Vendredi 14 juillet 2006 à 16:34
Je sais qu'il ne m'a rien appris mais je n'ai pu m'empêcher d'apprécier sa réaction. Parce que c'était aussi comme une marque de possession. Mon talent lui revenait.
Je suis quelqu'un d'indépendant. Une telle idée quelques heures avant m'aurait tout simplement mise hors de moi. Là non. Parce que c'était lui, son regard. Que je ne lui avait rien demandé, rien dit. Que je ne m'attendais pas à ça.
On a discuté avant. Sans jamais aborder ce sujet. Sans jamais y faire même une allusion.
Et que c'est arrivé tout de même. Je lui appartenais parce que l'on s'était trouvé. Et j'en étais aussi fière qu'il l'était.
Ce moment, ce regard reste à jamais comme un souvenir immuable. Je n'en ai pas pris de photo mais je n'en ai pas besoin. Il est encore plus proche que ce que j'avais pu imaginer.
Que ce que j'avais pu voir auparavant.
Auparavant. Nous avons parlé de beaucoup d'autres choses. Pas assez mais pas mal du tout. Dont un. Qui était parti aux oubliettes. Que nous avions quasi enterré et qui revenait de temps à autres lorsque nous ne savions vraiment pas quoi dire.
Ce sujet est revenu aussi. Mais avec tellement de beautée, avec tellement de vie et de force. On va à nouveau en parler...
[pix à venir]
Ca fait bizarre de revenir sur ses anciens textes...
Jeudi 13 juillet 2006 à 23:49
J'ai relu cette lettre qui n'en est pas une. J'ai relu ses mots. Et j'ai encore compris que c'était autrement qu'il était parti. Que les blessures sont invisibles quand on ne veut pas voir.
Quand on est deux à vouloir penser à autre chose, à vouloir oublier ce que l'autre ne sait pas.
J'ai envie d'être seule mais avec lui. Il m'a montré le chemin. Pas celui que vous croyez. C'est le chemin pour plonger qu'il a ouvert à mes yeux. Celui que je cherche sans vraiment le chercher. Parce que je savais bien que je le trouverai pas. Qu'il me tomberait sur la gueule comme il le fait toujours.
Si je me noyais dans sa vie, juste me noyer moi. Je veux pas qu'on cherche dans la mienne.
Il comprendrait. Il comprendra. Pas de pitié. Bouffer le malheur des autres pour voir le sien.
Envie d'être seule dans mon esprit, sans esprit. Envie d'être dans son histoire. Envie de passer à travers lui pour me perdre.
S'en foutre. Oublier. Encore toujours. Sans conséquences. Sans conscience. Sans oubli.
En sachant pourquoi, comment. Et faire cette connerie intense qu'on a décidé de ne pas regretter.
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Je sais pas quoi mais :Leur montrer qu'il y a autre chose que celle qui écrit sans talents, sans vécu, plat, répétitif.
Pour se livrer. Il faut juste être au moins aussi sombre.
Et je l'attend.
Et sur la photo c'est mes escaliers de Montmartre. La question ce soir c'est jusqu'où ils peuvent bien m'emmener ? Pas assez loin je crois.
Jeudi 13 juillet 2006 à 22:59
La faire souffrir.. oui pourquoi pas.
Mais plus que tout elle veut devenir meilleure. La supplantée, pas tant par esprit de compétition, et puis quoi encore surtout pour ce qu'il y a à "gagner". C'était inestimable.
Et renforcé par le fait qu'elle la battrait. Alors que c'est elle qui avait remporté la première manche.La première manche, elle se mettait à parler comme tout les autres. Comme si c'était juste un trophée de plus à accrocher sur les murs tapissés de sa chambre.
Alors que pour elle c'était bien plus. Elle le voulait pour ce qu'il était. Le challenge que représentait sa conquête ne faisait qu'ajouter du pient à ce jeu sordide. Elle ne voulait pas jouer.
Comment s'en empêcher cependant ? C'est le jeu fou que les femmes se livrent depuis qu'elles le peuvent.
La comparaison avec une guerre sans merci et où tout les coups sont permis lui parait plus juste. Pas de remords, pas de confiance, pas de conscience et la régle d'or : surtout pas de sentiments. Surtout quand on aime. C'est le prix à payer.
