Jeudi 30 juillet 2009 à 10:32

Que va-t-elle faire ?

La réponse est comprise dans la question. S'il y a une interrogation c'est parce qu'elle va agir. Le problème est de savoir comment. Facile, finalement, elle va tout simplement enfiler son masque. Celui qu'elle avait rangé dans une boite il y a de cela quelques semaines en pensant ne plus jamais avoir à l'en sortir. Mauvais jugement. Pour ne pas être tentée elle aurait dû s'en débarrasser pour de bon : le feu au fond du jardin. Elle se prépare actuellement à retourner dans sa malice et ses calculs, était-ce utopique de se croire capable de s'en défaire ? Nous ne le saurons pas. Trop de symboles. Trop de motifs que nous ne sommes pas en mesure de comprendre. Elle nous laisse une place, dans un coin, pour observer. Ca n'est déjà pas si mal. Plutôt que de la subir. Elle a déjà noué le ruban autour de son cou, comme une corde au leur.

Mardi 28 juillet 2009 à 19:11

- Dis, pourquoi les gens ne comprennent pas que, parfois, aimer, c'est justement ridicule ?
- Tais-toi. Chut.
- Pourquoi.
- Parce que sinon je te fais taire. Nous n'existons pas.
- Ose.
- Tu m'énerves, Impérative.
- Ou pas.



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Lundi 27 juillet 2009 à 19:04

Nous n'avons pas le temps d'aller doucement. Démarrer au quart de tour, quittes à griller des étapes ; nous avons bien assez joué. Ne plus perdre seule seconde de nos vies, simplement précieuses parce qu'elles existent. Vivre un moment à deux, mais pour toi, trois. Garder en tête que tout peut s'arrêter d'un instant à l'autre. Ne pas se gaspiller dans de futiles discussions sur les sentiments. Nous décidons de et nous savons nous aimer , sans concertation : nous le faisons.

 
Je m'arrête sur mes 17 ans alors qu'il n'a pas vécu et que tu commences à ralentir.
Après 16 ans d'ignorance, finir inextricablement liés.
 

Dimanche 26 juillet 2009 à 21:53

Je me réveille au milieu de la nuit. C'est plutôt une matinée pour le coup, nos horaires n'étant pas vraiment conventionnels. Je suis réveillée et la chambre est encore plongée dans le noir, artificiellement. Là n'est pas l'important. Ce qui compte, vraiment, c'est qu'il y a une raison. Je me sens observée. Sensation étrange. Pas forcément agréable. Les yeux toujours fermés, je me souviens de la situation dans laquelle je me trouve. Et je souris, je souris au noir, à mes paupières que je garde fermement closes, je souris à la nuit, au jour, à cet instant, à cet endroit. A cette personne, qui me regarde. Que j'ai regardée auparavant. Sans même oser me demander si elle aussi avait posé ou poserait ce regard sur moi. Rester dans le silence. Rester dans la pénombre. Sourire aux ténèbres, à la fatigue et à la sensation de pesanteur. S'enfouir. Dans ses bras.

Jeudi 23 juillet 2009 à 12:49

Tellement de choses à dire et tellement peu de temps. Une phrase qui me revient sans cesse en tête : la famille d'abord et le meilleur pour la fin. L'entrée de Science Po sur des Saints Pères, la galère pour les appartements, et le sommeil troublé par des rêves qui ne devraient pas trouver leur place dans mon esprit. J'y retourne.

Et une fois revenue chez moi, je commande mon mac. Ce qui me permettra d'avoir internet sur Paris. Enfin. Il me reste 2 minutes de connexion. Alors ne soyez pas trop sages.

Lundi 20 juillet 2009 à 14:30

Il y a des nuits trop belles pour que le réveil soit facile. La guitare, la boisson, la musique et les mots en tête. Comme d'habitude ? Je suis accroc aux odeurs. Je les aspire plus que je ne les inspire. C'est toujours la même histoire, le même rituel. Jusqu'à ce que leur odeur s'évanouisse. On ne peut se souvenir exactement d'une odeur. On ne peut pas la faire revenir quand elle est absente. Mais on la garde, en soi. On la reconnait. Dans une salle de musique, dans un métro... Partout ailleurs. Nous étions là. Et là seule envie qu'il me reste, la seule chose qui reste à accomplir, c'est d'y revenir. Au moins un instant. Jouer pour décider des règles.
 

