Mardi 6 février 2007 à 21:30
Hier soir j'étais malade. Mais malade dans ces instants où tu ne vois pas d'autre expression que celle de "malade à en crever" les mains qui tremblent, la tête qui tourne, la vue qui se trouble, le thermomètre frontal qui prend des couleurs qu'il ne devrait pas prendre, un marteau piqueur derrière le front, 3/4 heures de sommeil je ne sais pas très bien. Alors je m'emmitouflais jusqu'aux yeux dans la couette, le chauffage à fond, la musique dans les oreilles et j'étais toujours glaçée. Jusqu'à ce matin. Ce matin les crèmes anti-cernes, les sérums vitalisants etc.. Ont été les premières victimes. Je ne pouvais pas accepter que quelqu'un me fasse une reflexion.
Ces 7 lettres.. Si pauvres et si malades.
A finir, ou plutôt à faire correctement, demain quand j'aurai le courage d'aller chercher ce bouquin
Ces 7 lettres.. Si pauvres et si malades.
A finir, ou plutôt à faire correctement, demain quand j'aurai le courage d'aller chercher ce bouquin
Lundi 5 février 2007 à 21:57
Si je t'écris ces quelques mots, lâches ou lâchés comme il t'en conviendra ici, ce n'est pas par manque de courage, tu t'en doutes bien. Ni par manque de culot. C'est pour.. C'est par... Souci de clarté ? De facilité ? Les choses sont plus simples comme ça, on ne va pas aller chercher trop loin pour cette fois-ci. Le temps est vraiment une chose étrange, je ne pense pas que tu puisses dire le contraire. Sa mécanique semble selon les jours, et surtout selon les personnes avec lesquelles on se trouve, très lente ou trop rapide. Pourquoi cette appartée sans rapport apparent ? Je ne le sais moi-même pas très bien. Laisse moi encore retarder un peu ce que j'ai à te dire. Ce n'est déjà pas facile. Paradoxal dans une phrase je parle de cette mécanique instable et dans la suivante j'évoque mon pouvoir dessus.
Je ne t'ai jamais demandé si comme moi tu avais lu Antigone, je ne le ferai pas ou plus, bien que le plus ne soit grammaticalement pas correct dans le sens de ma phrase. Bref, on se comprend.
Comme elle j'aurai pu faire changer les choses. Les faire empirer. Tenter un bluff, un coup de poker, me renfermer dans un personnage plus facile. Choisir la facilité. Et bien non. C'est pour ça que je me la permets ce soir.
Tu souris un peu bêtement là. Tu vois où je veux en venir. Ca te ferait presque rire cette manière de faire les choses, elle me ressemble tant. A se reprendre sans cesse à s'affirmer pour mieux se questionner ensuite, sous couvert d'une malice qui n'est, crois le ou non, jamais feinte.
Et ton sourire est de plus en plus large " La facilité, vraiment ?" mais ferme les yeux un instant, et retrouve toi ailleurs, parce qu'à ce moment précis, ils te trahissent. Tu ne peux pas voir plus loin, tu ne peux pas voir là-haut, et je vois tes pensées défiler, aussi fluides que mes mots sur l'écran.
Quelques minutes encore. Avant quoi ? La dernière fois que j'ai parlé comme cela il s'est effectivement passé quelque chose. Pour la première fois les choses que je pense se réalisent, sur le plus moins long terme. Pour l'instant ? Que faire alors, suivre mes propres conseils, ce que je ne fais jamais, ou continuer ? Je suis bien partie pour cocher la case n° 2.
Là encore c'est un choix. J'ai vraiment une très mauvaise notion du regret et du remord. Pas contre en terme de culpabilité.. Je n'ai de leçon à recevoir de personne. Je culpabilise. De culpabiliser. Et de culpabiliser de culpabiliser puisque je devrai culpabiliser de manière naturelle sans que cela engendre une autre culpabilité. Tu me suis encore ? A force d'emprunter les chemins qui me passent par la tête je me demande si je pense à ce que je fais. Non. Je n'y pense pas. C'est soulageant.
Plus vite, plus vite, encore, toujours, plus vite. Partir. Créer. Détruire. Revenir.
Je veux voir les imprévus, savoir que je vais en faire. Comme aujourd'hui, comme hier, et comme demain. Ca je n'y changerai rien. Ce sont eux qui continuent de me faire danser, telle la marionette de bois que je plaignais naguère.
Mes mains sont froides. Alors j'y repense. Ca revient par éclat. C'est formidable le bordel que l'on peut se créer. Un bordel à la fois superbe et.. bordélique ! Et puis reprendre des photos. Je n'écris plus pour toi. C'est ce que tu penses.
Tu es dans l'erreur. Il faut saisir le fond du problème. Si on admet qu'il y en a un. C'est vrai, il n'y en a plus. Il suffit de voir le film passer, le rembobiner ne sert à rien et l'avancer gacherait l'ensemble. Pourtant que cette intrigue m'énerve. Je lui crie mentalement "Accélère !! Accélère !!!" elle n'en a cure.