L'affreux paradoxe : pas de sentiment surtout quand on aime.
Quand la haine est un élément indissociable de son ambition. De son souhait le plus profond. Et encore la haine. Pas de haine. La haine est un sentiment qui peut obscurcir l'esprit. Froidre, placide, glaciale et affreusement cinglante.
C'est donc les moyens qu'il faut se donner pour illuminer son monde ? Détruire pour reconstruire plus haut après. En espérant que cela tienne. Histoire de ne pas avoir à recommencer.
Le pire. C'est que cette fille elle ne la connait même pas. Il lui suffit de savoir qu'il la connait pour voir en elle.. que voyait elle en elle d'ailleurs ? Un obstacle. Qu'elle franchirait. Parce qu'elle le veut dans chaque fibre de son corps, de son être. Parce qu'elle aime et qu' elle crève de jalousie.
Parce qu'elle se sent incapable d'appliquer tout les principes qu'elle cite au dessus.
Vendredi 7 juillet 2006 à 21:26
Perdre son temps, retarder l'heure en se questionnant sur la nature des bestioles imaginaires qu'elle sent dans son estomac. C'est tout l'art pour elle de se retarder sur l'heure prévue.
Le seul problème, le plus gros en fait c'est que cette heure n'est pas si prévue que ça.
Du moins par pour eux. Elle, elle y pense depuis des semaines, des mois, il ne faut pas avoir peur de le dire. Tout avait correctement muri dans sa tête, elle était prête, avec une volonté de fer. Et là juste devant cette simple porte en bois, elle avait l'impression de redevenir la petite fille qu'elle n'a jamais été.
Ce n'est pourtant pas si dur de faire un geste comme celui là. Juste le doigts sur la sonnette on appuie et on attend.
Et non ce n'est pas dur. C'est bien pour cela qu'elle se détourne. Et oui elle continue d'avancer.. mais à rebours. Son coeur lui crie de faire le chemin dans l'autre sens. Tiraillée entre amour et raison, entre sagesse et passion.
Et quand à 15 ans on choisit la sagesse, on peut se dire dans un certains sens que notre vie est foutue.
Samedi 1er juillet 2006 à 10:19
Oui elle avait bien dormi, elle était trop fatiguée pour ne pas le faire.. mais la fin de nuit avait été dure.. agitée... elle se demandait tout simplement ce qu'elle foutait là, et puis elle avait trouvé : elle ne faisait rien, c'est juste que pour une fois elle profitait de la vie.
Il faut dire que vu la fréquence à laquelle cela arrivait, il était normal qu'elle ait du mal à reconnaitre ces moments.
Mais voilà, hier soir elle s'était détendue, elle s'était complétement reposée sur quelqu'un.
Et sans aucun doute, elle en avait bien besoin. Désormais tout irai mieux. Elle savait qu'elle pouvait compter avec lui. Encore plus étrange, c'était lui. Alors qu'elle n'accordait jamais sa confiance à des mecs, elle les avait conseillé, écouté, joué avec eux trop souvent pour cela.
C'était différent. Le conseil elle l'avait donné, il l'avait suivi, il avait joué.
Et malgré cela, elle savait en toute objectivité, du fond de son coeur comme du fond de son esprit, qu'il n'oserait même pas essayer avec elle. Et ça ne reposait pas sur la peur comme généralement, non juste sur l'amitié, la confiance...
Tiens, il se réveille , visiblement aussi en forme qu'elle au réveil. Cependant il sourit.
Il a compris avec elle.
Mercredi 28 juin 2006 à 22:38
En 15 minutes ils ne tarissaient plus d'éloges l'un envers l'autres, sans se le dire à chaque fois.
Et en 20 minutes.. quelle connerie vraiment, de se découvrir si tard. Un accord tacite : ils restaient ensemble. Riant au même bêtises, admirant les mêmes choses, et jouant, se dévoilant et osant peu à peu.
Tant pis pour le reste. Un regard, Un coeur. Un baiser. Une journée, une minute, quelques secondes, tout était bon à prendre.
