Jeudi 21 décembre 2006 à 22:49



Elle revient. C'est la jolie demoiselle inculte du 3ème étage. C'est comme une princesse qui n'a pas pu l'être cette fille. Elle est dans un chateau en rêve mais reste dans la basse cour du donjon.
Ce n'est pas de sa faute, du moins je crois, ça ne peut pas être de la mienne non plus. Je ne vois pas comment. Mais les rares fois où je croise son regard je suis mal à l'aise. Pourtant il en faut pour ça. Non, elle je n'ai besoin que de me voir quelques instants dans ses yeux noisettes et je suis à nouveau le gamin qui n'osait prendre la main d'une fille, même quand nous n'étions qu'à deux dans le noir. Cette époque est révolue. Pour moi enterrée depuis longtemps. Là je ne sais plus. Un doute. C'est elle qui me gêne. Ou ce qu'elle incarne ? Mais qu'est ce qu'elle incarne ?
Je me perds. J'ai voulu le faire, j'ai été perdu.
 Depuis longtemps j'ai cassé le peu de contact que nous avions par procuration. C'est assez dur à expliquer. C'était comme ça, une fois que vous avez compris cela, vous en savez autant que nous.  Elle l'a appris avant ? Elle a anticipé ? Non. Pas Elle.
Merde. Pourquoi j'ai été cet esprit obtus. Non c'est le mauvais mot. Pourquoi je l'ai suivi ? Sans toutefois lui laisser les réponses. Dans son jeu dangereux et tordu j'ai gagné. Sans y prêter attention. Ca me retombe dessus maintenant.

La maturité à cet âge, cela doit être la pire des gamineries.
Et à celui que nous avons désormais ? C'est la désillusion.









Jeudi 21 décembre 2006 à 22:17




Les températures sont basses. Le ciel est gris. Ils annoncent de la neige pour ce week-end. Pour Noël. Ah bon ? C'est vraiment Noël bientôt ? Et après ? La nouvelle année, où je vais enfin respirer un peu.. et encore, plus tard, mon anniversaire. Son départ. Après ? Je ne sais pas.

Je n'aime pas l'hiver. Et je ne dis pas que je ne l'aime pas. Je suis de ces personnes qui se fichent du temps qu'il peut faire. Je m'accorde. Ou pas. L'état d'esprit est une chose qui se travaille.

Adossée contre un mur. Nous n'avons pas bougé. On s'entend. Des regards repris au vol. Des sourires qu'on ne laisse pas naître. Alors s'épanouir, c'est trop en demander.

Contre le velux on entend clairement quelque chose tomber.  Ne pas faire l'effort d'écouter ce que c'est. Je te raconte les vrais problèmes dont ma vie est faite. A conter ils paraissent dérisoires. Des mots, des mots, du vent, du rêve et des notes. Effectivement, tout cela n'est que broutilles.
Ces mots qui font mal par leur histoire, par leur émétteur, par le recepteur. Ces mots que je lis sans y avoir été invitée. Ce vent qui semble souffler de manière aléatoire. Qui me trimballe comme une poussière, là où je ne veux aller, là où je ne pensais pouvoir aller, là où on ne m'attend pas. Je ne peux décicer. Je subis. Tu écoutes encore ? Je suis dans tes bras. Et aime à penser que ce n'est rien. Qu'il n'est jamais trop tard.  La réalitée me rattrape bien vite.

[...]

Ma mémoire est mon refuge, ma complaisance. Mon exécutoire et mon oratoire. Mon bourreau et ma torture. Je ne vis le futur qu'à travers elle et le présent pour pouvoir m'en souvenir.

Et j'ai osé juger ? Je fais tellement pire.

Mardi 19 décembre 2006 à 20:01






" Voir les changements, les conséquences"

"Estoy soñando"

"Hello darkness my old friends [...] Disturbs the sound of silence"

"seul : adj. en mauvaise compagnie"

"Everything has changed"

"Qui ne tente rien n'a rien"

"Qui vivra verra"

"Lentement mais surement"

"... "

"..."

"..."

"Il ne faut pas t'inquièter"

" ¡ No olvido ! "

"Carpe Diem"

"Molto alto piu delle nuvole"

"Dance first, think later, it's the natural order"

"Métamorphoser tout ça.. l'AFFICHER"

Alors voilà...



Ca fait des lettres de bronze.

