Lundi 30 juin 2008 à 22:01

Parce qu'en voyant une indication msn, parce que écoutant cette chanson, ça me revient. Et je me nourris de ça ces temps-ci. De(s) *** souvenirs.



Lundi 30 juin 2008 à 21:44

Je rêve d'un bain. Mais aussi d'une réelle souffrance physique, causée par l'effort. Le problème avec moi c'est que le temps d'arriver à la souffrance causée par l'effort, la douleur causée par les problèmes de croissance récurrents sera là depuis perpèt'... Et dans ces cas là, même si j'ai envie de me dépasser et de continuer malgré un désir de m'arracher la colonne vertébrale grandissant (charmante image, oui, je sais), et bien je m'arrête. Pour la bonne et simple raison que je ne supporterai pas d'être à nouveau bloquée pour trois mois. Que je ne supporterai pas d'être une larve dans un canapé. Alors oui, quand mon nouveau médecin me dit "il faudrait que tu bouges un peu" ça me démange de... Bref. J'avais besoin de cette minute de plainte. Vie de merde.

Lundi 30 juin 2008 à 21:01

Si ça éclatait quelqu'un de voir où je vais au lycée, et avec qui, et bien j'inviterais ce quelqu'un à regarder Intervilles. St Amand les Eaux.

Lundi 30 juin 2008 à 20:13

L'absence

Je te parle à travers les villes
Je te parle à travers les plaines
Ma bouche est sur ton oreiller
Les deux faces des murs font face
A ma voix qui te reconnaît
Je te parle d'éternité

Ô villes souvenirs de villes
Villes drapées dans nos désirs
Villes précoces et tardives
Villes fortes villes intimes
Dépouillées de tous leurs maçons
De leurs penseurs de leurs fantômes

Campagne règle d'émeraude
Vive vivante survivante
Le blé du ciel sur notre terre
Nourrit ma voix je rêve et pleure
Je ris et rêve entre les flammes
Entre les grappes du soleil

Et sur mon corps ton corps étend
La nappe de son miroir clair.


Paul Eluard,
Derniers poèmes d'amour,
1963.

Lundi 30 juin 2008 à 9:55



Ok... Je sais que je suis blonde, mais tout de même...
Youpiiiiiiii !
Je suis capable d'envoyer un message ! Avec des mots et tout !
Erf.

Dimanche 29 juin 2008 à 21:57

Elle n'avait pas vu sa vie passer. Voilà. Elle y était. Est-ce que ce jour marquait un début ? Est-ce que ce jour marquait une fin ? Sûrement un peu des deux. Il était là, l'énorme paradoxe. Elle par contre devait devenir entière à partir de ce jour. Être entière et regarder devant elle. Facile à dire. Bien sûr. Tout est toujours facile à dire. Les mots n'ont aucun mal à sortir. Ils sont là, prêts à s'exprimer. Des mots bien pratiques en sommes. Même pour elle. En rentrant dans la pièce bondée elle se disait juste que, au final ça n'est pas non plus faire qui est réellement difficile, c'est vivre. Parce qu'on ne peut pas s'empêcher, sans réussir forcément.

Dimanche 29 juin 2008 à 20:22

Comme j'ai une maladie programmée cette semaine, avec fièvre (merci les vaccins et le reste) en plus des préparatifs divers et variés, et bien je vais peu écrire. Sauf que. Je vais peu écrire aussi la semaine d'après et celle d'après et celle d'après etc. Alors oui, je pars, dans le Sud, du 5 au 23 juillet, ensuite c'est direction Nantes puis la Bretagne du Sud (avec une petite correspondance à Lyon, si ça intéresse quelqu'un). Je reviens chez moi le 28, il me semble, et je repars le 1er, jusqu'au 16, en Ardèche [du Sud], si ça intéresse son peuple. Donc si vous ne voulez pas voir ce blog effacé à plus de la moitié il faudrait juste me crier dessus fin juillet afin que je n'oublie pas de payer le premium. Enfin, pour les plus gentils d'entre vous (je ne suis pas garce : je ne cite personne), je rappelle que le mot de passe invité c'est merci . Et puis pour celles qui auront le vrai mot de passe, il y aura des articles hors-ligne. Voilà voilà. Ça, c'est fait.

