Samedi 31 mai 2008 à 21:14

Bornée
Têtue
Fière
Humble
Changeante
Paradoxale
Stupide
Intelligente
Passionnée
Libre
Forte
Inventive
Rouée
Fragile
Exigeante
Facile
Compliquée
Multiple
Duelle
Silencieuse
Extravertie
Solitaire
Feignasse
Hyperactive
Décidée
Obsédée
Amoureuse
Folle
Raisonnée
Défoncée
Cicatrisée

[...]

Musicale
Impatiente
Floue
Préservée
Imaginative
Rêveuse
Observée
Gueularde
Blessée
Abattue
Battue
A battre
Invaincue
Oubliée
Photographiée
Dessinée
Migraineuse
Trentenaire
Mature
Immature
Vieillie
Inchangée


Samedi 31 mai 2008 à 21:09

"To be continued..." ma vie ressemble un peu à ça. Et à un appareil photo que j'ai peu de chances de conserver. Après tout. Normal.

Samedi 31 mai 2008 à 20:57

Certains soirs où elle aimerait être fragile. Sauf qu' il y a cette voix dans la tête, d'abord faible mais dont la puissance s'accroit. Cette voix qui lui rappelle qu'elle n'est pas faible. Qu'elle ne le supporte pas. Alors bon. Il n'y a pas d'alternative. La tête qui tourne. Elle n'est pas fragile. Seulement cette envie de l'être. Ce devenir peut-être. Ça n'est pas la fragilité qu'elle désire. "Seulement" ses bras autour d'elle. Et puis. Au final. Être fragile paraît être une très bonne excuse. S'il en fallait encore une. Il lui en faut encore une, probablement, pour se justifier parce qu'avoir confiance elle n'y parvient pas pleinement.

Samedi 31 mai 2008 à 11:44

"Aujourd'hui, mon copain m'a dit que je ne l'intéressais plus et que je pouvais oublier nos projets de vie commune pour l'an prochain. Au bout d'une heure de larmes, il a souri : "T'es parti sans me dire je t'aime sur MSN hier soir... Disons qu'on est quittes." Je sors avec un psychopathe. VDM"

... Je trouve ça énorme (sans rapport aucun avec mon dernier article). Et le pire là dedans c'est que la plupart de mes ami(e)s seraient foutu(e)s de faire ce genre de choses.

Samedi 31 mai 2008 à 11:39

Comme une envie de vivre. De courir dans Lille. Sous la pluie. Ou sous le soleil. Les deux sont acceptés. Mais courir, courir, à en percer mes semelles déjà bien usées. De prendre le train. De rire au nez de passants qui n'y comprennent rien. Leur dire tiens. Leur crier même. VOUS N'Y COMPRENEZ RIEN !!! M'asseoir au beau milieu. De quoi ? Bah. De tout. Au milieu de la cour comme lors de la dernière répétition. Au milieu de la place. Au milieu du pont. Au milieu de la gare. Hurler aux jeunes artistes qui mettent des trucs bizarres en place, en bas, leur hurler donc que les couleurs sont en train de se faire la malle. Que personne n'y comprenne rien. A ce qui se passe dans ma tête, derrière mon sourire. Mais sourire et être suivie. Oui. Sur le coup, j'ai envie d'aller courir dans Lille. De tout flouter. De ne pas voir. Et de moi comprendre, tout de même. Moi parler comme je veux. Avoir un rire. Énorme. C'est énorme. Ce serait énorme.

Samedi 31 mai 2008 à 10:31

Certains matins, c'est bien simple : rien ne va. On défile. La musique aussi. Et dès que la voix commence à chanter on a envie d'être seul avec le piano.