L'opportunité peut exister sans initiative. Réciproquement. Le résultat est nul mais cela existe.
J'étais tellement zen. Avec mes loques bien-aimées, le parfum qui se diffusait lentement, la fenêtre entrouverte qui laissait passer la nuit, la musique, je ne pouvais pas faire sans musique.
On va finir dans une de ces histoires qu'on ne sait pas comment comprendre vraiment, quand les fils s'entremêlent, s'effilochent mais jamais ne se rompent nettement. Une interrogation m'est venue : quand se déclarera la fin ? Oui déjà écrit beaucoup de mots la concernant, cependant ce n'était pas sur le même plan. Celle là, pour partir ailleurs, je ne veux vraiment pas la voir. Et j'en suis convaincue, persuadée, sure à 300%.
Et puis zut. Flûte et youplala. Je me pose trop de questions. Ou pas assez.
(Là vous avez tous le droit d'avoir envie de me tuer !!)
Finir demain ? Non pas finir.. Voyons. Ce mot est tellement désagréable.
Je vais retourner à mon bordel. Parce que je l'aime bien.. Comme quoi.
Revenez demain, vous entendrez un autre son de cloche.
Je ne t'ai jamais demandé si comme moi tu avais lu Antigone, je ne le ferai pas ou plus, bien que le plus ne soit grammaticalement pas correct dans le sens de ma phrase. Bref, on se comprend.
Comme elle j'aurai pu faire changer les choses. Les faire empirer. Tenter un bluff, un coup de poker, me renfermer dans un personnage plus facile. Choisir la facilité. Et bien non. C'est pour ça que je me la permets ce soir.
Tu souris un peu bêtement là. Tu vois où je veux en venir. Ca te ferait presque rire cette manière de faire les choses, elle me ressemble tant. A se reprendre sans cesse à s'affirmer pour mieux se questionner ensuite, sous couvert d'une malice qui n'est, crois le ou non, jamais feinte.
Et ton sourire est de plus en plus large " La facilité, vraiment ?" mais ferme les yeux un instant, et retrouve toi ailleurs, parce qu'à ce moment précis, ils te trahissent. Tu ne peux pas voir plus loin, tu ne peux pas voir là-haut, et je vois tes pensées défiler, aussi fluides que mes mots sur l'écran.
Quelques minutes encore. Avant quoi ? La dernière fois que j'ai parlé comme cela il s'est effectivement passé quelque chose. Pour la première fois les choses que je pense se réalisent, sur le plus moins long terme. Pour l'instant ? Que faire alors, suivre mes propres conseils, ce que je ne fais jamais, ou continuer ? Je suis bien partie pour cocher la case n° 2.
Là encore c'est un choix. J'ai vraiment une très mauvaise notion du regret et du remord. Pas contre en terme de culpabilité.. Je n'ai de leçon à recevoir de personne. Je culpabilise. De culpabiliser. Et de culpabiliser de culpabiliser puisque je devrai culpabiliser de manière naturelle sans que cela engendre une autre culpabilité. Tu me suis encore ? A force d'emprunter les chemins qui me passent par la tête je me demande si je pense à ce que je fais. Non. Je n'y pense pas. C'est soulageant.
Plus vite, plus vite, encore, toujours, plus vite. Partir. Créer. Détruire. Revenir.
Je veux voir les imprévus, savoir que je vais en faire. Comme aujourd'hui, comme hier, et comme demain. Ca je n'y changerai rien. Ce sont eux qui continuent de me faire danser, telle la marionette de bois que je plaignais naguère.
Mes mains sont froides. Alors j'y repense. Ca revient par éclat. C'est formidable le bordel que l'on peut se créer. Un bordel à la fois superbe et.. bordélique ! Et puis reprendre des photos. Je n'écris plus pour toi. C'est ce que tu penses.
Tu es dans l'erreur. Il faut saisir le fond du problème. Si on admet qu'il y en a un. C'est vrai, il n'y en a plus. Il suffit de voir le film passer, le rembobiner ne sert à rien et l'avancer gacherait l'ensemble. Pourtant que cette intrigue m'énerve. Je lui crie mentalement "Accélère !! Accélère !!!" elle n'en a cure.
L'opportunité peut exister sans initiative. Réciproquement. Le résultat est nul mais cela existe.
J'étais tellement zen. Avec mes loques bien-aimées, le parfum qui se diffusait lentement, la fenêtre entrouverte qui laissait passer la nuit, la musique, je ne pouvais pas faire sans musique.
On va finir dans une de ces histoires qu'on ne sait pas comment comprendre vraiment, quand les fils s'entremêlent, s'effilochent mais jamais ne se rompent nettement. Une interrogation m'est venue : quand se déclarera la fin ? Oui déjà écrit beaucoup de mots la concernant, cependant ce n'était pas sur le même plan. Celle là, pour partir ailleurs, je ne veux vraiment pas la voir. Et j'en suis convaincue, persuadée, sure à 300%.