Mardi 19 décembre 2006 à 18:32






Cela passe et ne laisse pas d'empreinte dans mon esprit. A quoi bon ? Je ne vais pas être hypocrite, j'ai envie de trahir. Beaucoup à gagner et .. je ne perdrai pas.
La donne change un peu plus avec chaque minute qui passe. Il ne reste qu'à s'adapter. Le choix est un luxe que personne ne peux s'offrir. 
Les choses ne sont pas bien différentes. Et t'entendre en reparler c'est enfoncer le couteau dans la plaie. Ce n'était qu'une passade. En disant cette phrase je m'attendais déjà à avoir à écrire que c'était elle la passade.  Voilà c'est fait. De plus mes doigts sur le clavier avaient tendance à vouloir écrire "passage".  Je n'aurai peut-être pas du les en empêcher. Il y en a eu un aussi après tout.
Cadre noir. Au final cette histoire est assez noire aussi. Surtout que lorsque tu apportes enfin une précision, pour moi elle est tellement évidente que je doute qu'elle me soit adressée. On va s'en sortir ?
Où cela va nous mener ? Parti tellement loin déjà. Chacun de notre côté. Il faudrait songer à rassembler les chemins. Avec toi, être ou avoir c'est du pareil au même, tu es et tu as. Sauf cette partie là. Cette ridicule pièce de puzzle. Ce grain de sable infime. Infime mais si important. Il ne suffit que d'un grain de sable pour faire une perle. Et c'est bien sur celui là qui te manque. Parce qu'on t'a enlevé ta première perle sans que tu sois prêt. Il faut que tu comprennes que si cela appartient au passé pas lui. Ce lui qui n'est que toi. Et que tu es toujours. Sans le savoir. Sans le vouloir. Sans vouloir le savoir. La seule chose perdue venant d'avant c'est le courage itinérant à la fonction. La lâcheté c'est moins compliqué, moins dur.
Alors tu le gâches, tu te gâches. Eventuellement tu nous gâches.
Si cela avec moi ne veut rien dire... pas grave. Je l'aurai dit pour une autre. Je commence à avoir l'habitude des grandes déclarations qui tournent mal. "Le bonheur des uns fait le malheur des autres"


J'ai une bonne oreille.
Croyez le ou non, je sais écrire.

Vendredi 15 décembre 2006 à 14:43

On aimerait assouplir les règles, se dire que tout est possible. En somme qu'il suffit de penser et de vouloir pour avoir. Ah oui nous aimerions penser ça.
Ce n'est pas à vous que je dois le dire je présume ; voilà la vie n'est pas comme ça.

Elle est d'ailleurs si différente que nous gardons cette utopie pour nos rêves les plus fous. Pourtant je suis là aujourd'hui. Et c'est en quelque sorte une utopie pour moi . Tout dépend ensuite du sens que vous donnez au mot utopie. On l'assimile au rêve. Je ne suis pas d'accord. une utopie c'est un idéal, alors qu'un rêve.. je ne saurai vous décrire exactemnent la subtilité qui existe entre ces deux notions.
Elle existe. C'est déjà ce qu'il faut savoir. Et puis, si notre vie n'était qu'un rêve, on y trouverait forcément quelque chose à redire. Alors qu'une utopie est par définition parfaite.


Le rêve on l'attend, on souhaite qu'il se réaliser. Pas l'utopie. C'est presque devenue une expression péjorative "quel utopiste",c'est vrai qu'il faut du courage. Pour se dire qu'un rêve n'est qu'un rêve et qu'il ne se réalisera jamais, puisque ce n'est qu'un rêve après tout, ça c'est autre chose.


A la portée de tout le monde. Être le monde.. ça ne m'intéresse pas. Je préfère rester qui je suis, Enelya et me donner les moyens d'être utopiste. Et de le vivre.


Certes j'ai oublié de vous dire. utopie, veut dire à la base, "qui n'est en aucun lieu". Je ne suis pas un lieu. Je ne lui ai pas demandé d'être quelque part.






Jeudi 14 décembre 2006 à 23:55


Rappelle-moi pourquoi je suis ici. Redonne-moi cette envie de voir chaque jour une différence, de trouver chaque jour quelque à découvrir. Je te le demande ce soir. Et tu le fais depuis des mois. Tu es un poids sur mon coeur qui permet d'équilibrer sa balance et de la faire pencher du bon côté. Ca ne marche pas à tous les coups. Souvent quand même. Je dois te rendre cette justice. Tu as toujours été juste pour et avec moi. Tu ne caches pas tes mots et tes émotions. Moi je les reçois, et sans m'en aperçevoir, j'ai fini par les attendre.
Je guette tes arrivées, comme tes départs, ne vis que pour te voir le faire. Quand je tente de me persuader que non, je suis ramenée à l'évidence par les événements. Elle le dit aussi. Et je ne veux toujours pas le reconnaître.
Ce n'est qu'un jeu. Ce n'est qu'un grand bazar. Un carton dans lequel on vide sans faire le tri. Les bizzareries, les bibelots, les bricoles, les vieilleries, les objets neufs, ceux qu'ont a cassé, les laids, les beaux, les attrapes-poussière, et le reste. L'envie de prendre un grand morceau de scotch et de le fermer, hermétiquement. Pour toujours. Jusqu'à la prochaine.