Samedi 28 juin 2008 à 22:51

Moi je vais vous parler des Suisses. Parce qu'une certaine personne m'a donnée ce que j'étais en train de chercher au fond de moi pour pouvoir cliquer sur "ajouter un article" le déclic qui fait que. Alors que mon état n'a pas cette réflexion pour seule cause. Mais voilà. Déclic vous dis-je. Les Suisses donc. On maltraite les Suisses, sans s'en rendre forcément compte. Et en plus on se fout de leur gueule. Personne n'essaye d'imaginer le calvaire que cela doit être parfois d'être Suisse. Je parle du Suisse comme d'une figure pure, qui doit être nuancée dans la réalité. Observez dans ma comparaison les relents d'un chapitre de sciences politiques, ayant pour sujet la légitimité du pouvoir et sa classification par Weber. Bref. Revenons à nos Suisses. La neutralité. C'est bien beau en théorie, mais dans la vie vraie, le facteur humain rentre en ligne de compte, et fout son bordel. J'ai envie de dire comme à l'accoutumée. Comment rester de marbre ? On veut intervenir, comprendre, mettre son grain de sel. Ou même pas. Juste comprendre c'est déjà beaucoup. Mais pour comprendre il faut connaître, c'est un minimum, et j'ai la sensation qu'être neutre ferme pas mal de portes. Au final, quelqu'un de neutre n'est-il pas rien d'autre qu'un traître potentiel ? Les gens n'ont pas l'air de comprendre que ça n'est ni un manque d'intérêt ni un manque de désintéressement. Ca peut l'être pourtant. Ne le prenez pas pour vous surtout. Mon imagination alliée à une sensation de malaise et un climat de confidentialité donne des trucs bizarres. C'est une réflexion, rien de plus. Rien de moins également. Se considérer comme Suisse. En fait c'est surtout s'enfermer dans une bulle qui n'est pas totalement hermétique, on a pas vraiment les avantages d'une bulle et on a pas vraiment les avantages du monde extérieur. Pas vraiment. Pas du tout. C'est pire. On est à l'écart avec un coeur cependant exposé à la mitraille. C'est dur d'être Suisse de nos jours.

Samedi 28 juin 2008 à 22:32

En deux jours j'ai acheté plus de vêtements qu'en 4 mois. Ça fait donc ma première paire de converses, et quelques indispensables que c'est Anne qui va être contente. Trois pauvres fringues en fait. Mais j'ai une valise rouge. Vous ne pouvez pas imaginer l'impact qu'a sur moi l'achat de cette valise rouge. Un truc de fous. Je suis déchaînée. J'ai une vie sociale dans Brillon puisque Timothée qui devait venir déposer quelque chose pour ma mère est au final resté une heure pour parler, dehors qui plus est.  L'histoire ne dira pas que ni lui ni moi n'avions envie de retourner à nos corvées ménagères. Ce serait moche bien sûr. Non. Plus sérieusement ce fut sympathique. De bonnes idées sont venues. Notamment pour les révisions de l'an prochain. Par contre l'histoire de la colocation. Euh. Richard, plus Fabien, plus Robin... Risquée. Juste assez explosive pour foutre le feu à la moitié de cette belle ville de Lille. On verra ça quand il sera temps donc. Et comme je n'ai pas envie de voir 5h17 demain matin je vais tenter d'aller me coucher. Maintenant si possible. Etant donné que demain encore une grosse journée, et que lundi sera pire. Mardi j'aurai de la fièvre, ainsi que mercredi. Jeudi sera une journée fébrile, suivie d'une nuit avec peu de sommeil. Et après j'ai envie de dire... Après. Tout le reste, de l'article notamment n'est pas vraiment important. Sauf que ça fait du bien de taper sur ce clavier.

Samedi 28 juin 2008 à 22:14

Je voulais. Dire merci et pardon à ces deux filles, à qui je ne parle pas trop ces temps-ci. Parce qu'elles me manquent mais en même temps je ne me sens pas capable de leur parler. Peut-être juste parce qu'elles me connaissent (trop) bien et qu'avec elles le masque que je veux m'appliquer ne marcherait pas. N'empêche. Après le Sud, je l'ai dit : c'est Dijon et Paris. Rennes par la suite. Fuyez tant qu'il est encore temps. Et puis merci au Grand Frère et au Super Papy Kaa que je n''ai pas appelé Papy Kaa depuis une éternité. Ou deux.

(Non mais sérieusement les filles. Bref. <3)

Samedi 28 juin 2008 à 21:57

Tu avances. Après tout tu n'as pas tellement le choix. Tu ne peux pas rester sur place. Stagner c'est reculer. Alors toi tu y vas. Franchement. Ta situation te fait penser à sa devise "seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin". Chez les voisins ce sont les basses qui se font entendre. Dans ton coeur et dans ta tête il n'y a plus grand chose à comprendre. Un brouhaha dont les paroles ne sont qu'un grand charabia. Du coup tu fais des conneries. Ça semble logique. Pas forcément excusable mais logique. En même temps. Si tu n'entends plus les basses en toi c'est juste qu'à force d'augmenter le son t'as fini par péter les enceintes. En même temps.

Samedi 28 juin 2008 à 9:40

Ce matin le réveil était à 5h17 pour moi. Et bien, à attendre dans son lit, seule, sans réussir à s'endormir, c'est fou comme le temps est long. Mine de rien. J'ai la carte de retrait, le code (ce qui ne ne tombait pas sous le sens), et je vais chercher la valise. Voilà. Dans une semaine. J'y serai. Dans le TGV du moins.
J'ai fait un rêve étrange, il était aussi grand que moi. C'était un centre aéré. Un bateau suspendu aussi. De Mathilde à Caroline en passant par Simon. Ils étaient tous là. Et plus encore. Même le jeune homme d'hier, de mon bac. "Laisse-moi deviner, la sortie c'était dans l'autre sens ?". Le pire c'est que je m'en foutais, d'eux. Une seule personne.