Samedi 31 mai 2008 à 7:42


Non, vous ne rêvez pas, il est 7h37 et j'écris un article. Etant éveillée depuis 6h15 et ne trouvant dans mon lit personne d'autre que moi (ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie... euh non, pas encore là tout de même) je me suis dit que je pouvais tout aussi bien, voire mieux, faire chier mon monde en écrivant un article sur ce blog qui commence à s'en foutre. C'est vrai quoi, un de plus, un de moins. J'avoue aussi que pour me sortir de la torpeur, alors que je posais mes deux pieds à terre (oui, oui, en même temps, pas de favoritisme), l'idée de poster avant mon immonde frangin (le immonde est tout ce qu'il y' a de plus affectueux) m'a paru séduisante. Il n'y a pas de petit plaisir. Ainsi la chienne pleure, mon nez gratte, mon pyjama est craqué et je vais me recoucher parce que l'immonde frangin (le vrai)* a découvert Dofus. Et ça... C'est la merde.


* On remarquera que la parenthèse passe sous silence toute notion d'affection alors qu'il me regarde taper.

Vendredi 30 mai 2008 à 21:22

J'ai retrouvé mes cartes, mon papier photo, mon vernis-colle, ma batterie pour le clavier, mes crayons de couleur, mon envie de photographier et celle de tout exploser, en même temps. Il ne me manque plus que ma voix donc.

Quoique, un peu moins de tension et un peu moins de fièvre je ne dis pas non.




Et l'image bah... Juste pour le plaisir.

NB : grand frère, c'est bon, on peut arrêter les recherches. =)

Vendredi 30 mai 2008 à 19:06

Ils veulent aller au cinéma. J'ai envie de rester chez moi, en loques et avec une pizza devant une série télé plus ou moins débile. Qui sait. Dans quelques minutes ce sera peut-être : ils vont au cinéma, je vais rester chez moi, en loques et avec une pizza devant une série télé plus ou moins débile. C'est tout le mal qu'on me souhaite au final. Que je me souhaite, ouais. C'est encore un peu plus pitoyable qui sait. Aller lire quelques blogs qui parlent de la vie que je n'aurai jamais. Savoir qui lui manque, faudrait pouvoir reformuler en qu'elle lui manque sans perdre le sens grammatical original de la phrase. Sinon ça veut dire la même chose. Mais la grammaire et moi c'est une grande histoire d'amour. Comme je n'aime pas la rigueur mais que je n'aime pas les fautes, j'apprends le principal (six ans de latin notamment ça aide) et ensuite je compose. J'arrive vite à des trucs assez fun. Du genre. Du genre. Du genre vous avez quelques 213 pages de blog pour vous faire une idée. Sinon, pendant ce temps là, moi j'explose.

[Ma tête.
Mon coeur.
Mes poings.
Mon dos.
Mes cordes vocales.
Mon corps.
Au choix.]


Vendredi 30 mai 2008 à 13:48

Oh bien sûr que oui, j'aurais pu partir sans me retourner. Honnêtement j'en étais capable, mais je crois que ça n'est tout simplement pas dans mon caractère. Et puis j'avais la sensation que tout n'était pas fini pour de bon, qu'il restait un petit quelque chose. Alors je suis restée. Heureusement ; je n'ai pas vu les choses arriver, c'est dire si elles sont venues vite ! Et me voilà, en moins de deux je me suis retrouvée à songer au pourquoi de ce revirement et surtout au comment j'allais le prendre. J'ai zappé parce que j'ai cru que c'était une parole en l'air et j'ai à nouveau été prise au dépourvu en me retrouvant assise sur une chaise en train d'écrire sur un bout de papier, d'une manière machinale, comme s'il n'y avait rien de plus naturel. Cette histoire est décidément bizarre. J'en retiens que vraiment j'ai bien fait de ne pas partir. J'ai toujours voulu le savoir au fond. L'espoir peut servir parfois, il m'a permis de ne pas être trop surprise, ça aide à garder les deux fesses sur la chaise.