Je viens de : apprendre une mauvaise nouvelle
                       finir une conversation avec Quentin
                       finir mon DM d'español, si ma note est moyenne je trucide la prof.

Aujourd'hui c'était l'anniversaire de mon frère. Voilà pourquoi c'est le néant, du moins c'est l'excuse de cette nuit. Demain ? Oui, samedi nous n'avons pas cour. Vivement les vacances. Que je me vide des phrases qui m'empoisonnent.

Jeudi 7 décembre 2006 à 22:51


" Mais oui je t'aime.. t'aime à en crever.. tes yeux.. pour pouvoir te garder"

Maintenant je prends réellement conscience de cette phrase. C'est vrai, je ne voyais pas à quel point j'étais attachée à toi. C'est l'absence qui révèle les choses. Cette fois-ci je dis ok. Du moins pour un certain nombre de cas. J'ai vu ta traçe. Je ne dirai pas où pour ne pas tout réveler, il me reste un peu de fierté. Je ne sais ce que je donnerai pour trouver le même message, mais m'étant adressé.
 Déjà, je vais redevenir celle qui avait une chance. Battre la dernière.
J'ai un aveu à te faire ; chaque soir en me couchant, je reprends l'objet de mon larçin et je repars. Chaque matin je reviens, à regrets, dans mon monde, dans la banalité des jours qui passent sans que je m'en aperçoive, ou qui sont trop longs. Parce que tu n'es pas là. Frisson. A ce moment. Là. Ici. Précisément. Et il ne fait pas froid. Pas comme.. tu dois le savoir maintenant. Tu veux absolument être différent des autres. Meilleur dans ton sens. Comment alors pouvoir t'intéresser. Tu sembles ne t'épanouir que dans la domination des autres. Ici ce n'est pas pareil. Enfin, j'essaye de me convaincre que c'est différent. Mais dans le fond.. Savoir répondre à ton " Je m'en fiche, dans ces situations avec les filles c'est la seule chose à faire" que " Je ne suis pas les filles"
En aurais-je seulement l'occasion ?

Lundi 4 décembre 2006 à 17:44



Je sais que je ne te parlerai pas ce soir. J'essaye de me rapprocher de tes créations. De tes mondes, de tes relations, de tes influençes.
La réussite n'est pas toujours au rendez vous.
Tu m'as proposé de parler. J'ai refusé. Que veux tu que je te dise en une minute ? Un peu moins d'ailleurs.
Le temps de faire un petit bout de chemin, d'échanger trois banalités, pas un regard, et de me rappeler cette gêne horripilante que tu m'inspires parfois ? Cela ne m'intéresse pas. Désolée. J'aimerai bien pourtant. Vivre chaque minute avec toi comme si c'était mes seules échappées, mes seules consolations, mes seules vies. C'est un peu le cas. Mais.. je ne peux pas me le permettre.
Je.. j'en ai marre de dire "je" saloprie de singulier. Un nous, éphémère, pouvant paraître insignifiant, me comblerait encore. Pour une durée de plus en plus courte certes, mais.. c'est toujours mieux que rien non ? Ne fais pas de comparaison. Je l'affirme à nouveau. Je n'aurai pas la force de la soutenir.

Tu sais je crois que.. non. Oublie vite.


( ma mère ) : Pourquoi tu ne l'invites pas à la maison ?

( moi ) : Je te donne les raisons de ne pas le faire dans l'ordre d'arrivée, d'importance, ou alphabétique ?

( ma mère ) : Et si tu me les donnais dans son ordre à lui ?


( moi ) : Salope .


( ma mère ) : Merci !



Ps : j'ai trouvé un mur pour Marie.

Dimanche 3 décembre 2006 à 22:00



Elle a le dos droit sur le dossier de son tabouret. Ses longs doigts courent sur les touches noires et blanches. La musique la transporte, ses yeux sont fermés. Qui plus est, c'est sa musique qui la transporte. A chaque mesure son univers. A chaque nuance son intensité. A chaque temps son ambiance.
Les images lui reviennent.

