Mardi 30 juin 2009 à 11:14

Et bien voilà, la vie peut reprendre son cours normal : le bac c'est terminé.
Ou plutôt, elle peut choisir un nouveau cours. Je reviens pour repartir.

Jeudi 25 juin 2009 à 21:12

Se perdre quelque part entre terre et mer. Dans un ailleurs qui ne relève même pas de la plage. Là où les souvenirs ne sont que les vagues traces d'une écume qui s'est depuis longtemps oubliée. Les tensions se relâchent. Les esprits s'apaisent et se laissent porter. On ne sait par quoi, on ne sait vers où. Des nuances qui n'en finiront plus d'éclairer des images imperceptibles. Se laisser partir. Les voix ne s'étendent pas et tombent en murmures. Qu'importe de parler.

Jeudi 25 juin 2009 à 20:39

Ils ont des cartons qui commencent à s'accumuler dans leur chambre. Remplis de leur histoire, de leurs histoires, les cartons. Il ne manque qu'un cadre, avec de jolies photos d'eux et de leur amis. Les bijoux, tous en argent, sauf la clé de sol. Qu'aucun ne sait vraiment utiliser. Leur film c'est Lost In Translation.  Ils en avaient d'ailleurs fait une sorte de modèle de vie. "On vous a jamais dit que vous êtes peut-être trop petite." Les cigarettes, la nuit, la ville et les polaroïds. Leur musique c'est How to Save a Life, entre autres. Ils passent leur temps à ça. A errer dans des univers qu'ils n'atteignent pas réellement, entre la basse, le piano et la guitare. La batterie aussi, surtout dans une chanson, les percussions qui, rythmaient les battements de leur coeur.

We Looked Like Giants.


C'est un leur où ils sont plus de deux, et beaucoup dans les cartons.

Mercredi 24 juin 2009 à 21:34

Se voir dans le couloir.
Entre la scène, les coulisses et l'accès au public.
Entre ces trois mondes que je chéris.
Entre ces trois mondes dans lesquels nous nous sommes connus.
Entre ces trois mondes dans lesquels il n'a plus le droit de me connaître.


- Pourquoi ça n'irait pas ?
- Oh, je ne sais pas. Imagine. Un homme qu'on n'a pas vu depuis trois ans et qui vous applaudit et crie votre noms parmi le public.
- Le talent s'applaudit, et on crie souvent le nom des personnes qu'on aime.
- Tu fais l'impasse sur la première proposition de la phrase.
- Et toi sur la dernière.
- Je crois qu'il vaut mieux que tu t'en ailles.
- Ca va résoudre le problème ?
-Le problème a été résolu dès lors qu'on s'est dit bonjour en vitesse dans ce couloir. On appelle ça l'indifférence.

Dimanche 21 juin 2009 à 21:26

Parce que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu son nom s'afficher sur son écran. Et merde c'était pas le soir. Elle n'en peut plus de ce vide. Elle avait oublié, ou presque, qu'il avait fait parti de ceux qui lui avaient retourné le coeur. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu comme un homme qu'elle avait aimé. Peut-être même trop. Alors que les autres elle ne les avait jamais oublié, ne serait-ce qu'une minute. Cette photo. Ce corps. Qui n'avait pas été que ça, au final. Elle l'avait tournée depuis longtemps la page, en fait. Elle avait juste continué une lecture par transparence.

Dimanche 21 juin 2009 à 20:28

"Et bien ! La vue, l'ouïe, la respiration, le coeur, la souplesse, le poids... Tout est parfait ! Je vois rarement ça. Un vrai physique de tueuse ! "

Il eut un petit rire. Qui finit en rire nerveux après qu'il ait croisé son regard.
Elle eut une ébauche de sourire. C'était son truc ça. Les sourires évanouis avant même de naître.
S'il savait à quel point c'était vrai. Et il le savait maintenant d'ailleurs. Mais peu importait, étant donné qu'il allait bientôt en faire l'expérience.