Et puis zut. Flûte et youplala. Je me pose trop de questions. Ou pas assez.
(Là vous avez tous le droit d'avoir envie de me tuer !!)
Finir demain ? Non pas finir.. Voyons. Ce mot est tellement désagréable.
Je vais retourner à mon bordel. Parce que je l'aime bien.. Comme quoi.
Revenez demain, vous entendrez un autre son de cloche.
Jeudi 1er février 2007 à 21:18
Je ne peux pas écrire ça. Alors j'ai fait ctrl+a, supprim. Je suis stupide. Une fille stupide qui retourne se placer sur la case départ sans toucher l'argent. C'est rageant. A si peu de choses.
J'ai peur d'avoir encore régréssé, d'être avant même la case départ. De partir avec lourd handicap.
Le temps nous le dira. Je vous tiens au courant ? A vous de choisir. J'ignore que faire. Alors j'ai des paroles qui me reviennent en tête :
" Et quand son rêve se casse, un autre prend sa place"
"L'envie que je ressens si fort de te serrer dans mes bras, je ferai sans
L'espoir de sentir près de moi ta présence et ta chaleur, je ferai sans
Je fais taire au fond de moi les mots d'amour comme on étouffe une rumeur
J'oublie l'avenir à contre-coeur, le présent je ne fais que l'oublier
Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant
[...]
Tes appels et ta voix que j'entends, que j'attends constamment, je ferai sans
Même si je m'applique à ne pas ignorer tes raisons tes arguments,
[...]
Je cherche alors la nuit pour m'échapper du jour
Qui a mis en lumière ton regard qui me suit
Qui me suit, qui me suit
[...]
Je m'agrippe à tout ce que je peux à défaut de m'agripper à tes doigts "
J'ai peur d'avoir encore régréssé, d'être avant même la case départ. De partir avec lourd handicap.
Le temps nous le dira. Je vous tiens au courant ? A vous de choisir. J'ignore que faire. Alors j'ai des paroles qui me reviennent en tête :
" Et quand son rêve se casse, un autre prend sa place"
Anaïs _ Elle sort qu'avec des Blacks.
"L'envie que je ressens si fort de te serrer dans mes bras, je ferai sans
L'espoir de sentir près de moi ta présence et ta chaleur, je ferai sans
Je fais taire au fond de moi les mots d'amour comme on étouffe une rumeur
J'oublie l'avenir à contre-coeur, le présent je ne fais que l'oublier
Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant
[...]
Tes appels et ta voix que j'entends, que j'attends constamment, je ferai sans
Même si je m'applique à ne pas ignorer tes raisons tes arguments,
[...]
Je cherche alors la nuit pour m'échapper du jour
Qui a mis en lumière ton regard qui me suit
Qui me suit, qui me suit
[...]
Je m'agrippe à tout ce que je peux à défaut de m'agripper à tes doigts "
Pauline Croze _ Je ferai sans
Avant de comprendre que ce que je griffone partout, sur les cahiers, sur les feuilles, sur les classeurs, j'ai failli oublier, sur ma trousse, je le pense comme jamais. Cela faisait moins mal avant. Approcher son idéal peut-être quelque chose de ravageur. Je retiens.
"Quand les rêves sont surpassés ils peuvent se transformer en cauchemars"
Ca je ne l'avais pas vu.
Demain je pose mon point * à barrer * ma virgule... Journée déterminante, dans un sens comme dans l'autre.
" Espèce de folle.
Je sais, je ne le fais pas exprès.
Mais pourquoi ?
Parce que moi aussi.
? Toi aussi quoi ?
Je ne fais pas la distinction entre faire et devoir faire.
Ah merde.
Comme tu dis. "
"Quand les rêves sont surpassés ils peuvent se transformer en cauchemars"
Ca je ne l'avais pas vu.
Demain je pose mon point * à barrer * ma virgule... Journée déterminante, dans un sens comme dans l'autre.
" Espèce de folle.
Je sais, je ne le fais pas exprès.
Mais pourquoi ?
Parce que moi aussi.
? Toi aussi quoi ?
Je ne fais pas la distinction entre faire et devoir faire.
Ah merde.
Comme tu dis. "
Su corazon ya tiene dueño
Très inutilement je vous signale ceci (cela fait du bien d'avoir des choses inutiles à dire) : c'est le 500ème article ici.