Samedi 28 juin 2008 à 0:12

"

Il y a des fois ou j'ai envie de prendre un train pour le Nord, pour Lille. Pour Chez toi.

Un jour, en vrai.

Promis.

<3

"
Tu te souviens ?
Et bien voilà.
Ce " un jour, en vrai. " Il est là.
Palpable.
Bientôt il se comptera sur les doigts des mains.
17jours pour l'instant si je compte bien. Tu sais, moi et les maths (a)..

Bref. Tout ça pour dire que. <3.

Vendredi 27 juin 2008 à 23:44

C'est tellement mesquin ce qu'il vient de faire. Cela fait tellement mal aussi, si c'était quelqu'un d'autre je ne dis pas, je me serai énervée, j'aurai crié, je me serai battue. Mais contre lui rien à faire. Il a les armes pour me répondre et je suis incapable d'utiliser les miennes, nombreuses ,il doit en convenir, même pas pour me protéger. Alors que désormais ma seule envie est d'attaquer. Je repense à cette phrase qui n'est pas la mienne. Et qui pourtant résume et oppose simultanément la situation. Est-il plus important de penser ou d'exprimer ses sentiments ? Quand chacun sait ce dont il retourne. C'est peut-être pire de se taire.  Parce ce que les silences parlent  sans qu'on ne leur demande rien.

Vendredi 27 juin 2008 à 23:29




Remercions ces deux CoWs pour ce beau travail collectif !

Vendredi 27 juin 2008 à 21:27

Je ne sais pas si tu t'en bien rendu compte, ce soir là, de à qui tu avais à faire. Je pense que non. Tu n'étais pas en mesure de voir ça. Le problème va désormais se poser, surtout pour toi, c'est que j'ai toujours été en mesure de tout voir. Dans ma tête comme dans la tienne. Parce que si je n'étais pas exactement dans tes pensées, j'ai inventé et analysé toutes les réactions possibles et imaginables, aidée en cela par une bonne dose d'imagination et une grande maîtrise du mental. Ce soir je te dis adieu. L'adieu de celle que tu as connu. Maintenant c'est à moi de mener le jeu. En fait, je l'ai toujours mené, ne te fais plus d'illusion. C'est juste que par le passé j'avais bien voulu te laisser croire le contraire.

Vendredi 27 juin 2008 à 20:13

3,80 €.

Vendredi 27 juin 2008 à 18:24


J'ai décidé que jusqu'à je sais pas quand.
Je tenterai d'être futile, et donc, heureuse. La journée du moins.

Vendredi 27 juin 2008 à 11:03

Et bien voilà, j'y suis. Il pleut et mes épreuves anticipées seront finies dans quelques heures. Oral de français. J'ai bien sûr révisé avec sérieux. On y croit. Sinon je vous l'ai déjà dit mais : il pleut. J'aime bien ces journées d'été quand il pleut alors qu'il ne le devrait pas. Quand la veille on a passé sa journée en t-shirt et qu'au réveil, on se rend compte qu'il fait froid en débardeur. Alors moi je retourne dans mes couettes, édredons et autres draps. Je transforme mon lit en un véritable champ de bataille. Et je regarde la pluie tomber sur mon velux. Le bruit aussi. Les nuages sont d'un gris clair. La couverture est lumineuse. Je n'attends que ça. La lumière. De préférence celle d'un ciel qui ne m'appartient pas.

Jeudi 26 juin 2008 à 22:11

Rimbaud à Verlaine.
Londre, juillet 1873.

[...] Tu as tort cette fois, et très tort. [...] Quoi, toi, tu n'as pas encore reconnu que tes colères étaient aussi fausses d'un côté que de l'autre ! Mais c'est toi qui aurais les derniers torts, puisque, même après que je t'ai rappelé, tu as persisté dans tes faux sentiments. Crois-tu que la vie sera plus agréable avec d'autres que moi : Réfléchis-y ! - Ah ! certes non ! -
Avec moi seul tu peux être libre, et, puisque je te jure d'être très gentil à l'avenir, que je déplore toute ma part de torts, que j'ai enfin l'esprit net, que je t'aime bien, si tu ne veux pas revenir, ou que je te rejoigne, tu fais un crime, et tu t'en repentiras de LONGUES ANNÉES par la perte de toute liberté, et des ennuis plus atroces peut-être que tous ceux que tu as éprouvés. Après ça, resonge à ce que tu étais avant de me connaître. [...]

Le seul vrai mot, c'est, reviens, je veux être avec toi, je t'aime. Si tu écoutes cela, tu montreras du courage et un esprit sincère.
Autrement je te plains.
Mais je t'aime, je t'embrasse et nous nous reverrons.

RIMBAUD.

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