Lundi 31 décembre 2007 à 12:31

C'est commencer à écrire et ne plus pouvoir s'arrêter avant deux heures du matin.
C'est prendre des photos alors qu'il n'est pas encore sept heures et quele village dort.
C'est revenir à la maison, silencieusement en passant par-dessus la grille.
C'est se souvenir du ruisseau qu'il y avait là autrefois.
C'est lire un message d'Adeline parce qu'on ne sait pas quoi faire ce soir, comme 37% des Français.
C'est ne plus avoir beaucoup (sic) de crédit.
C'est donner un cours d'anglais pour quinze euros de l'heure. Montpellier en tête.
C'est ranger un peu sa chambre.
C'est chanter.
C'est jouer du clavier.
C'est lire.
C'es écouter de la musique.
C'est jouer à un jeu à la con sur Zylom.fr.


C'est une journée comme les autres, mais aussi la dernière de 2007, une année pleine de rebondissements. Je suis assez nulle pour faire des résolutions, je vais donc dans la mesure du possible m'abstenir. Passez tous un bon réveillon.

Comme Zeyffie, j'ai des pensées particulières, mais ils et elles le savent bien, et la liste est trop (pour ici) longue. Ah, une dernière tout de même, je ne pouvais pas finir l'année sans une de ses photos quoi, déjà avec un design... Alors une fois de plus mes remerciements à Sara, qui me permet d'illustrer ce blog.



PS : et le titre est tout ce qu'il y a de plus véridique...

Dimanche 30 décembre 2007 à 18:09



Je n'avais absolument rien à faire dans ce jardin. Les élèves de l'école n'avaient eux-mêmes pas le droit d'y entrer et moi bien sûr j'ai trouvé malgré tout le moyen d'aller voir ce coin de verdure qui m'attirait tant. Malgré les nombreuses interdictions j'ai obtenu la clé et j'y ai passé un petit bout de temps, alors que les autres jouaient, répétaient ou préparaient la salle. Avec la masse de travail que j'avais accomplie je pouvais bien me le permettre. Alors je me le suis permis. Non mais. Seule et au calme au milieu de l'agitation ambiante j'étais bien. J'ai reçu un message : "Tu me manques."
Ah ouais, merde. Il va falloir que je fasse changer les choses d'ici juin. Surtout d'après ce qu'en dit mon horoscope.

Samedi 29 décembre 2007 à 22:32

Se dire tous les jours, durant des mois et des mois qu'on avait rien à faire ensemble... Nan ça n'a pas suffit. Et je crois que ça ne suffira jamais. C'est horriblement con mais c'est ainsi.
Le monde était monstrueux et c'est en cela qu'il le rendait beau. Je ne sais pas par contre si la beauté du monde l'a rendu monstrueux, je ne pense pas. C'est quelque chose...

Un éclair de rage et avoir envie de tout effacer. Putain moi qui était là comme une bonne poire. Je voulais aider. Je voulais vous dire que vous pouviez compter sur moi. Même si ça n'est vraiment pas grand chose ! C'est fini. Je ne suis déjà plus en colère : je suis déçue.
Et je m'inquiète, et je me demande si ça va. C'est pas vrai. C'est la meilleure de cette fin d'année. Dire que je n'osais pas. Je n'osais pas ! C'est plus qu'il ne m'en faut. Au revoir.

La deuxième partie n'a aucun rapport avec la première mais j'a été clouée sur place.
Je me trompe là.
Dites-moi que je me trompe.

Samedi 29 décembre 2007 à 22:00

Faut que ça sorte. Je vais forcer tout ça. J'ai décidé d'y aller tout de même, de reprendre l'entraînement parce que cela me ferait mal de ne pas relever un défi lancé par Adrien.  Adrien quoi. Alors c'est ok, cet été je referai des bolas enflammés et le numéro de jonglage/combat que j'avais mis au point avec François. Mon dos ne va pas être content. Mon médecin non plus. En même temps on s'en fout.
Cet été Montpellier avec un peu de chance encore ce sera Montpellier. Pour parvenir à ses fins un anglais impeccable aide : de 15 à 20 euros l'heure et ce tous les deux jours durant les vacances au moins. J'aime.
Sinon elle n'a pas répondu.
Lui si, et sa réponse ne me répond pas vraiment. Yeah.

Samedi 29 décembre 2007 à 18:51




Dès lors il y aurait un texte à faire.

Samedi 29 décembre 2007 à 15:42

Pour vous dire qu'après mon cours d'anglais je pense me mettre au travail, vraiment. A cause de ça.