Samedi 27 janvier 2007 à 20:52
Automastisme souvenir
Et cet aveu
Ce dossier confidentiel
Qu'il dévoile à mi voix
Dans l'ambre de ses yeux
Se trouve des qualités sa kyrielle
Enfile noyé l'opale renvoi
Clair était le jour du repit
Et le son des chants impies
Crepitent des enfances oubliées
Envolent les tons autrefois fredonnés
Samedi 27 janvier 2007 à 16:38
J'étais la seule alors à vouloir te protéger. Te serrer si fort que tu n'en voyais plus le monde extérieur qui te voulait tant de mal, te serrer à t'en briser les côtes. Forcer les sourires sur ton visage, effacer les marques d'inquiètudes, de colères, gommer l'une après l'autre les cicatrices qui imposent le souvenir meurtri de la chance que vous aviez. Te serrer toujours plus en attendant l'instant où nous ne ferions plus qu'un. Il n'est pas venu. J'ai du relacher mon emprise, me sevrer rapidement de cette drogue dure qu'était notre intimité. Et maintenant le bonheur ou le malheur ne compte plus. Juste cet élan qui fait que je me vois t'étouffant à nouveau parce que tu en as besoin. Toi ou moi. Ma fierté, mon orgueil, m'empêche de dire clairement que c'est le plus souvent moi qui suis dans la demande. Pourtant nous le savons très bien. Tu me fais ce cadeaux de faire semblant de douter alors qu'au fond de toi tu n'es pas dupe, et moi non plus.
Tentative de projection, vers cette vie brève qui a été la seule dans laquelle j'ai réellement existé parce que j'y croyais. L'espoir se transforme en souvenir. Comme le présent, un fardeau plutôt qu'un bagage.
Il n'y a pas de fin. Je ne veux pas en trouver une.
Tentative de projection, vers cette vie brève qui a été la seule dans laquelle j'ai réellement existé parce que j'y croyais. L'espoir se transforme en souvenir. Comme le présent, un fardeau plutôt qu'un bagage.
Il n'y a pas de fin. Je ne veux pas en trouver une.
Vendredi 26 janvier 2007 à 20:19
C'est un accord tacite. Sans aucune concertation donc. Pas même sur la signification de ce geste. Mais s'avancer l'un vers l'autre a été perçu des deux côtés comme une acceptation mutuelle. J'insiste trop peut-être sur la réciprocité de l'action.
Enfin, après tout, c'est le plus important. Qui viendra me le reprocher ? Cela suppose de connaître les valeurs dont je parle, et qui les connait ne peut que les respecter. Il est impossible de faire autrement ; cela équivaudrait à un meutre. Purement et simplement. Ne voyez aucune exagération nulle part.
On a souvent pris les choses à la légère. Le résultat n'est pas beau à voir : nous ne sommes pas prêts.
Il est de notre devoir de remédier à cela. Dans les plus brefs délais. Si on veut encore en avoir un jour. Des délais.
Enfin, après tout, c'est le plus important. Qui viendra me le reprocher ? Cela suppose de connaître les valeurs dont je parle, et qui les connait ne peut que les respecter. Il est impossible de faire autrement ; cela équivaudrait à un meutre. Purement et simplement. Ne voyez aucune exagération nulle part.
On a souvent pris les choses à la légère. Le résultat n'est pas beau à voir : nous ne sommes pas prêts.
Il est de notre devoir de remédier à cela. Dans les plus brefs délais. Si on veut encore en avoir un jour. Des délais.
Mercredi 24 janvier 2007 à 19:20
Je ne veux pas pleurer. Je ne veux pas me battre. Je ne veux pas me réveiller. C'est dit. Conserver cette ivresse inconsciente plus longtemps encore. Se dire avec ferveur des mots qui ne veulent plus rien dire et cela empire à chaque fois que nous les prononçons. Cela ne devait pas être moi. Cela ne devait pas être elle. Et pourtant on ne peut pas changer la situation actuelle. A vrai dire, on ne le veut pas vraiment non plus. C'est parfois plus facile de se noyer. On a pas à affronter le regard des autres.
Je ne suis sure de rien.
Et c'est moi qui dois vous donner les réponses.
Enelya. Vraiment ?
Mes mains ne peuvent trembler.
Je ne suis sure de rien.
Et c'est moi qui dois vous donner les réponses.
Enelya. Vraiment ?
Mes mains ne peuvent trembler.
Samedi 20 janvier 2007 à 21:23
Pourquoi cette période ?
Pouvoir passer un anniversaire tranquille, sans soucis, avec les personnes avec qui j'ai envie d'être.
Non. Je vois ce hasard malheureux. Je ne suis pas du genre à penser qu'il s'attache à moi. Au contraire. Je constate, et ça fait mal.
On peut m'accuser de beaucoup, mais de lacheté. Ca je ne l'accepterai pas. J'ai tendance à aller au fond des problèmes, des sentiments, je commence à me connaître, je sais que j'en souffrirai, cependant laisser les choses en latence c'est au-dessus de mes forces.
L'histoire se répète. Je veux changer cela. Je ne vis que pour ce changement qui tarde à venir.
A quoi tu penses ? Penses-tu seulement ? N'était ce pas une "vérité éphémère" ? Les acteurs ont changés. Mais l'actrice non. Et elle sombre un peu plus à chaque répétition.
Pouvoir passer un anniversaire tranquille, sans soucis, avec les personnes avec qui j'ai envie d'être.
Non. Je vois ce hasard malheureux. Je ne suis pas du genre à penser qu'il s'attache à moi. Au contraire. Je constate, et ça fait mal.