Elle des allusions, discrètes, à teneur humoristique, enfin que les autres pouvaient prendre comme ça. Avec lui, un regard et il avait compris le fin mot de l'histoire.
Lui c'était des gestes : "zut j'ai glissé" dit avec un grand sourire...
Demain elle va glisser aussi... elle espère juste avoir bien un filet en dessous, ne pas tomber et s'écraser comme une merde pour dire vrai, au sol, seule, comme une merde quoi.
Et puis quand ils se sont dit au revoir ce soir, elle s'est retournée, lui il a cru qu'elle parait comme ça, alors qu'il tendait déjà son bras pour l'embrasser, elle a vu un moment de déception, puis quand il à compris que c'était juste à cause du sac... comme une lueur de triomphe !!
Elle se fait peut être des idées.
Il se fait peut être des idées.
Les idées à deux souvent se concrétisent.
Samedi 24 juin 2006 à 0:56
Elle avait beaucoup changé. C'était une jeune femme vive, au caractère passionnée. Elle n'enviait personne. Mais décryptait. Et décidait quelques fois de s'approprier une attitude, une démarche, un regard.
Elle n'était certes pas une femme conventionnelle. Elle faisait les choses non pas comme bon lui semblait, mais comme elles arrivaient, et comme elles pouvaient êtres bonnes pour elle.
Et les gens.
Oui, elle n'avait pas d'attaches. Profondément humaniste, toujours prête à consoler, à aider, à donner son énergie, son sourire. Mais sans attaches. Comme une merveille brise d'été qui transporte tout les petits bonheurs, qui redonne à tous un espoir, mais sans jamais s'arrêter, jusqu'a ce qu'elle meure, dans une vallée trop calme. Elle finira comme ça aussi. Elle le sait. Ou pas. En fait elle s'en fout.
De savoir comment va finir une vie, il y en a déjà tant à l'intérieur de la sienne.
Sa vie d'artiste. Sa vie de femme ambitieuse et accomplie. Sa vie de folle instable. Sa vie de petite gamine fragile et inconsolable. Qu'elle ne montrait jamais. Ou presque. Dans un moment de temps si infime que l'on considère qu'il n'existe pas.
Mercredi 7 juin 2006 à 22:06
Mais a t'elle été présente un jour à son intention ? Par un stratagème dont elle est à la fois fière et dégoutée, elle observe. Le sourire s'étalant sur son visage. Les mots qui se cherchent.
Elle sait qu'ils ne les trouveront jamais. Et si au final ils les trouvent ? Elle sera quoi ? Heureuse ? Dans un sens.. Déçue ? Oui et non, elle aurait aimé les trouver aussi. En colère ? Peut être un peu. Probablement. Surement. Il faut couper les ponts. La première désintoxication n'était pas assez forte. Et quand une drogue en remplace une autre... Que la seconde part aussi. Elle se sent affreusement seule.
Fatiguée. Il n'y avait pas de raison. Elle quitte tout. Sans explications aucunes. Sentant les larmes arriver. Elle ne les a pas voulu. Pour une fois. Elle file dans sa chambre pastel. S'étend sur son lit, le visage dans un oreiller, en dessous de son velux, la lumière du soleil séche les gouttes d'eau salées qui ruisselent sur ses joues. Pitoyable. Elle l'est, et elle le sait. On dirait une de ses ados dans les séries américaines, vous savez ? Celles dont les petits copains, grands sportifs mais con pas possible (cf T'es beau comme garçon de Clarika) les plaquent une semaine avant le bal ..
Elle se redresse donc, regarde la photo dans le cadre, c'est belle photo, pleine de couleur, rayonnante de joie.. mon dieu pour un moment pareil, tout ce qu'on peut ressentir auparavant ! De ça les gens ne s'en rendent jamais compte.
Elle ferme les yeux lentement et commence à faire de la musique. Dans son esprit. Puis c'est autour de sa voix. Et de son instrument. Quelle sensation. C'est à la fois tout oublier. Tout ce qui s'est passé avant, et le rendre omniprésent. Pas dans son esprit. Mais plus autour. Comme se sentir envelopper d'un voile, fragile, mais qui peut nous renfermer. Si on le veut. Cependant on a pas toujours la force d'en sortir. Même en le désirant ardemment. C'est ce qui s'est passé. Avant ça elle s'est endormie. Ils étaient là, dans ses rêves. En songe également elle s'est raisonnée. Ca n'a rien changé ..
