Elle était comme ça. Elle était hier. Allongée sur son lit, la tête perdue dans les nuages. La chaleur du soleil sur la peau. Elle se demandait où elle était, et pour qui. Pour toute réponse elle s'est juste aperçue que ce n'était pas là qu'elle voulait être.
Jeudi 4 mars 2010 à 0:58
Elle était comme ça. Elle était hier. Allongée sur son lit, la tête perdue dans les nuages. La chaleur du soleil sur la peau. Elle se demandait où elle était, et pour qui. Pour toute réponse elle s'est juste aperçue que ce n'était pas là qu'elle voulait être.
Mercredi 12 août 2009 à 23:38
Lille. Faire visiter la ville à quatre italiens et se dire que "Molto piu in alto delle nuvole". Acheter des mitaines au mois d'août. Vouloir leur donner une autre histoire, autre chose que la mitaine solitaire qui reste dans le meuble de mon entrée. Être avec Noémie et Adeline et chanter les Moldy Peaches. Ne pas regarder Juno finalement parce que ça nous n'étions pas dans la même "dynamique", parler et éclater de rire. Admirer la chambre de cette artiste qui n'aime pas qu'on lui dise. Les dessins, la lampe rouge, les petits carrés de couleur. Le coffre aux merveilles, avec mes mots de passe et le tirage de cartes que nous avions il y a un an. J'avais oublié pendant qu'elle cochait en rouge. Me faire une atébas, se masser et jouer avec des pinceaux. Oublier le titre d'une chanson des Ritas et envoyer des sms durant la nuit. Se dire qu'on doit s'échanger des bouquins et des légumes. Vouloir quelque chose d'Elles. J'aurais dû prendre des photos. Je commence à prévoir ma vie parisienne, je songe à aller dans le Sud cet hiver, mais j'ai déjà, surtout, hâte de retourner les voir. Paradoxe que ferais-je sans toi ?
Lundi 10 août 2009 à 1:41
Un mauvais film, une bonne cigarette. L'incertitude concernant demain et tous les jours qui restent. J'ai envie de prendre des photos. De recontacter Pacôme pour la Virgule que je ne lui ai jamais commandé, parce que ça n'était plus le jour et que depuis je n'ose plus. J'en aurai besoin pour l'appartement Fantasque. Nous avons toutes nos Merveilles. Il me faut des images des filles, de mes Ailes et de mes Elles. Des garçons, aussi. Des photos floues ou floutées. Le portefeuille en cuir, celui qui contient les souvenirs : Bee, Anne, JD, Barbara, Romain. En vouloir tellement d'autres. Chut. Il ne faut pas demander. Dis, tout de même, aurais-je droit à des souvenirs de toi ?
Dimanche 9 août 2009 à 0:37
Des dessins d'enfants sur les tables. Des dessins à la craie. Des couleurs vives, et qui ne s'efface pas. Alors que l'on se pose nos verres, nos coudes dessus, que l'on écrit, que l'on travaille, que l'on s'amuse, que l'on vit... J'aimerais avoir pour toujours ces dessins en fond, en fond de verre mais surtout en fond de vie.
Envoyez-moi des dessins et des couleurs, que je puisse m'inventer une nouvelle frise.
Envoyez-moi des dessins et des couleurs, que je puisse m'inventer une nouvelle frise.
