Vendredi 4 janvier 2008 à 15:52

Ca n'était pas attendu. J'avais nettement eu l'impression de m'imposer à l'aller. Même si tes jambes et tes mains disaient le contraire. On a peu parlé, des banalités surtout. Histoire de s'inquiéter mais pas trop de là où l'on allait. J'étais déçue et confuse à la fois. Tu m'énervais en brouillant les pistes. Déjà qu'elles étaient peu nombreuses. Après quelques troubles nous avons repris la route, et ce n'était pas prévu. Je t'ai remercié, sans claquer la porte et je me suis dit qu'au final ce serait deux fois et non pas trois.
Les heures passent sans être ni rapides ni faciles, elles passent, voilà tout. Tu t'es presque enfui. J'ignore ou tu es allé et je présume que ça n'a pas vraiment d'importance.
L'important c'est que tu sois revenu. Avec moi. Comme si c'était une évidence, accompagnée d'une domination. Ça m'a juste fait sourire. Alors que je n'en pensais pas moins. Par la suite nous n'avons plus que sourit.

[L'article devrait s'arrêter là. Mais je me rends compte qu'il fait totalement l'impasse sur ce dont il devait parler. Ce qu'il devait conclure. C'est reparti donc. Et ça fait un peu capoter l'ordre chronologique, oh, mais de pas beaucoup. Et puis je reprends, mais du coup je ne redétaille pas.]

Je suis restée troublée. C'était elle. Ou pas. Pourquoi diable avais-je voulu forcer le passage ? C'était stupide. Tellement stupide. Je pose le front contre la vitre froide, ça soulage. Je crois que j'ai une migraine qui arrive. Il ne manquait plus que ça. J'ai les doigts gelés et je me recroqueville, si tant est que je puisse me recroqueviller dans ce faux coin. Les jambes étendues. Sauf que voilà tu es revenu. Et c'est précipitamment que je me suis remise normalement. La posture du moins. Mon coeur faisait à nouveau un truc bizarre alors que mon esprit escaladait à toute vitesse un mur qu'il venait d'inventer, prenant pour base un cailloux tombé de ta poche poche, probablement par inadvertance. N'avons plus parlé. Aucun intérêt. Je voulais comprendre. Être sûre. Toi à tous les coups tu ne vois pas ce que je veux dire par là. Normal. Au final il ne fallait en retenir qu'une chose. Que les autres n'ont pas l'air de comprendre. Je ne sais pas si c'est une bonne chose. Mais je l'applique pourtant. Savoir rester silencieuse.




* un silence qui s'achève en musique. Normal. Un lien pour chaque partie, en sachant que cet article en est la dernière.

Par raph.a.ailes le Vendredi 4 janvier 2008 à 20:57
Moi j'sais jamais me taire quand il le faut (la preuve)
 

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