On peut m'accuser de beaucoup, mais de lacheté. Ca je ne l'accepterai pas. J'ai tendance à aller au fond des problèmes, des sentiments, je commence à me connaître, je sais que j'en souffrirai, cependant laisser les choses en latence c'est au-dessus de mes forces.
L'histoire se répète. Je veux changer cela. Je ne vis que pour ce changement qui tarde à venir.
A quoi tu penses ? Penses-tu seulement ? N'était ce pas une "vérité éphémère" ? Les acteurs ont changés. Mais l'actrice non. Et elle sombre un peu plus à chaque répétition.
Mardi 16 janvier 2007 à 21:25
La journée fut sans charmes, banale, du genre de celle que l'on a pas envie d'oublier. On ne veut pas garder de traçes d'elle. C'est plus radical.
Triste à en mourir, je commence à réaliser le chemin que je semble emprunter. Il faut maintenant que je décidé si il me plait ou non. Les aventures ont défilées trop longtemps devant moi, trop belles et lointaines, trop charmeuses puisqu'impossibles. Autour les gens se noient par manque de choix. Puis-je oser me plaindre alors d'en avoir trop ? La réponse se fait comme une évidence.
J'ai beau regarder le ciel je ne vois pas le même qu'eux. Les nuages défilent, c'est un ballet improvisé, dont la complexité me fait perdre la tête. En allant vers eux, vers cet idéal, les choses s'effacent tour à tour. L'angoisse me prend, celle de faire se perdre le plus important. On ne peut retourner en arrière, c'est bien pour cela que je n'avais rien décidé. Avant de comprendre que l'absence de décision en était une en soi, il était trop tard. L'histoire est un éternel recommencement. Mais je n'ai pas fini de l'écrire ... si seulement j'avais commencé.
Je rêve d'une clé en or, de rubans, de demi pointes et de médailles.
Qui m'explique comment réussir à tout faire ?
Avec Explosions in the sky.
Cela n'a aucune espèce d'importance.
Triste à en mourir, je commence à réaliser le chemin que je semble emprunter. Il faut maintenant que je décidé si il me plait ou non. Les aventures ont défilées trop longtemps devant moi, trop belles et lointaines, trop charmeuses puisqu'impossibles. Autour les gens se noient par manque de choix. Puis-je oser me plaindre alors d'en avoir trop ? La réponse se fait comme une évidence.
J'ai beau regarder le ciel je ne vois pas le même qu'eux. Les nuages défilent, c'est un ballet improvisé, dont la complexité me fait perdre la tête. En allant vers eux, vers cet idéal, les choses s'effacent tour à tour. L'angoisse me prend, celle de faire se perdre le plus important. On ne peut retourner en arrière, c'est bien pour cela que je n'avais rien décidé. Avant de comprendre que l'absence de décision en était une en soi, il était trop tard. L'histoire est un éternel recommencement. Mais je n'ai pas fini de l'écrire ... si seulement j'avais commencé.
Je rêve d'une clé en or, de rubans, de demi pointes et de médailles.
Qui m'explique comment réussir à tout faire ?
Avec Explosions in the sky.
Cela n'a aucune espèce d'importance.
Samedi 13 janvier 2007 à 22:55
Y'a des étoiles là-haut.
Tellement loin,
mais tellement belles.
Tu sais qu'il y a aussi des étoiles en bas ? Oui j'en suis persuadée, tu les connais également. Des petites lueurs dans notre vie de tous les jours. Ces petites chose qui paraissent infimes alors qu'elles sont d'une importance capitale. C'est quand elles ne sont pas là qu'on s'en rend le mieux compte. Une nuit sans étoile c'est vide, presque angoissant.
Alors toute une vie. Ces riens qui m'éclairent tu en fais partie. Ca aussi je devais te le dire. Je suis pas une grande scientifique. Ni une matheuse. Comme toi en maths j'ai tendance à faire autre chose. Donc je ne serai jamais une astronome très douée. Mais j'en ai découvert des étoiles.
Et parfois j'ai l'immense plaisir d'en retrouver une dans ma boîte de reception. Ou dans ma boître aux lettres. Dans ces moments là je reçois de la poudre pailletée dans les yeux. Je peux la garder longtemps. Elle fait un drôle d'effet cette poudre. J'ai un grand sourire qui reste planté sur mon visage par exemple. Ce n'est pas désagréable ça change. Parce que nous sommes des étoiles justes accessibles.
Il y en a certaines qui brillent fort fort, tellement qu'elles nous aveuglent, et on ne se rend pas compte de suite qu'elles nous font mal. Et que nous n'irons jamais jusqu'à elles.
Alors toute une vie. Ces riens qui m'éclairent tu en fais partie. Ca aussi je devais te le dire. Je suis pas une grande scientifique. Ni une matheuse. Comme toi en maths j'ai tendance à faire autre chose. Donc je ne serai jamais une astronome très douée. Mais j'en ai découvert des étoiles.
Et parfois j'ai l'immense plaisir d'en retrouver une dans ma boîte de reception. Ou dans ma boître aux lettres. Dans ces moments là je reçois de la poudre pailletée dans les yeux. Je peux la garder longtemps. Elle fait un drôle d'effet cette poudre. J'ai un grand sourire qui reste planté sur mon visage par exemple. Ce n'est pas désagréable ça change. Parce que nous sommes des étoiles justes accessibles.
Il y en a certaines qui brillent fort fort, tellement qu'elles nous aveuglent, et on ne se rend pas compte de suite qu'elles nous font mal. Et que nous n'irons jamais jusqu'à elles.
Vendredi 12 janvier 2007 à 21:32
Ca fait 13 pages imprimées depuis Word. C'est ridicule. La démarche aussi est ridicule, aussi bien sur le papier, imprimée ou non, qu'en pratique.
Dans quoi j'entraîne mon monde ? Cela ne mène nul part.
J'en viens à penser que l'important ce n'est pas tant le but du voyage mais les gens avec qui on l'entreprend.
13 pages, ce n'est pas 12, ou 14, mais treize.
Dans quoi j'entraîne mon monde ? Cela ne mène nul part.
J'en viens à penser que l'important ce n'est pas tant le but du voyage mais les gens avec qui on l'entreprend.
13 pages, ce n'est pas 12, ou 14, mais treize.
Ca a beau être ridicule.
C'est tellement colossal.
bande-son : Le Magicien d'Oz. J'ai trouvé le moyen de la mettre ici. Donc surement un article très prochainnement sur cette chanson qui représente beaucoup de choses pour moi.
(d')humeur : aux questions.
demain : des maths, du foot, des appels et une routine dans laquelle je ne suis pas sure de trouver quelque chose d'agréable. Malgré tout ce que j'ai pu lui dire à ce sujet.
(d')humeur : aux questions.
demain : des maths, du foot, des appels et une routine dans laquelle je ne suis pas sure de trouver quelque chose d'agréable. Malgré tout ce que j'ai pu lui dire à ce sujet.
Jeudi 11 janvier 2007 à 22:08
Et je te vole ce qui est peut-être le plus important pour toi parce que je n'ai que ça à portée de la main. Nous faison preuve d'une hypocrisie remarquable.
Je ne vois plus quoi dire. J'ai déversé tellement de rage, de chagrin et de souvenirs dans cette chanson. Que dire enfin sans me dévoiler plus que raison ? C'est plus qu'un dilemne. C'est une danse sans fin dans laquelle on ne peut que s'aperçevoir sans jamais se toucher, sans jamais en arriver à trouver la même cadence.
Nos pas s'inscrivent sans s'effacer et nous les piétinnont un peu plus à chaque mesure.
Je ne vois plus quoi dire. J'ai déversé tellement de rage, de chagrin et de souvenirs dans cette chanson. Que dire enfin sans me dévoiler plus que raison ? C'est plus qu'un dilemne. C'est une danse sans fin dans laquelle on ne peut que s'aperçevoir sans jamais se toucher, sans jamais en arriver à trouver la même cadence.
Nos pas s'inscrivent sans s'effacer et nous les piétinnont un peu plus à chaque mesure.
Mercredi 10 janvier 2007 à 22:12
Ce frisson qui me parcoure l'échine qui s'infiltre et poursuit son ascencion fulgurante jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien à glaçer. Est-ce plus beau comme cela ? La question mérite d'être posée. Pas ce soir.
L'échec a été fidèle au poste ce matin. Ta musique suit un chemin direct. Au hasard de ces notes découvertes l'ambiance se retrouve sans jamais s'égaler ni se ressembler. La concrétisation d'un souhait. D'un mensonge éternel par la même occasion. Pourtant je n'en ai pas peur. Il serait complétement irrationnel d'avoir peur de ce qui vous fait vivre. C'est ainsi que la peur s'absente pour laisser place à une angoisse dont la profondeur n'est égalée que par celle que peut atteindre mon frisson. Être rationnelle ne m'intéresse pas. C'est laisser s'échouer trop de possibilités, de chemins à prendre. Tellement se sont déjà effacés derrière moi, eux, nous, elle, lui. Ouvrir les bras avant de laisser s'enfuir ce qui pouvait rester. C'est ne pas avoir assez pensé qui amène au problème ? L'inverse en crée un autre. De deux maux en choisir le moindre. Que faire quand ils se rejoignent ?
L'échec a été fidèle au poste ce matin. Ta musique suit un chemin direct. Au hasard de ces notes découvertes l'ambiance se retrouve sans jamais s'égaler ni se ressembler. La concrétisation d'un souhait. D'un mensonge éternel par la même occasion. Pourtant je n'en ai pas peur. Il serait complétement irrationnel d'avoir peur de ce qui vous fait vivre. C'est ainsi que la peur s'absente pour laisser place à une angoisse dont la profondeur n'est égalée que par celle que peut atteindre mon frisson. Être rationnelle ne m'intéresse pas. C'est laisser s'échouer trop de possibilités, de chemins à prendre. Tellement se sont déjà effacés derrière moi, eux, nous, elle, lui. Ouvrir les bras avant de laisser s'enfuir ce qui pouvait rester. C'est ne pas avoir assez pensé qui amène au problème ? L'inverse en crée un autre. De deux maux en choisir le moindre. Que faire quand ils se rejoignent ?
Aux dernières nouvelles, un possible retour à la normale demain.
Les siens. (cf catégorie)
Les siens. (cf catégorie)
Mercredi 10 janvier 2007 à 16:46
J'enrage. Je flippe. J'oublie ma rancoeur pour un moment et elle me reprend. Faut-il envoyer paître les derniers voyages ? Créer plus loin, plus haut, plus fous que jamais. N'est ce pas ce dont tu avais envie ? Cette liberté que tu chérissais, chéris tant. Tu crois vraiment que le destin en fait partie ?
Il n'y a que vous qui semblez pouvoir m'y faire croire. J'y ai repensé hier soir. Tellement besoin de m'accrocher à ça pour tenir. Et ton culot insensé, flatteur, amusant, et surtout confiant.
"...."
Tu m'as dit où je serai dans dix ans. C'est la seule chose qui me donne encore le courage de vouloir y parvenir.
Bien que je ne l'ai jamais désiré cette place.
Les gens pèsent tellement sur vous. Avec leur confiance.
Pas la tienne. Elle, elle me porte.
Dis moi que là-bas je te retrouverai. Que je ne serai pas seule.
Achève de me convaincre.
Il n'y a que vous qui semblez pouvoir m'y faire croire. J'y ai repensé hier soir. Tellement besoin de m'accrocher à ça pour tenir. Et ton culot insensé, flatteur, amusant, et surtout confiant.
"...."
Tu m'as dit où je serai dans dix ans. C'est la seule chose qui me donne encore le courage de vouloir y parvenir.
Bien que je ne l'ai jamais désiré cette place.
Les gens pèsent tellement sur vous. Avec leur confiance.
Pas la tienne. Elle, elle me porte.
Dis moi que là-bas je te retrouverai. Que je ne serai pas seule.
Achève de me convaincre.
L'enfant doit grandir. Veut grandir.
Mes ses parents restent ses parents.
Envers et contre tout.
Mes ses parents restent ses parents.
Envers et contre tout.
Mardi 9 janvier 2007 à 17:59
C'est vrai après tout, personne n'est sur de rien.
C'est ton enfance qu'à travers ces barres chocolatée hypercaloriques j'essaye de trouver.
Au réveil ma première pensée vagabonde et s'évapore dans des contrées lointaines et merveilles où je n'ai jamais mis les pieds.
Elle riste immobile. Sans rôle à jouer dans cette affaire complexe. Regarde t'elle seulement le spectacle ? J'en doute.
Pourtant j'ai découvert quelque chose à son sujet : "mes meilleures amies"
Elle n'en a pas le moindre soupçon, pitoyable.
Je m'en veux de m'être arrêtée à ce mois. Mon nom n'apparait pas. J'en suis un peu déçue ? Ce n'est ps dit. Je préfère ne rien entendre plutôt que de savoir ce qui va me démolir une nouvelle fois.
Lâcheté ou courage ?
Y répondre ou pas ?
C'est ton enfance qu'à travers ces barres chocolatée hypercaloriques j'essaye de trouver.
Au réveil ma première pensée vagabonde et s'évapore dans des contrées lointaines et merveilles où je n'ai jamais mis les pieds.
Elle riste immobile. Sans rôle à jouer dans cette affaire complexe. Regarde t'elle seulement le spectacle ? J'en doute.
Pourtant j'ai découvert quelque chose à son sujet : "mes meilleures amies"
Elle n'en a pas le moindre soupçon, pitoyable.
Je m'en veux de m'être arrêtée à ce mois. Mon nom n'apparait pas. J'en suis un peu déçue ? Ce n'est ps dit. Je préfère ne rien entendre plutôt que de savoir ce qui va me démolir une nouvelle fois.
Lâcheté ou courage ?
Y répondre ou pas ?
Samedi 6 janvier 2007 à 16:29
Le doute n'a maintenant plus lieu d'être. Je sais ce que je vais faire du temps qu'il me reste. En écoutant ta musique, j'essaye de deviner tes mots. En chantant ton amour perdu je voudrai retrouver le mien et c'est pour ça que je suis attachée à toi. Tu me fais vivre ailleurs, ou les emmerdes sont justes plus profondes et les joies plus grandes tu me donnes ce que je demandais sans l'oser. Et on se fout du pardon des autres, ils n'ont aucune espèce d'importance, une fois qu'on aura retrouvé la signification du mot "paisible" ce qui n'est pas près d'arriver, on pourra se dire que c'était beau.
Vendredi 5 janvier 2007 à 21:41
Tu t'es retounée, tu m'as fait un sourire, doux et pétillant, un de tes sourires que je ne voudrai qu'à moi et tu m'as souhaité bonne chance. Je revois ce sourire. Non je ne le revois pas, il ne cesse de s'imposer dans ma pensée.