Mardi 4 août 2009 à 23:42
Et Adeline éclate de rire. Il est beau le rire d'Adeline, parce qu'il jaillit, comme ça, quand on ne s'y attend pas. Spontané. Sans calcul. C'est après coup que moi je calcule, parce que je sais ce qu'il veut dire, ce rire. Je le connais bien, à moitié nerveux. Et ses yeux qui deviennent humides dans la seconde. Alors je lui demande pourquoi, alors que je sais. Mais pour l'entendre dire. Je souris. De faire ça, encore une fois. Par pur réflexe. Je savoure en fait. En plus, elle a raison. La situation est à mourir de rire. Ironie du sort, quand tu nous tiens. Elle en arrive à me faire me demander si j'ai vraiment envie de partir. D'abandonner ici ce qui aurait pu être un Beau Départ, simplement pour prendre le Grand Départ, celui que je crois attendre de puis longtemps. Se souvenir d'un autre éclat de rire, un magazine à la con dans une cuisine, 3ème du nom. "Le premier chagrin d'amour." Ah, le premier chagrin d'amour. C'est cela. Quand je vous dis que le cynisme est le cadeau que la vie fait à ceux qui la traverse les yeux ouverts. Le violon et le piano. La basse et la guitare. La Même que Moi Mais en Mieux, qui a résumé la situation, comme toujours, en quelques mots, forts, précis, sans appel. Justes, surtout. Nous sommes en plein dedans. Les vêtements d'homme qui traînent dans la chambre, sauf la chemise. La chemise qui attend encore un peu. Le grand. Le vécu. Le passé qui se conjugue au futur. S'il n'arrivait pas ? Je me nourris d'autres odeur. D'une autre odeur. Tanguer pour aller de l'avant. Ce souhait impossible que l'on a certains soirs ; celui de se réveiller le lendemain dans une vie qui ne serait pas la nôtre. Le paradoxe final. Accélérer en regardant en arrière, voilà peut-être la manière d'éviter le mur. Je débarquerai. Puisque c'est ainsi. Mais je ne veux pas abandonner pour autant. Je commence à me rendre compte non pas de tout ce que je vais quitter mais de tout ce que je vais perdre. Finir par avoir le coeur dans une batterie, à la Death Cab'. Ils le et la font battre. Si, tu sais, celle qui habite mes nuits. My New Favorite Nightmare. Si, tu sais. Celui qui s'éparpille en Capitale. Dans le Sud aussi. Dans tous les endroits où se trouvent mes Elles*. Je m'aperçois seulement que je ne pourrai jamais tout retrouver, je quitte mes deux Ailes*. Mes NouVelles. Mon Lui. Mes Lui. Lui. Je n'ai pas assez d'élastiques, je n'ai pas assez de rubans. J'ai chaussé les demi-pointes, j'écoute du Noir Désir, je relis Antigone. C'est dire si ça va. Mon Coeur Paradoxe. Éparpillé en Capitale. Paris pour retrouver de quoi les aimer plus. Je voudrais faire de la place. M'étouffer un peu moins.
J'ai essayé de vous mélanger en mots, mes Amours. Il est tellement impossible autrement.
"Si tu cherches un abri inaccessible."
Pourtant, il leur irait à tous, j'suis sûre, le rire d'Adeline.
J'ai essayé de vous mélanger en mots, mes Amours. Il est tellement impossible autrement.
"Si tu cherches un abri inaccessible."
Pourtant, il leur irait à tous, j'suis sûre, le rire d'Adeline.
Dimanche 2 août 2009 à 12:14
Pour une fois que je trouve quelqu'un qui se retourne aussi quand nous nous quittons, pour un dernier geste, pour un dernier regard. Il a fallu que cela soit lui. La dernière fois ça avait déjà très mal fini. Alors certes, il y a moins de gens, certes, c'est la vie réelle, certes, il n'y a pas de métro. Mais nous sommes déjà beaucoup plus loin et je n'en peux plus des mauvais pressentiments, des envies que je dois oublier, et, surtout, des cauchemars.
Lundi 20 juillet 2009 à 14:30
Il y a des nuits trop belles pour que le réveil soit facile. La guitare, la boisson, la musique et les mots en tête. Comme d'habitude ? Je suis accroc aux odeurs. Je les aspire plus que je ne les inspire. C'est toujours la même histoire, le même rituel. Jusqu'à ce que leur odeur s'évanouisse. On ne peut se souvenir exactement d'une odeur. On ne peut pas la faire revenir quand elle est absente. Mais on la garde, en soi. On la reconnait. Dans une salle de musique, dans un métro... Partout ailleurs. Nous étions là. Et là seule envie qu'il me reste, la seule chose qui reste à accomplir, c'est d'y revenir. Au moins un instant. Jouer pour décider des règles.