Un frisson glacé me parcoure, et la vérité s'impose. J'émerge enfin. Si ce jour là j'avais été ailleurs ? Que s'est il passé entre deux conversations ? Nous avons été piétinés par notre entourage proche. C'est gens "réels" qui me surpassent. Pourtant, si je vais à-bas... C'est un mois trop tard. Mais il me reste une alternative. Cet IEP.. C'est là que j'ai eu ton approbation. Le cerveau humain est vraiment une machine complexe et imprévisible. Tu l'as dit. Et je l'ai perdu. Je me refais un post-it ce soir. Sa place est déjà prête.

C'est ça ou rien.

Rue Saint Guillaume.

Vendredi 28 décembre 2007 à 23:08

Elle est changée. Et elle est en train de préparer son premier meurtre. Froide et résolue comme elle ne l'a jamais été. Elle sait ce qu'elle fait, elle ignore d'où elle tient cette connaissance mais les faits sont là. Enfin, les faits, les faits ne sont pas encore là. Et il ne le seront jamais ; elle ne compte pas laisser de preuve. Ses bracelets tintent alors qu'elle programme son ordinateur. Ses yeux rivés sur l'écran ne cillent pas alors qu'elle rentre dans ses comptes, alors qu'elle analyse, comprend et prévoit. Plus tard elle enlèvera les bracelet parce que ce tintement lui rappellera cette première fois, c'est très logiquement qu'elle voudra préserver ce souvenir. C'est important, les gens ne se rendent pas compte. Les "on dit" prétendent que la première fois est la plus difficile, elle a, au contraire, le sentiment que cet acte sera le plus libérateur. Les autres viendront après, elle le pense et n'en est pas effrayée. Ca y est, sa vie a pris ce tournant qu'elle attendait depuis toujours, cette décision qui ferait d'elle ce que personne n'en attendait, ce qui la révélera enfin à ses propres yeux : cette vie là c'est ôter la sienne. Pour commencer. Elle répond et fait des blagues nulles sur un logiciel de messagerie bien connu alors qu'elle prépare son meurtre. Sa main ne tremble pas quand elle passe son étui autour de sa cheville. Ni quand elle en ceint un autre. Il est temps d'agir. Ce qu'elle attendait.

Vendredi 28 décembre 2007 à 18:13

Quand je ne sais pas quoi écouter pour m'endormir le soir je cherche "Not Defined" et j'écoute ta voix. La qualité du son est exécrable, de plus il y en a une a été à l'origine enregistrée en live, et dans la salle il y avait une dame qui parlait fort. Un peu trop fort même. C'est du flamand et du coup je n'y comprends pas grand chose. Ça m'énerve cette impression que les gens se fichent de ce qu'on raconte, de ce qu'on chante, de ce qu'on joue. Mais parfois on accroche un regard et celui-là ne nous quitte plus. Moi c'était une petit vieille alors que je chantais "La vie en rose". Toi c'était moi alors que tu chantais "Imagine all the people." mon portable s'en souvient encore et il n'y a pas que lui. Je radote sûrement. Tant pis après tout.  Y'a des applaudissements, un peu comme à retardement, et puis pas toute la clameur que tu mérite. Mais j'ai l'impression que rien ne suffit quand il s'agit de vous. C'est mon coeur qui fait un bruit monstre dès qu'il entend les premières notes. Un "thanks you" qui traîne et moi je te vois sourire.

Vendredi 28 décembre 2007 à 14:50

Et une boîte de Chocapic à qui trouve le bon prénom.
Il parait que ça vient de cet article :



Nous ne pouvions pas partir. Cela aurait été trop bête. Alors nous sommes restés, logique.
Et ce fut l'une de nos plus belles conneries.
Nous n'étions pas prêts à vivre ça. Mais d'un autre côté il nous semblait inacceptable qu'on nous le refuse. Toute la présomption de la jeunesse est là. C'est malheureux à voir et à dire à posteriori.
Nous ne comprenions pas le sens du mot "nous". A l'époque c'était juste nos cheveux emmêlés et nos corps enlacés dans une étreinte juste un peu plus qu'amicale. Notre histoire était la folie causée par la joie, l'adrénaline de l'effort. Rien de plus, rien de moins. Pourquoi les choses doivent-elles devenir si compliquées ?


Dans une autre vie je m'appelle aussi Sarah.
Y ahora puedes llamame como ella, porqué ahora yo sé.


