Lundi 1er mars 2010 à 2:35

[Une variante pour Alexie. Inspirée de la situation et d'une vieille histoire.]

- Up ! Où es-tu ? Up !
- Là. Tu vas arrêter de m'appeler ainsi ?
- Tu vas arrêter d'arrive par derrière, insidieusement ?
- Tu connais la réponse.
- Trop bien.
- D'autant plus que Up serait un diminutif qui t'irait très bien également.
- Moui... Je préfèrerais vivre plutôt qu'exister.
- Tu cites Wilde presque correctement. J'ajouterai cependant que le droit d'exister n'a été accordé qu'en réponse au droit de détruire.
- Tu es vraiment remontée toi.
- Affirmatif. Trop... Superficielle. Ca m'agace profondément.
- Alors, quel prénom ?
- Les deux. L'un de jour, l'autre de nuit. Ou selon les circonstances. La flamme mord tout aussi bien que la neige.
- Pas faux. Les deux commencent par un S de toutes façons.
- Yep, à croire que je commence à faire dans la simplicité.
- Tu t'es décidé pour l'arme ? 
- Pas encore. Comme les prénoms, selon.
- C'est une idée à creuser, cela correspond pas mal.
- Toi ?
- Sveta. 
- Court, utile, j'aime.
- En le pensant argenté, je voyais bien une lame.
- Et doré, une déflagration. 
- Da.

Jeudi 25 décembre 2008 à 23:39

Dans son pays on s'envole sur des parapluies, les petites filles qui vous tiennent par la main ne vous retiennent pas, bien au contraire. Elle vous empêchent de trop garder les pieds sur terre. Au début on tente de se grandir, de se grandir, on est sur les pointes des pieds, sur le bout des orteils, et puis finalement on se relâche. On comprend que c'est tellement mieux d'être petit et léger, de pfffi, s'envoler sans un bruit, sans une trace. Oh, quoique, si. Une, peut-être. Si infime... Le sable ne fond pas. La neige si. J'ai choisi.

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/4/4228165.jpg

Ni l'un, ni l'autre. Je veux une partition comme piste de décollage et un coeur à l'atterrissage. Si on atterrit un jour. Ca ne sera que plus haut.

Jeudi 4 décembre 2008 à 18:36

J'en ai ras-le-bol de mon dos. Parce que me casser la gueule à côté de gens devant lesquels je ne voulais surtout pas me ridiculiser ça m'emmerde. De même que d'avoir une crampe à la cuisse qui dure 1h30. Tout va bien. Il a neigé aujourd'hui.

Lundi 24 novembre 2008 à 22:35

Comment on fait quand on a envie de dormir, de courir dans tous les sens et de se rouler à deux dans la neige ? Tout ça en même temps ? Et bien l'on rêve. En se disant que le lendemain matin lorsque l'on se réveillera avec la personne que l'on aime à côté de soi, on aura envie de rejoindre notre vie. Celle qui certains matins nous semble nous sauter à la gorge alors qu'on aimerait tant s'en défaire. Parfois on se laisse seulement glisser sur le côté avec une main qui va se poser sur le corps d'une autre personne. Si importante. Quand on ose on lui murmure un je t'aime. Mais on peut également se réveiller en sursaut au milieu de la nuit, la voir toujours là et lui écrire. Avec le bout du doigt, sur son épaule gauche. Ca ne reste pas. Ca n'est pas visible. Mais ça a été là.

Lundi 24 novembre 2008 à 20:43

Tout ce que j'ai pu commencer aujourd'hui m'a finalement fait beaucoup de bien. Ce soir je compte finir ma poubelle, ou du moins essayer. Je n'arrête pas de chanter. Tout et n'importe quoi. Je martyrise la guitare. J'aimerais pouvoir aller à la rencontre parisienne, et puis voir Mylène à Dijon, Laure à Paris, partir à la neige en février avec Anne, sortir le week-end, retrouver les filles cet été. Aller à Londres. Voir un peu l'appartement aux merveilles d'Elise, si sa proposition tiens toujours, aller à des tonnes de concerts... Mais il y a cette permission. PARIS QUOI ! Alors que je n'y pensais plus... Alors que cette ville m'ouvre toutes les portes : même celles qui ne lui appartiennent pas.

Aujourd'hui est une journée très spéciale : j'ai décidé de ne pas finir comme elle. Et je suis en bonne voie pour.

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/Photo1725.jpg

Parce que sur la place Rihou, même sous la neige, elle y est encore.
 

Lundi 24 novembre 2008 à 17:37

J'ai le droit d'aller étudier à Paris si je le veux et si je le peux l'an prochain. C'est tombé comme ça, sans que je ne m'y attende. Paris c'est par extension tout le reste. Prendre de l'avance sur les sourires. Réussir l'histoire. Croiser les doigts et être exaucée. Avoir les joues rouges. Faire des bolas sous la neige. Boire un chocolat chaud. C'est une belle journée.

Dimanche 23 novembre 2008 à 18:16

Faire une bataille de boules de neige. Remettre sa photo dans mon portefeuille. Non ça n'est pas la même neige. Et même si la première je la considèrerai pendant encore longtemps comme l'une des plus belles que j'ai connues, ça n'enlève rien à la magie de l'actuelle. Ca n'est pas non plus pour autant que j'ai envie qu'il parte. Mais je me ferai bien à l'idée. De toutes façons c'est la seule solution : ne pas en trouver.


Elle avait longtemps couru dans la ville à sa recherche, croisant quelques personnes qu'elle aimait mais pour qui elle n'avait pas le temps de se poser. Pour finir elle avait décidé de changer de but. De suivre ces personnes : elle les retrouva dans un bar. Qu'est ce qu'elle faisait ici ? Exactement ce pourquoi elle avait songé arrêter sa course folle : les retrouver autour d'un verre et commencer. Par le recommencement.

Samedi 22 novembre 2008 à 20:31

C'était un vrai foutage de gueule cette neige qui tombait, superbe, alors que je quittais Wazemmes. Dire que j'ai failli y retourner. Ca n'est même pas une question d'audace. C'est juste devenu un calcul rationnel : trop à perdre pas assez à gagner. Enfin... Si. Peut-être. Mais non. Je n'y crois plus. Alors j'ai rangé mes idées d'audace au placard. Je n'ai pas pris ce risque.

Mardi 18 novembre 2008 à 20:09

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0361.jpg


Foutue pour foutue j'ai envie du retour de la neige. Comme en Mars.
Celui de la neige seulement. C'était beau n'empêche... Tout ça.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast