Lundi 18 mars 2013 à 18:23

A la croisée des chemins.

 

Quand se confondent les obstacles et les carrefours. Tu hurles tout en fermant les yeux. Suis-je vraiment censée te montrer le chemin ? Chacun de tes détours n’est qu’un piétinement de plus. Je pourrais décider de m’enfuir, courir, me précipiter, pousser aussi fort sur mes jambes que j’ai envie de me jeter dans tes bras. Ou creuser des tranchées. Te faire tomber, et attendre. A l’usure, jusqu’à ce que tu comprennes que je suis la seule à pouvoir t’aider à sortir de là.

 

Quand est-ce que nous marchons ensemble ? Quand me fais-tu avancer ? Le sentiment de t’avoir porté durant des centaines de kilomètres.   

 

Certaines rues portent mieux leur nom que d’autres.

Jeudi 18 août 2011 à 23:49

Non, je ne peux pas tout vous laisser. La distance, le même combat, la fréquence, l'intensité.
En fait, si. J'aurais pu.

Tout ce que je ne peux pas vous laisser se résume simplement, misérablement. "Au fait, je t'aime."

Les sms, c'est fou comme on a appris à faire mal en si peu de caractères.

Mercredi 29 juin 2011 à 1:24

Tu portes aux nues Médée, et moi Antigone. Je n'ai jamais lu Médée. Mais j'ai toujours adoré, ce paragrape, à la fin de mon livre. Ca parle de rage, de noir, de vol et de fureur. Où est-ce passé ? L'est-ce seulement ?


Mercredi 29 juin 2011 à 1:07

Quand tu étais enfant tu ne croyais pas vraiment à cette phrase, entendue dans les films : "la douleur passe avec la temps." Tu sais déjà que c'est de la mauvaise foi, mais tu ne voulais pas imaginer une douleur qui avait besoin de temps. Désormais les données du problèmes sont sensiblement différentes. Tu as réalisé que si cette phrase était incroyable, c'est bien parce qu'elle est in-crédible. Tu ne te réveilles plus en sursaut la nuit, c'est tout. Au petit matin les cauchemars sont pourtant restés les mêmes.

Jeudi 21 avril 2011 à 12:07

Quand cette sorte d'amour que tu voulais s'évanouit, il reste le mépris. Que tu continues d'utiliser, pour te remonter, pour ne pas le mépriser, lui. Pour passer outre sans mettre aux oubliettes. Tu vas essayer d'utiliser le conditionnel sans rage, peut-être avec quelques remords Ceux d'avoir fait les choses dans l'ordre mais sans avoir été assez entraînée pour réussir l'enchaînement. Il restera les points communs, ceux qui font le plus mal. Parce qu'ils te rappellent que la porte n'est pas fermée. Toi tu es juste allée à côté, dans le mur.

Dimanche 13 mars 2011 à 20:36

Je me sens aussi bien qu'à certains moments de Mars, il y a trois ans.
J'ai arrêté d'appeler mes mois.
Décembre Decide-Toi.
Et ensuite ?
Janvier J'aurais Pu
Février Faveur
Mars Mérite-Nous

Ou autre. Le piano.
Je ne veux pas de faveur. Je ne sais pas vivre au singulier. Je voudrais des règles ou une constante. Il y a un an j'écrivais Conjugue. Impérative est toujours là, Espérer je ne le sens plus, peut-être se Distille-t-Il, ce qui serait une bonne nouvelle. A vrai dire, j'ignore si la construction est longue ou si le panthéon s'effondre.

Mardi 15 février 2011 à 17:45

Quelque peu l'envie de me perdre. Ca se comprend à l'écoute. Du piano, parce que cela fait partir plus loin. Oublier ce que veulent dire les paroles, et les chanter tout de même. Peut-être que cela finira par rentrer. Comme quelqu'un de présent dans une grande salle et à qui on n'avait pas prêté attention. Que l'on essaye par la suite d'éviter, pour fuir le médiocre. Et tout revient. Et tout s'éclaire. On reconnaît ses erreurs, en faisant semblant d'être désolés. En réalité nous n'avons jamais été aussi contents d'avoir eu tort. De trouver le moment où nous pouvons être entiers. Méchants, niais, durs, drôles, fatigants et fatigués, cultivés, abîmés, efficaces, loyaux et traîtres, honnêtes et hypocrites, compétiteurs, exilés, contraints et oubliés.


Les tournures impersonnelles ont fini par avoir tort.

Vendredi 21 janvier 2011 à 3:17

Parfois, j'essaye de me faire croire que c'est par des détours, j'arrive sur tes mots et je croise ton avatar. Et je me rends compte que je passe bien trop d'heures avec lui, en vrai. Que je m'enferme, comme vous semblez imbriqués les uns aux autres. Un  jour peut-être j'arriverai à comprendre que ce n'est pas vous, mais moi. En attendant j'offre à l'un ce que m'a fait découvrir l'autre. J'ai l'impression de répondre à des actes manqués. Les futurs que je ne voyais qu'en ta présence, je les vis avec un autre. J'ai peur de tomber dans une relation par procuration. Mais en fait, là non plus il n'y a pas de relation.
Au moins ça évacue les risques.

Mardi 30 novembre 2010 à 12:39

J'irai bientôt voir Yael Naïm. J'aimerais bientôt voir Debout Sur Le Zinc. Mais je suis incapable d'y aller seule. La musique n'apaise plus mes moeurs, n'accompagne plus mes solitudes. Elle vous ressemble trop. Messieurs, vous qui quittez mes draps, quittez mes notes également. Vous créez le besoin de plus, de neuf. Mais ce besoin porte également les marques de vous. J'ai peur de chanter à nouveau, d'écrire mes paroles, et d'y voir vos noms surgir. Je cherche une anesthésie, j'ai laissé tomber l'amnésie. Et n'ai plus tout à le courage de réécrire mes histoires.

