Jeudi 4 mars 2010 à 0:58

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Elle était comme ça. Elle était hier. Allongée sur son lit, la tête perdue dans les nuages. La chaleur du soleil sur la peau. Elle se demandait où elle était, et pour qui. Pour toute réponse elle s'est juste aperçue que ce n'était pas là qu'elle voulait être.

Lundi 10 août 2009 à 1:41

Un mauvais film, une bonne cigarette. L'incertitude concernant demain et tous les jours qui restent. J'ai envie de prendre des photos. De recontacter Pacôme pour la Virgule que je ne lui ai jamais commandé, parce que ça n'était  plus le jour et que depuis je n'ose plus. J'en aurai besoin pour l'appartement Fantasque. Nous avons toutes nos Merveilles. Il me faut des images des filles, de mes Ailes et de mes Elles. Des garçons, aussi. Des photos floues ou floutées. Le portefeuille en cuir, celui qui contient les souvenirs : Bee, Anne, JD, Barbara, Romain. En vouloir tellement d'autres. Chut. Il ne faut pas demander. Dis, tout de même, aurais-je droit à des souvenirs de toi ?

Mardi 4 août 2009 à 23:42

Et Adeline éclate de rire. Il est beau le rire d'Adeline, parce qu'il jaillit, comme ça, quand on ne s'y attend pas. Spontané. Sans calcul. C'est après coup que moi je calcule, parce que je sais ce qu'il veut dire, ce rire. Je le connais bien, à moitié nerveux. Et ses yeux qui deviennent humides dans la seconde. Alors je lui demande pourquoi, alors que je sais. Mais pour l'entendre dire. Je souris. De faire ça, encore une fois. Par pur réflexe. Je savoure en fait. En plus, elle a raison. La situation est à mourir de rire. Ironie du sort, quand tu nous tiens. Elle en arrive à me faire me demander si j'ai vraiment envie de partir. D'abandonner ici ce qui aurait pu être un Beau Départ, simplement pour prendre le Grand Départ, celui que je crois attendre de puis longtemps. Se souvenir d'un autre éclat de rire, un magazine à la con dans une cuisine, 3ème du nom. "Le premier chagrin d'amour." Ah, le premier chagrin d'amour. C'est cela. Quand je vous dis que le cynisme est le cadeau que la vie fait à ceux qui la traverse les yeux ouverts. Le violon et le piano. La basse et la guitare. La Même que Moi Mais en Mieux, qui a résumé la situation, comme toujours, en quelques mots, forts, précis, sans appel. Justes, surtout. Nous sommes en plein dedans. Les vêtements d'homme qui traînent dans la chambre, sauf la chemise. La chemise qui attend encore un peu. Le grand. Le vécu. Le passé qui se conjugue au futur. S'il n'arrivait pas ? Je me nourris d'autres odeur. D'une autre odeur. Tanguer pour aller de l'avant. Ce souhait impossible que l'on a certains soirs ; celui de se réveiller le lendemain dans une vie qui ne serait pas la nôtre. Le paradoxe final. Accélérer en regardant en arrière, voilà peut-être la manière d'éviter le mur. Je débarquerai. Puisque c'est ainsi. Mais je ne veux pas abandonner pour autant. Je commence à me rendre compte non pas de tout ce que je vais quitter mais de tout ce que je vais perdre. Finir par avoir le coeur dans une batterie, à la Death Cab'. Ils le et la font battre. Si, tu sais, celle qui habite mes nuits. My New Favorite Nightmare. Si, tu sais. Celui qui s'éparpille en Capitale. Dans le Sud aussi. Dans tous les endroits où se trouvent mes Elles*. Je m'aperçois seulement que je ne pourrai jamais tout retrouver, je quitte mes deux Ailes*. Mes NouVelles. Mon Lui. Mes Lui. Lui. Je n'ai pas assez d'élastiques, je n'ai pas assez de rubans. J'ai chaussé les demi-pointes, j'écoute du Noir Désir, je relis Antigone. C'est dire si ça va. Mon Coeur Paradoxe. Éparpillé en Capitale. Paris pour retrouver de quoi les aimer plus. Je voudrais faire de la place. M'étouffer un peu moins.


J'ai essayé de vous mélanger en mots, mes Amours. Il est tellement impossible autrement.

"Si tu cherches un abri inaccessible."