Vendredi 28 décembre 2007 à 1:51

Ok. Alors là y'a rien. Que dalle. Zéro sur l'échelle émotionnelle. Putain mais plus impersonnel que lui tu meures. Le mec il faut absolument qu'il se trouve un boulot dans l'administration. Ou dans un service après-vente, genre Amazon.fr (ne pas dire de mal des enseignes). Voilà c'est fini. Ce fut rapide, au moins il ne laisse pas la douleur s'installer : pas le temps. Je me demande si après il enchaîne, s'il continue sans répit aucun. Bah je verrai bien. Mais quand même. Quand même quoi. Ca valait bien la peine de se prendre tout ça dans la gueule. Ah ça ouais, décidément. Faut savoir tendre la joue gauche, ou la droite je ne sais plus exactement... J'annonce, j'avoue et j'affirme avoir fait mieux : j'ai donné la joue et armé le bras. Youpi. J'aurais pu au moins faire l'effort de répondre, histoire de laisser une trace, un indice, que celle qui passera derrièrer moi décryptera peut-être. Je n'ai pas fait cet effort, je n'en voyais pas l'utilité. Je conjure la prochaine, car oui il y aura bientôt une prochaine, de faire cet effort, et si elle le trouve vain tant pis, ça ne lui coûtera pas grand chose au final. D'être poussée plus vite du haut d'une falaise... Au pire hein.

Vendredi 28 décembre 2007 à 1:35

"Bon jour de l'an, avec ou sans ton quelqu'un, s'il existe ou non.
Les résolutions, ça sert à rien."

Là j'ai juste envie de dire respect, parce que ça change, parce que c'est vrai, parce que c'est honnête et que ça fait du bien de lire ça, surtout en ces temps où toute la connerie humaine me semble converger vers mon cercle de connaissances. Ouf. Merci Rémi et un bon jour de l'an à toi.

Jeudi 27 décembre 2007 à 19:26

Lille était pleine de lumières et j'ai eu la chance de ne croiser personne. C'était beau mais seulement pour moi, pour ma rêverie et mon rhume, les larmes qui vont avec.
Ce soir je retourne garder des enfants. J'ai l'impression que chaque garde me rapproche un peu plus de Montpellier : c'est fantastique.
Je cherche des personnes pour aller voir Girls in Hawaï en concert à l'Aeronef en mars.
Adeline si tu passes ici il faut que je te parle : ça urge.
Hélène si tu passes par ici... Je ne sais pas trop quoi te dire. Pourtant je pense à vous.
J'ai rêvé de piscine hier. Et c'était pas mal du tout.
J'ai invité des blogueurs du nord à venir sur Lille le 27 janvier. Mais le fichier word avec la liste a été supprimé. Donc si ça vous intéresse, que je vous ai déjà contacté ou pas, n'hésitez pas.
J'ai tué une boîte de Kleenex. Je prémédite un second crime.
Sinon ça va.

Mercredi 26 décembre 2007 à 22:28

Oh bien sûr que oui, j'aurais pu partir sans me retourner. Honnêtement j'en étais capable, mais je crois que ça n'est tout simplement pas dans mon caractère. Et puis j'avais la sensation que tout n'était pas fini pour de bon, qu'il restait un petit quelque chose. Alors je suis restée. Heureusement ; je n'ai pas vu les choses arriver, c'est dire si elles sont venues vite ! Et me voilà, en moins de deux je me suis retrouvée à songer au pourquoi de ce revirement et surtout au comment j'allais le prendre. J'ai zappé parce que j'ai cru que c'était une parole en l'air et j'ai à nouveau été prise au dépourvu en me retrouvant assise sur une chaise en train d'écrire sur un bout de papier, d'une manière machinale, comme s'il n'y avait rien de plus naturel. Cette histoire est décidément bizarre. J'en retiens que vraiment j'ai bien fait de ne pas partir. J'ai toujours voulu le savoir au fond. L'espoir peur servir parfois, il m'a permis de ne pas être trop surprise, ça aide à garder les deux fesses sur la chaise.

Mercredi 26 décembre 2007 à 14:17

C'est loin tout ça. Et ça fait longtmeps que je n'entends plus la musique du début de spectacle. Pourtant je revoir encore ce couloir, cet escalier, où je ne m'étais même pas cassée la figure.
A croire que seul le passé peut encore faire sourire au jour d'aujourd'hui. C'est quand même malheureux. L'odeur de cigarette est restée dans la pièce, ça commence sérieusement à empester mais ça n'est pas pour ça que j'irai vider le cendrier, il est une preuve comme une autre de sa présence.
Ma boîte mail est complétement saturée et j'ai la flemme. Y'a du rouge à lèvre sur la commode et du fard à paupière sur le linge qui vient d'être lavé. C'est le bordel quoi. Je laisse la fenêtre grande ouverte alors que le chauffage est poussé à fond, l'atmosphère de cet appart devient franchement malsaine. Tant pis. Moi je vais me coucher tant que je le peux encore : dans une heure l'immeuble se réveillera, et ils font du bruit ces gens-là.

