Dimanche 2 août 2009 à 12:14

Pour une fois que je trouve quelqu'un qui se retourne aussi quand nous nous quittons, pour un dernier geste, pour un dernier regard. Il a fallu que cela soit lui. La dernière fois ça avait déjà très mal fini. Alors certes, il y a moins de gens, certes, c'est la vie réelle, certes, il n'y a pas de métro. Mais nous sommes déjà beaucoup plus loin et je n'en peux plus des mauvais pressentiments, des envies que je dois oublier, et, surtout, des cauchemars.

Mardi 28 juillet 2009 à 19:11

- Dis, pourquoi les gens ne comprennent pas que, parfois, aimer, c'est justement ridicule ?
- Tais-toi. Chut.
- Pourquoi.
- Parce que sinon je te fais taire. Nous n'existons pas.
- Ose.
- Tu m'énerves, Impérative.
- Ou pas.



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Samedi 11 juillet 2009 à 23:40

Je suis juste totalement vannée. L'ordinateur portable est en approche. Toute une série d'articles en retard aussi. Le temps que j'achève le nombre incroyable de merdes administratives qui me sont tombées dessus et que je prenne le rythme des vacances. La semaine du 20 je dois être de retour  à Paris et le 17 j'ai normalement des gens chez moi. Il faudrait que je fasse une liste pour ne rien oublier mais là... Dodoooo. Et j'ai de quoi faire de beaux rêves, je vous promets. Sinon, je sais quoi pour Science Po le 17 (aussi) et je suis décidément masochiste. J'ai envie d'aller à Nantes et à Rennes, et puis d'être bénévole à la fête de l'Huma. Ranger ma chambre, tenter d'archiver mes cours pour en faire profiter à des amis, passer au rectorat, à la Fnac, me faire un ciné et... Fuck, dormir est une sacrée perte de temps.

Vendredi 5 juin 2009 à 23:31

Nous nous serions bien levées pour danser un jazz. Nous ne l'avons pas fait.

Ce soir. Coline et Adélaïde, dans le public. Manue sur scène.
Hier. Manue et Adélaïde dans le public et puis...

Guillaume, François, Cécile, Simon, Thomas, Mathias, Alexis, Marie, Marion, Vincent, Laura, Catherine...
Et moi. Sur scène.

J'aime ces gens, j'aime cette vie. Un spectacle de théâtre le jeudi, un concert le vendredi.

Acteurs et musiciens.
Sans l'oublier. Tous les autres.

Chemise blanche et pantalon noir. Blue Bird et Yann Tiersen.

En une révèrence, la fin, la parfaite conclusion de trois histoires, qui n'ont jamais officiellement commencées. Seul l'un d'entre eux est revenu le lendemain. La signature de l'a posteriori. Qui devient l'a pri. Nous sommes nuls en surprises. Mister Blue. Plus que jamais, tiens.

Mercredi 27 mai 2009 à 21:38

Trouver le temps court. Ou long. Selon les moments, selon les personnes. Ne pas vouloir partir, pour tous les gens qui restent là, et avoir hâte de tout quitter pour tous les gens qui sont ailleurs. Un médiator, une veste, une odeur. Des deux côtés. La Scarpe comme la Seine. Mais les aimer.

Dimanche 17 mai 2009 à 1:17

Il y a comme un bug. Elle a tout pourtant. La tenue, la soirée, et les gens. Elle est la seule à fumer cette marque de cigarettes dans le lycée. Elle est la seule à fumer, là, maintenant. Elle est juste seule face à un mur en fait. Au sens propre comme au sens figuré. Les bottes posés sur une autre chaise. Un vague souvenir de morceau punk en tête. Se souvenir, chercher la chanson dans le téléphone et la trouver. Elle est aussi la seule à ne pas savoir quoi penser de cette moitié de silence. Peut-être parce qu'elle le vit seule, pour changer. Lassitude. Fermer les yeux un instant le nez enfoui dans un col.

Savoir viser juste, rapidement, sans bavure. "Tu viens avec moi ?", connard, j'irais n'importe où avec toi. Et cette phrase est au conditionnel. Et ça me fait chier. "No, he is not. That's my problem." Oui, il est bien  là mon problème, à n'en plus douter.