Samedi 11 juillet 2009 à 23:40
Je suis juste totalement vannée. L'ordinateur portable est en approche. Toute une série d'articles en retard aussi. Le temps que j'achève le nombre incroyable de merdes administratives qui me sont tombées dessus et que je prenne le rythme des vacances. La semaine du 20 je dois être de retour à Paris et le 17 j'ai normalement des gens chez moi. Il faudrait que je fasse une liste pour ne rien oublier mais là... Dodoooo. Et j'ai de quoi faire de beaux rêves, je vous promets. Sinon, je sais quoi pour Science Po le 17 (aussi) et je suis décidément masochiste. J'ai envie d'aller à Nantes et à Rennes, et puis d'être bénévole à la fête de l'Huma. Ranger ma chambre, tenter d'archiver mes cours pour en faire profiter à des amis, passer au rectorat, à la Fnac, me faire un ciné et... Fuck, dormir est une sacrée perte de temps.
Mardi 7 juillet 2009 à 22:57
Parce que j'ai crié dans le train, que les larmes de joie n'étaient pas loin et que j'a failli me pisser dessus de joie et de surprise. Je ne pensais pas mettre mon relevé de notes ici, je pensais avoir la mention Bien maximum et raaah. Envie de faire partager cette joie là avec vous !
Bac mention Très bien avec 18,77 !
Eco tronc commun : 20
Eco Spé : 20
Histoire-Géo : 20
Anglais : 17
Philo : 16
Espagnol : 19 (merci Daviiiiiiiiiiiiiiiiiiiid)
Maths : 17 (je suis à 11 de moyenne maximum sur l'année...)
Sachant que les 5 premières notent vont déterminer mon admission sur dossier à Science Po ajoutées à mon 19 au bac Français. J'ai le droit d'être contente ? x)
Bac mention Très bien avec 18,77 !
Eco tronc commun : 20
Eco Spé : 20
Histoire-Géo : 20
Anglais : 17
Philo : 16
Espagnol : 19 (merci Daviiiiiiiiiiiiiiiiiiiid)
Maths : 17 (je suis à 11 de moyenne maximum sur l'année...)
Sachant que les 5 premières notent vont déterminer mon admission sur dossier à Science Po ajoutées à mon 19 au bac Français. J'ai le droit d'être contente ? x)
Lundi 6 juillet 2009 à 11:48
Bon, j'ai ENFIN, à peu près, mis à jour ma blog-roll. Il manque encore une tonne cinq de gens, au moins, mais j'ai réparé quatre oublis pour lesquels j'aurais du être lapidée sur la place publique par une slave passionnée de vampires, un homme cultivé comme il n'y en a plus beaucoup, et celui dont la grand-mère fait de superbes pulls. Ok, ça fait trois. Bon bah j'en avais rajouté un quatrième, un terrible oublie donc que je réitère, je suis blonde et je vous emmerde !
Voilà, une paperasse comme une autre avant de me mettre à ma lettre de motivation Science Po, à l'accueil de mon frère pour le déjeuner, à la photocopie des papiers divers et variés pour le dossier logement, et surtout, avant de prendre mon courage à deux mains pour appeler ma Sécu. Parce que je n'ai aucune idée d'où peut bien se trouver ma carte vitale (sûrement dans le coffre d'une voiture, comme une de mes chaussures, n'est-ce pas Lucie ?), sans compter que j'ai reçu mon numéro d'immatriculation, sauf qu'il est au nom de Margaux Raphaël... Alors bon, quand c'est une cruche de Nocibé qui se plante pour une carte fidélité je m'en fous, mais là ça devient un petit peu plus problématique. Sinon, je tenterai de trouver le temps de prendre ma douche, si si... Et après, joie, bonheur, félicité... Je fais ma valise pour Paris ! Où avec un peu de chance je verrai Jordan. Elle est pas belle la vie ? [Si on ne lit que les deux dernières phrases...]
