Dimanche 31 août 2008 à 17:35

" On pourrait faire tellement mieux mais on arrive pas à tendre le bras..."


J'aimerais que tendre le bras soit suffisant.

Dimanche 31 août 2008 à 0:27

Bonne nuit.


[J'aimerais tomber, là. Raide.]

Dimanche 31 août 2008 à 0:14

Juste pour les beaux yeux de cette demoiselle donc, six choses inutiles (ou pas), sur moi.

1. j'ai souvent l'impression d'être en parfaite adéquation avec le temps, c'est pour ça que dans mes écrits je parle souvent météo... Avec ça, j'adore sortir sous la pluie, comme ça, pour rien, ou sous la neige.

2. j'aimerais changer à ma guise sans me prendre la tête... Sans craindre qu'il n'y ait personne pour me retenir.

3. quand je vais bien, tout comme je vais mal, je me jette dans mon lit, et puis voilà tout. Je dois passer les 3/4 de ma vie dans ce lit, pour lire, pour écrire, pour jouer, pour parler à mon oreiller, pour téléphoner...

4. chaque été depuis que je suis en 6ème je vais chez Adeline et Adeline vient chez moi, pour camper et faire un feu de camp, si le temps le permet. Chaque été on passe des nuits entière à parler de ce qu'on peut considérer comme des "trucs de filles".

5. en relation directe avec le n°4, j'ai appris que certaines filles que j'ai toujours, ou presque, considérées comme des amies, ou du moins comme de très bonnes copines, n'avaient même pas cru en l'existence de ce qui a habité une majeure partie de ma vie ces 8 derniers mois. Ma revanche est sur le point d'arriver.

6. Pas d'école de chant pour moi cette année. Ma voix m'énerve. Mais en chantant "Ne me quitte pas" cet été, j'ai pour la première fois eu l'impression d'arriver à quelque chose. Encore un an à attendre. A croire que ma vie ne démarrera réellement que dans un an. J'ai cru pouvoir avancer cette échéance.

Un numéro sept parce que je n'aime pas le "6" et que j'ai décidé de bannir le chiffre 8 de ma vie. Le huitième jour, le 8ème mois, ras-le-bol d'avoir cette poisse.
Je supprime officiellement le mois d'août de ma vie. Si vous avez une idée de nom pour le mois entre juillet et septembre, je suis preneuse. 7. (enfin) quelqu'un a voulu me donner un surnom affectueux hier. Pas de chance pour lui, ce surnom, qu'une seule personne est autorisée à me donner, m'a fait me dire que décidément, en plus de ne pas avoir droit de m'appeler ainsi, il n'avait plus le droit de m'appeler tout court. Je l'ai bien dit une fois. Que j'étais reine. Parce que c'est la seule et unique fois que j'ai craqué, devant le Prince des Voleurs. Seule une autre vie pouvait me faire changer d'avis. Alors désolée.

Et si quelqu'un comprend le numéro sept, je lui paye un verre. Si cette personne comprend aussi le 1006... Bah je crois que je serais heureuse. Ah. Je ne fais pas passer, c'est toujours pour les mêmes personnes alors, elles se connaissent. Sinon laissez un commentaire. Et ces chaînes... Dur de faire un choix sur six ou sept choses inutiles à dire, j'en ai tellement dans la caboche.

Samedi 30 août 2008 à 23:07

C'était stupide de t'attendre à côté de l'escalator. Maintenant que j'y repense j'aurais aimé t'attendre devant l'escalator. Face à toi. Direct. Et puis au final je crois que tu n'as même pas pris cet escalator. Tu es arrivé face à moi. Direct. La prochaine fois peut-être. Enfin. Non. La prochaine fois. C'est sûr. S'il y a une prochaine fois.

Samedi 30 août 2008 à 19:17

" Et regardez comme elle est jolie ! Ce qu'elle est jolie !"

Ah ah ah.

Une autre version live (I Will Follow You Into the Dark) de cette chanson, que je ne connaissais pas (dans ma bibliothèque c'est celle album de Plans).