Vendredi 17 juillet 2009 à 0:13

Un papillon de jour. Blanc. Perdu dans cette nuit que je trouve probablement trop belle. Se perd en essayant de rejoindre la lumière de la pièce. Il y a une vitre mon petit ; ce que l'on te promet tu ne peux l'atteindre. Tu n'es pas loin pourtant. Suivre le piano et la guitare. J'ai fini par atteindre moi, enfin. Un objectif fixé depuis si longtemps qu'il n'en était finalement plus un. Je ne veux plus Paris. Je l'ai.


Je nous avait promis sept années, il n'en reste plus que trois. Et elles me paraissent accélérer le temps à une vitesse incroyable.
Ca n'est pas une redondance.

Réduire les distances.

Jeudi 16 juillet 2009 à 22:45

Ceci n'est pas un fake. J'ai juste fait un collage rapide sur photophiltre pour vous mettre toutes les infos d'un coup. Et je pleure. Encore. =)

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/Sciencepo.jpg
 

Mercredi 15 juillet 2009 à 23:01

Au cinéma, Harry Potter en VOSTF. Déjà débarquement de jeunes venus d'un forum RPG... Pensée émue pour toute la clique d'Aloho. Je ne les oublie pas et c'est peut-être bien un problème. Mr. Benley notamment. J'ai passé une demi-heure dans la voiture au retour de Paris, pour retrouver ton nom d'usage. Il y a des gens comme ça qui vous marquent. Sans oublier Vané, et mon analyse comme quoi Nagini devait abriter le fragment d'une âme ensorcelée. Le concept était bon, mine de rien. Deux filles à côtés de moi : des espagnoles en vacances à Lille (on se demande pourquoi) et qui viennent regarder un film en anglais sous-titré français. Je ne tente même pas de vous retranscrire un bout de la conversation en fragnolglish.
L'une d'elle avait exactement cette montre :

http://www.parlonspourneriendire.fr/images/timexred0-copie-1.jpg

Esther, tu n'es jamais très loin. Mais Lucja encore moins, puisqu'il y a avait son portrait craché dans la salle, elle poussait le vice jusqu'à avoir la même coupe de cheveux et le même genre de tenue.


Tout ça pour dire que le prochain qui me balance que je me fous de cowblog et de ce blog...

Je le bute.


NB : j'en suis bientôt à mon 3000ème article et à ma 4ème année ; c'est pas maintenant que je vais me laisser emmerder. A bon entendeur.

Mardi 14 juillet 2009 à 0:09

As-tu pensé à toutes celles qui t'ont suivi ? A toutes les filles de l'ombre ? Y as-tu pensé dans tes jolies histoires ? As-tu pensé à la fille qui t'attend, paumée dans le métro, puis qui te voit partir, sachant mais n'acceptant pas ? As-tu pensé à la fille qui fume sa clope sur le balcon ? Et à celle qui reste songeuse dans une pièce, après que vous ayez parlé à l'intérieur ? Celle qui admire les nuits rouges ? Celle qui passe des nuits blanches ? Celle qui reste derrière toi, à veiller, sans jamais dire un mot, sans jamais demander un merci ?
Mon singulier pluriel.
Finalement, as-tu pensé à moi ?

Dimanche 12 juillet 2009 à 17:06

Question à la con, réponse inaudible : bien sûr que oui.
Même celles que toi tu auras oubliées.
Et du coup : et puis Zut.

Dimanche 12 juillet 2009 à 1:56

Jouer à un jeu trouble et entêtant. Perdus et ne sachant quel pont prendre, ils sont trop nombreux : entre chimères, souvenirs et douces allusions. Des hommes plus aguerris se sont éloignés ainsi de leur destination et des femmes plus sûres d'elles encore ont été ramenées à leurs basses attentes. L'esprit est illusoire et le corps éphémère, nous n'avons donc plus qu'à en rire, franc, jaune, cynique, froid. Les mots et les idées tapent sur les pavés mouillés. Rebondissent, dégringolent, finissent là où nous les attendions le moins.