Voilà, une paperasse comme une autre avant de me mettre à ma lettre de motivation Science Po, à l'accueil de mon frère pour le déjeuner, à la photocopie des papiers divers et variés pour le dossier logement, et surtout, avant de prendre mon courage à deux mains pour appeler ma Sécu. Parce que je n'ai aucune idée d'où peut bien se trouver ma carte vitale (sûrement dans le coffre d'une voiture, comme une de mes chaussures, n'est-ce pas Lucie ?), sans compter que j'ai reçu mon numéro d'immatriculation, sauf qu'il est au nom de Margaux Raphaël... Alors bon, quand c'est une cruche de Nocibé qui se plante pour une carte fidélité je m'en fous, mais là ça devient un petit peu plus problématique. Sinon, je tenterai de trouver le temps de prendre ma douche, si si... Et après, joie, bonheur, félicité... Je fais ma valise pour Paris ! Où avec un peu de chance je verrai Jordan. Elle est pas belle la vie ? [Si on ne lit que les deux dernières phrases...]
Jeudi 2 juillet 2009 à 20:33
Elle divague. Une bise sur chaque joue, un "salut" et elle tourne les talons. Ce qu'elle croit. Elle s'arrête un instant devant les escaliers, tourne la tête vers ce train qui va partir et commencer à monter les marches. Arrivée sur la première plate-forme elle s'effondre. On aurait pu la prévenir que c'était si douloureux. Elle n'a pas cessée d'être prévenue en réalité. Ses épaules tremblent. Ses lèvres aussi. Tout entière elle tremble. Un vide dans la, poitrine et un sanglot qui la prend. Elle s'affale à moitié sur les marches. Elle se fout du reste. Hésite. Faire demi-tour ou rester là, sur cette plate-forme en hauteur qui ne laisse rien voir mais tout deviner. Elle finira par s'avancer un peu. En s'accrochant désespérément à la rambarde. Elle ne verra qu'un orteil. Et elle se reprendra. Se lèvera. Lissera sa jupe d'un geste de la main, redressera la tête et marchera vers un autre rendez-vous. Reprendre une autre vie et arrêter de rêver.
Mardi 30 juin 2009 à 11:14
Et bien voilà, la vie peut reprendre son cours normal : le bac c'est terminé.
Ou plutôt, elle peut choisir un nouveau cours. Je reviens pour repartir.
Ou plutôt, elle peut choisir un nouveau cours. Je reviens pour repartir.
Vendredi 29 mai 2009 à 21:14
"Tu tombes. Je m'éteins."
Me dire que si je dois quitter ce bracelet, ce qui finira par arriver, je préfèrerai en effet que ça soit pour l'offrir à l'un d'entre eux. Mais je n'aime pas céder. Alors échanges de bons procédés.
J'ai envie de faire une séance photo sur le toit du collège. Qui me suit ?
Et écouter Tracy de Mogwai.
Me dire que si je dois quitter ce bracelet, ce qui finira par arriver, je préfèrerai en effet que ça soit pour l'offrir à l'un d'entre eux. Mais je n'aime pas céder. Alors échanges de bons procédés.
J'ai envie de faire une séance photo sur le toit du collège. Qui me suit ?
Et écouter Tracy de Mogwai.
Samedi 16 mai 2009 à 7:21
Les jeux européens. Et la préparation des jeux européens. Beaucoup de temps passé au lycée. Surtout que la représentation théâtrale arrive bientôt également. Mais là n'est pas le sujet donc. Le cousin Simon. Qui est aussi le cousin éloigné de Melody. Notre petit troll de punk. Manue toujours, avec Adélaïde bien sûr. Jia en repet de musique, un mec qui fait des choses avec sa guitare. Plus que très sympa, même s'il connaît mes points faibles. Ne pas aller ni en histoire ni en économie. Et puis toute la bande des 1ère S3 en fait. Mes Terminales avec. Aujourd'hui de 9h à 17h c'est théâtre. Entre deux je passerai en musique et j'irai faire des traductions pour les copines. J'ai parlé 5 minutes hier avec une belge blasée car sa correspondante (Melo ! qui saurait le faire en plus !) ne lui parlait pas anglais. J'en ai été ravie pendant 2heures encore après. Et en fait c'est Karen, une danseuse professionnelle de flamenco que j'avais rencontrée à Neerplet (<3) il y a deux ans de ça. Je ne l'aurais jamais reconnue. J'ai donc promis d'aller la voir aujourd'hui, avec les autres danseuses. La soirée dès 20h. LKBD joue. Manue et moi... Ca va être Manue et moi. Bref. J'adore ces jeux et cet article est complètement inintéressant pour vous et n'est qu'un simple récit, mal organisé et mal écrit, de ma vie actuelle et du sourire qui me colle aux lèvres.