Elle y est revenu. Pour en repartir ou presque. Avec elle pas de fenêtre s'ouvrant de suite. Pas de sourire. Pas de regards. Comme un vide. Avec des gens que l'on aime. C'est ça le pire. Est ce elle qui ne voit plus ? Ou qui voit trop ?
Mais il était revenu. En 15 secondes lui avait fait connaître autre chose. Elle se demandait alors si c'était toujours bien elle.
Deux drogues... il faut peut être juste qu'elle alterne. Pour éviter les overdoses.
Mode : je sais toujours pas pourquoi. Mais ça continue. Par période.
Etat : Désolée. Y' a pas fumé depuis Samedi.
Bande son : What Can I Do, the Corrs. J'ai pas trouvé mieux pour m'enfoncer là.
Remarque : en ce moment je suis à fond dans le Noir et Blanc ...
Samedi 3 juin 2006 à 23:17
Quand l'évasion sera complete, quand je serai libéré de vous, alors je prendrai mon envol.
Comme dans les romans à
l'eau de rose qu'elle devait lire quand elle était plus jeune, bordée dans ses
couettes, ne pensant à rien d'autre qu'a ne pas froisser les pages du livre.
Moi mes livres ? De
vrais torchons. Ma lecture ? Entre 22H et 04hOO, dans un position souvent
inconfortable, qui finalementdonne mal au dos. Mon éclairage ? Deux spots
mal orientés, ou une lampe de vélo rouge. Je ne risque pas de l'oublier celle
là ; Rouge. Piquée à mon meilleur « grand pote » du moment…
Pourtant qu'est ce que
cela m'a apporté de plus ? De prendre un plaisir incomensurable à
m'instruire ? A me bruler les yeux ?
L'instruction. L'esprit
critique. L'ouverture d'esprit. La tolérance. Le développement de la curiosité
incessante.
C'est vrai que dit comme
cela c'est beau mais en réalité ça fait surtout réfléchir sur la vie, sur soi,
et sur le reste.
Et au final ben le
résultat …on est pas plus épanouie que l'autre.
On peut voir ce qui se
passe autour et au final ça vous bouffe.
Comme si on ouvrait les
yeux pour regarder un paysage de dévastation, aussitôt on veut les refermer.
Mais c'est impossible. Et on le sait.
Se libérer aussi. C'est
impossible. Ca fait juste du bien de se le dire.
Si se libérer reste inenvisageable, je peux toujours fuir, quand la lumière voudra se poser sur moi, m'en détourner, toujours dos à la vie que l'on cherche à quitter.
Sans le faire parce que sans le vouloir on y tient trop.
Qu'elle le garde son livre. Qu'elle se fasse un bandeau avec. Moi je ne sais pas coudre ce genre de choses.....
Texte by me
Samedi 27 mai 2006 à 23:41
Elle avait passé sa nuit à tourner en rond. Sans vraiment tourner.
Assise dans son lit les écourteurs de son MP3 dernier cri débitant un flot continu de paroles anglais et de sonorités pop rock, son portable qui avait aussi fait sauter la carte de crédit de papa, à sa droite, vibrait de temps à autres, signal d'un sms.
Elle paraissait complétement immobile mais on apercevait parfois ses lèvres se faner en un soupir ou suivant la parole particulière d'un morceau.
De temps à autre elle tendait le bras pour prendre une gorgée d'eau, à la longue elle avait du en boire des litres de cette saloprie d'Evian.
Mais vers 3h elle se leva, aussi légère et silencieuse qu'une ombre, sa silhouette frêle avancant rapidement dans son immense chambre pour aller chercher dans l'armoire qu'elle fermait toujours à clé, une paquet de malboro, son briquet argenté et une bouteille de Vodka, c'est fou ce qu'on peut avoir dans ses placards quand on est une jeune fille de bonne famille d'a peine 16 ans ..
