Lundi 27 juillet 2009 à 19:04

Nous n'avons pas le temps d'aller doucement. Démarrer au quart de tour, quittes à griller des étapes ; nous avons bien assez joué. Ne plus perdre seule seconde de nos vies, simplement précieuses parce qu'elles existent. Vivre un moment à deux, mais pour toi, trois. Garder en tête que tout peut s'arrêter d'un instant à l'autre. Ne pas se gaspiller dans de futiles discussions sur les sentiments. Nous décidons de et nous savons nous aimer , sans concertation : nous le faisons.

 
Je m'arrête sur mes 17 ans alors qu'il n'a pas vécu et que tu commences à ralentir.
Après 16 ans d'ignorance, finir inextricablement liés.
 

Jeudi 23 juillet 2009 à 12:49

Tellement de choses à dire et tellement peu de temps. Une phrase qui me revient sans cesse en tête : la famille d'abord et le meilleur pour la fin. L'entrée de Science Po sur des Saints Pères, la galère pour les appartements, et le sommeil troublé par des rêves qui ne devraient pas trouver leur place dans mon esprit. J'y retourne.

Et une fois revenue chez moi, je commande mon mac. Ce qui me permettra d'avoir internet sur Paris. Enfin. Il me reste 2 minutes de connexion. Alors ne soyez pas trop sages.

Dimanche 12 juillet 2009 à 1:56

Jouer à un jeu trouble et entêtant. Perdus et ne sachant quel pont prendre, ils sont trop nombreux : entre chimères, souvenirs et douces allusions. Des hommes plus aguerris se sont éloignés ainsi de leur destination et des femmes plus sûres d'elles encore ont été ramenées à leurs basses attentes. L'esprit est illusoire et le corps éphémère, nous n'avons donc plus qu'à en rire, franc, jaune, cynique, froid. Les mots et les idées tapent sur les pavés mouillés. Rebondissent, dégringolent, finissent là où nous les attendions le moins.

Mains froides, coeur fidèle. Cela a été répété aujourd'hui.
Et si mon coeur était froid et mes mains fidèles ?
 

Mercredi 24 juin 2009 à 21:34

Se voir dans le couloir.
Entre la scène, les coulisses et l'accès au public.
Entre ces trois mondes que je chéris.
Entre ces trois mondes dans lesquels nous nous sommes connus.
Entre ces trois mondes dans lesquels il n'a plus le droit de me connaître.


- Pourquoi ça n'irait pas ?
- Oh, je ne sais pas. Imagine. Un homme qu'on n'a pas vu depuis trois ans et qui vous applaudit et crie votre noms parmi le public.
- Le talent s'applaudit, et on crie souvent le nom des personnes qu'on aime.
- Tu fais l'impasse sur la première proposition de la phrase.
- Et toi sur la dernière.
- Je crois qu'il vaut mieux que tu t'en ailles.
- Ca va résoudre le problème ?
-Le problème a été résolu dès lors qu'on s'est dit bonjour en vitesse dans ce couloir. On appelle ça l'indifférence.

Dimanche 21 juin 2009 à 21:26

Parce que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu son nom s'afficher sur son écran. Et merde c'était pas le soir. Elle n'en peut plus de ce vide. Elle avait oublié, ou presque, qu'il avait fait parti de ceux qui lui avaient retourné le coeur. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu comme un homme qu'elle avait aimé. Peut-être même trop. Alors que les autres elle ne les avait jamais oublié, ne serait-ce qu'une minute. Cette photo. Ce corps. Qui n'avait pas été que ça, au final. Elle l'avait tournée depuis longtemps la page, en fait. Elle avait juste continué une lecture par transparence.

Samedi 30 mai 2009 à 23:05

Just not today.
Please.
Martin.
I miss you.
But I don't want to need you.

Je regrette parfois cet été, et ça, ça m'emmerde.

Vendredi 22 mai 2009 à 22:00

Ca faisait longtemps. Qu'elle n'avait pas eu aussi froid. Les couleurs du décor ne sont plus les mêmes. Les protagonistes ont été remplacés. Mais pas le scénario. Si seulement elle l'avait écrit. Tout reste à faire. Tout reste à improviser.

Vlang. Encore une fois. Elle reste coincée dans l'éternel rôle de la fille qui ne se décide pas. La bonne copine. Et la loge médiocre qui va avec. Se taire. A défaut de faire éclater l'ensemble.

Dimanche 10 mai 2009 à 17:42

- As-tu seulement un but dans la vie ?
- Avoir un article sur Wikipédia, qui soit bien écrit, bien renseigné, et qui n'ayant pas été créé pour me faire plaisir.
-Carrément.