Une plage inconnue. Il est un peu plus de 2h30 du matin. Elle observe le mouvement des vagues. Les lumières au loin. Elle est assise, le sable est mouillé. Elle s'en fiche.
Elle n'a presque rien sur le dos. Nous sommes au mois de février, sur une plage exposée à tout vents, devant l'océan Atlantique. Elle s'en fiche. On de découvre pas, on admire pas sous  une épaisse couche de pulls et de vêtements.

Question de principes.

Un balcon. Grand, long. D'en bas, de la grande salle, s'élève une musique. Ils font une soirée. Ils s'amusent, peut-être.
Marcher. Le gravier crisse sous son pas. S'asseoir. Sur la rambarde.
Laisser perdre ses yeux dans la nuit noire qui semble s'étendre à l'infini. Les jambes qui se balançent dans le vide. Une tache noire sur fond rouge. Un tube blanc sur fond noir. Une tache rouge sur fond blanc.

Il fait froid ici aussi. La cigarette se consume. La fumée portée par le vent ne revient pas vers elle. Elle voudrait partir avec.

Nuit. Encore. Ou début du jour. Elle n'en sait rien. Mais connaît le reste. Il n'y a pas qu'elle. Ses notes, dans le fond, deviennent mélancoliques, tristes et joyeuses à la fois. Rapides comme l'instant qui passe trop vite, et s'étirant sans fin comme l'impression qu'il en reste.

Changement, la chaleur est enfin là. Pas pour longtemps. Et la pianiste le sait, alors que ses doigts tremblent, mais continuent de suivre la partition inexistante.

Le coeur tombe, la chute ne semble pas vouloir s'arrêter un jour, se ralentit, s'accélère, jamais ne stoppe.

Nuit. Pas noire. Ni bleu. Nuit couleur.. lointaine. Etrange. Agréable. Mystérieuse sans doute. Plus de gravier. Plus de froid, ni de chaleur. Elle ne sent plus son coeur tomber. Non. Elle ne sent plus son coeur.

Il est déposé, attend quelque chose. Ce n'est pas son habitude. Elle le fait pourtant. Cela se voit. Que ce n'est pas son habitude. Elle rêve. Une seconde, ou moins. Silence. Reprise. La rupture n'aura pas donné un souffle nouveau à la musique.

Elle reprend. Tranquillement. C'est son habitude. Que peut-elle faire d'autre ? Composer un nouveau morceau ? Elle ne s'en sent pas la force. Il faudrait commander au coeur d'arrêter sa chute.

Lui, n'écoute guère. Continue ce qu'il avait commencé. Toujours plus bas. Là où elle ne sent rien. Les entrailles s'ouvrent à grands coups de hasard.




Samedi 2 décembre 2006 à 23:15




Récemment, on m'a dit que j'étais "juste à la recherche d'affection".  Oui. Sans doute. D'une affection réciproque. J'ai une drôle de philosophie. Je vis pour surpasser mes souvenirs. En particulier un. Je n'en dévoile pas plus.
C'est, c'était pardon, si fabuleux, que je voudrai à la fois l'enfermer à double de tour dans un coin de mon coeur et le partager avec le monde entier, voir plus.
A trésor unique, forteresse unique. Décision Pour moi unique. Un compromis avec moi même.
J'en a parlé. Certains vous diront que j'ai détaillé. Foutaises. Ce peut sembler détaillé à un observateur externe ne reste que grossier et sommaire pour moi. J'aime un moment. J'aime l'idée qu'il est possible, très difficile, mais possible de, peut-être, un jour, refaire une expérience semblable. C'est ce que je garde pour moi, ça et les perceptions que je suis la seule à avoir ressenties. Et puis je garde.. un cliché. Une photo sans appareil autre que l'être humain, un en particulier, et toute son expression.
Je ne sais si l'on peut réellement aimer en un instant.
Mais je suis persuadée qu'on peut aimer à partir d'un instant. Aimer l'instant, et tout ce qu'il implique.
Le laisser s'enfuir, oh j'ai essayé de le faire durer. Si j'en avais eu le pouvoir j'y serai probablement encore. Pourtant il faut bien que le temps passe. Il paraît que nous sommes des organismes diurnes.
Pourquoi je ne puis-je empêcher les heures de tourner ? Oui il est trop tard.
Laisse moi rêver à une autre fois.

Je t'aime. Toi. Ou ce que tu as été.
Le rôle que tu as joué. Aucune importance.
Cela ne change rien.
C'est un verbe qui ce conjugue à l'intemporel.

Retour de marée.

Samedi 25 novembre 2006 à 15:52



Tenía ganas de hacer un blog para poder expresar lo que tengo en el corazón. No voy hablar de mi pobre vida, o de mis amigos, o de mi familia. Preferio escribir..  con todo Es necesario que  diga, algunos cosas :
                                                     Me llamo Margaux
Tengo quatorce años
Encanto cantar, escribir, leer,
Y me me sorprende que las personas lean todo que voy a escribir : estoy escribiendo, mientras soño.


Uno de mi texto, el primero : Tus sueños


Hace algunos días, mientras buscaba ciertas cosas, encontré
un pequeño baúl en donde alguna vez guardé mis sueños;
lo abrí y me sorprendí. Ahí estaba mi sueño de terminar una escuela,  también estaba mi sueño de viajar y conocer
todo el mundo, ganar mucho dinero con un negocio propio
era otro sueño.
No podía faltar el sueño de compartir mi vida con esa persona
tan linda que algún día conocí, tampoco faltó el sueño de tenermuchos amigos y ser reconocido en todos lados. Tantos y tantos sueños que por alguna razón no los pude realizar, por mi falta de decisión el tiempo se los comió.
No sé cuáles sean hoy tus sueños, pero lucha por ellos, y nunca permitas que tus sueños del futuro queden solo como recuerdos.

Sigo soñando...


                                                                                           Con 210 palabras..

1000 Besos, Mymy


Lundi 20 novembre 2006 à 21:19



Je vais remonter sur scène. Comment avant. Et m'amuser, surtout. Récupérer quelque part au fond de moi une étincelle que j'avais cru perdue. Grace à quelqu'un. Qui ne l'a pas fait exprès. Qui ne le sait pas selon toutes vraissemblances. Pourtant.. je ne lui dirai jamais assez merci. Un déclic, une mécanique qui rédemarre en moi. Une chanson qui me fait devenir grande pour une personne. Peut-être.. un jour...



C'est un froid de novembre. Un froid venteux, glacé. Un grand froid pour faire simple, un de nos chers froids du nord. Ils sont deux, assis. C'est merveilleux de sentir cette température juste pour pouvoir s'y soustraire et savoir qu'on le fait. Les nuages filent dans le ciel gris, les amis passent devant eux, sans les voir, ou du moins sans les regarder, la lumière du jour décroît peu à peu, les minutes et bientôt les heures s'échappent sans que personne ne cherche à les retenir.
Ils n'existent pas. Ils sont transparents. Insaisissables. Leur amour est transparent, insaisissable. Ils, n'existent pas. C'est un eux, inconçevable pour la plupart des gens. Ce quelque chose qui fait eux, c'est cela qui rend le monde transparent.

Elle les observait, d'une pièce confortable et bien chauffée, et pourtant. Observer n'est pas le bon terme. Elle les jalousait, essayait de s'approprier leur instant. Ses yeux se fixaient avidement sur cet éclat d'amour. Mais soudain il vacilla, elle ne le vit plus. Comme si une bougie venait d'être soufflée. Et son esprit, qu'elle avait eu quelques instant auparavant si concentré, semblait avoir ouvert toutes les vannes de ses pensées, comme le flot d'une source vive que l'on libère après avoir laissé augmenter la pression en le bouchant. Une tornade d'émotions, de sentiments, d'idées l'envahit. Avant de la quitter. Aussi subitement qu'elle est venue...

Quant à eux ils sont partis. En réussissant à rendre le monde invisible. Même le chemin qu'ils prennent pour y aller. Sans qu'ils s'en rendent compte.





[ le premier jet était bien mieux.. merde ]
[ peut-être.. encore.. ]
















[pas fini.. Elle va arriver ... ce serait trop simple sinon]


Photo de Silverwolf
Chocolate Sky

Dimanche 12 novembre 2006 à 21:48




Myriam***





Elle est fatiguée. Ses muscles sont raides, les traits de son visage tirés.La nuit a été difficile. Depuis 19 heures hier, elle est anxieuse, inquiète. Plus pour les autres que pour elle. Bien que les histoires entendues ne la rassurent pas pour la sienne. Pourquoi les gens ne peuvent ils donc pas s'empêcher de se haïr au bout d'un moment. Se dire stop, c'était bien mais on arrête, sans déclencher un pugilat, ce n'est pas possible ? Elle, elle est  au mileu. Prise dans un feux croisés. Et personne ne viendra la chercher. Si elle était du genre à se plaindre, c'est là dessus qu'elle se plaindrai. Alors qu'eux ils sont tellement omnibulés par l'idée de se détester qu'ils en oublient pourquoi. Mais elle n'est pas de ce genre là. Alors elle regarde plus loin. Essaye d'imaginer des lendemains qui chantent. Faut bien trouver quelque chose pour la faire tenir. Sinon, à qui se raccrocheraient les autres ?