Mains froides, coeur fidèle. Cela a été répété aujourd'hui.
Et si mon coeur était froid et mes mains fidèles ?
 

Samedi 11 juillet 2009 à 23:40

Je suis juste totalement vannée. L'ordinateur portable est en approche. Toute une série d'articles en retard aussi. Le temps que j'achève le nombre incroyable de merdes administratives qui me sont tombées dessus et que je prenne le rythme des vacances. La semaine du 20 je dois être de retour  à Paris et le 17 j'ai normalement des gens chez moi. Il faudrait que je fasse une liste pour ne rien oublier mais là... Dodoooo. Et j'ai de quoi faire de beaux rêves, je vous promets. Sinon, je sais quoi pour Science Po le 17 (aussi) et je suis décidément masochiste. J'ai envie d'aller à Nantes et à Rennes, et puis d'être bénévole à la fête de l'Huma. Ranger ma chambre, tenter d'archiver mes cours pour en faire profiter à des amis, passer au rectorat, à la Fnac, me faire un ciné et... Fuck, dormir est une sacrée perte de temps.

Mardi 7 juillet 2009 à 22:57

Parce que j'ai crié dans le train, que les larmes de joie n'étaient pas loin et que j'a failli me pisser dessus de joie et de surprise. Je ne pensais pas mettre mon relevé de notes ici, je pensais avoir la mention Bien maximum et raaah. Envie de faire partager cette joie là avec vous !

Bac mention Très bien avec 18,77 !

Eco tronc commun : 20
Eco Spé : 20
Histoire-Géo :  20
Anglais : 17
Philo : 16
Espagnol : 19 (merci Daviiiiiiiiiiiiiiiiiiiid)
Maths : 17 (je suis à 11 de moyenne maximum sur l'année...)

Sachant que les 5 premières notent vont déterminer mon admission sur dossier à Science Po ajoutées à mon 19 au bac Français. J'ai le droit d'être contente ? x)

Lundi 6 juillet 2009 à 11:48

Bon, j'ai ENFIN, à peu près, mis à jour ma blog-roll. Il manque encore une tonne cinq de gens, au moins, mais j'ai réparé quatre oublis pour lesquels j'aurais du être lapidée sur la place publique par une slave passionnée de vampires, un homme cultivé comme il n'y en a plus beaucoup, et celui dont la grand-mère fait de superbes pulls. Ok, ça fait trois. Bon bah j'en avais rajouté un quatrième, un terrible oublie donc que je réitère, je suis blonde et je vous emmerde !

Voilà, une paperasse comme une autre avant de me mettre à ma lettre de motivation Science Po, à l'accueil de mon frère pour le déjeuner, à la photocopie des papiers divers et variés pour le dossier logement, et surtout, avant de prendre mon courage à deux mains pour appeler ma Sécu. Parce que je n'ai aucune idée d'où peut bien se trouver ma carte vitale (sûrement dans le coffre d'une voiture, comme une de mes chaussures, n'est-ce pas Lucie ?), sans compter que j'ai reçu mon numéro d'immatriculation, sauf qu'il est au nom de Margaux Raphaël... Alors bon, quand c'est une cruche de Nocibé qui se plante pour une carte fidélité je m'en fous, mais là ça devient un petit peu plus problématique. Sinon, je tenterai de trouver le temps de prendre ma douche, si si... Et après, joie, bonheur, félicité... Je fais ma valise pour Paris ! Où avec un peu de chance je verrai Jordan. Elle est pas belle la vie ? [Si on ne lit que les deux dernières phrases...]

Dimanche 5 juillet 2009 à 10:39

... Pour une fois que je suis tout à fait d'accord :

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/1blogs.jpg

Vendredi 3 juillet 2009 à 23:11

Ca n'était absolument pas prévu. Et ma vie parisienne commence bien : j'achète un billet de concert avant d'avoir trouvé un appart. Mais je suis sûre et certaine que nombre d'entre vous seront d'accord avec moi : le 10 octobre, au Zénith de Paris :

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/ARCHIVE1.jpg

Voilà qui fait plaisir.