Pourtant, il leur irait à tous, j'suis sûre, le rire d'Adeline.

Lundi 20 juillet 2009 à 14:30

Il y a des nuits trop belles pour que le réveil soit facile. La guitare, la boisson, la musique et les mots en tête. Comme d'habitude ? Je suis accroc aux odeurs. Je les aspire plus que je ne les inspire. C'est toujours la même histoire, le même rituel. Jusqu'à ce que leur odeur s'évanouisse. On ne peut se souvenir exactement d'une odeur. On ne peut pas la faire revenir quand elle est absente. Mais on la garde, en soi. On la reconnait. Dans une salle de musique, dans un métro... Partout ailleurs. Nous étions là. Et là seule envie qu'il me reste, la seule chose qui reste à accomplir, c'est d'y revenir. Au moins un instant. Jouer pour décider des règles.
 

Samedi 11 juillet 2009 à 23:40

Je suis juste totalement vannée. L'ordinateur portable est en approche. Toute une série d'articles en retard aussi. Le temps que j'achève le nombre incroyable de merdes administratives qui me sont tombées dessus et que je prenne le rythme des vacances. La semaine du 20 je dois être de retour  à Paris et le 17 j'ai normalement des gens chez moi. Il faudrait que je fasse une liste pour ne rien oublier mais là... Dodoooo. Et j'ai de quoi faire de beaux rêves, je vous promets. Sinon, je sais quoi pour Science Po le 17 (aussi) et je suis décidément masochiste. J'ai envie d'aller à Nantes et à Rennes, et puis d'être bénévole à la fête de l'Huma. Ranger ma chambre, tenter d'archiver mes cours pour en faire profiter à des amis, passer au rectorat, à la Fnac, me faire un ciné et... Fuck, dormir est une sacrée perte de temps.

Mardi 7 juillet 2009 à 22:57

Parce que j'ai crié dans le train, que les larmes de joie n'étaient pas loin et que j'a failli me pisser dessus de joie et de surprise. Je ne pensais pas mettre mon relevé de notes ici, je pensais avoir la mention Bien maximum et raaah. Envie de faire partager cette joie là avec vous !

Bac mention Très bien avec 18,77 !

Eco tronc commun : 20
Eco Spé : 20
Histoire-Géo :  20
Anglais : 17
Philo : 16
Espagnol : 19 (merci Daviiiiiiiiiiiiiiiiiiiid)
Maths : 17 (je suis à 11 de moyenne maximum sur l'année...)

Sachant que les 5 premières notent vont déterminer mon admission sur dossier à Science Po ajoutées à mon 19 au bac Français. J'ai le droit d'être contente ? x)

Vendredi 29 mai 2009 à 21:14

"Tu tombes. Je m'éteins."

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Me dire que si je dois quitter ce bracelet, ce qui finira par arriver, je préfèrerai en effet que ça soit pour l'offrir à l'un d'entre eux. Mais je n'aime pas céder. Alors échanges de bons procédés.
J'ai envie de faire une séance photo sur le toit du collège. Qui me suit ?
Et écouter Tracy de Mogwai.

Samedi 2 mai 2009 à 22:33

Quoiqu'il en dise, il faisait beau aujourd'hui dans Lille. Et quoiqu'ils en disent. Bref. On verra ça aussi. Demain j'ai un DM de maths à faire, je dis finir un DM de spé et un DM de philo, répondre à une vingtaine de questions d'anglais, préparer une interro de maths ainsi qu'une interro d'éco. Je n'ai pas révisé mon bac. Dans l'idéal, il faudrait aussi que je prépare 3 concours blancs. La chambre est à réinstaller, accessoirement. Je n'ai donc absolument rien foutu. Mais tout va bien. Je les aime, tous autant qu'ils sont. Tous différents. Tous différemment. Mais putain, qu'ils me font du bien, ces mecs. Vivement l'anniv de Manue, même si rien n'est prêt, vivement les jeux européens, même si rien n'est au point. Vivement vivre encore, avec eux. Ces elles, aussi, bien sûr.

J'ai envie de partir une semaine, quelque part, en juillet... Qui m'adopte ?