Avec Amélie. Et pas toujours, et de plus en plus rarement, avec l'Autre.
C'est presque du "coucou loool", mais j'assume. L'euphorie j'ai plus assez l'habitude, ça me fait faire des choses étranges.
Du coup j'ai rêvé cette nuit que j'allais chercher ma carte électorale pour voter aux européennes. Normal.
Avec Amélie. Et pas toujours, et de plus en plus rarement, avec l'Autre.
C'est presque du "coucou loool", mais j'assume. L'euphorie j'ai plus assez l'habitude, ça me fait faire des choses étranges.
Du coup j'ai rêvé cette nuit que j'allais chercher ma carte électorale pour voter aux européennes. Normal.
Dimanche 10 mai 2009 à 17:42
- As-tu seulement un but dans la vie ?
- Avoir un article sur Wikipédia, qui soit bien écrit, bien renseigné, et qui n'ayant pas été créé pour me faire plaisir.
-Carrément.
- Avoir un article sur Wikipédia, qui soit bien écrit, bien renseigné, et qui n'ayant pas été créé pour me faire plaisir.
-Carrément.
Samedi 2 mai 2009 à 22:33
Quoiqu'il en dise, il faisait beau aujourd'hui dans Lille. Et quoiqu'ils en disent. Bref. On verra ça aussi. Demain j'ai un DM de maths à faire, je dis finir un DM de spé et un DM de philo, répondre à une vingtaine de questions d'anglais, préparer une interro de maths ainsi qu'une interro d'éco. Je n'ai pas révisé mon bac. Dans l'idéal, il faudrait aussi que je prépare 3 concours blancs. La chambre est à réinstaller, accessoirement. Je n'ai donc absolument rien foutu. Mais tout va bien. Je les aime, tous autant qu'ils sont. Tous différents. Tous différemment. Mais putain, qu'ils me font du bien, ces mecs. Vivement l'anniv de Manue, même si rien n'est prêt, vivement les jeux européens, même si rien n'est au point. Vivement vivre encore, avec eux. Ces elles, aussi, bien sûr.
J'ai envie de partir une semaine, quelque part, en juillet... Qui m'adopte ?
J'ai envie de partir une semaine, quelque part, en juillet... Qui m'adopte ?
Jeudi 30 avril 2009 à 13:42
A l'attention des cowblogueurs : comme vous l'avez remarqué, ce bel habillage (si vous le voyez sous Firefox) est dépourvu de tagboard. Et étant donné que je n'ai pas beaucoup de temps pour lire mes mails et que je ne pense jamais à regarder dans le tableau de bord pour les tags, un défaut des vieux de la vieille peut-être, [Muhaha, alors que je suis une gamine...], bref, si vous mettez des tags je risque de ne pas les lire et donc de ne pas vous répondre. Désolée d'avance.
Mardi 28 avril 2009 à 22:35
Et un demain. Dont personne n'envie le destin. Dont personne n'a envie pour tout dire. Un verre, ou deux. Peu de temps après le réveil. Histoire de changer des habitudes. Non pas pour se donner du courage, juste pour oublier, oublier de l'être, courageuse. Faire le dos rond quand on a envie de chanter sa déception, de danser sa rage et de jouer ses mouvements de hasard. Une réalité sans fumée n'est que trop réelle, trop brute peut-être quand elle n'a que des vides à offrir. Alors il faut bien l'habiter, jouer d'instruments qui ne nous appartiennent pas, taper les touches comme sur un piano, laisser les détails s'évader dans le rêve. Là où l'on me propose un vide je décide de mettre du flou. J'ai envie de faire ces photos de toi.
