Jeudi 22 juillet 2010 à 22:40

 Cracher ses poumons. Certains utilisent cette expression. Si je n'aime pas la prose je dois reconnaître que ça exprime assez bien l'idée. J'ai loupé mon apnée, je rêve d'air mais cela ne sert à rien parce que mes organes respiratoires gisent sur le bitume.

Sinon, elle est où la sortie des gens malchanceux ?

Lundi 19 juillet 2010 à 22:10

 Je viens pour écrire dans une fenêtre pour email. Le but n'étant pas d'en envoyer un. Moins d'une dizaine de mot.
Moi je voudrais t'écrire en florilège. Pour te faire comprendre tout ce que j'ai cru que tu serai. Tout ce que tu as été. Tout ce que tu es. Tout ce que je veux que tu sois encore. Le baume au coeur. L'écho d'un silence.Le parfum de l'invisible. D'autres encore. A-t-on besoin de signifier à quelqu'un qu'on l'aime après l'avoir tant écrit ? Ta première réaction fut la bonne. Tu m'exhortas à faire demi-tour, et tu restas. Je ne supporterai pas que tu fasses semblant de partir. Je suis même prête à accepter le médiocre si cela doit me faire vivre. Vivre pour t'y emmener. De toutes ces choses desquelles tu ne peux pas passer à côté, parce que ça n'est pas raisonnable, justement. 

Mercredi 14 juillet 2010 à 14:25

 Se forcer à écrire, quelque chose. Pour pouvoir faire sortir la rancoeur et l'amertume quand ces dernières reviendront à la charge. Sans se faire entraîner par le poids de la mise en forme, de l'expression. Poser des mots sur les choses à défaut de noms. J'ai l'impression que tu es la synthèse de tous mes mots. C'est dur de sortir de mes sentiers battus pour te trouver. J'ai déjà beaucoup voyagé.

Dimanche 11 juillet 2010 à 23:30

Je pensais que le plus dur serait de te croiser tous les jours, sans pouvoir me défaire de toi. Grossière erreur. Je ne sais pas si je peux faire abstraction.

Dimanche 11 juillet 2010 à 16:16

 Avant que tout ne commence à partir, à s'enfuir, à sombrer.
Le temps de te penser encore seul.
De ne voir que moi dans tes yeux.
D'imaginer pour l'une ce que seraient toutes les autres secondes.
Je ne louperai aucun de nos rendez-vous.
Je n'oublierai rien.
Je travaillerai à me souvenir. 
Pour en créer d'autres.

Lundi 5 juillet 2010 à 20:53

 Les gens que l'on a envie de découvrir. Même si l'on sait déjà que cela nous fera mal.
Préférer vivre à sa survie. J'abandonne mes préférences pour ta découverte. En seras-tu capable ?


[J'ai récupéré mon ordinateur, enfin. J'aimerais un appareil photo. Bel été.]

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