C'est simple : elle doit aller à Paris l'an prochain. Loin de yeux, loin du coeur. Ou pas, justement.

Samedi 9 mai 2009 à 14:54

Quand certaines personnes vous font comprendre ça. Ce que vous croyez connaître du regard que portent les gens sur vous est totalement erroné. Remise en confiance. "Gentille. Vraiment incroyable." "Tu m'avais impressionné avec tes airs de garçon manqué qui fonçait sur tous et qui les envolait avec une sacrée volonté et un grand sourire." Des claques que l'on aime se prendre. Surtout quand elles viennent d'eux. Maintenant, fonce.

Mardi 28 avril 2009 à 22:08

Il aurait pu être là, notre premier baiser.

Dans la cour de l'Institution. Il pleut. Quatre équipes qui jouent au handball. Tu viens de perdre ton match. Je te regarde t'avancer sur le terrain, en direction du petit préau, près de la grande porte, du hall. Il pleut. Je suis sous ma capuche gris. Tu as vu mon regard. Je m'avance à mon tour. Pour jouer. Nous ne jouerons pas ensemble. Je baisse les yeux. Tu viens te planter devant moi. Il pleut. Je garde la tête baissée et tape doucement dans ton pied, comme pour faire reculer un obstacle dont on a guère envie qu'il recule. Tap. Tap. Tap. "Je ne jouerai par contre toi, j'suis déçue." Et puis j'ai levé là tête, ou tu m'as fait relever la tête je ne sais plus. Je t'avais vu sourire avant de voir ton visage. Deux bises. Trop près des lèvres. Trop près des gens qui nous entourent. Il pleut. On continue sur nos chemins. La nuit prochaine, dans un matelas posé à terre, je penserai à toi. A nos cigarettes et à notre pause café qui risque de ne jamais venir. L'important c'est de la vouloir. Qu'importe que nous aimions ou pas le café. Tu es loin. Il a plu.

Mercredi 17 décembre 2008 à 19:28

Rêver d'une troupe de théâtre hallucinament merveilleuse : avec Martijn, Ruud M., François (P-I-R), Anne, Bee, Laure, Mylène, Manue, Sarah (L.2), François (E.), Adeline (C.), Julie, Alexis, Gauthier (L.P), Lorie, Coline, Blandine, Giov, Thomas (L.2), Simon etc. etc. tous ces gens que je ne pourrais en fait pas mettre ensemble sans risquer gros. Une salle immense où jouer. Un endroit à nous pour répéter, parler, dormir, en-dessous des combles, c'est coloré et bordélique, ça déborde de rire et de joyeux souvenirs. C'est M. qui me guide, nous sommes en fait à l'autre lycée de la ville et les visages de ceux que j'ai cité précédement sont flous, je les devine plus qu'autre chose. J'ai les yeux et le coeur ailleurs. Et puis c'est le réveil. J'ai les yeux et le coeur ailleurs. Je tremble, enroulée dans les couvertures, couchée tout habillée. Cette nuit il y aura de la fièvre et des rêves de bonheur trop douloureux.

NB : j'ai failli oublier Barbara.

Vendredi 12 décembre 2008 à 18:23

J'a décidé (et ça me fait bien chier),  d'attendre l'an prochain avant de publier la suite des "Faits de couloirs". Simplement parce que j'en ai trop bavé, parce que les gens sont assez cons comme ça et qu'il ne sert à rien de leur fournir une occasion de l'être encore plus. Donc je m'excuse mais ça attendra. Je crois que l'autocensure me donne les idées les plus folles. Et c'est peut-être tant mieux. F.T.M.J sans oublier les autres.

Jeudi 20 novembre 2008 à 20:38

Bien sûr que oui c'est ce que je veux. Mais la différence majeure c'est que moi je veux plus, et tellement plus... Ca ne compte pas ? Et bien si, ça compte. Et pas qu'un peu. Je m'en fous que les gens soient ou non des moutons, des connards, des salauds infidèles ou autres. Ce que je veux c'est marcher avec eux et me faire une idée. Si j'avais écouté les on-dit j'aurais beaucoup trop perdu.

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