Mercredi 31 octobre 2007 à 22:01

"Quand Alicia compose un bouquet de roses, le monde est suspendu, à ses lèvres et pour cause, elles sont d'un rose, inattendu."

Vous pensez qu'on peut se retrouver si facilement ? J'hésite, ça me semble bizarre. C'est pas que m'éparpiller me réjouisse au plus haut point... Mais c'est ainsi.
C'est offert par la maison. C'est toujours offert par la maison. Je flotte, je suis dans un état indescriptible. Ca sonne faux.
Je traduis des mots qui perdent leur force au fil des jours. Je crois en des idées trouvée au coin d'une rue trop bruyante.
Posé sur le bureau, comme abandonné là, le réveil continue son "tic tac" et rien de tout cela ne me semble réel.

Mercredi 31 octobre 2007 à 18:41

J'ai jamais bien compris ce qui se passait. Mais là il y a un cendrier rempli à ras-bord de mégots devant moi. L'odeur de la clope froide m'insupporte. Dans le genre "les mille et une raisons qui devraient t'inciter à arrêter" oui, c'est dans ce genre là, sauf que non. Je n'arrête pas. Le compte des raisons qui font que je continue, je l'ai perdu depuis longtemps, je ne sais même pas à vrai dire si je l'ai vraiment tenu un instant. Après tout, qu'est ce que ça peut bien vous foutre. Oui, il paraît que je me tue à petits feux. Bah, autant que cela soit comme ça, parce que là c'est un peu une histoire à la Kill Bill : on a oublié de vérifier que j'étais bien morte. Grossière erreur. Messieurs les tueurs à gages, vérifiez toujours, prenez exemple sur ces tueuses qui le font à chaque fois, par cruauté ou par perfectionnisme.  Et encore, "perfectionnisme" est un trop grand mot, c'est l'envie de faire correctement son boulot qui prime.
 Parce que dans tous les cas, laisser quelqu'un à moitié mort ne rapporte que des emmerdes ; vengeance ou vie encore plus difficile qu'auparavant, du coup cette personne répète les mêmes erreurs.
Et le pire, c'est que le meutrier, ou du moins l'apprenti meurtrier, qui reverra cette personne des années plus tard, se voilera la face. Parce que ce n'était pas un homme dans cette voiture, c'était moi. Et même avec un silencieux dont on est sûr, il ya une marge d'erreur.

Mercredi 31 octobre 2007 à 18:30

"Je l'aime, juste mais ça ne suffit ..."

Désolée, mais je t'ai sur le coeur depuis si longtemps. Il faut bien que je finisse par l'écrire. Par mettre un peu d'ordre. Mon seul regret est daté du 15 juin, parce que j'aurais pu te connaître et je crois que cela aurait peut-être évité ce grand gâchis.
Mais après tout ce ne sont que des suppositions que je fais là.
J'ai vu ta photo, un jour, par hasard, sans même savoir que c'était toi, et sans savoir de toutes manières qui tu étais. Pourtant je me suis arrêtée et je t'ai fixée, longtemps. J'ai appris petit à petit ce que cela voulait dire, pourquoi ton sourire, pourquoi ton regard, et il m'a semblé comprendre.
Le reste suivait. Suivit. Et cela bien que d'autres photos soient allées dans un sens contraire.
Tu sais qu'on partage le même prénom ? Enfin, pas exactement, moi c'est ainsi que l'on m'a rebaptisée, après toi j'ai eu du mal à assumer ce prénom. C'est fait aujourd'hui.
J'ai souffert et d'après ce que je devine encore, toi également.
Ca n'allait pas durer. Je connaissais les autres, là depuis plus longtemps, celles qui étaient passées dans son coeur un instant mais restées dans ma tête. J'affirme que c'est une forme de savoir. Un bien curieux don qui était le mien.
Je me trompe ? Je n'en sais rien. L'idéeal serait encore que tu puisses me lire et te reconnaître. N'est-ce pas trop en demander ?
Nous étions des erreurs. Et parce que la vie est parfois vraiment mal faite, ce sont souvent les erreurs qui s'accrochent le plus. Mais que veux-tu. Nous n'y pouvions rien. Tu me dis y être toujours. J'ai quitté cet état d'esprit par la force des choses. Tout en sachant qu'il suffit d'un rien pour me faire replonger. Alors oui j'ai peur. De découvrir des gens extraordinaires autour et d'être limitée à cause de cette erreur et de celles qu'elle a engendrées. Parce que j'en ai découvert de ces gens. Ce sont eux qui me manquent le plus. A partir de là, je n'ose même plus m'essayer à regarder en face l'horreur de la situation.