Mercredi 26 décembre 2007 à 11:44

Maintenant j'aimerais savoir pourquoi PATRICIA SAINT-PIERRE (ou un membre de sa famille) qui habite à Loudet dans le 31 s'amuse à me téléphoner ??

Mercredi 26 décembre 2007 à 11:20

C'est étrange d'avoir rêvé de Léa. Léa je ne l'ai pas vue depuis perpet les oies, au moins. Au moins là où elle se trouve elle ne peut pas changer, elle reste la même Lili que dans mes souvenirs, que dans notre école primaire, avec ses longs cheveux châtain foncé et ses yeux noisettes en-dessous de ses lunettes. Je crois que je peux me rappeler de tout... Si seulement je savais dessiner. Elle avait un énorme bouquin, ne me demandez pas pourquoi mais le titre était en anglais, et je l'ai oublié, mais c'était du genre "livre des souvenirs", et effectivement à l'intérieur il y a avait tout. Je n'ai vu qu'une première partie, celle que nous avions partagée, "Ateliers Primaires", pas de photo et pas de belle écriture ; les lettres étaient écrites en grosses capitales d'imprimerie, au crayon de couleurs. Vlang, retour dans notre passé. Dans nos histoires déjà tordues, entre jalousie, invention et course d'endurance. C'est peut-être parce qu'avant de me rendormir j'avais relu HP7 à la lumière de mon portable qu'en me réveillant je l'ai vue comme une sorte d'Hermione. Sauf que voilà, perpet les oies c'était il y a deux ou trois ans à la fête de la musique et là elle n'était plus la même. Bizarrement cette nouvelle Léa j'ai du mal à m'en souvenir...

Je me demande ce que ça leur ferait à tous si un jour par hasard, mettons dans dix ans (histoire d'être optimiste) ils tombaient sur ce blog, sur ces articles. Je vais les appeler Prénom et Nom maintenant, pour augmenter les chances.

Léa Soufflet.
Elle portait aussi parfois le nom de sa mère, en sus, mais je ne me souviens plus bien... Ça terminait en "y" je crois.

Mardi 25 décembre 2007 à 23:10

Juste un bonsoir, juste un sourire. Un rire, un éclat. Juste un bisou, juste une étreinte. Juste quelques mots, juste un Merci. Juste "je t'aime". Juste des étoiles, là, dans les yeux. Juste de l'Espoir, juste de la Vie. rien que ça, rien que des bouts de skotchs usés, des sparadraps, des élastiques, du fil à coudre, à racommoder, des épingles, des trombones, du fil doré ou pas, quelques pansements et des bouts de ficelles, des clous s'il le faut, des vis et des piquets, du papier du carton du bois, de la peinture et des fusains, des craies des pastels. Des touts. Ou juste un crayon, en fait, ça suffit. Juste une chose pour écrire, chanter, raconter, jouer, dire, peindre ou dessiner,  à quelqu'un qu'on l'aime, et lui faire comprendre, un grand Merci, de nous avoir rafistolé, racommodé, repeint et remis debout.
Tu vois, en fait, tout ces mots confus pour te dire Merci de me recoudre parfois. Quand je sais plus trop ou je vais, Ou même plus du tout. Merci <3.

Mardi 25 décembre 2007 à 19:48

Elle est rentrée pour écrire ses pensées, comme on aura pu le supposer.

Revenir chez soi, tout bêtement, accrocher son manteau dans la penderie et rester là.
(...), tout bête, lui aussi, mais qui lui a envolé le coeur. Il n'y avait pourtant pas de raison, un simple Joyeux Noël dans la nuit du vingt-quatre au vingt-cinq décembre ça doit pouvoir se trouver assez facilement. Quoique... Mais si tout de même. Et pourtant elle était ravie. Ravie de voir que cela avait pu se faire, comme si cela avait été la fin d'une quête, alors qu'en réalité ça n'était que le début. Stupide. Elle avait été stupide et le restait encore.