Mardi 28 avril 2009 à 22:35

Et un demain. Dont personne n'envie le destin. Dont personne n'a envie pour tout dire. Un verre, ou deux. Peu de temps après le réveil. Histoire de changer des habitudes. Non pas pour se donner du courage, juste pour oublier, oublier de l'être, courageuse. Faire le dos rond quand on a envie de chanter sa déception, de danser sa rage et de jouer ses mouvements de hasard. Une réalité sans fumée n'est que trop réelle, trop brute peut-être quand elle n'a que des vides à offrir. Alors il faut bien l'habiter, jouer d'instruments qui ne nous appartiennent pas, taper les touches comme sur un piano, laisser les détails s'évader dans le rêve. Là où l'on me propose un vide je décide de mettre du flou. J'ai envie de faire ces photos de toi.

Mardi 28 avril 2009 à 22:08

Il aurait pu être là, notre premier baiser.

Dans la cour de l'Institution. Il pleut. Quatre équipes qui jouent au handball. Tu viens de perdre ton match. Je te regarde t'avancer sur le terrain, en direction du petit préau, près de la grande porte, du hall. Il pleut. Je suis sous ma capuche gris. Tu as vu mon regard. Je m'avance à mon tour. Pour jouer. Nous ne jouerons pas ensemble. Je baisse les yeux. Tu viens te planter devant moi. Il pleut. Je garde la tête baissée et tape doucement dans ton pied, comme pour faire reculer un obstacle dont on a guère envie qu'il recule. Tap. Tap. Tap. "Je ne jouerai par contre toi, j'suis déçue." Et puis j'ai levé là tête, ou tu m'as fait relever la tête je ne sais plus. Je t'avais vu sourire avant de voir ton visage. Deux bises. Trop près des lèvres. Trop près des gens qui nous entourent. Il pleut. On continue sur nos chemins. La nuit prochaine, dans un matelas posé à terre, je penserai à toi. A nos cigarettes et à notre pause café qui risque de ne jamais venir. L'important c'est de la vouloir. Qu'importe que nous aimions ou pas le café. Tu es loin. Il a plu.

Mercredi 22 avril 2009 à 13:16

Nan mais là j'ai une vraie bonne excuse pour ne pas écrire : je suis chez Clonée. Et elle n'a plus de touche "g" sur son clavier, or vous savez qu cette lettre est Ô combien indispensable pour moi ! Bref. Sérieusement. Nan mais je vous le redis : je suis chez Clonéééééée. NIAH ! Humpf. Que je "connais" depuis 2005/2006, normal. On dit "tout à fait" "conceptuel", je me plante entre Actimel et Findus, on admire la faune locale et tant d'autres choses. Donc voilà, les textes que je dois poster depuis Février attendront encore. Ils ne sont plus à ça près, et soyons honnêtes, n'en connaissant pas la teneur ,vous vous en foutez. Ah. Encore quelques petites choses : David à un sosie. Et y'a une suite (des suites) de Co-work chez Distant Skies et Bubus, pour les connaisseurs. Et parce que j'avais envie de dire. Sans lien, à cause de la flemme. AH   AUSSI ! Ca fait des mois que je me dis qu'il ne faut surtout pas que j'ai un rhume en voyant Clonée... Alors bien sûr oui j'ai un rhume et le chant c'est la galère. J'adore. Voilà voilà, je suis vivante et en bonne santé, info pour Grand Frère, et ceux que ça intéressent.

Mercredi 8 avril 2009 à 16:24

L'envie de pleurer est arrivée soudainement. "Sans raison", c'est ce qu'elle a envie de se dire. Mais si, il y a une raison. Même deux. Mais dont l'achalandement est encore plus inhabituel qu'étrange.  Plus pour ses erreurs à lui que parce qu'elle venait de voir ses envies partir en fumée. C'est le cas de le dire. A croire qu'elle devient quelqu'un de bien. A croire que c'est chiant.

Lundi 6 avril 2009 à 17:54

Juste envie de hurler. Après l'objet perdu. Après la valeur perdue. Après les moments perdus. Après les merci perdue. Après les sourires perdus. Après toutes ces choses que je n'ai su gagner.