Vendredi 29 août 2008 à 22:17

Reprendre les abdos jusqu'à en avoir mal. Avoir mal et envie de crier. S'énerver contre tout, contre rien et comprendre que c'est une voie sans issue. Chercher des réponses là où il n'y a pas de question. Alors en poser, des questions. S'en poser à soi qu'on aimerait poser à un autre, faire des inventaires de choses à dire et à faire quand le bonheur sera là. Il faudrait juste trouver le moyen d'aller le chercher. Conserver ses envies multicolores comme autant de soutiens, de tuteurs, histoire de rester debout et la tête haute. C'est important d'être debout. Je refuse d'aller chercher ce foutu bonheur en rampant.

Si encore il avait tenu ses promesses.

Vendredi 29 août 2008 à 21:10

S'allonger dans le grand fauteuil de cuir vert, avec la vieille couverture blanche., tordus dans tous les sens. C'est le matin et nous regardons des dessins animés à la con. Voire des séries à la con. Mais on s'en fout. Nous ne sommes pas très réveillés, il est 9h30. La nuit a été courte et on somnole doucement. Dehors il ne fait pas beau. C'est normal après tout. Nous en rions. Nous y sommes enfin et ensemble. Alors d'un coup il fait beaucoup plus beau et chaud à l'intérieur. A moitié endormis nous sommes plus vivants que jamais.

Vendredi 29 août 2008 à 17:39

Tu vois, au final, la fleur, elle l'a connu, son regard. Comme quoi elle devrait savoir ce qu'il en est. Comme quoi s'est arrivé. Elle n'a pas fané. C'était drôle. J'aurais peut-être même voulu dire : "et alors ? moi j'aime bien comme ça..." je ne l'ai pas dit. Car après tout, qui aurait pu être sûr de quelque chose à cette époque ? Aujourd'hui j'aimerais peut-être que cela recommence ainsi. Oui, cette époque. Parce que beaucoup de choses ont changées. Tu ne flottes plus du tout. Je crois même que ça te serre un peu trop. Je crois. Je crois. Je crois. Alors voilà. Elle a attendu. Mais elle n'aurait jamais cru faner maintenant. A cause d'un manque,oui. Sauf que non, pas maintenant.

Vendredi 29 août 2008 à 17:34

Comme une envie de vivre. De courir dans Lille. Sous la pluie. Ou sous le soleil. Les deux sont acceptés. Mais courir, courir, à en percer mes semelles déjà bien usées. De prendre le train. De rire au nez de passants qui n'y comprennent rien. Leur dire tiens. Leur crier même. VOUS N'Y COMPRENEZ RIEN !!! M'asseoir au beau milieu. De quoi ? Bah. De tout. Au milieu de la cour comme lors de la dernière répétition. Au milieu de la place. Au milieu du pont. Au milieu de la gare. Hurler aux jeunes artistes qui mettent des trucs bizarres en place, en bas, leur hurler donc que les couleurs sont en train de se faire la malle. Que personne n'y comprenne rien. A ce qui se passe dans ma tête, derrière mon sourire. Mais sourire et être suivie. Oui. Sur le coup, j'ai envie d'aller courir dans Lille. De tout flouter. De ne pas voir. Et de moi comprendre, tout de même. Moi parler comme je veux. Avoir un rire. Énorme. C'est énorme. Ce serait énorme.

Ça aurait été énorme.

Vendredi 29 août 2008 à 17:30

Je peux fumer sur le quai de la gare.
  • VRAI. Certes il est interdit de fumer dans les gares mais il reste toutefois possible d'allumer une cigarette sur les quais à condition qu'ils soient découverts ou simplement couverts d'un auvent.

Vendredi 29 août 2008 à 16:53

Je suis dans son monde. Mais je n'y suis pas. C'est assez difficile à expliquer parce que je ne peux pas être tout à fait honnête. A mots voilés donc, comme toujours. Je suis dans son monde, j'ai une vue globable. Je n'agis pas. Personne n'a conscience de ma présence. Je suis pourtant bien là, j'observe, j'écoute, j'apprends... Et dans ma tête je prends part. Je ne fais que me frustrer un peu plus. Puisque ça n'arrivera jamais. Je n'y arriverai jamais. Ce n'est pas être pessimiste. Réaliste seulement.