Nous avons été stupides. Comme deux enfants pourris gâtés qui sont incapables de voir ce qu'il y a au bout de leur nez et qui sont trop peureux pour assumer les conséquences de leurs actes. Tu as menti et moi j'ai esquivé, je trouve ça pire. Tu as osé dire non tandis que je t'ai désigné pour prendre cette foutue décision, je n'ai pas délégué je me suis contentée de te passer la balle, histoire qu'elle pète dans ta gueule plutôt que dans la mienne. Ça devrait être la notre, de gueule, pas d'individualisme pour ça. Tous les deux coupables et innocents. Mentir au moins c'était regarder la vérité en face, la regarder et la refuser, la transformer pour mieux la cacher aux yeux du monde alentour. Que faire désormais ? Revenir en arrière ? On ne le peut plus ; trop d'orgueil pour toi et trop de honte pour moi. Je ne pensais pas dire ça un jour. Passer outre ? On a rien vu rien entendu ? Ils ne lâcheraient pas le morceau comme ça, c'est trop juteux comme histoire, ça met un peu de piquant dans leur quotidien en bousillant le nôtre... Ce serait dur. Ne plus rien faire ? Nous oublier ? Ce serait trop dur.

Mon oeil.

Mardi 25 décembre 2007 à 0:32

L'ambiance de Noël...

Pour elle c'était avoir après seulement quelques minutes de réveillon deux coupes de champagne dans le sang et une intense envie de sortir. Et comme sa seule résolution pour l'année qui arrivait à grands pas c'était de répondre à ses envies, elle sortit. Elle se surprit à admirer la route, recouverte de gel, d'un noir scintillant dans une nuit claire. L'éclairage venait des lampadaires autant que de la pleine lune, même si elle n'était pas vraiment en état de percevoir toutes ces subtilités. Pourtant il lui semblait que ses sens étaient affûtés, peut-être pas sa perception générale mais elle sentait avec une précision extrême ses orteils enfilés dans une vieille chaussette et qui râpaient le bout de sa chaussure. Le froid au bout de ses doigts aussi, et l'air glacé qui pénétrait sa poitrine. Elle retint sa respiration quelques instant et prit un grand plaisir à jouer avec la fausse-fumée que créait par la suite son souffle chaud.
Sans y penser, juste parce qu'elle le faisait et que ça lui ferait du bien, elle se mit à courir, droit devant elle, courir et courir encore, jusqu'à ce qu'elle arrive au carrefour. Là elle se remit à marcher doucement, le souffle encore régulier, tellement désireuse d'extraordinaire dans ce sublime que cette régularité l'exaspérait. Une seule, première et dernière question : fallait-il continuer ?

Lundi 24 décembre 2007 à 18:37

Ce matin en faisant des courses de dernière minute j'ai eu l'immense plaisir de croiser le regard d'un très beau jeune homme. Je n'ai pas arrêté de le fixer, non pas que je sois totalement en manque (certains ont d'ailleurs du mal à le conçevoir), mais ça tête me disait quelque chose. Après une heure de réflexion je me retrouve derrière lui à la caisse. Caisse qui fut le théâtre d'une scène des plus touchantes commencant par le doux murmure d'un "Oh putain !" de ma part, et oui, les fêtes me rendent encore plus fine et délicate que je ne le suis. C'était Thomas. Mais pas un Thomas comme les autres, Thomas Palmero que je n'avais pas revu depuis... Longtemps dirons-nous, une époque qui date du judo. Quoiqu'il en soit ce monsieur a bien changé, en encore mieux même si je n'aurais pas cru ça possible. Les cheveux coupés lui donnent un air plus jeune, plus moderne patati patata... Trève de sentimentalisme j'étais RAVIE de le revoir. Egalement pour des raisons purement affectives et n'ayant aucun rapport avec le physique mais je présume que, honnêtement, vous qui n'avez aucune idée de qui il est bah pouet pouet. Décidément, mon langage s'améliore de minute en minute.

De retour chez moi j'ai l'excellente idée de mettre en pseudo msn "Très contente d'avoir revu Thomas !".
Premier faux pas.
Début du harcelement.
Tentative de rectification : "Très contente d'avoir revu Thomas P.".
Bon là, j'avoue, omg i'm so bloody blond sometimes. Y'en a qui vont comprendre je vous rassure.
Alors oui, j'ai été très contente de revoir Thomas P, P pour Palmero, Thomas PALMERO.

Bref. L'année prochaine, quoiqu'il arrive je m'en tiendrai au très banal Joyeux Noël, surtout que pour moi c'est ce soir minuit et pas avant.

Donc JOYEUX NOËL ET MERCI A TOUS !!!



PS : info de dernière minute, Kamel Ouali est originaire de Condé-sur-Escaut. Youpi hein ?!?!

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