Connard.

Samedi 20 juin 2009 à 10:28

Pour le coup je suis vraiment occupée. Je passe le bac, paraît-il, j'écoute la BBC, je continue l'aménagement de ma chambre, je cherche un appart sur Paris et je tente de passer de bons derniers moments avec eux. Si j'ai peur ? T'en as d'autres toi ? Des questions à la con.

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J'étais son meilleur ami. Même si on se le dit jamais entre nous, et puis quoi encore. Mais on s'en fout : je l'étais. Quand il allait faire une connerie, ou qu'il l'avait déjà faite, je le savais. Parfois même avant lui. Les conséquences m'échappaient d'ailleurs probablement moins qu'à lui. L'avantage de ne pas être impliqué peut-être. Si on peut appeler ça un avantage. J'avais depuis longtemps laissé tomber l'idée d'essayer de le raisonner, ou de lempêcher d'agir quand je voyais venir la catastrophe. Ne pas mener des batailles perdues d'avance. J'ignorais pourquoi mais c'était devenu mon credo. Je n'avais pas l'intention de garder mes forces pour plus tard, je n'en voyais pas l'utilité. Et puis il y a eu cet après-midi. Quelques jours après l'une de ses belles erreurs. Et cette autre fille. Que je ne connaissais pas trop, qui était proche sans l'être. C'est là que j'ai vu qu'elle était surtout proche sans qu'on le sache. Voilà quelque chose d'assez étrange quand on le dit, mais pourquoi pas. Elle ne voulait de mal à personne. Alors je n'y ai pas fait gaffe. J'ai profité. Quelques amis, du soleil, un parc, des cigarettes, des bouteilles bien fraîches. Rien à redire. Nous sommes finalement rentrés tout doucement vers le centre-vile. Il était l'heure de se dire au revoir. Notamment à elle, que nous ne reverrions, selon sa formule "presque plus". Je crois bien que j'ai zappé, si je lui ai dit au revoir je n'en ai pas le souvenir. Voilà une fille sympa, à côté de qui j'avais passé une partie de l'année, à côté, c'est bien le terme. Sauf que, par le plus pur des hasards j'ai tourné la tête au moment où elle lui a dit au revoir. J'ai vu leurs mainss s'attarder un peu, sur son torse, dans le bas de son dos. Leurs regards. Je l'ai entendu, lui, dire : "Ne t'inquiète pas." c'est  là que moi je me suis inquiété. Il avait fait sa connerie, ou il était en train de la faire, ou il allait la faire. Je n'en sais rien. Il était en plein dedans, sans l'être. Il était juste impossible de cerner la situation, avec elle dont on ne sait jamais qu'elle sera sa réaction, qui nous surprend toujours sans vraiment le faire. Qui s'en sort à tous les coups. Que veut-elle ? Que va-t-elle faire ? La sortie qu'elle choisira aura un impact sur nous tous. La question c'est de savoir si je dois me battre, contre, pour, ou encore une fois à côté.

Lundi 15 juin 2009 à 22:56

On se retrouve dans le draps froids entre deux rêves trop alourdis. Tue nous,  tu me dis, pars pas sans moi et je te suis... C'est comme un rêve en noir et blanc, comme un piano comme écran. Et on plonge dans des yeux fermés, et on se croise en instants différés. Nos rendez-vous ne sont pas des instants à prendre photos, nos retrouvailles échappent à l'imprésario. On avait pourtant dit, ordonné, de fermer cette rue, de la condamner. Histoire que nos nuits ne viennent plus s'y accrocher. Pour quelques secondes qu'on aimerait éveillées, ces regards en quoi qui auraient mérité un avant, que sais-je un après... A la lumière du jour. Dans mon souvenir t'avais huit lettres, même une de plus je ne suis pas pour. A écrire sur le bout des doigts. A poser sur ce piano qui ne viendra pas. Feutre noir, nous verrons bien. Les miennes seront un peu effacées, leur attente a failli les achever. A la lumière du jour. Ce sera ce jour là. Mais ce ne sera pas. Français.


