Jeudi 31 juillet 2008 à 23:33

Vous avez le mot de passe invité dans le menu. Usez -le qu'il serve à quelque chose.
Pour information j'ai explosé. Et ça ne sert à rien. J'ai mal à la tête.
J'ai besoin de mon Ipod. De ma musique. De la musique.
Pourquoi l'orgueil ne gagne jamais ? Il n'est jamais le plus visible.
Voilà. Les derniers instants sur ce foutu PC.
Après deux semaines de vide.
Et quand je reviendrai ce sera pareil.
Alors là je m'en rendrai vraiment compte.
Déjà que maintenant.
Bordel.
Retourner à cette foutue gare.

Jeudi 31 juillet 2008 à 20:56

Le temps est toujours aussi lourd... Étouffant. J'en ai marre d'être en adéquation avec le climat. Putain. C'est officiel. Je n'ai plus de Ipod (209 €), je n'ai plus de "Mademoiselle..." (trois chapitres, deux ans de souffrance), je n'ai plus de Antigone (cinq ans de lecture), "il n'y a plus d'espoir, ce sale espoir". Je suis crevée, j'ai des cernes énormes sous les yeux, ma valise n'est pas faite et je n'ai jamais autant eu les boules avant de partir en vacances. Je dirai à quelqu'un de vous prévenir au cas où mon deltaplane s'écrase. Ou si je me claque la tête contre les murs. Bref.

Jeudi 31 juillet 2008 à 19:15

"Symptomatologie extrapyramidale."

"vidéo de concour de penis"

"date anniversaire Nicolas Sarkozy"

"coiffeur punk paris"

"profil des assistantes personnelles d'artiste"

"poème jouissif"

"chapeauteuse enchapeautee"

"habillage pour bonne soeur"

"mitoyen slave owners"

Et ma préférée : "je suis une fille déposée sur un coin de lèvres."

Jeudi 31 juillet 2008 à 18:27

Recherche :

Ipod dans sa bourse tissée avec la clé USB verte contenant l'intégralité de "Mademoiselle..."
Exemplaire orange et défoncé d'Antigone de Jean Anouilh
Lunettes de piscine et pince-nez

En sachant que les trois premiers objets sont trois des quatres objets m'appartenant auxquels je tiens le plus... DONC. Si vous avez une illumination (ou autre) vous révélant l'endroit où se trouvent ces choses, n'hésitez pas à me contacter. Non non. Ça ne me rend pas dingue. Ou à peine. Ou si peu. Ou... AAAAAH.

Jeudi 31 juillet 2008 à 18:01

I still remember the moment when you took me in your arms. Don't let me forget it. Even if I'll never forget anyway. And I have your last words in my mind. To put it buntly it's really hard, us. I don't know. Believe me. Believe the girls who made you fall in love. I'm lost without you. No wonder it hurts. Who could have imagined that ? Except me ? On second thoughts, it doesn't matter ! It's all the same for me. This doesn't concern us. We are stronger. Please told me that we're stronger. Allow my words to be true. The pride can't give me the strenght that I had when I was living with you. With you in my head, in my heart, when we were speaking, joking, When we were living. Together. It was not a "real" life, but it's the only I've ever had. I'm just waiting for you. Because I know that  a new  story could be real, and better than the old one. Or, finally, I maybe can forget. Yeah. But I don't want to. I will keep all the good memorie. And forever, I think, a stupid hope, a stupid question : and if it had been different ? Told me that we are stronger.

Jeudi 31 juillet 2008 à 12:28

Achevée en deux soirées.
Achevée en deux après-midi.

"Elle ne garde que les bons moments, fait l'impasse sur les mauvais."





Jeudi 31 juillet 2008 à 11:46

Pour ne rien vous cacher, ce matin à 8heures j'étais à la gare Lille Europe. Pour aller les chercher. Je n'avais qu'une seule envie, celle de leur dire : "Venez ! On y va ! On va jusqu'à Lyon !". Rester avec eux, les entendre jouer, rire, chanter, jouer aux cartes. Perdre. Puis je me suis rendue compte que je ne le pouvais pas. J'ai tilté. Et tout ça n'était qu'à cause de moi. Alors j'ai récupéré deux personnes en provenance de Bruxelles et deux autres ont embarquées, celles que j'étais venue chercher hier. A 8h28 le train partait. La ligne Bruxelles-midi. On a pas fait de grands signes pour se dire au revoir. A vrai dire on ne sait pas quand est-ce qu'on se reverra. C'est comme ça. C'est comme nous. Une fois que nous n'étions plus totalement unis c'était fini. Et les voyages n'y changent et n'y changeront rien. Nous sommes condamnés à nous voir entre deux trains. Pourtant il n'y a aucun regret. C'était très bien. Il faut juste que nous oublions de nous perdre pour de bon. Ce serait trop dommage.