Mercredi 31 octobre 2007 à 18:17



Elle ne fêtera pas Halloween cette année. C'est la première fois que les cartons remplis de décorations restent au grenier.
L'ambiance n'est pas à la fête, ni même à la tristesse, non, c'est juste la monotonie qui s'est abattue sur le foyer.
On a fermé la grille et on a posé le cadenas. Ce n'est pas non plus ici que les enfants récolteront assez de bonbons pour
augmenter le chiffre d'affaires du dentiste du coin. Dommage pour lui.
Pour eux aussi, peut-être.
Ce soir ils n'iront pas se coucher en même temps, et de joyeux cris ne se feront pas entendre au premier étage parce qu'ils se disent bonne nuit.
Ce soir, chacun dans leur coin ils ressasseront les bons moments, tâcheront d'oublier les mauvais, juste histoire de se dire que la vie qu'ils ont actuellement est trop différente.


Mercredi 31 octobre 2007 à 17:26

Désolée de ne pas avoir posté aujourd'hui, mais il semblerait que ma ligne ADSL soit coupée chaque jour à heure fixe...
Dans à peu près une demi-heure je vais devoir partir faire des courses avec ma mère. Je n'espère qu'une seule chose : ne croiser personne.
Et parce que ma vie est passionnante, si si, et bien j'ai un second blog.
Voilà.
C'est dit.
Sinon je vais bien, merci de vous inquièter.

Mercredi 31 octobre 2007 à 13:03

"famous stars and strap"


Excusez ma curiosité, mais comment vous faites pour tomber sur mon blog en tapant ça sur Google ???

De ces choses qui me dépassent...



Et puis, Happy Halloween il paraît.

Mardi 30 octobre 2007 à 23:40

C'est qu'elles se sentent petites les chounettes ici. Et oui c'est bien fée.no.men. Orgasmiques .. charmantes.. ect.. Mymy qui est une fille géniale a bien voulu nous laisser un peu d'espace ici pour faire notre annonce. Nous réalisons mardi 6 novembre un court-métrage et nous cherchons des figurants, les garçons plutôt beaux et les filles moins jolies que nous sont acceptés chaleuresement. C'est à partir de 14h et vous devez habiter soit la banlieue parisienne soit Paris.
Voilà je la remercie encore, parce que c'est une personne merveilleuse et j'espère ne pas avoir fait trop de taches avec mes fautes.


Ah oui pour les détails veuillez laisser un com ici ou sur fees.no.men.

Merci

Mardi 30 octobre 2007 à 19:34

Je me fiche du reste. Sa voix. Juste sa voix. Et le plaisir qu'il prend à chanter. Sa présence. L'orgueil n'est rien, juste une erreur de parcours, la bêtise aussi. On l'aura un jour notre duo ? Dis ? On l'aura ? Oui.
Entre le Sud et la Hollande il y aura la Belgique.
Elles et eux. Toujours.
Je suis transportée. Et je retourne des mois en arrière. Assise sur un banc j'admire et j'attends mon heure. Oh je n'ai plus de doute : elle viendra.
Les efforts à faire seront faits. C'est désormais une certitude. Avance. Avance aussi vite que tu le peux. Je cours derrière toi, pour te rattraper, pour accélérer ensuite.



Mardi 30 octobre 2007 à 17:25

Not Defined... Parce que ça faisait longtemps. Une petite vidéo de Martjin après quelques bières, à ne pas confondre avec Martin ! L'un est flamand l'autre hollandais. J'aime l'Europe décidément.



Mardi 30 octobre 2007 à 11:19

J'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser... C'est étrange ce truc.

Lisabuzz.com parle de Atelier de Métamorphose des Mots :
Le soir, certains vont au cinéma, d'autres au restaurant, d'autres les deux, d'autres regardent la télévision. Moi, j écoute ma radio préférée en lisant et relisant Atelier de Métamorphose des Mots, l'exploit blogosphèrique de Margaux Rémy. Car oui, Margaux Rémy est à l'internet ce que Coco Channel fut à la mode, un exemple, un inspirateur, la grande grande classe.