Vendredi 3 juillet 2009 à 11:03

Sur mon mon ancien-ex-futur blog, j'avais déjà parlé de Mandellia,  ici aussi mais j'ai la flemme de chercher. Parce que bon, y'a trop de trucs. Et je remets ça, parce que c'est une entreprise sympa, que j'ai vue se monter qu'en plus ils offrent des stickers. Que demande le peuple ?!

Quand je dis que je l'ai vue se monter, c'est très sérieux. Ils ont démarré en 2007 et ont de suite eu la bonne idée d'accompagner leur site d'un blog, mis à jour régulièrement et bien écrit, ce qui a fait du bien à mes petits yeux qui étaient à l'époque très fatigués... On a donc eu droit de suivre leurs pérégrinations, un épisode m'avait notamment marqué : les cartons des stickers un peu partout dans leurs bureaux : ils ne penseraient pas que ça marcherait aussi vite et aussi bien ; folklo ! Maintenant on y trouve même des billets pour nous faire faire un Rapide tour du Web.

Le but du jeu chez eux c'est aussi de, je cite (c'est plus facile) "proposer à chacun de créer les produits dont il rêve", bon, ok, beaucoup de plates-formes web promettent ça, mais si je ne devais n'en croire une ce serait celle-là, alors zut. Donc ils font des stickers muraux, pour Ipod (j'en ai un, et c'est vraiment pas de la merde), pour ordis (j'en aurai un bientôt... j'espère, je croise les doigts, parce que bon, il faut d'abord avoir l'ordinateur...),  ça c'est la liste de courses des débuts. Aujourd'hui leur catalogue s'est diversifié et on ne sait plus trop où donner de la tête : entre le lave-vaiselle et le sac à moi. Voilà,  ils continuent sur leur belle lancée et aujourd'hui en sont tout de même au point de lever des fonds ! Vous êtes à nouveau prévenus et moi je suis contente d'avoir pu le faire.


[En réponse préventive aux commentaires incendiaires disant que c'est de la pub etc etc : oui tout à fait. Et qui a dit que je n'assumais pas ? Dans moins d'un mois l'autre vrai neuf nouveau blog sera ouvert et quasiment exclusivement destiné à ça alors bon !]

Jeudi 2 juillet 2009 à 20:33

Elle divague. Une bise sur chaque joue, un "salut" et elle tourne les talons. Ce qu'elle croit. Elle s'arrête un instant devant les escaliers, tourne la tête vers ce train qui va partir et commencer à monter les marches. Arrivée sur la première plate-forme elle s'effondre. On aurait pu la prévenir que c'était si douloureux. Elle n'a pas cessée d'être prévenue en réalité. Ses épaules tremblent. Ses lèvres aussi. Tout entière elle tremble. Un vide dans la, poitrine et un sanglot qui la prend. Elle s'affale à moitié sur les marches. Elle se fout du reste. Hésite. Faire demi-tour ou rester là, sur cette plate-forme en hauteur qui ne laisse rien voir mais tout deviner. Elle finira par s'avancer un peu. En s'accrochant désespérément à la rambarde. Elle ne verra qu'un orteil. Et elle se reprendra. Se lèvera. Lissera sa jupe d'un geste de la main, redressera la tête et marchera vers un autre rendez-vous. Reprendre une autre vie et arrêter de rêver.

Mercredi 1er juillet 2009 à 22:40

Des rendez-vous manqués. Des averses et des canicules. Le pire c'est le regard de l'autre. Celle qui sait tout. Sans qu'on ne lui ait rien dit. Quand quelqu'un nous plaît on fuit son regard car on sait que le notre nous trahira. Parfois pourtant, on connait nos trahisons.Mutuelles. Affichées. Connues par le monde. Le je fonctionne des deux côté, mais le nous ne veut pas exister. Par manque de... Allez savoir. D'opportunités  ? De courage ? Rappelle-moi pourquoi je pars.

Des années après, elle m'a dit qu'ils étaient persuadés qu'il voulait de moi.
Elle savait que je voulais de lui.


Tu vois, c'est ça, que j'appelle une trahison. Et je ne lui en veux pas. Parce que je lui en ai donné l'opportunité.

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