Un texte trop court. Pour des nuits trop longues.

Vendredi 10 novembre 2006 à 22:32

Ce jour là, as-tu quand même eu une pensée pour moi ? Je ne dis pas nous,je crois que ce nous est mort depuis longtemps dans ton esprit, c'est encore plus vrai dans ton coeur. Ces moments que j'ai eu avec toi, sont-ils repparus à la surface ces derniers temps ? Tu es sur le point de m'effacer, de tous les effacer, complétement de ta vie. Ma pauvre personne, elle, te donne toujours une place prédominante. Tu hantes mes nuits, mes rêves, et tu ressurgis sans crier gare au beau milieu de mes journées. C'est une machine infernale qui s'est imiscée en moi. Elle a un pourvoir sur mes pensée, sur mes réactions, aussi bien psychiques que physiques. Son mécanisme douleureux fait le rappel incessant de choses si heureuses qu'elles font mal parce qu'au passé. Dès que je croise le visage d'une personne portant ton prénom, je m'efface et t'imagine à sa place. Ma tête se vide, mes yeux voient ailleurs, mon rythme cardiaque prend une marche folle, irrégulière, et mon visage perd les expressions du monde alentour pour parfois s'éclairer de celles d'une vie perdue. Mais quand mes yeux se rouvrent sur cette oppressante réalitée, quotidienne de surcroît, je ne me sens la force de plus rien. Je t'ai aimé. Je t'aime encore ? Un peu, surement. Je me mens. Où sommes nous passés ? Les expressions paraissent longues pour moi, alors dénudée de mon émotion, elles restent courtes, froides, presque impersonnelles. Drôle de tournure que celle de mon existence.

Mardi 7 novembre 2006 à 17:56

Tu montres les dents, c'est pas ton jour. Faut pas te chercher sinon ce sera notre tour, de passer sous les feux que ton parler aiguisé. Tu en as vu des vertes et des pas mûres aujourd'hui, tu es arrivée à saturation. Arrêtez mais arrêtez de me faire chier.
Tu aimerai leur crier dessus; leur expliquer que c'est toi pas eux, qui va te battre pour garder leur tranquillité. Si ils veulent tant te donner des conseils, allez je en vous prie, qu'ils prennent ta place tu la laisses de bon coeur. Faut pas non plus pousser toi tu n'avais rien demandé, on t'a dit va là bas et défend moi. Alors tu ne pouvais qu'accepter mettre un peu en place tes idées et commencer à occuper cette place à ressorts, ce siège éjectable programmé pour la première défaite. Pas grand chose d'autre à faire. Refuser ?? Bien sur, tu y as pensé.. quelques secondes. La confiance que les gens mettent en toi, est le pire des étau. Pour s'en délivrer la haine ne marche pas, la peur non plus, l'amour encore moins. C'est sa liberté pour son égoïsme. Dur à justifier. A soi même en particulier.
On veut se croire d'un altruisme exemplaire, d'une bonté infinie, d'une serviabilité sans limites. Mais elle en a. Et oui. Quand on les trouve ça fait bizarre. C'est un petit monde qu'on se sert sur un plateau, une vérité fabriquée pièces par pièces, aisée à comprendre, et agréable à persuader. Les limites pourtant, ça fait basculer le plateau. Parfois ça tombe. Il  ne faut pas être un éminent physicien, ni fameux ingénieur, pour deviner que, lorsque ça tombe, il y a de grandes chances pour que cela se brise... Derrière, il y aura une personne pour ramasser les morceaux. Ou pas.



Dimanche 5 novembre 2006 à 22:17

C'est un manège, ou une piste de cirque comme vous voulez. On peut choisir sa place.
Au premier rang des spectateurs, debout près de l'entrée, dans les coulisses, les loges, ou sous les feux des projecteurs...
On est pas contrariant. On reste là jusqu'au jour où l'on ne reste plus. Suffit alors de le dire. De donner une raison ou pas, par politesse, on est pas obligé, sauf que si on aime les gens, personne ne te reprochera de t'expliquer.
C'est l'ambiance aussi, inimitable. Les autres mots ne sauraient donner une idée juste.
Celle des saltimbanques qui se bousculent dans tous les coins, des clowns qui font pleurer de rire dès que l'on aperçoit leur figure peinturlurée. Des conteurs, qui font pleurer d'émotion en nous transversant leurs histoires, goutte à goutte, comme un liquide précieux dont la vie dépend.
Ca donne envie de se perdre dans ce tourbillon de couleurs, de bruits, de vie en somme. Après, comme j'ai pu vous le dire, cela change, selon la place qu'on a choisi.
Si vous vous mettez là, oui là, derrière moi, vous verrez l'angoisse des répétitions, la compétition acharnée entre les musiciens, les comiques, les artistes. Vous verrez la réalité du spectacle, où pour livrer quelques heures de vie et de bonheur intense on vit des jours et des nuits intenses. Dans leur splendeur, dans leur démesure, dans leur déchéance.
Je vous parlais de rivalité, elle est exacerbée à chaque changement majeur dans la troupe ou dans sa direction. Mais si un étranger arrive pour semer le trouble, il sera vite éconduit. C'est la loi ici, être artiste, être faiseur de rêves c'est dur. Nous sommes durs entre nous.
Pour ne jamais subir les blessures infligées par les autres.