Mardi 30 octobre 2007 à 11:07

Se lever avant l'aube et filer chez l'italien à Douai. Prendre note et partir avec Charlotte et Baptiste.
Attendre une heure et demie dans une gare, avoir froid et ne plus sentir le bout de ses doigts. Retrouver Nicolas, presque comme avant et se dépêcher de prendre le métro pour retrouver les autres. Paris. Je suis là, à nouveau et comme jamais, libérée de toi. Ne pas oublier la double-pédale de Thomas. Retrouver François et Quentin après leur entraînement du matin.
Passer faire un petit coucou à Anaïs. Se retrouver chez Antoine histoire de l'embêter un instant.
Dépenser 45€ sur un coup de tête, en fait. Je n'étais pas censée partir ce matin.
Et donc rien n'est prévu. Cette journée est une grande surprise, pour tous, surtout une vaste fumisterie pour me prouver que je peux encore le faire, surtout pour moi. Chut. Ça n'est pas grave. L'important c'est de n'oublier personne. Et n'être obligée de rien. Plaire comme il nous plaît.
Promis, la prochaine fois je vous préviens...
Si j'y pense.


Lundi 29 octobre 2007 à 22:24

"Un café, noir, court et bien sucré : court, simple, mais efficace et agréable."

Vous le prendriez comment ?
Même si j'aime pas le café...

Lundi 29 octobre 2007 à 21:43

Il n'avait pas besoin de s'excuser : je ne m'étais rendue compte de rien. J'avais de l'avance parce que cela me plaisait.
Et c'est au beau milieu de ses excuses que j'ai réalisé que j'étais perdue.
J'en étais ravie et un étrange frisson m'a alors secoué. Pourquoi pas.
J'en viens à penser qu'il y a plusieurs niveaux de réalisation. Le fantasme qui ne se réalise pas, on le sait, le rêve,
le possible très agréable et le possible banal. Sauf que ce jour, qui est hier, aujourd'hui et demain et à vrai dire peu
importe, c'est la confusion. Mystèrieuse et inattendue c'est un déclic qui n'avait pas été envisagé.

Lundi 29 octobre 2007 à 21:12

Pour le coup il pleut.
Et pas un peu.
Quand elle y songe, cela ressemble à son histoire, les deux personnes, les deux visions.
Sous la pluie, l'arrêt de bus. Oui. Sauf que ça n'est pas un départ. Et qu'il n'y a qu'un bus vide.
Pourtant elle y a pensé. Fort. Très fort. Tellement qu'il se pourrait que cela prenne un accent de vérité,
un jour ou l'autre.
Le temps donnera raison à l'un ou l'autre des protagonistes. Il suffit de vivre.
Et pour la première fois depuis longtemps, elle en a conscience. Il suffit. Dans les deux sens du terme.
Enfin elle comprenait, enfin on lui permettait d'accéder à la tranquillité d'esprit. Certes pour quelques minutes seulement
mais dans des cas pareils le temps n'a plus aucune espèce d'importance. C'est une répétition.
Les mots, les sons, les sensations, que des impressions de déjà-vus.
La nouveauté réside dans la pensée. Et dans les chemins qu'elle prend.
Une exclamation. Une porte qui claque. Un signe de la main. Des yeux se ferment et la rêverie retourne à son propre rêve.

Se perdre dans l'abstrait c'est donner au réel plus de force qu'il n'en aura jamais.

Lundi 29 octobre 2007 à 19:14

J'ai toujours joué avec le feu.
Je ne me suis jamais brûlée. Cependant je sens qu'il va bientôt falloir que je laisse tomber l'alumette. Ou me résoudre à perdre un doigt.
Le choix n'est pas aussi facile qu'il n'y parait.
Je suis à un carrefour. Deux voies s'ouvrent devant moi, et la seule chose que je sais c'est qu'il m'est impossible de revenir en arrière.
C'est impressionant de voir à quel point toute une vie n'est au final qu'une question de point de vue.
J'étais bien. Il y a environ 5 heures de cela. Maintenant je tremble.
Pour elle.
Être si différentes et semblables à la fois ça ne pouvait que tourner mal. Ca avait déjà failli plusieurs fois. Mais nous nous mutuellement changées. Sauf que dans ce cas précis, il n'y a plus rien à changer.

Lundi 29 octobre 2007 à 14:35

"C'est quand tu veux."

Bah écoute, moi je te propose demain, après-demain et tous les jours d'après, ça ne me dérange pas outre mesure.
A partir du moment où l'on considère que rien n'est interdit je ne vois pas pourquoi je me gênerai. Par considération peut-être. Euh... Non.
Je suis décidée pour de bon. Et quand je suis décidée, il est quasiment impossible de me détourner d'un objectif.
Rire comme une folle, seule, pour moi seule, sans appréhension et sans réflexion supplémentaire.

