ont visité l'ancienne Bourse.

En effet ils m'ont tous, sauf Arnaud, posé un très joli lapin ! Que j'ai apprécié à sa juste valeur, ne pouvant rentrer chez moi qu'à 16h16, avant cela aurait été trop suspect, et ayant donc traîné dans Lille un dimanche.
Donc rien était ouvert.

Je tiens donc à remercier la grosse dizaine de personnes m'ayant promis d'être là. Vraiment c'est motivant.

Je m'en fous, j'ai converti des inconnus au GMS. Et j'en suis fière.

Parce que ouais, je suis une imbécile.

Après heureuse, cela reste à voir.



Je dis ce que je fais. Moi. A 8h30 ce matin je finissais ce que j'avais fait une bonne partie de la nuit : m'arracher les doigts en convertissant un calendrier en panneau. Vraiment. Merci putain. Ca m'a foiré ma journée ça.

Dimanche 26 août 2007 à 23:03


 


C'est son mec qui s'en va à Paris. Qui y retourne plus vraisemblablement. Son mec… Son amant dirait Servane. Je ne me suis pas encore mise d'accord sur la version ayant ma préférence. Je crois n'aimer ni l'une ni l'autre. Au moins ça simplifie les choses.

Bizarrement j'envie cette fille : elle a quelqu'un à qui manquer, quelqu'un à regretter sincèrement. Et réciproquement.

C'est 46,60 € pour aller aux Pays-Bas, à 20 minutes de chez eux. Je n'ai pas demandé pour Montepellier. Ca allait être trop cher : démoralisant.

Il faut que je trouve une solution pour octobre.

 Ni Weesp, ni Montpellier, ni Paris. Je n'ai pas su choisir, alors ce fut St Amand les Eaux. Tout simplement.

Dimanche 26 août 2007 à 21:24

Et cette gamine au visage un peu rond et souriant, gamine qui était en fait sûrement plus vieille que moi, qui revenait de Paris.

Nous sommes restées plusieurs heures à attendre quelqu'un dans la gare, forcément on parle, on s'entend. Elle ne revient pas de paris. Enfin, pas seulement, oui elle avait bien pris l'un des nombreux TGV qui faisaient presque chaque heure le trajet Paris/Lille. Mais son vrai voyage avait été New York.

A la voir, semblant toute fragile, prête à s'envoler au premier coup de vent, j'avais du mal à m'y faire : elle y était vraiment allée. Pincez-moi.

Du coup j'ai eu encore plus envie de la connaître. C'est bête, je sais. Cependant, si on ne passe parfois pas outre sa « bêtise » on avance pas. Avant que sa mère n'arrive enfin j'ai récupéré son numéro de portable. Maintenant je sais quoi faire.

Je me lève, la file d'attente, le signal sonore.

« Combien pour aller à Montpellier ? Comment aller aux Pays-Bas ? »

Dans quelques minutes.

Dimanche 26 août 2007 à 19:26

Quand je pense au mois d'août que je pouvais avoir et celui que j'ai actuellement... Je vous jure, j'en ai la nausée. Comme quoi, c'était vraiment possible de faire pire.
Mais sinon ça va, j'ai la pêche. Hum.
Je tenais à remercier Arnaud d'être venu à Lille aujourd'hui. Des photos sont à venir. Je peux vous dire que cela a été une grande journée pour le méchouisme nordiste. Quatre illustres inconnus ont rejoint nos rangs. Dont une journaliste. Youpi.
J'ai envie (besoin ?) de penser à autre chose. Dans l'idéal je vois un peu d'alcool, le peu est ou non de trop, quelques amis, de la bonne musique et des sujets de conversations intéressants. Un bon film pourquoi pas. Voire une cigarette, ou deux.
Rah. J'avais dit que j'arrêtais, même les occasionnelles.
En fait, je sais exactement ce dont j'ai besoin : d'une soirée avec ce groupe d'amis, une soirée à Lille, mieux, à Bruxelles. Trente-quatre minutes qui séparent d'une belle attente.
Le premier il y en aura une grande. Avec eux tous. Toutes les filles, tous les garçons. On sera une grosse quinzaine je pense. Après ils partent.

Samedi 25 août 2007 à 22:04

J'ai la tête dans un étau de fer. Les mots défilent devant mes yeux sans que je puisse les comprendre. Alors qu'une odeur d'étrange s'élève dans la pièce mes sens se mettent en alerte. Mais ils ne peuvent pas m'arrêter, ce qui les électrise un peu plus encore.
Je me lève en vitesse pour retourner sur mes pas. Et une seule question me vient à l'esprit : où suis-je  ?
Cette vie que j'ai cru construire devant moi toutes ces années durant, où m'a-t-elle menée pour finir ?
Là. Dans ce couloir. Devant cette porte. Que je n'aurai sans doute jamais le courage d'ouvrir.
Je t'aimais pourtant. Tu le sais, je t'aimais. Mais ça ne suffit plus de nos jours. Enfin, pas de nos jours, avec nous surtout. Je t'aimais. Et je le répète, comme si cette phrase était ma seule échappatoire. Je le répète que je t'aimais, je le crie, je le hurle. Rien, n'y personne, ne me répondra plus. Rien, n'y personne, ne m'a jamais répondu.

Samedi 25 août 2007 à 21:01

DERNIER RAPPEL : DEMAIN,
11 HEURES A LILLE, DEVANT L'OPERA !!

Et que le GMS soit avec vous.


Vendredi 24 août 2007 à 22:25

J'aimerais savoir quelle position adopter en tant que cowblogueuse face à la multiplication des blogs pro-anas !



Merci.


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