Mes rêves se brisent.

Jeudi 11 juin 2009 à 20:34

Il lui manquait un bracelet au bras gauche. Et l'unique trace de son passage dans ce pays c'était les dizaines de perles en bois, peintes en noir ou pas. Ces petites perles qui restaient là, abandonnées sur les deux trottoirs. La fête avait été trop longue et son séjour trop court. Elle l'avait juste aperçu une fois ou deux, puis elle avait eu le cran d'aller lui demander s'il connaissait une amie à elle. Voilà tout. Elle était repartie en bus et comme souvenir nous n'avons ni photo ni mot doux, juste des perles, trop nombreuses, qui prennent la pluie et sur lesquelles on marche.

Il lui manquait un bracelet, au bras droit. Un bracelet de perles en bois, naturelles et noires. Elle ne savait pas si quelqu'un se souviendrait d'elle. Elle lui avait donné. Comme ça. Parce que ça avait été dit. Peut-être qu'ainsi... Elle aurait aimé les connaître avant. Ou encore un peu après. Un grand vide et un dernier sourire.

Mardi 9 juin 2009 à 23:14

C'est tellement énorme que. J'ai peur d'oublier. J'ai peur de gâcher. Mais. Bref. Commencons par le commencement. Ou pas loin du commencement. Des cris, des pleurs et des cris.

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/SORBONNE.jpg
Bon vous voyez. Déjà. Ils voulaient bien de moi partout (sauf à Louis le Grand, mais je ne le sentais pas...).

Et.

13h. Il parait que les résultats sont en ligne. Gagner le CDI. Vite. Il est réservé. Mais c'est Mme B. Oui je peux entrer. Ouf, les latinistes de 1ère S3. Adé. Son ordi. Avoir les mains qui tremblent alors que je pensais être calme. S'y reprendre à plusieurs fois pour taper l'adresse, puis le code. Puis. Cette information qui me saute à la gueule. Un cri, des cris, je ne sais pas, des larmes, les bras d'Adé, les bras de Ju, la prof de latin qui arrive en trombe, non personne ne fait de malaise. Lui dire en pleurant. La voix tremblante. Fondre dans ses bras. Mr. D le prof d'histoire qui passe par la galerie et qui  n'y comprend rien. Et puis le tourbillon. Voir Fabien, Antoine, les autres mecs, Tiphaine, les filles autour. Chercher après Adeline et Lucie, appeler Manue, passer devant les gens, en pleurs, avoir accepté au préalable un mouchoir de Tiphaine, chercher les filles, et les trouver, arriver droit devant elle avec cette tête étrange, ce sourire immense et ces yeux humides. Elles sont avec les filles des Terminales ES. Leur dire. Les bras de Lucie, les clins d'oeil d'Adeline, se faire applaudir, et sourire, les embrasser, en parler, il pleut mais ça n'est rien. La ruelle. Appeler la mère, le beau-père, le père; Les 3 réactions très différentes. Putain de journée. Ne pas s'en remettre. Aller en philo, pleurer et pleurer encore, expliquer au prof pourquoi, croiser des gens, leur dire, ou ils le savent déjà par quelqu'un d'autre. Pleurer encore. Le dire à la prof de maths, lui faire la bise, se calmer, ne presque plus pleurer. Mais cette chair de poule dont j'ai failli oublier de vous parler. Qui gagne tout mon corps, jusqu'à mes cuisses. Arriver en espagnol. Aller chercher des affaires en salle de philo, se faire applaudir par l'autre classe de terminale ES. Retour en espagnol. La récré, voir Wilson, lui dire, voir Simon, qui le sait, bisous, câlins, t'as rien demandé, c'est pas grave. Hélène ! Qui l'a su par Adélaïde, Adé presque aussi émue que moi, et puis tous les sms. La photo avec les filles grâce à Wilson, et cette bonne humeur contagieuse, parler à tous, le sourire à s'en déchirer les lèvres, vouloir le danser. Sms pour Amélie. L'heure d'anglais et réaliser peu à peu, avec encore quelques crises. Voir Hélène ! Et Amélie !!! Julien, Laura, Catherine. Tous, toutes. Aller le dire à mon frère dans le bus. Ils m'en parlent, je leur en parle, on prend des nouvelles des autres, Noémie qui danse, Noémie qui ira en prépa à Lille. Antoine qui s'amuse à crier "Sorboooonne !". Je n'en peux plus. C'est fatiguant les larmes de bonheur. Et repartir. Pour la soirée des TES. Se bouger. Les tables. La pluie. L'orage. La grêle. Les dossiers scolaires. Mes cookies qui sont bons, paraît-il. Savoir qui le sait par qui, se renseigner sur le destin des autres, et puis être heureux, tous ensemble, les uns pour les autres. Avec la cousine Justine aussi, qui réalise encore moins que moi. Tenter de ramener le champagne pour Vendredi. Les aimer. Quitter le lycée pour aller là-bas me fait aimer le lycée, me rappelle tous ces gens, qui comptent, pour qui je compte a priori un peu aussi. Les profs d'éco. Noémie, Céline, Maxence, Clément, Clémence.... Tous tous tous. Mélody et Laurie, Marine, bien sûr, Mathilde avec un peu de retard, à la Justice et Rah !