Merci à 151 personnes qui sont venues hier.. je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter cela.
Demain la reprise. La flemme et plein de taff pas fait.
M'enfin.
1000 Bises Mymy

Samedi 4 novembre 2006 à 23:44

Ce soir je vous laisse. J'en ai gros sur le coeur. Et je sais pas comment le dire. Ni à qui. J'aimerai attendre sur msn sa venue. Tard. Très tard. Trop tard, non pas pour moi, mais pour ma mère. Si je pouvais rester, j'aurai peut être alors le courage de parler. D'écrire.
De me répondre. Je veux un ordinateur portable. Les mots manuscrits ne vont pas assez vite. Ne sont pas assez beaux. Je les touche de trop près.
Alors qu'ici. Avec mon clavier. Et mes doigts de pianiste à moitié enfermés dans mes mitaines noires. Ca va vite. c'est effacable. Sur une fenêtre msn aussi. On peut révéler la bonne centaine de choses qu'on a à révéler et finir par : j'ai peur d'appuyer "accidentellement" sur la touche Entrée.
Un de ces jours j'appuyerai vraiment dessus. Volontairement ou pas. C'est fou la montée d'adrénaline que peut procurer la simple apparition sur l'écran des mots qu'on ne se sent pas la force de dire.. A moins que.. cette touche.. si près..
Ctrl+a Suppr.
Pas encore.
Et je me vois toujours. Dans mon lit. Avec cet ordinateur sur les genoux. A écrire. Ecrire. Plus, plus.

Sans pouvoir finir cet article. Parce que ma mère m'appelle. Il me faut un portable.



Samedi 28 octobre 2006 à 21:39

J'étais jalouse de tout. Je me serai battue pour tout. Pour la moindre parole, le moindre regard. De mépris même, je le voulais. Entier. Ses actes, ses mots. Je savais, et je sais encore que je ne l'aurai jamais. Alors je collectionne. Comme une philatéliste patiente. Par petits bouts. En sachant que je n'aurai jamais la totalité des timbres, comme je ne l'aurai jamais entièremetent. Ce qui a de moche dans l'amour c'est la résignation. Ne plus vouloir atteindre ses rêves et se contenter du peu, comme un bout de saveur que l'on garde en mains pour passer sa langue dessus de temps à autres, juste se souvenirs, un pâle, une chose insignifiante que l'on protège dans un coin d'ombre. On se fait pas bouffer mais le souvenir non, ce serait trop simple, ce serait si abandonner, ne noyer dedans. Non c'est pire que cela, parce que cest moins, parce qu'on est résigné. Le souvenir finit par nous rabougrir, on est trop avare pour en profiter alors il s'éteint, se consume lentement, sans pour autant dégager aucune chaleur. A moins que nous en sachions déjà plus la perçevoir ?  Ca n'arrange pas mes affaires de vous expliquer tout ça je reste avec mes petites pinces et ma colle pour tenter de rassembler le plus possible de lui.

Comment la soif d'un monde ???

hj : les lecteurs assidus et pourvus d'un peu de jugeote devineront sans peine de qui je veux parler avec cette dernière phrase.

1000 Bises

Mymy, à Lyon et qui pense à vous...