Samedi 20 novembre 2010 à 0:36

Il y avait besoin de retourner sur ces vieux lieux du crime. De rendre la page blanche à nouveau. Vide de tout ce qui rend la vie supportable. Vide l'engagement dans lequel tu te jettes à corps défendant, pour ne pas te faire bouffer par ton coeur. Depuis combien de temps ne m'étais-je pas permis la nostalgie ? Et là tout s'est enchaîné. Un instrument, un regard qui n'appartient à plus personne, un numéro de téléphone, une chanson, et pour finir un texte. Qui comme toujours n'est pas le mien, ne m'est pas adressé, mais explique absolument tout. Depuis quelques jours je voulais t'écrire que mes cigarettes portent ton prénom, même si ça n'est plus à ton parfum que je me drogue. Pour combien de temps m'as-tu détruite, Mademoiselle ? Soit celle que je devrais être.

De l'un à l'autre, les séquelles seront-elles aussi importantes ?


Jeudi 30 septembre 2010 à 12:17

Je rêve de vacances étranges, de fouiller dans un sac. Que cela tourne si bien que cela tourne mal. D'arrêt également. De falaise et d'escaliers, de chute, de sol qui se dérobe sous mes pieds. De ruptures et de suspensions.

Je n'ai pas le vertige.

Mais toi tu me le donnes.

Jeudi 30 septembre 2010 à 12:14

Septembre arrive quand je met mets à souhaiter Octobre. A croire que je pense qu'à ça, au temps qui avance alors que je l'ai tant attendu. Le ciel se met enfin en accord. Bleu gris et pluie. Moi je respire. De revoir Manu, de me rappeler que je n'ai pas le droit d'échouer ou de me plaindre, car seul le retour serait terrible. Le retour en arrière se vivrait comme tout le reste.

Jeudi 30 septembre 2010 à 12:12

Après une discussion avec Guillaume retrouver le chemin qui mène au carnet et au stylo. Je l'avais trop balisé. Me contraindre par peur d'oubloer.
Finalement reprendre, et assumer tout ce qui pourrait avoir été écrit.

"C'est injuste. J'ai à peine le temps de penser à quel point tu es magnifique que tu es déjà parti."

Samedi 4 septembre 2010 à 23:16

Je veux bien partager toutes tes nuits, toutes tes angoisses, tous tes rêves et même tes cauchemars. Tous les silences qui habitent en toi. Juste, parfois, j’aimerais te faire partager tout de mes frissons. Les cris retenus qui font que tout m’échappe.

Incidemment. J'écris et décrie sur la voix d'un autre. Il n'est pas moins douloureux de combattre un fantôme, plus lâche, c'est tout.

Je ne sais pas à quand remonte ton dernier écrit, ni ce que tu as bien pu y mettre. Etrangement ça ne me bouleverse pas. Maintenant que j’ai réalisé, j’apprends à vivre sans vous, et sans ton singulier, même si vous étiez nombreux.

 Aucune envie de lui sourire. Cela explique peut-être mon état. Après tout, c'était ma meilleure excuse.Septembre Soupire de Soulagement. Et moi je souffle des mots que je trace sur mon jean.

 

 

Dimanche 1er août 2010 à 1:33

Le train s'en va. Du moins je suis dans le sens du départ. Et je n'aime pas ça. Je ne veux pas voir le Nord s'éloigner, me rappelant à chaque instant que j'y serai bientôt de retour. Je veux Paris s'avancer à moi. Me réclamer. Me crier qu'il n'y a pas d'ailleurs. Mon coeur se retrouve. Mes bouts, mes morceaux. Je n'ai plus que des satellites alentours. Il englobe tout le reste.

Mercredi 14 juillet 2010 à 14:25

 Se forcer à écrire, quelque chose. Pour pouvoir faire sortir la rancoeur et l'amertume quand ces dernières reviendront à la charge. Sans se faire entraîner par le poids de la mise en forme, de l'expression. Poser des mots sur les choses à défaut de noms. J'ai l'impression que tu es la synthèse de tous mes mots. C'est dur de sortir de mes sentiers battus pour te trouver. J'ai déjà beaucoup voyagé.

Dimanche 6 juin 2010 à 19:10

J'admire ton manque de moral, de conscience, de compassion... Ton égoïsme. Je trouve très fort de ta part d'appeler ça un cauchemar. Alors que tu l'as voulu, choisi. Tu en as déjà préparé un autre, et encore un troisième, dont tu as rêvé et qui réalisera dans un an. Tu veux peut-être que je te laisse faire ? Que j'acquiesce puis baisse la tête au nom de la morale, justement ? Je me fous des normes générales, j'en ai une qui est personnelle. Et mon éthique me crie de ne pas laisser faire ça. Je ne supporterai pas la souffrance, l'enfermement, l'impression mensongère de n'être rien pour enfin se laisser couler. Je vais me battre. C'était depuis longtemps acté. Mais maintenant je sais que je me battrai aussi contre toi, et pas seulement pour quelqu'un. Ce qui m'ouvre un champ de possibilités infini. J'affute mes armes. Chaque matin, chaque souffle se voue à te faire échouer. Seuls les battements de mon coeur ne se font pas en réaction à ton absence de discernement.

Mardi 25 mai 2010 à 1:18

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Mercredi 12 mai 2010 à 23:54

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Mercredi 12 mai 2010 à 23:32

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