Se réinstallant dans son lit, ayant attrapé son lourd cendrier en verre au passage, elle regarda la photo posée sur sa commode. Une étincelle passa dans ses yeux, pour s'évanouir aussitôt.
Elle décida de bouger un peu, arracha la musique de ses oreille, grimpa sur son velux, toujours grand ouvert, elle aimait sentir l'air de la nuit sur sa peau, et comme elle l'avait lu quelque part, "le picotement des étoiles" Elle ne savait plus où elle avait trouvé ça. Ses lectures ne restaient pas dans son esprit , comme ses sourires, aussitôt esquissés ils disparaissaient de son visage.
Assise sur le toit elle laissa un certain nombre de minutes s'écouler. Tirant régulièrement sur sa cigarette, et laissant échapper de sa bouche de petites volutes de fumée. D'un geste lent et désinvolte elle écrasa ce qui restait de la Malboro, à savoir le filtre, contre une tuile et se laissa choir sur le lit.
Le portable vibra une nouvelle fois, son regard de nouveau se porta sur la photo. Elle reprit une gorgée de l'alcool aux effluves envoutantes et se tourna vers le miroir accroché au mur.
Se leva. Examina son reflet quelques instants. Passa son doigts sur le point noir qui s'était inscrit sur ses lèvres à force de poser ses clopes au même endroit.
Et d'un geste décidé empoigna son portable, le balança par la fenêtre et commenca son sac...
Jeudi 25 mai 2006 à 22:15
et des coins de vie dévastés
tout le monde a cherché quelque chose un jour
mais tout le monde ne l'a pas trouvé.
Moi j'ai encore (presque)tout mes rêves, et certains coins de vie préservés, j'ai cherché quelqu'un un jour et je l'ai (malheureusement ?) déjà trouvé.
Présent sans l'être vraiment .. absent c'est trop déchirant.
Des fois je me dis qu'il aurait mieux fallu, rester seule pour n'entendre plus.
Les battements de mon coeur.
[pix by me, demain]
Samedi 29 avril 2006 à 17:04
Je la voyais avec un de ces noms finissant en "A" à la fois évoquateurs et mystérieux, exotiques aussi.
Angelica, Franscica, Esperanza, Lara ?
Et non, encore une chose jugée trop vite. Elle n'a qu'un "petit" nom, un nom passe partout, sur lequel on ne sursaute pas.
Justement, sa force c'est ca, elle se glisse, se faufile, se fond dans la masse, sans montrer de signes extérieurs, de la personne extraodinaire qu'elle est.
Exemple, vous achetez un bouquet, vous allez prendre celui qui resplendit le plus, dont les fleurs aux couleurs vives sont de vératibles enchantements de tout les sens, rien qu'a leur nom. Cependant elles ne dureront pas toujours. Brillantes mais pas pour longtemps. Alors que le bouquet de fleur des champs ceuillies par votre premier amour, celui là vous en aurez toujours un grand souvenir, voir une petite fleur glissée dans un carnet.
Et en sachant tout cela, on ne la comprend pas entierement. Mais pourquoi chercher à comprendre ce qui est inexpliquablement bon ?
Elle n'a pas de grandes spécialités, si ce n'est celle d'être là.
Et moi, imbécile que je suis, je ne l'ai pas capté, je ne l'ai pas cherché. Comme cela arrrive souvent dans ce monde où nous ne savons plus voir, ni regarder.
Je n'ai vu que le manque que générait son absence, lorsque nous étions déjà si loin.
Me pardonnera t elle un jour ? Ou plutot est ce que le jour viendra où je pourrai lui demander, pardon ?
Elle n'est pas du genre à le recevoir, ni à le donner. Merde. Loupé.
(décidement bien petite)
Samedi 22 avril 2006 à 16:56
J'avais écrit un texte, bien avant que je en connaisse les siens. Il parlait de mon Paris à moi.
J'ai perdu ce texte. Et je viens de le retrouver, dans un vieux cahier de maths. J'avais la prétention de me dire que c'était MON texte, et qu'il était plutôt beau. C'est fou comme la prétention passe vite quand on écrit.
On habitera ensemble, dans notre Paris.