Samedi 28 octobre 2006 à 21:32

J'en ai assez

De ces histoires insensées

Que des gens se permettent d'inventer

Nous faisant croire que l'amour

Ça rime avec le mot « toujours » 

C'est toujours le même refrain

Une femme croise un beau matin

Un jeune homme sur son chemin

Et hop c'est l'amour fou

L'homme se met pour elle a genoux

Prêt pour elle

A toucher le ciel

A braver mille et un danger

Pour conquérir sa bien aimée

Et ces histoires s'achève

Sur un sempiternel

« Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants »

Mais dans la vie réelle

Rien n'est pareil

Si on rencontre quelqu'un

On ne sait pas si il sera encore là le lendemain

On divorce et on se marie

Au gré de ses envies

On peut s'engager avec des gens

Sans avoir pour eux des sentiments

On enchaîne conquête sur conquête

Bref ceci n'a ni queue ni tête

L'amour n'a plus du tout la même signification

C'est désuet les princesses, prince charmant et donjon

Vive les aventures occasionnelles

Et adieu les histoires d'amour immortelles

 

Alors arrêter de nous inculqué

L'image d'un amour parfait

Qui durera pour l'éternité

Si dans la réalité

C'est carrément l'opposé

Vendredi 27 octobre 2006 à 17:51

Nature morte avec Bible ouverte
 
Elle et les livres ça à toujours fait une seule et même personne. Je l'ai connu les bras chargés d'ouvrages, elle m'a quitter pour un écrivain. Elle travaillait dans ces librairies en bazar organisées qui sentent le vécu. Enfin, je dit "travaillais", ça doit toujours être le cas. Je pense. Elle était loin de ce cliché de la littéraire pur boeuf. Vous savez, celui qui présente une femme bien propre sur elle, la raie sur le côté, les livres sous le bras, timide, discrète mais qui prend un air hautain quand vous n'avouez n'avoir lu qu'un seul livre d'Appollinaire Exploits d'un jeune Don Juan. Elle était loin, très loin de cette image. Elle était plutôt du genre ... décontracte vous voyez? Non? Bon tant pis. Comme je l'ai dit précédement, quand je l'ai vu la première fois, elle arpentait les allées de la librairie les bras plein de livres et se faisait harceler par une petite vieille qui réclamait Goethe. Trois heures plus tard, j'écrasais son vélo et l'invitait à prendre un café. Pour me faire pardonner. Piètre tentative de drague me direz vous. Il n'empêche qu'elle à quand même accepter. Deux semaines après cet incident, je lui en offrait un autre. Le Noël qui suivit elle le passa dans mes bras. Nous aurons vécu deux ans sous le même toit. Deux ans durant lesquels chaque choses qu'elle faisait bousculait mon quotidien. deux ans où elle aura mélanger ses CD aux miens. Moi qui suis très vieux Rock'n Roll je me suis surpris à apprécier l'éléctro de St Germain. Nous aurons mélangé aussi nos corps et nos brosses à dent./ Pendant deux ans, j'ai vu s'entasser des livres partout. De la table du salon au balcon en passant par les toilettes et le panier du chat. Des livres, plein! Des gros, des petits, des déchirés, des jamais ouverts, des insignifiants, des cultes etc. Quand je n'étais pas là, c'est avec eux qu'elle dormait. Des livres...Des livres peut-être, mais surtout LE Livre. celui là, l'imposant, le terrifiant, celui qu'on voit en premier en entrant. Les visiteurs demandaient "Oh! Mais qu'est ce que c'est ?" La Bible. Oui, la Bible. Nous n'étions pas spécialement croyant. Pourtant, il était là. Elle est rentré, un après-midi gris, avec le bouquin dans les mains. Héritage de l'ancêtre à ce qu'il paraît. D'un geste ample du bras, elle a dégagé un meuble de son bazar et à posé l'ouvrage bien à plat dessus, délicatement, comme on porte un petit enfant. Puis elle a posé ses mains dessus et a fermer les yeux. Pendant cinq minutes elle est restée ainsi. Dehors il pleuvait, je m'en souviens. Et elle, elle souriait. Ensuite, par un geste aussi brusque qu'imprévu, elle à ouvert la Bible, soulevant au passage un nuage de poussière. J'ai sursauté, le chat aussi et elle nous à sourit. Les jours ont défilé lentement depuis cette arrivée inattendue. Le désordre, pourtant très présent dans l'appartement, ne semblaient pas toucher le petit buffet où reposait les Ecrits. Non, plutôt, il n'osait pas l'atteindre. De peur de froisser la sérénité de sa propriétaire. Et puis, sans vraiment que je m'en rende compte, ce désordre même, féminin, ce fit de moins en moins présent. Elle aussi. Les livres disparaissaient peu à peu. Elle aussi. Le chat ne revenait plus miauler à la fenêtre. Et puis, un jour, c'est elle qui n'est pas revenue. Le temps à changer de couleur dans l'appartement. Je trouve les toilettes vides. Le Livre lui, n'a pas bougé.




Ps : durant mon absence, ceux voulant participer peuvent envoyer leur travail grâce au mot de passe invité, je pense en particulier à Hélène, dont le texte est toujours sur la session de ma mère : /
1000 Bises
Mymy

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