Vendredi 30 mai 2008 à 13:14

Derrière moi y'a du bruit. Pernaut qui déblatère les infos sur TF1 et je ne sais pas trop quoi sur M6. Deux télés oui, c'est un minimum. Sur la table des photos imprimées attendent que l'on fasse quelque chose. Ca sent le steak et la purée, qui finissent dans le garage, pour la chienne. Il faut que j'aille chercher ma bouteille d'eau et que je prenne un cachet. Il y a trop de bruit. C'est pas de la faute de Pernaut, ni des journalistes, ni des télés, ni du vent qui souffle dehors, un peu, et qu'on entend même pas, non, c'est à cause de ma tête. Et des mots qui tournent et courent à l'intérieur. Ils ne font pas attention, ils s'en foutent et se cognent sans cesse à ma boîte crânienne.

Vendredi 30 mai 2008 à 11:57

Ca fait trois nuits que je me dis que vraiment, un ordinateur serait bien pratique. Pour deux raisons différente chacune appartenant à un monsieur. La première c'est qu'écrire à la main ne va pas assez vite. La deuxième c'est que lorsqu'on écrit à la main, on voit ce qu'on écrit. Voilà. C'est dit.

L'optimisme je crois que je vais me réabonner. Ca ne changera rien à l'angoisse qui me tord le ventre chaque nuit, enfin, je ne crois pas, mais tout de même. D'une manière ou d'une autre ce qui doit arriver arrivera. Autant se bercer d'illusions en attendant, non ? Ca n'est pas une solution ? Mais il est bien là le problème : je n'ai pas de solution. Alors je n'ai plus qu'à rêver. Ca on ne peut pas me l'enlever, ni avant, ni pendant, ni après... Juste l'équivalent de quelques claques m'enfin. Pour me consoler d'une absence je me réfugier dans une présence. Ca parait plutôt logique. Sauf que si l'absence est réelle, la présence n'est qu'un souhait. Oh, et alors, au final, c'est une chance sur deux. Alors vaut mieux se planter en tentant de chasser cette angoisse que de se planter en se complaisant dedans. Enfin. Dans la manière. Pas dans le but. C'est sûr qu'à l'arrivée, si je choisis effectivement la solution "souris et rêve", j'aimerais qu'elle se révèle être la bonne.

Vendredi 30 mai 2008 à 11:35

C'est chanter faux à 3heures du matin, le casque sur les oreilles. Et tant mieux.



Et gueuler tellement fort. A en saturer les micros.

Vendredi 30 mai 2008 à 11:27

UN TRES BON ANNIVERSAIRE !

*

Demoiselle.


(et puis à ma cellule-mère aussi, qui a 25 est donc devenue riche, que d'abord c'était hier et que surtout elle aurait dû être Verseau. Na.)

Jeudi 29 mai 2008 à 19:25

16 de tension au lieu de 12.6. Bah ça fait tout bizarre...

Jeudi 29 mai 2008 à 16:13

"Je t'offre un café samedi ?"

"Non." C'est drôle, il n'a pas oublié mon nom. Ni mon numéro. Il ferait mieux pourtant.

"Pardon. Un chocolat ?"

"Pourquoi ?"

Manquerait plus que ça. Mais c'est vrai que je n'aime pas le café. Il s'est souvenu de ça aussi. De plus en plus étonnant. Enfin, je dis ça mais ça ne remonte pas à des mois. Tout au plus à quelques jours. Quelques heures même. Ça ne change rien. Et puis qu'est-ce qu'il fout là son pardon ? Pardon pour quoi ? Pour le café ou pour ce qu'il a fait ? Je ne crois pas qu'il puisse s'agir de la deuxième option. Si ça se trouve il n'a pas compris. Pas compris ce qu'il y avait de terriblement vexant et blessant dans cette annonce. Dans cette non-annonce plutôt. Il a une force incroyable pour me blesser, involontairement (et c'est ça le pire) mais je ne pense pas qu'il possède la finesse nécessaire pour comprendre ce qu'il a fait à ce moment là.

"Parce que j'ai envie de te voir."

Ces caractères ne méritent pas de réponse. La dernière était déjà de trop.

"Tu me manques."

... Rien.

"Je suis désolé."