Dimanche 12 avril 2009 à 14:03

Je passe des fêtes de Pâques sans cloche ni chocolat. Comme tous les ans le Paris-Roubaix passe par chez moi. Il n'y a pas eu de grand repas de famille pourtant. J'ai des tonnes de papiers, de textes, d'inspirations à vous poser. Je ne le fais pas parce que je n'arrive pas à me poser moi. Guitare et cigarettes. Avril et Mai. J'aimerais que tout se passe aussi bien que jusqu'à présent. J'ai des hauts et des bas. Des milliers de choses à faire. L'été n'a pas attendu Juin pour arriver. Vider ma chambre pour la retrouver encore plus remplie d'eux. Nous verrons bien ou tout cela nous porte. Quoi ? Ces derniers mois. Qui sont partis pour devenir les plus beaux. Ah. Et puis. Surtout. Dans 8 jours je suis à Dijon quoi.

"Je vais à Amsterdam durant le dernier week-end de juin. Et j'ai la chanson Mister Blue qui me revient en tête ces derniers temps. Je pense à Ambre à tous les coups. Celle qui est partie comme elle est arrivée. Des tonnes de choses à lui dire. Je ne sais pas les dire en anglais. Peut-être juste parce que je ne parviens pas à les penser en français. Déjà."

Vendredi 10 avril 2009 à 17:40

J'ai oublié de te dire "bonne fête" hier et aujourd'hui c'est le premier jour de mon été.
Alors je vais nous créer une tradition qui n'existe pas.
Pour un nous qui n'existe plus.

Lundi 30 mars 2009 à 23:20

Nu. Son corps maigre recroquevillé dans la baignoire. La baignoire qui avait été vidée de son eau depuis longtemps maintenant. Trop de pensées. Trop de questions. Et pas assez de... Bref. Ca n'était pas l'absence d'eau qui le gênait le plus. Il tendit le bras vers son paquet, toujours là, à sa droite, posé sur un tabouret. Deux cigarette. Dont une retournée. La question à se poser c'était de savoir si c'était celle qu'il fallait fumer en dernier ou celle que l'on réservait. A quelqu'un, en particulier. Elle était là l'absence qui faisait mal. Elle n'était ni dans la baignoire, ni dans la pièce d'à côté en train de lire, jouer de la guitare, chanter ou même fumer en regardant par la fenêtre. Il ne la retrouvera pas en sortant de son bain. Qui n'en était plus vraiment un. Il frissonnait un peu. Mais ce froid là est bien dérisoire. Il fuma l'autre.

Samedi 28 mars 2009 à 23:55

En fait elle était toujours attirée par l'option la plus difficile. Elle se trouvait à nouveau à la croisée des chemins. Le sens commun lui conseillerait de choisir la facilité. Mais elle l'a fait l'an dernier. Et. Non. Ca n'est qu'à posteriori qu'elle s'en était rendue compte. Elle pensait avoir eu le courage de prendre la voie semée d'embûche. Que dalle ! Elle s'était juste tournée vers ce qu'elle avait toujours connu : le combat. Contre les préjugés, la connerie humaine, le passé et les souvenirs douloureux. Le vrai courage eut été de relever le défi de l'indifférence. Avant de se convaincre d'amour et de finir par la connaître. Cette année elle s'était correctement vaccinée : elle était tombée pour l'indiffférence avant même de la connaître.

Sa faiblesse. Et se taire face aux personnes qui comptent dans ce jeu.
 

Mardi 10 février 2009 à 18:36

Une ivresse qu'elle n'avait pas connue depuis trop longtemps. Piquer un sprint, sous la pluie, avec le vent de face, un vent de tempête, pour arranger les choses. Reprendre son souffle au bout de la course, arrêtée lorsque les douleurs dans ses jambes et son dos se sont faites trop lancinantes. Elle reste dehors, au milieu de son coeur. Les gouttes d'eau lui mouillent le visage. Le vent envole son écharpe. Un sourire aux lèvres, un rendez-vous manqué à reprendre et un avenir en dents de scie mais plein de promesses. Que demander de plus ? L'affection.

Lundi 27 octobre 2008 à 21:00

Avoir Martin au téléphone, parler avec Danielle, idem avec Casper et le voir à la cam. Il paraît que j'ai changé. Je n'ai pas donné les vraies raisons. Dire bonsoir à tout le monde. Surtout me souvenir d'à quel point j'aime cette famille. "Come at home !!" ah si c'était aussi facile les enfants. En fait ça n'était pas tellement "i miss him" mais plutôt "i miss them". I miss this happiness.

Ici.

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