Jeudi 31 juillet 2008 à 10:50

Dormir. Faire une cure de sommeil. Dormir jusqu'à oublier de s'en réveiller. Mais non. Se lever et se mettre à travailler. Après tout, rien n'a changé. Ou si. Ou non. Ou. Bref. Continuer. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Qu'il est impossible de mentir avec ses yeux. Si c'est possible. Et certains feraient mieux d'apprendre. Tout comme ils devraient apprendre à dire merci. Pour des trucs tout bêtes. Ou on ne va jamais y arriver. C'est vraiment con mais je veux y arriver. Simplement parce que je n'aime pas perdre. Sans oublier qu'il reste des choses à faire...

Mercredi 30 juillet 2008 à 22:00

"Oublions nos peurs. L'inconscience est notre force."

Et bien oui, sur le coup, je suis fière de moi.

Mercredi 30 juillet 2008 à 21:58

- Bon sang, pourquoi tu as fait ça ? A croire que tu cherchais à te faire rejeter.
- Tant mieux. Je cherchais à me faire rejeter.
- Mais t'es complètement maso !
- Réaliste.
- Tu veux bien prendre la peine de m'expliquer ?
- Je ne peux plus supporter les histoires qui ne sont pas achevées.

Mercredi 30 juillet 2008 à 21:15

- Ce serait moins douloureux de te tirer une balle en pleine tête.
- Alors pourquoi tu ne le fais pas ?
- Tu sais bien que j'en suis incapable.
- Pourtant ce serait moins douloureux...
- Certes. A croire que je suis programmé pour souffrir.
- Tu es con. On est pas programmé.
- Tu crois vraiment ?
- Ouais. Tu es juste un lâche.
- Si tu le dis. Je ne suis plus à ça près.
- Passe moi ce flingue.


Et c'était fini.


Mercredi 30 juillet 2008 à 18:07

Putaind'bordeldezutvindijuilestoùceipod? Grrr.
Il a fait trop chaud à Lille aujourd'hui.
Troublée par la présence de deux charmants jeunes hommes dans la salle d'attente de l'agence immobilière, j'ai totalement zappé de leur demander pour Antigone. > <
La clé USB est elle aussi toujours portée disparue.
J'ai notamment perdu un Canard Enchainé dans Lille. Ça fera un heureux (ou pas).
Je pars vendredi vers 4h30, du matin bien entendu.
Je suis crevée.
Je suis.

Le jour où j'ai cessé d'être schizophrène. =)
(enfin je crois).


Mardi 29 juillet 2008 à 19:17

Un masochiste est une personne qui a vu que le monde partait en couilles et qui a psychologiquement évolué de manière à pouvoir prendre son pied malgré tout.

Mardi 29 juillet 2008 à 13:34


There are several good protections against temptation, but the surest is cowardice.”

Mark Twain.

Mardi 29 juillet 2008 à 10:58

- Alors toi qui est là, avec ton démineur, tes cheveux défaits et ton peu d'heures de sommeil au compteur (ce qui ce coup-ci ne te réjouit pas), toi qui est là avec tes lambeaux d'illusions et ta déception désormais portée en étendard, dis-moi donc, qu'est ce que tu attends de cette rencontre ? Et tu vois même cette phrase me fait m'arrêter. Qu'est ce que tu attends... Qu'est ce que tu espères ? Non. Soyons honnêtes : qu'est-ce que tu veux ? Tu sais très bien que tu vas devoir mettre de l'eau dans ton vin. Pourtant tu ne vas pas t'enfoncer et rester réaliste. Le coup de la peine plus grande à chaque fois, c'est bon, on a donné. Alors petite, je t'explique la marche à suivre : tu te poses, tu réfléchis, fais le point, décides de l'idéal, choisis l'objectif et tu te donnes les moyens d'y parvenir. Tu seras gentille de te grouiller : ton temps est compté et le mien avec...
 
- Pourquoi quand tu le dis ça semble simple ?

- Parce que j'ai la trouille de mourir et que dans ce cas là on trouve pas vraiment utile de faire compliqué.

- Si tu meures je pense mourir avec toi.

- Mais non fillette, tu vivras encore, c'est peut-être ça le pire.

- Bonheur...

- Ça suffit maintenant, s'il te plaît. Allons-y.

Mardi 29 juillet 2008 à 5:26

Bonne nuit les petits (ou pas).

