Lundi 30 mars 2009 à 23:20

Nu. Son corps maigre recroquevillé dans la baignoire. La baignoire qui avait été vidée de son eau depuis longtemps maintenant. Trop de pensées. Trop de questions. Et pas assez de... Bref. Ca n'était pas l'absence d'eau qui le gênait le plus. Il tendit le bras vers son paquet, toujours là, à sa droite, posé sur un tabouret. Deux cigarette. Dont une retournée. La question à se poser c'était de savoir si c'était celle qu'il fallait fumer en dernier ou celle que l'on réservait. A quelqu'un, en particulier. Elle était là l'absence qui faisait mal. Elle n'était ni dans la baignoire, ni dans la pièce d'à côté en train de lire, jouer de la guitare, chanter ou même fumer en regardant par la fenêtre. Il ne la retrouvera pas en sortant de son bain. Qui n'en était plus vraiment un. Il frissonnait un peu. Mais ce froid là est bien dérisoire. Il fuma l'autre.

Samedi 28 mars 2009 à 23:55

En fait elle était toujours attirée par l'option la plus difficile. Elle se trouvait à nouveau à la croisée des chemins. Le sens commun lui conseillerait de choisir la facilité. Mais elle l'a fait l'an dernier. Et. Non. Ca n'est qu'à posteriori qu'elle s'en était rendue compte. Elle pensait avoir eu le courage de prendre la voie semée d'embûche. Que dalle ! Elle s'était juste tournée vers ce qu'elle avait toujours connu : le combat. Contre les préjugés, la connerie humaine, le passé et les souvenirs douloureux. Le vrai courage eut été de relever le défi de l'indifférence. Avant de se convaincre d'amour et de finir par la connaître. Cette année elle s'était correctement vaccinée : elle était tombée pour l'indiffférence avant même de la connaître.

Sa faiblesse. Et se taire face aux personnes qui comptent dans ce jeu.
 

Mercredi 25 mars 2009 à 15:50

La chambre. Un éclair. La clé USB. La mémoire de deux histoires. Si différentes. Avec leurs crises et leurs moment de gloire, d'espoir, d'amour peut-être. Et y revenir. Avec une facilité déconcertante, les mois se sont enfuis pourtant. S'il vous plaît. Dites-moi que. Enfin. Non. Ne dites rien. Les preuves sont là. Les photos. Et les mots. La boîte sur l'étagère. La boîte sous le lit. Une vie dans chacune. Simplement se demander où atterira l'actuelle, dans quelle nouvelle boîte ?

Mardi 24 mars 2009 à 19:17

Elle avait la très nette impression d'avoir perdu sa journée. Le pire c'est qu'elle savait exactement pourquoi. Ou plutôt... Pour qui. Les gens. Voilà. Tout ce qu'il y avait à savoir, tout ce qui comptait réellement. Les gens et ces musique qu'elle avait en tête. Ils se confondaient et n'en devenaient que plus beaux. Ce soir elle se couchera tôt. Enfin. Elle ira dans sa chambre. Il fera encore jour, le velux sera ouvert et elle entendra les bruits du dehors un petit moment. Avant de s'endormir. Avec et sur. Sa guitare.

Elle aura rit un instant. En se disant que le seul prénom qui comptait vraiment n'avait pas été inscrit sur cette table durant les cours. Au stylo rouge. Pas grave : ils se sont effacés, les autres.
 

Dimanche 22 mars 2009 à 21:50

Après tout, avait-il vraiment besoin d'une raison ? Devait-elle nécessairement justifier cette envie qu'elle avait ? S'il pouvait juste la prendre dans ses bras. C'était peu demander. Ca aurait dû sembler la chose la plus naturelle au monde. Et non. C'était là tout le problème. Ils avaient loupé une étape. Mais elle se trouvait incapable de dire laquelle. Quelque part entre ces milliers de papiers, voilà où devait se trouver la solution. Sauf que... Ca faisait mal. Si on se laissait juste le temps ? De redevenir les personnes que nous étions. Laisser le temps faire son oeuvre. Phrase bateau au possible. Nous n'avons pas tellement le choix pourtant. Moi encore moins. Oui. Tu manques. Dis-moi juste, où il est l'intérêt dans cette histoire ? Nous sommes médiocres... Tous. Le pire c'est que ça ne change rien. A l'envie. T'avais raison. Une partie du problème. Il n'y avait que ça. Je n'y crois toujours pas. Elles non plus.

Dimanche 22 mars 2009 à 19:56

Il y a un mois. La vague dans le dos. Aujourd'hui. La claque que je vois venir de loin. Y'a des périodes comme ça. Ca met beaucoup trop de temps, réussir à se détacher.

Samedi 21 mars 2009 à 21:26

Parce qu'en fait, oui, ce serait ça l'idéal. Enfin. Pas l'idéal idéal, mais pas loin. Bref, on se comprend. Eux trois, un appartement et beaucoup de musique. Bientôt en arriver là.

http://th09.deviantart.com/fs28/300W/f/2008/149/4/f/this_time_it__s_mine__by_rooze.jpg

Photo de Rooze, une photographe dont j'aime beaucoup le travail et qui, ça n'étonnera personne, vient des Pays-Bas.

Samedi 21 mars 2009 à 16:41

- Dis, ça sert à quoi tes trucs là... ? Tes bolas ?
- Elle sert à quoi ta guitare ?
- Pas faux.
- Je sais.

...

- Qu'est ce que tu veux ?
- J'aurais aimé que tu me dises bon anniversaire en face.
- Y'est un peu tard pour ça...
- Ou un peu trop tôt. A toi de voir.
- Mais on ne sait pas où tu seras l'an prochain !
- On c'est un con. Et tu sais où tu seras toi ? L'an prochain ? En train de jouer ou en train de te lamenter en fumant ?
- Tant qu'à faire...
- Voilà, exactement. Alors, si tu lâches cette main maintenant, elle te quitte.
- Ou elle me gifle.
- T'as tout compris !

Samedi 21 mars 2009 à 10:49

Ne savoir vraiment quoi dire. Mais si t'es doué mon petit. Arrête d'emmerder le monde avec ça. Tu n'es même pas paradoxal, comme aurait envie de le dire l'autre, parce que c'est tellement plus facile. Ne l'écoute pas. Entend celle que tu as choisie, celle que tu passes ton temps à fuir. Imbécile.Y'a des conneries énormes que l'on fait parfois et que l'on assume, en plus. Comme cliquer sur la petite croix rouge en haut à droite de la fenêtre, par exemple. Alors qu'il faudrait s'expliquer. Leur montrer. Mais non. J'attends. J'hésite. Continuer ici ou partir ailleurs. Comme elle l'a fait. Cette simple envie de réussir. Pour l'avoir mérité. Pour que mon départ ait eu un sens. Little girl et puis c'est tout.

Jeudi 19 mars 2009 à 21:03

Revenir de voyage. Des images et des mots plein la tête. Elles. <3 Prendre l'entière conscience du truc. La dernière ligne droite. Le tant mieux l'emporte de peu sur le tant pis, finalement, ou pour l'instant, je ne sais pas trop. Être dans un bazar sympathique et fatiguant. Après tout, on verra bien.

Et aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. En plus. Un excellent anniversaire à ma Valentine.
Parce que, dehors Rimbaud. =) <3


Y'a trop de coeurs dans cet article. Tant mieux. A partir de demain les articles de "blasée" reviennent.

[Et tout déchirer niveau dossier scolaire, mais chut. Parler très mal, aussi. Ces jeunes.]

Samedi 14 mars 2009 à 20:09

Vous avez des tendances dépressives. Vous lisez mon blog. Déjà vous êtes maso. Mais dernièrement vous aviez trouvé que j'abusais sérieusement en mettant ce live de U2. Il y a quelques mois vous trouviez que j'étais une vraie salope mais que vous m'adoriez quand je vous avais fait découvrir le clip de What Sarah Said des Death Cab For Cutie. Aujourd'hui, et une nouvelle fois grâce à Julie, dégustez :



Le live, parce que j'ai pas tellement le choix et que c'est bien, aussi. Mais regardez le clip au moins une fois. Si, si.

On dit merci tata Juliiiiiie.
 
 

Samedi 14 mars 2009 à 17:56

Je m'étais donnée 7 ans pour sortir la tête de l'eau.
Je m'en donne deux pour réaliser ce foutu rêve.
Et combien pour tout le reste ?

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0657.jpg

Supplanter l'un.
Savoir se mettre au niveau de l'autre.
Et parfois, savoir être à la hauteur.
Ma vie est une perpétuelle grande roue. Le vide m'attire.
Pas celui des romantiques.
 
 

Samedi 14 mars 2009 à 11:52

Y'a plus qu'à. Cette petite douzaine de lettres de motivation, ces six CV, ces mille chansons, ces photos de ce soir qui n'existeront pas. Cette envie d'avoir une vraie guitare, bien à moi, d'un casque qui marche et de quoi me payer un futur avec un jean et un t-shirt blanc. Se rappeler en essayant de savoir ce que j'ai fait de bien dans ma vie, oui, se rappeler comme d'une évidence qui n'était pas venue depuis longtemps : j'étais la meilleure. Première marche, médaille d'or et tout le tintouin... Ca fait tout chose quand on est désormais même plus en course. Et ce Con m'avait alors serré dans ses bras. Mais bien sûr tu ne m'aimais pas. Ah ah ah. Bref. On s'en fout. Avancer sans oublier de rendre les choses Belles.

Vendredi 13 mars 2009 à 21:40

Paraît que ma liste de voeux a fait son petit effet "carte de visite". Ca me fait doucement rire.
Mais. Je l'aime déjà. J'sais pas quoi mais j'l'aime. Et je me fous des désillusions à venir.

Sorbonne.


[La succession d'articles courts et inintéressants précède un retour à la normale.]

Vendredi 13 mars 2009 à 18:49

Une maman a toujours raison : "plus con qu'un mec faut en prendre deux."

Ou alors, faites comme moi. Le même mais qui fait deux fois les mêmes erreurs... Non mais franchement. Et je peux savoir où t'as disparu après ? Une journée de gâchée. Et sans photo, finalement. Pourquoi n'ai-je pas levé la tête ?

Jeudi 12 mars 2009 à 21:39

Finir. Bac Blanc. Photo. Guitare. Emmanuelle. Adélaïde. Déjeuner. Demain. Bolas. Samedi soir. Lille 3000. Concours. Photos. Book. Concerts. Parc. Soirée "pouffes". JAPD. Cynisme. Guitare. Photo. Chant. Voyage. Carte. Après-midi. Soleil. Printemps.


Je vais m'en sortir. Et j'ai des articles qui trâinent. Notamment un qui explique le pourquoi du comment qui fait que j'ai des articles qui trâinent. Normal.


Mardi 10 mars 2009 à 23:50



U2 With Or Without You live


Y'a des gens, y'a des soirs, qui, juste comme ça, on le don de vous tuer.

Mardi 10 mars 2009 à 0:01

Quand j'aurai du temps, éventuellement une vie sociale et citadine.

VOUS PARLER DE JULIEN BAER.

En attendant, Google mes amis, Google.

Lundi 9 mars 2009 à 21:52

Être tellement contente pour mon Monsieur Cerf-Volant.

"Dis, et si on devenait heureux."

He didn't say goodbye... Chanter avec lui. Encore et toujours.
C'est bien parti.

Samedi 7 mars 2009 à 15:10

"Les histoires qu'inventent les gens prennent tellement mieux vie dans leur silence."

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