Je suis partie.

Pouvoir dire, pour la première fois, une assurance.

"Tu fais quoi l'an prochain ?"

".Je vais te...RAAAH GNIIHHH AAAAH =D, ça fait un bien fou de pouvoir le dire ainsi et  !!! Je vais faire une double licence histoire-science politique à la Sorbonne-Panthéon."

Ma prof de maths qui rit, qui est vraiment heureuse pour moi, j'en suis sûre. Et tous ces autres, tous ces vous, même sur facebook, sur msn, par sms. Mais rah. Cet article peut paraître égocentrique. C'est que le "je" représente un mot, et sur trois ça fait déjà beaucoup. MAIS. PUTAIN

Je vous aime.

Lundi 8 juin 2009 à 22:26

Des déclarations qui passent à côté d'elle.

Elle s'était réveillée, aux alentours de 4h, et puis elle s'était glissée dans son lit, simplement. Sans un mot dire, il avait détourné le regard mais a ouvert les bras. Qu'importe. La nuit était presque noire. Ils auront toute la lumière des jours pour que leurs yeux se trouvent. De ces instants où il fallait agir avant de réfléchir. Afin que l'histoire se mette en marche. Pour qu'ils arrêtent de se croiser, de s'arrêter, et de repartir. "On a pas." "On est pas." "Pas encore."

Vendredi 5 juin 2009 à 23:31

Nous nous serions bien levées pour danser un jazz. Nous ne l'avons pas fait.

Ce soir. Coline et Adélaïde, dans le public. Manue sur scène.
Hier. Manue et Adélaïde dans le public et puis...

Guillaume, François, Cécile, Simon, Thomas, Mathias, Alexis, Marie, Marion, Vincent, Laura, Catherine...
Et moi. Sur scène.

J'aime ces gens, j'aime cette vie. Un spectacle de théâtre le jeudi, un concert le vendredi.

Acteurs et musiciens.
Sans l'oublier. Tous les autres.

Chemise blanche et pantalon noir. Blue Bird et Yann Tiersen.

En une révèrence, la fin, la parfaite conclusion de trois histoires, qui n'ont jamais officiellement commencées. Seul l'un d'entre eux est revenu le lendemain. La signature de l'a posteriori. Qui devient l'a pri. Nous sommes nuls en surprises. Mister Blue. Plus que jamais, tiens.