Vendredi 29 août 2008 à 16:38

J'suis presque prête. C'est le bordel mais je suis presque prête. Y'a le gros appareil photo sur la table basse, dans le séjour, mes sacs sont dans ma chambre, le paquet de clope dans la poche de ma veste, les billets de trains sont en cours d'impression. Il faut être tarée pour partir retrouver deux amis à Paris la veille de sa rentrée. Oui. Complètement tarée. Mais au moins j'augmente mes chances de réussite. J'aimerais voir les photos. J'aimerais retrouver ce mot de passe. On a vu pire. Quoique. Je ne sais pas ce qui s'est passé ce week-end là, je ne le sais pas exactement, mais j'en garde les traçes.

Jeudi 28 août 2008 à 21:11

"On a tous notre enfer quelque part..."

Tu t'en souviens de ça ? C'est con. Mais j'ai juste envie d'une guitare et d'une paire de rollers. Le billet de train pourrait être utile aussi. Même si pour la première fois ce n'est pas moi qui part. Il va falloir que je m'adapte. Que j'apprenne à accueillir. Ça aussi ça risque d'être coton. Dijon, Paris, Caen,  Rennes, Amsterdam, Bruxelles... Encore tant d'endroits où aller. Encore tant de départs à prendre, de retours à subir. Y'a pas à chiquer, je suis foncièrement masochiste. Attendre encore. Revivre ce que j'ai vécu pendant six ans. Sauf que ce coup-ci, c'est la fin. Sept ans. A croire que je règle ma vie par tranche de sept années. Le problème c'est que je n'ai aucune assurance. De te retrouver. Si je le veux encore. Il n'empêche que tu me manques, parce qu'il n'y a pas qu'avec cette géniale "Elle" que j'étais bien pote, mine de rien.

Jeudi 28 août 2008 à 0:09

- Dis...
- Oui ?
- Ça aurait donné quoi ?

[...]

En fait, j'ai commencé à écrire un dialogue. Un de ces fameux "dialogues imaginaires". Le problème c'est que celui là ressemblait trop à la réalité. Il ressemblait surtout trop au courage que j'aimerais avoir. Pardon.

Mercredi 27 août 2008 à 21:42

Elle l'avait frappé. Sa main était partie, tendue. Même pas son poing. Il ne méritait pas son poing. La marque rouge qu'elle avait laissée sur sa joue ne lui faisait rien. Elle n'avait plus aucun sentiment. Elle était la gifle. Rien d'autre. Plus rien d'autre. Pas de colère, pas de déception, pas de tristesse... Ni remords, ni regrets. Juste la marque de ses cinq doigts sur la joue du mec qu'elle avait aimé. Qu'elle aimait. Qu'elle aime. Désormais tout était différent et elle même était indifférente. Elle avait frappé de sa main gauche. Sa main basique. Sa main forte, qu'elle n'utilisait que rarement. On lui avait toujours appris à frapper avec les mains. "La main qui caresse et la main qui châtie." Sauf que la caresse avait été rejetée, la caresse que sa main droite avait entamé. Le coup devait donc partir de l'autre côté. Logique. Elle avait laissé ses bras se refermer sur lui. Son coeur avec.



Mercredi 27 août 2008 à 19:38

Inscrite au code. Vaccinée (enfin), j'ai mal à la tête et je sens la fièvre arriver. Ça n'est pas encore ce soir que je posterai tous les articles que j'ai à poster. Je suis fatiguée. Lasse même. On verra ça.





Mercredi 27 août 2008 à 15:48

Toutes ces choses à dire et qui ne sortent pas. Parce que les mots ne m'appartiennent plus depuis longtemps.