Mardi 29 juillet 2008 à 2:52

Il fait beaucoup trop chaud dans ce foutu appart. J'ai beaucoup trop chaud. Demain (aujourd'hui) je vais devoir me lever beaucoup trop tôt. Après-demain (demain) je vais devoir me lever beaucoup trop tôt. Et pourtant je suis encore sur ce PC, à traîner, à parler avec deux personnes de cowblog sur msn. Normal. Qu'est ce que la norme ? Quelque chose auquel nous n'appartenons pas ? D'ici là nous aurons eu le temps de regretter ce qu'on a dit. Et de se dire que ces regrets étaient cons. Optimisme... Pourquoi pas. C'est rafraîchissant cette bestiole là, paraît-til. Je suis complètement déjantée. C'est un fait. Je pète des câbles. Des gros câbles en plus. Pas les petits qui sont là pour remplir les vides, non non. Les gros câbles, les artères du système. Ceux qui servent aussi bien à empêcher le tout de déborder qu'à éviter les liaisons malencontrueuses. Mais là du coup c'est la fête : le cynisme se marie à la niaiserie, l'espoir copule avec la rage, la fierté fait copain copine avec le désir, j'en passe et des meilleures... L'ordre est la vertue des médiocres. Décidément. Je suis une fille tout à fait exceptionnelle. Et d'ailleurs je ne vous permets pas d'en douter.


Lundi 28 juillet 2008 à 22:37

J'ai juste envie de m'arrêter. De me poser un instant. Dans un instant qui n'est pas celui-ci. Retrouver un moment passé et que je voulais sans fin. Je savais bien que ça n'était pas possible. Mais des moments semblables étaient au programme. J'ai un parfum dans le nez et un poids dans la poitrine. Le temps est lourd. J'attends la pluie avec impatience. On passe sa vie à attendre... Oui. Sauf que non. De la merde. Je n'attends plus que la pluie. Le reste. Putain. Ça ne sort pas. Ne pas lâcher. Le reste donc, arrêter d'écrire. Agir. Ou pas. Oui, oui, c'est une philosophie de vie. Et toutes ces envies qui restent. Envoyer chier l'auto-censure. La cohérence avec.

Lundi 28 juillet 2008 à 22:04

C'est con tout de même. J'ai oublié la clé usb et l'ipod. Autant dire que ma soirée... Bon. Déjà qu'à la base ça devait pas être folichon. M'enfin. Je vous écris depuis le PC portable de mon père, chez lui, à Orchies. Je change un peu d'auberge. En même temps dans l'autre internet c'est 3kb/s. Fun pour ainsi dire. Ici c'est juste que je n'ai pas réussi à installer le wifi. Je peux encore attendre pour passer une nuit à écrire. Ca n'est que partie remise. Ou pas. Comme tout. Comme rien. On s'en fout hein ? Je sais bien. En fait je fais juste mes armes sur le clavier. Genre je suis crédible. M'enfin. J'ai encore le droit d'écrire n'importe quoi sur ce blog. En fait, moi aussi je m'en fous. C'est grave ? Non. Pour faire ça je préfère m'en foutre. C'est moins pénible. Et puis ici je ne peux pas jouer de gratte. Tant mieux pour elle. Je n'aurais probablement pas dû commencer : y'a 99% de chance que je n'y arrive pas et par contre ce qui est sûr et certain c'est que je suis déjà accro. Pour rien encore une fois. Putain je m'énerve. Que quelqu'un la fasse taire. Que quelqu'un me balance un sot d'eau à la gueule. Ca urge.

Lundi 28 juillet 2008 à 14:04

L'homme connaît le monde non point par ce qu'il y dérobe mais par ce qu'il y ajoute.

     [Paul Claudel]
Extrait de Art poétique

Sauf que ce monde je ne pense pas y avoir ajouté quoique ce soit. C'est assez embêtant. Et frustrant. J'ai fait des listes comptant mes apports, mais je me sentais toujours obligée de rayer les "mentions inutiles", histoire d'être honnête. L'impression de ramasser quelques morceaux de verre, issus d'un vase brisé et de me mettre à recoller l'ensemble, petit à petit. Tout en sachant parfaitement que ça ne sera jamais aussi beau ou solide qu'à l'origine. Cependant je le fais. J'y suis alors je le fais. Par amour de la réparation. Comme cette jeune fille dans mon imaginaire dont il fallait pour lui plaire, être démoli sans pouvoir imaginer que cela vaille encore la peine. Pour elle, elle n'en était pas une ; c'était une victoire qu'elle remportait, et aussitôt celle-ci consommée elle ne savait pas jouir des trésors qu'elle lui accordait. C'est elle, qu'elle ne réussissait à combattre.

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