Vendredi 3 avril 2009 à 20:38

Rentrer chez soi sous le soleil, en dansant à moitié, les chaussures à la main. Ne voir que la valise rouge, l'atebas. Ne voir que le vendredi, que les soirées. Ne voir que la musique et les mots. DCFC chez les oiseaux et Baudelaire sur les panneaux, voilà qui seraient impeccables. Vive le mélange des genres. Prôner la mixité sociale. Avoir son bac blanc avec mention. Sans rien foutre. Mais être déçue quand même à cause d'une note plus que bizarre. Bref. Organiser, voir ce qu'on pourra faire et voir aussi les choses se réaliser. Les sourires, les bisous. La fumée des cigarettes et les regards en coin. Le frère la soeur, la soeur le frère. Avoir hâte d'avancer, non pas parce qu'il y a des espoirs, mais simplement parce que c'est avec eux. Avoir envie de photos sans appareil.

Les filles ces 1ères S3.
Les filles ces TES.
Les filles. Vous. Du net. Mylène, Bee, Anne, Laure, Julie, Camille...

Et les mecs. Ces mecs. Au passage.

Dimanche 22 mars 2009 à 21:50

Après tout, avait-il vraiment besoin d'une raison ? Devait-elle nécessairement justifier cette envie qu'elle avait ? S'il pouvait juste la prendre dans ses bras. C'était peu demander. Ca aurait dû sembler la chose la plus naturelle au monde. Et non. C'était là tout le problème. Ils avaient loupé une étape. Mais elle se trouvait incapable de dire laquelle. Quelque part entre ces milliers de papiers, voilà où devait se trouver la solution. Sauf que... Ca faisait mal. Si on se laissait juste le temps ? De redevenir les personnes que nous étions. Laisser le temps faire son oeuvre. Phrase bateau au possible. Nous n'avons pas tellement le choix pourtant. Moi encore moins. Oui. Tu manques. Dis-moi juste, où il est l'intérêt dans cette histoire ? Nous sommes médiocres... Tous. Le pire c'est que ça ne change rien. A l'envie. T'avais raison. Une partie du problème. Il n'y avait que ça. Je n'y crois toujours pas. Elles non plus.

Samedi 10 janvier 2009 à 22:11

C'est tellement con parfois l'envie d'écrire que ça en devient stupéfiant. Comme un paquet de stylo neufs posé à terre sur le nouveau tapis d'une chambre. Comme les ongles qui s'enfoncent pour arracher le carton, comme les ongles qui s'enfoncent dans un dos parce que.Comme un garçon trop beau, comme une odeur qui reste scotchée à vous. Comme un tableau peint par une amie, comme un tableau aimanté où écrire à la craie et afficher des cartes postales. Comme une musique que l'on écoute en boucle, comme un regard trop rapide. Comme une photo que l'on a envie de prendre, comme une promesse que l'on aimerait voir tenue. Comme un anniversaire que l'on aimerait fêter, comme une fête où l'on voudrait qu'il soit présent.

Dimanche 30 novembre 2008 à 21:06

Je reprends le texte d'un monsieur qui n'aurait, à mon sens, jamais dû arrêter d'écrire. Si je le reprends sans demander d'autorisation préalable c'est parce que j'en ai envie. Justement. Et que justement je devrais marcher un peu plus souvent comme ça.

"Il n y a dans ce monde qu'un enchevêtrement de masse et de chair. Une étincelle pourtant et l'édifice prend feu. Les corps en harmonie, un bouillon de vie. Et ces envies, comme des torrents d'eau noire, rouge, jaune. S' enivrer de chaque sens et sentir le soleil grignoter chaque parcelle de ces chairs. Partir au confin de chaque être, explorer chaque millimètre. Il n y a pas de demi mesure. Seulement l'envie."

C'est ça oui, il ne reste que l'envie. Pas qu'un peu d'ailleurs.

Dimanche 9 novembre 2008 à 19:22

Leur demander du feu. Fumer. Partir. Répondre. Espérer. Observer. Cligner. Bouger. Se rapprocher. Lire. Lire encore. Se préparer. Partir. Fumer. Rire. Apprendre.  Se regarder. Vouloir photographier. Chanter. Ecouter. Ecrire. Fumer. Chanter encore. Croire. Ne pas croire. Mentir. Chanter. Téléphoner. Convenir de rendez-vous. Apprendre.Parler. Passer. Jouer. Les regarder s'approcher. Sourire. Ecouter. Zigzaguer entre les sixièmes. S'ennuyer sans. Avoir envie de.

Mardi 28 octobre 2008 à 13:33

Pas envie d'aller chez le médecin.
De me lever.
Envie de prendre un bain.
De dormir.

Et de trop d'autres choses.

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