Et c'est censé changer quelque chose à ce que je ressens moi ?

"Je me suis laissé emporter..."

Il semble avoir découvert l'art du sms. Il ne s'arrête plus.

"Après tout, on n'avait rien convenu ! "

Effectivement. D'où tire-t-il donc son besoin de se justifier ? Nous n'étions que des amis. Il n'y a donc pas lieu de faire un scandale si je décide de ne plus lui adresser la parole. Il n'est question que de mon orgueil. Il n'est pas même pas vraiment bafoué. Je n'ai eu le droit qu'à des chimères et à des semblants d'illusions. Des amis. Qui ne l'étaient pas vraiment. Qui ne se parlaient pas vraiment.
C'est fort. Très fort. Chaque mot ajouté ne fait qu'en rajouter à cette frustration qui m'habite depuis longtemps déjà.

"Je viendrai te chercher. Du moins j'essayerai. Si la grille n'est pas ouverte je passerai au-dessus. Tu l'avais bien fait. Et si je dois me faire refouler alors que tu es choquée, offensée ou simplement surprise par mon culot, et ben tant pis. Ça ne me changera pas des masses."

"Juste... J'aurais pu répondre quoi d'autre devant lui ? J'aimerais changer. Sans heurts. Si c'est encore possible."

Ça ne coûte rien d'essayer. Après tout, mon amour propre est désormais au-dessus de tout ça. Il a crevé le plafond, le con.

Mercredi 28 mai 2008 à 17:06

Une petite pensée que je développerai plus tard. Thomas. 17 ans. Sex drugs and rock'n'roll. Basse, piano chant. Romain. Les mères. La 4ème. HEC. Salopard de capitaliste. Bon anniversaire va. Il va tout déchirer en Travolta. Aux Pays-Bas. Je veux des photos et des vidéos hein ? Ptaing. J'aimerais bien être avec vous là. Parce qu'assise sur le tabouret du piano, chantonnant les paroles avec lui, j'avais la bougeotte. " You are supreme the chicks'll cream for grease lightning"... Bon anniversaire. Même si t'as failli oublier le mien y'a quatre mois de cela !



Mercredi 28 mai 2008 à 12:10

Tu vois, au final, la fleur, elle l'a connu, son regard. Comme quoi elle devrait savoir ce qu'il en est. Comme quoi s'est arrivé. Elle n'a pas fané. C'était drôle. J'aurais peut-être même voulu dire : "et alors ? moi j'aime bien comme ça..." je ne l'ai pas dit. Car après tout, qui aurait pu être sûr de quelque chose à cette époque ? Aujourd'hui j'aimerais peut-être que cela recommence ainsi. Oui, cette époque. Parce que beaucoup de choses ont changées. Tu ne flottes plus du tout. Je crois même que ça te serre un peu trop. Je crois. Je crois. Je crois. Alors voilà. Elle a attendu. Mais elle n'aurait jamais cru faner maintenant. A cause d'un manque,oui. Sauf que non, pas maintenant.

[Relire ses archives de conversations.]

Mardi 27 mai 2008 à 21:38

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Y'a plus qu'à.

Mardi 27 mai 2008 à 19:50

Je me pose dans l'herbe, assise sur mon manteau, comme il y a une semaine, un mois, un an, j'ai perdu le fil. Il fait chaud et je regarde ces lycéens qui me sont plus ou moins familliers. Il y a avec moi une amie, il nous arrive de parler. Autour des rires, des discutions, animées ou pas, certains font la gueule aussi. Je suis étrangement sereine. J'ai l'impression qu'en tendant la main que je pourrai toucher la vitre qui me sépare d'eux. Cette sensation désagréable mais enivrante d'être recluse et de savoir qu'ailleurs une personne est dans une configuration identique. Purement égoïste ? Pas tellement, comment vous faire comprendre ? Je voudrai me voir dans 10 ans pour savoir comme tout cela aura fini, si s'est fini.

Ah bah je n'ai pas eu besoin d'attendre dix ans...

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