Vendredi 5 juin 2009 à 17:58

Ce soir là tu étais seul, devant ton écran. A écrire. Des choses très vraies et très justes, preuves à l'appui, sur notre monde qui part en couilles.
Ce soir là j'étais seule, sur scène. A déclamer. Des choses ridicules, juste pour l'absurde. Pour faire rire un monde oppressant. Pour transformer.


Tu aurais pu être à ma place. J'aurais pu être à la tienne.
On essaye de faire changer, tout, ça.
Alors que nous-même, nous n'avançons pas.

Mercredi 3 juin 2009 à 22:17

Ca faisait longtemps tiens. De ces fois où elle avait a envie de choses sans savoir les dire, sans vouloir les dire. Et elle avait froid. Etait réellement glacée. Piano. Guitare. Appareil photo. Cigarette. Elle aimerait qu'il soit là demain soir. Les chemins ne font que se croiser, s'entrecroiser. S'éloigner pour mieux revenir. Des routes comme les fils d'un collier à quatre rangs qu'on passerait notre temps à emmeler. Elle au milieu. Elle le cou, elle la peau, elle les doigts qui tentent de s'y retrouver dans cet enchevêtrement. Que quelqu'un, quelque part, se décide. A être l'unique. Le Réciproque.


Musique : Like Brothers On A Hotel Bed.
Elle (les) aime.

Mercredi 3 juin 2009 à 17:46

"Hé ! Petite fille ! On est jamais deux à partir;
y'en a toujours un pour larguer l'autre pour languir..."

Des vérités qui ne valent plus la peine d'être claquées à la figure des uns et des autres. S'endormir contre Mathias dans les fauteils rouge, pendant que François joue. Admirer les étoiles au plafond. Chanter avec Alexis les chansons d'Hermès, ou celle de Calypso (Blandine) voire celle de Pénélope (Laurie). Se souvenir de la danse derrière le rideau, de la paille déposée sur de grandes baches en plastique, de Margaux et Océane et qui s'étaient aggripées à moi. Et partir encore plus loin. Revoir François (l'autre) et Adeline allongés sur les tables de l'espace artiste, rire de l'"anecdote" que raconte encore Thomas sur Charles et Julie, le faux-cul de la robe jaune, le tailleur vert, et tant d'autres choses.

Demain soir je monterai sur la scène du théâtre de St Amand les Eaux.
Et ce probablement pour la dernière fois.

Voilà qui m'emmerde. Seigneur que j'aime cette scène, ce théâtre, ces loges, et le coin dans lequel j'irai réviser mon texte 30 minutes avant les 3 coups. Celui qui n'appartiendra à personne d'autre.

Lundi 1er juin 2009 à 20:45

Merci à mon ex prof d'éco pour cette découverte...


Lundi 1er juin 2009 à 0:31

C'est leur moment à eux. Celui qui ne faut surtout pas gâcher. 20 minutes durant lesquelles les déranger serait une faute impardonnable. Samedi matin, 6h45. L'eau chaude coule sur leur corps qui ont trop froid de ne plus être au lit. Devoir se lever pour subir plusieurs heures de devoir. Il fallait bien cette douche. Un répit. Une étrange contrainte qui avait fini par devenir un plaisir. Les yeux se ferment.  Ils augmentent progressivement la température de l'eau. Jusqu'à n'en plus pouvoir. Expirer et avoir l'impression de respirer pour la première fois dans cet espace embué. S'enrouler dans deux ou trois serviettes. Et puis s'arrêter, s'accroupir contre le radiateur, même froid. Chaque samedi matin, c'est leur rituel. Chacun d'un côté de la pièce. Ils s'y retrouvent. Regardant dans la direction opposée. Ils l'ignorent. Chacun dans sa salle de bain. Un rendez-vous qui ne se trouve même pas de l'autre côté du voile. L'autre est du même monde. Mais plus vraiment.

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