Constat n°1 : j'ai détesté durant un très court instant mon portable.
Constat n°2 : je sens que Jonathan (mon pauvre voisin en cours) va avoir à subir une Mymy plus déchaînée que jamais à la rentrée.
Constat n°3 : tellement que je vous propose un avant/après.



Avant (j'aime autant préciser).

Dimanche 28 octobre 2007 à 22:21

*Maurette* : T'est trop adorable 154
Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit : Maieuh.
Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit : Moi qui me voyais comme un bisounours du sadisme.
        *Maurette*         dit :  mdrrr
        *Maurette*         dit : Hum combinaison intéressante

[Quelques histoires de surréalistes, de TPE, et d'orientation merdique après...]

Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit : M'en fous.
Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit :
La ES me donnera un esprit encore plus retors et m'aidera, plus tard, à dominer le monde.
      *Maurette*         dit :
Genre !
Margaux  dit :
(là faut faire gaffe, je passe en schtroumpf tyrannique)

Franchement, je ne vois pas ce que J-D a à reprocher à mes références.
Et ça n'est pas Ladypirate (co-auteure du génial fees.no.men) qui dira le contraire.

 

Cet article n'est pas en partie destiné à faire, une fois de plus, la pub de personnes géniales. Du tout.

 

 

Dimanche 28 octobre 2007 à 22:07

Schizophrénie ambiante.

[D'abord.
Je l'aime plus.
Qui ?
Je ne sais pas exactement.
Tous.
Peut-être.
Je crois.
J'espère ?
J'ai dit que je ne voulais plus d'espoir.
Le monde était monstrueux et c'est en cela qu'il le rendait beau.
D'abord.]

Dimanche 28 octobre 2007 à 21:56

Lui : "Un pas en avant et trois pas en arrière. J'attends et je laisse venir. Je mets les gens au pied du mur. Une fois qu'ils me demandent de l'aide, je vois, si j'en ai envie ou pas. Ca laisse le temps de la refléxion. Même si dans ma tête le processus est beaucoup plus"sain", cela revient strictement à ça. Je ne fais pas, je concède. Je présente les opportunités, les retire, provoque le manque et le combre selon mon bon désir. Je parle et disparaîs. C'est à elle de faire un effort de volonté, de ployer sous son désir, qui n'était commandé que par le mien. Je donne les chances et je les reprends."

Elle : " Je donne les chances et je les reprends. Enfin, je saisie une occasion, j'y réponds, d'une manière tout à fait naturelle. Car c'est vrai, tout cela est très naturel : c'est l'une des possibilités que j'avais imaginées. A partir de là il n'y a aucun problème. L'histoire continue ou pas, mais ce n'est de toutes façons pas à moi de faire redémarrer la machine. Je réponds à une impulsion par une autre, d'égale intensité. Un pas en avant entraîne un pas en avant. Un pas en arrière n'a pas de conséquence. Je suis régie par le positif. Je récupère, utilise. N'attends pas. Commence à oublier. Il fait redémarrer la machine."

Est-il utile seulement utile de préciser qu'elle l'emporte ? Et que lui... Bah lui va se voir obligé de revoir sa propre logique. Ah. Le pauvre.

Dimanche 28 octobre 2007 à 15:24

... C'est bien cliché, ça déborde de bons sentiments, de chorégraphies et de chansons plus "poussées" (poussées dans le cliché) les unes que les autres, mais voilà, hier lors du baby-sitting les enfants ne voulaient regarder que ça. Donc je me suis farcie High School Musical 2. Il n'empêche que moi ce genre de conneries me donne toujours envie de me remuer les fesses, ce que vais faire durant ces vacances mais c'est une autre histoire.
Bref. Mon problème est que Danielle, mon amie hollandaise, est totalement fan de ce truc, c'est même pour elle que j'avais regardé le 1 (et j'étais tellement passionnée que je l'ai regardé en espagnol sans même m'en rendre compte), et donc, hier j'ai pensé à elle en regardant le 2.
Second problème : l'anniversaire de Danielle c'est le 10 novembre et son frère m'a demandée si je pouvais pas lui enregistrer une chanson tirée de l'un de ces fameux films.
Zen. On respire. On dit pas "NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAON", à la place on demande gentiment aux lecteurs de son blog "Que faire ?!?", et si, dans le pire des cas, personne n'a sous la main une version instrumentale d'une quelconque de ces foutues chansons.

Faut l'aimer la Hollande.

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