Mercredi 27 août 2008 à 12:13

On m'accuse d'avoir disparue de la circulation : pas du tout ! Au contraire, à l'aide d'Adeline je recommence à me faire à l'idée de ce à quoi ressemble ma vie sociale dix mois sur douze... Le point positif c'est que cette année sera la dernière (à moins d'un cataclysme) dans ma très très chère Institution. La nuit dernière quelques informations me font dire qu'effectivement il ne faut pas croire en la notion de "copine", surtout au lycée. C'est étrange d'imaginer que ma parole puisse être à ce point remise en question. Donc oui oui, tout va bien, ma vie existe. Ma vie réelle. Même si par convention elle n'est pas appelée comme ça. Maintenant je n'ai plus que de la hâte concernant mardi.

Dimanche 24 août 2008 à 23:07

"Madame,

Vous connaissez l'historique de ma brève carrière au sein de votre unité. Le courage du groupe n'a jamais été remis en question, mon initiative personnelle non plus, et seule l'incapacité physique m'a éloignée du destin que nous nous efforcions de mettre en oeuvre, d'un commun accord. Aujourd'hui, bénéficiant d'un nouveau traitement expérimental, en collaboration avec l'équipe franco-américaine du Dr. Rousière, je vous demande ma réintégration à l'unité haut-niveau dans sa section Elites. Ce traitement met en oeuvre un dérivé de la morphine qui a pour effet d'augmenter ma résistance à la douleur. La sensibilité exacerbée qui avait été diagnostiquée ne pouvant que servir notre dessein et la nécessité du suivi médical n'intervenant que pour une durée de trois mois, je me crois apte à atteindre nos objectifs. De plus vous trouverez ci-joint les certificats médicaux attestant de la tournure intéressante qu'a pris le premier syndrome, puisque s'accompagnant d'une insensibilité partielle ainsi que d'un développement musculaire important. Je vous laisse le soin d'examiner avec le Dr. Mercker ces analyses dont il comprendra sans peine les tenants et les aboutissants ainsi que les nombreuses perspectives que cette recherche ouvre à nous. Perspectives que j'aimerais remettre au service de l'Unité. De manière conforme à vos attentes j'accompagne ces documents du bilan psychologique réglementaire. Mes motivations restent les mêmes, encore exacerbées par cette traversée du désert où j'ai pu constater l'ampleur de la tâche accomplie mais aussi celle de ce qui reste à faire.


Restant à vos ordres,
Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame, mes sincères et respectueuses salutations. "

- Je ne comprends pas pourquoi tu lui avais dit ça.
- Parce qu'elle était arrogante, persuadée que je ne pourrais jamais l'avoir.
- Tu y croyais vraiment ?
- Non. Mais à l'époque j'avais encore ce qu'on appelle communément "le sens du devoir" et puis j'avais là-bas quelques potes, des bons souvenirs, et l'assurance d'un avenir pas trop chiant.
- Tu avais surtout un sens de l'ironie déjà très poussé, je me trompe ?
- Pas du tout.

Les deux jeunes femmes éclatèrent de rire. Puis elle rechargèrent les armes qui ne les quittaient jamais. Elles avaient fait carton plein, encore une fois.

Dimanche 24 août 2008 à 22:18

Tu sais, en fait, tu es là. Je te parle. Souvent. Toujours. Chaque matin, chaque après-midi, chaque nuit. Tu es là. Peut-être que je ne fais que recréer l'inexistant. Peut-être. J'ai toujours agit comme ça. Préférer les remords aux regrets. Considérer que l'esprit est capable de préserver ce qu'il faut préserver. On rêve bien de l'impossible. Sauf qu'on oublie la plupart des rêves. Alors je rêve éveillé(e). De ceux qui sont réalisables comme de ceux qui restent de simples rêves. Il leur reste cependant une magnifique utilité. Ils donnent le courage de continuer. Quitte à les abandonner par la suite, et le savoir. Ils sont indispensables. Pour se sevrer progressivement. Tu avais raison. C'est une drogue. Mais tu ne m'avais pas dit que toi tu étais une drogue dure.

*Gauthier ( )

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