Tu seras sur le point de finir tes études, moi je n'aurai peut être jamais eu le courage de les commencer.
C'est ennuyeux d'être une artiste sans talents, qui aime toutes ces choses terres à terres, mais qui les aime aussi autrement, ou qui aimerai pouvoir les aimer autrement.
Nous aurons longtemps hésité entre le quartier latin et les bords de Seine, finalement se sera le bord de scène, enfin de Seine voulais je dire, mais le mot s'est glissé tout seul sous mes doigts, et il mérite bien sa place, donc je le laisse ici.
Les bords de Seine donc, dans la petite ruelle, tu sais celle avec le grand escalier, cette ruelle qui ressemble à l'entrée d'un jungle apprivoisée.
Ce sera notre quartier Latin à nous. De la fenêtre du salon, une vue exécrable sur la tour Eiffel, mais une magnifique sur l'autre rive du fleuve, avec ses quartiers chics, à l'architecture si particulière dont je ne trouve et ne trouverai jamais le nom.
En bas de nos escaliers, oui nous nous serons tant de fois arrêté sur ses escaliers, pour lire, dessiner, écrire, ou quelque fois chanter accompagnés de ma guitare espagnole quand nous savions que les voisins ne diraient rien, et puis en fait on s'en foutait aussi un peu qu'ils disent quelque chose, nous aurons tellement de fois fait ces choses que cet escalier aura pris une partie de nous, devenant notre escalier.
En bas comme je le disais, il y aura une vieille bouquinière, exactement le genre de vieille femme que l'on porte dans son coeur, les cheveux coupés courts, habillée d'un pantalon bleu marine, avec au dessus un pull toujours trop grand et portant sa sempiternelle veste en toile, usée aux coudes, une physionomie agréable, respirant le bonheur et la joie de vivre, mais dont on sait bien que tout n'est pas rose du coté de chez elle.
Elle ouvrirait tout les soirs vers 18h, jusqu'a ce que la fatigue s'empare d'elle, ou selon les jours que nous soyons partis après avoir discuté durant des heures. Quelques fois elle nous prendra des photos.
Bien sur que oui, nous aurons les appareils, notre appartement en serait rempli, appareils photos, peinture, livres, et bien sur Ipod, qui nous permettraient de rester en vie dans le métro.
Nous ne vivrons de pas grand chose, mais toutes ces choses nous ne pourrions vivre sans.
Ne pas croire que ce serait une vie bien tranquille, nous aurions cette salle de sport, près de chez nous, tu sais celle en face de la grande dame de fer. J'aurais bien eu le temps de t'apprendre à aimer le sport.
Décidément non, pas une vie de petits parisiens, ternes, à moitié zombi qui se perdent dans la masse.
Nous serons hauts en couleurs, avec une vie sans demi mesure, bonheur ou malheur, ne jamais ce contenter du médiocre, tout ou rien, telle serait notre devise.
Personne ne nous connaitrait vraiment, autrement que ce que nous voudrons bien montrer, mais cela nous ira.
Toujours pas mesurée cette pauvre gamine déjantée, et non toujours pas !
Chaque jour nous brulerons de cette putain d'ambition, cette grande ambition de VIVRE
Vendredi 21 avril 2006 à 17:36
Jamais on ne m'a dit, "je te promets que ca ira bien" "plus tard on fera ça, je te le promet" ... et d'autres phrases de ce genre.
Ca peut paraitre con comme réflexion mais au final c'est assez blessant.
Je ne compte donc pas assez pour quelqu'un pour qu'il ai envie de s'engager ? Même pour un truc stupide.
J'en viens à trouver presques toutes les promesses touchantes, émouvantes, se dire que la personne qui a promis gardera toujours une trace, une pensée, parce qu'un jour elle s'est engagée auprès de moi.
Et bien non, ça ne m'est jamais arrivé.
Alors voilà aussi ce message pour dire aux gens qui promettent, que je trouve que c'est vraiment la preuve d'une grande amitié d'une profonde confiance en cette dernière, bravo !
Je n'écris pas ce texte pour qu'ensuite affluent vers moi des promesses de gens voulant me réconforter. C'est juste que j'en fait la remarque, peut être acerbe, désabusée c'est sur.