La vie a un sens de l'ironie qui m'épatera toujours. Comme si pour ça j'avais besoin de chance. Le résultat m'est déjà connu, alors que pour toi je n'ai aucune idée de là où je mets les pieds. Enfin si, j'en ai trop justement. Des songes à demi-éveillés, après avoir passé la journée à amasser de quoi sentir ta présence alors que ton absence me déchire le coeur, à un point tel que je pense me l'arracher pour arrêter de le sentir autant tiré ves toi.
Puis c'est le travail de mon imagination, des matins brumeux, des volutes de fumées, des gens emmitouflés dans leurs petites laines, le bruyant silence de Paris, les mains autour d'une tasse fumante, l'impatience du jour où je te connais à nouveau et surtout ces demi-tours brusques mais ô combien délicieux puisque inévitables.
De toutes ces choses qui n'arriveront pas ce sont celles qui me manquent le plus.
Sans les avoir jamais connues.
Mardi 2 janvier 2007 à 21:21
Parce qu'on peut passer des nuits qui n'en sont pas à faire des tas de choses, chanter, danser, jouer à être bourrée avec une bouteille de martini, jouer à jouer d'autres scènes avec un oreiller ( Paul Hochon exactement) et tellement d'autres que vouloir faire une liste exhaustive me condamnerai à une nouvelle nuit blanche, plus si affinités. Parce que j'ai un Css à refaire.. encore , j'y avais passé 5 heures la dernière fois. Mais ce soir je suis toute seule et j'ai les boules. Il n'y a pas qu'avec la charmante demoiselle que le côté clownesque de cet ami est utile. J'écris depuis 17h00. Des pages et des pages. Ecrire pour écrire, sans rien mettre dedans. Sans rien mettre d'autre qu'une souffrance brute de décoffrage et que je ne veux pas comprendre. La musique me maintient la tête hors de l'eau. Par reflexe par habitude je la démarre. Le jour où j'oublierai ce geste si souvent répété consistant à cliquer sur une petite |> je serai vraiment mal en point. Vous savez, je dois vous avouer quelque chose, j'ai recommencé. Je sais que je ne devrai pas. Pourtant le judo n'est plus là, et tous les jours une question insidieuse se pose à moi : pourquoi je chante ? Elles, il, sont, est tellement meilleur(es) que moi. Qu'est ce que je fiche encore dans leur univers peuplé de symboles que je ne suis pas en mesure de déchiffrer. Je m'en fous en plus. Alors.
Quelqu'un pourrait m'expliquer pour maintenant ? Ca ne coûte rien d'essayer.
A quoi mènent les chemins que j'ai pu emprunter. Les pistes ne peuvent se rejoindre ailleurs que dans un gouffre. Et je cours de plus en plus vite vers lui.
Ce soir finalement pas de Css. Pas à l'instant T où je tape ces mots. Je vais enregistrer. Une dernière fois. Pour tenter de saisir comment j'en arrive à ce constat navrant.
J'ai aussi une valise à défaire. Pour me dire que c'est bien fini.
C'est con. J'aurais même pas le temps de faire ça. Exil, dans la chambre, avec ce qu'il me reste de lui.
Lundi 25 décembre 2006 à 23:08
" Si le bonheur vous laisse en berne.."
Il ne manquait que 30 minutes. Je t'attends. Le plus longtemps possible. Alors que tu ne m'as absolument rien demandé. Je le fais pour moi. J'en ai besoin.
Ne t'inquiète donc pas de ce qui a pu être. Aujourd'hui c'est elle qui me fout des grandes claques dans la gueule.
Parce qu'elle ose encore croire. Parce qu'elle ose encore se faire mal pour y arriver.
Je reste à la contempler de loin alors que je n'y arrive plus depuis longtemps. Je suis tout juste assez douée pour encore rêver. En fait non. Je suis juste douée pour mentir. J'en suis fatiguée aussi.
Pouvoir tout faire, et ce mot "tout" qui revient à chaque fois, que je ne sais remplacer car il n'y a que comme cela que je vis, tout faire donc, avec le peu de temps qu'il me reste. C'est humainement irréalisable. Et pourtant je vais quand même essayer. Sauter à pieds joints dans ce nouveau piège.
Samedi 23 décembre 2006 à 21:56
La décision était prise. Il fallait avançer. Arrêter de se contenter de si peu. De parcelles de vies. Des morceaux éparses que l'on tentait de rassembler pour recréer. Pour recréer c'était l'important. Cela pouvait être n'importe quoi. Ce qui reste d'une feuille de papier calcinée aurait suffit pour être la matière de notre chef d'oeuvre décidé comme tel. L'écrasante liberté de pouvoir entièrement choisir, sans restrictions aucunes, a menée à la destruction d'un beau projet.
Au fait, pour l'article précédent, j'ai oublié de vous dire : je hais mon appareil photo numérique.