Mardi 28 avril 2009 à 22:08
Il aurait pu être là, notre premier baiser.
Dans la cour de l'Institution. Il pleut. Quatre équipes qui jouent au handball. Tu viens de perdre ton match. Je te regarde t'avancer sur le terrain, en direction du petit préau, près de la grande porte, du hall. Il pleut. Je suis sous ma capuche gris. Tu as vu mon regard. Je m'avance à mon tour. Pour jouer. Nous ne jouerons pas ensemble. Je baisse les yeux. Tu viens te planter devant moi. Il pleut. Je garde la tête baissée et tape doucement dans ton pied, comme pour faire reculer un obstacle dont on a guère envie qu'il recule. Tap. Tap. Tap. "Je ne jouerai par contre toi, j'suis déçue." Et puis j'ai levé là tête, ou tu m'as fait relever la tête je ne sais plus. Je t'avais vu sourire avant de voir ton visage. Deux bises. Trop près des lèvres. Trop près des gens qui nous entourent. Il pleut. On continue sur nos chemins. La nuit prochaine, dans un matelas posé à terre, je penserai à toi. A nos cigarettes et à notre pause café qui risque de ne jamais venir. L'important c'est de la vouloir. Qu'importe que nous aimions ou pas le café. Tu es loin. Il a plu.
Dans la cour de l'Institution. Il pleut. Quatre équipes qui jouent au handball. Tu viens de perdre ton match. Je te regarde t'avancer sur le terrain, en direction du petit préau, près de la grande porte, du hall. Il pleut. Je suis sous ma capuche gris. Tu as vu mon regard. Je m'avance à mon tour. Pour jouer. Nous ne jouerons pas ensemble. Je baisse les yeux. Tu viens te planter devant moi. Il pleut. Je garde la tête baissée et tape doucement dans ton pied, comme pour faire reculer un obstacle dont on a guère envie qu'il recule. Tap. Tap. Tap. "Je ne jouerai par contre toi, j'suis déçue." Et puis j'ai levé là tête, ou tu m'as fait relever la tête je ne sais plus. Je t'avais vu sourire avant de voir ton visage. Deux bises. Trop près des lèvres. Trop près des gens qui nous entourent. Il pleut. On continue sur nos chemins. La nuit prochaine, dans un matelas posé à terre, je penserai à toi. A nos cigarettes et à notre pause café qui risque de ne jamais venir. L'important c'est de la vouloir. Qu'importe que nous aimions ou pas le café. Tu es loin. Il a plu.
Mercredi 22 avril 2009 à 13:16
Nan mais là j'ai une vraie bonne excuse pour ne pas écrire : je suis chez Clonée. Et elle n'a plus de touche "g" sur son clavier, or vous savez qu cette lettre est Ô combien indispensable pour moi ! Bref. Sérieusement. Nan mais je vous le redis : je suis chez Clonéééééée. NIAH ! Humpf. Que je "connais" depuis 2005/2006, normal. On dit "tout à fait" "conceptuel", je me plante entre Actimel et Findus, on admire la faune locale et tant d'autres choses. Donc voilà, les textes que je dois poster depuis Février attendront encore. Ils ne sont plus à ça près, et soyons honnêtes, n'en connaissant pas la teneur ,vous vous en foutez. Ah. Encore quelques petites choses : David à un sosie. Et y'a une suite (des suites) de Co-work chez Distant Skies et Bubus, pour les connaisseurs. Et parce que j'avais envie de dire. Sans lien, à cause de la flemme. AH AUSSI ! Ca fait des mois que je me dis qu'il ne faut surtout pas que j'ai un rhume en voyant Clonée... Alors bien sûr oui j'ai un rhume et le chant c'est la galère. J'adore. Voilà voilà, je suis vivante et en bonne santé, info pour Grand Frère, et ceux que ça intéressent.