Qui sait un jour, que j'espère pas trop lointain, une personne que j'apprécie me promettra quelque chose.
Sur le coup ça vous semble égoiste comme réflexion, mais justement elle est là pour vous amener à réfléchir :
Mardi 11 avril 2006 à 21:54
Tu en deviens méchante pour le plaisir de ne pas comprendre. Ne cherche pas les pourquoi, les comment, depuis la nuit des temps les choses sont ainsi. On aime se dire que l'on a le pouvoir de faire changer. Non on peut avoir l'espoir de changer c'est ce qui donne la force pour continuer d'être là c'est tout.
Probablement tu aimes me faire quitter mon monde, comme tu aurais voulu quitter le tien, mais je ne suis pas ton miroir.
Taper dans un miroir c'est bête, mais ca prouve quelque chose, quand le miroir n'est plus et que tu t'es défonçé, tu es seule à saigner devant les morceaux tombés à terre.
Tu existes encore mais lui il est juste blessé à mort, comme on dit brisés en mille morceaux, qui en recassent ensuite mille autres et sans fin jusqu'a ce que plus la moindre parcelle d'objet, de vie n'existe.
Ou je me dis que je suis juste fendue, que même si je ne serai plus jamais identique, ça ne peut me donner que quelque chose en plus.
Il y a toujours ensuite la possiblité de trouver un baton de colle, qui répare la brèche. Mais quand la colle sèche et s'évapore, c'est comme si il n'y avait rien eu.
pour ma mère, et mes batons de colle ..
Vendredi 31 mars 2006 à 22:01
A quoi cela peut bien servir
Lorsque personne ne voit ton visage
Tu veux donc conserver tes soupirs
Et ta tristesse sans âge ?
Ta ronde est infinie
Tant que durera ta nuit.
pix by *key-0
Mercredi 29 mars 2006 à 22:21
C'est bon.
L'affaire est faite.
Pour longtemps ?
Je ne le sais pas moi même.
En tout cas c'est arrivé rapidement
Silencieusement aussi voire, un peu trop silencieusement.
Ces choses là ne sont pas faites pour arrriver par surprise.
On les prépare, on les attends, avec impatience ou parfois résignence.
Vous ne savez pas pourquoi j'écris ça ?
Je ne le sais pas moi même.
Une envie subite en attendant.
En attendant d'aller me pieuter
D'aller essayer d'oublier pour pouvoir rêver.
Mercredi 29 mars 2006 à 14:43
La tête haute, le dos droit, la musique dans les oreilles, des étoiles dans les yeux et la fugue des noms dans le coeur.
Attention une marche, surexcitée tu l'as saute et retombe 5 mètres plus loins ...
Du calme, respire, fait un petit ommmmmm peut être si tu en as besoin . Je ne sais pas moi mais tu ne dois pas avoir l'air énervée comme ça, c'est tout naturel, enfin cela devrait l'être.
Et puis MERDE cri, court, va y hurle un bon coup, je vois que tu n' attends que ça, et si ca n'est toujours pas passé tape dans un mur, tu vas encore te faire supra mal, (tant que tu n'es pas blessée c'est bon) en tout cas ça calme bien!!
Tu vas pas commencer à jurer parce que la douleur et grande non plus ? Alalala je te jure tu es incurable !
Maintenant tu arrête de faire des bêtises et tu reprends un rythme cardiaque normal. C'est à dire normal ?? Ben juste assez pour que l'on ne puisse plus entendre ton coeur battre à travers ton manteau !!
Samedi 25 mars 2006 à 20:03
Il parait qu'un vrai amour ne peut jamais mourir
Qu'il est toujours là, visible, présent dans les regards
Il parait qu'un vrai amour ne peut jamais mourir
Que dirais tu alors si nous l'enterrions vivant ce soir ?
Dimanche 19 mars 2006 à 15:53
Faire semblant d'écouter.
Tout ça pour continuer à jouer.
Je vous le dis,
Nous vivons dans un monde de tarés.
Où le jeu consiste à se faire mal,
Où les regards sont des lames,
Et le gagnant celui qui arrive à ne plus aimer.