Vendredi 30 novembre 2007 à 23:20
C'est fou l'effet que peut avoir un simple compliment. Même un compliment qu'on a pas entendu de manière directe. Même si ce compliment a été reformulé, modifié, amplifié, répété. Ça peut tout changer.
Et ce soir c'est pleine d'une assurance nouvelle que je parle et que je devine les sens. Oui, il y a une belle part de devinette, ce ne serait pas drôle sinon.
Je suis invincible. Rien ne peut m'atteindre et je ne sais que sourire. J'avance sans crainte et consciente de là où je mets les pieds. Pas un pas de travers. Tout est sous contrôle. Jusqu'à ce que cela dérape à nouveau, ce qui arrivera très vite. Et j'ignore si je le regrette.
Vendredi 30 novembre 2007 à 23:11
Vendredi 30 novembre 2007 à 19:58
Relisez les articles de début janvier.
Vendredi 30 novembre 2007 à 17:17
Le Flamingo, et un flot de souvenirs à la simple évocation de cette boîte de nuit Belge. Alors que je n'y étais pas, enfin pas dans un premier temps, pas au moment où on m'y attendait. Je suis comme ça, je n'aime pas être là quand il le faut.
C'est qu'ils me manquent aussi ces cons là.
Je veux que la Belgique reste unie.
1°) Pouvoir aller chercher des trucs moins chers.
2°) Parce que c'est moche de séparer un pays pareil.
3°) Si Martjin devient aussi néerlandais je vais péter un câble.
Jeudi 29 novembre 2007 à 20:53
Créon dans Antigone
disait : "La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les
jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme
tes mains, vite. Retiens là.»
Mymy, 1400 articles et un torrent de mots à
son actif. Derrière nos écrans, nous, jeunes gens, avons au début laissé couler
ces mots. C'est en suivant jour après jour les bribes de sa vie que nous avons
décidé de fermer nos mains. Ces mots, ils s'infiltrent en nous, petit à petit.
On retient. On sourit. On se met en colère. On ne comprend pas pourquoi. On
suit avec attention l'avancement de sa vie. Cependant, on ne peut dire que nous
la connaissons réellement. Une barrière pixélisée nous empêche de savoir le
reste. Un torrent invisible. Une part de mystère. Et pourtant, ce mystère, nous
ne cherchons pas à le découvrir totalement. Lagrandemymy est de ce fait encore
plus captivante, intrigante.
1400 articles, bientôt deux ans d'existence,
et des lecteurs fidèles, amoureux, envieux, admiratif... Alors, il ne nous
reste plus qu'à souhaiter à ce torrent une belle continuation, qu'il trouve un
fleuve dans lequel se jeter. Nous, petites rivières, nous le suivront et
l'accompagneront, discrètement à ses côtés. Et qui sait, peut-être qu'un jour,
rivières et torrent se rencontreront, et deviendront plus fort.
« L'avenir est liquide. Le passé est solide »
Jean-Louis Aubert.
Jeudi 29 novembre 2007 à 20:12
"Maison, maisonette ferme tes fenêtres met ton cache-nez, c'est une grippette il faut te soigner".
Youpi tralala boum ! La grippe, une vieille amie elle aussi. Aujourd'hui j'ai travaillé "Mademoiselle..." il était temps.
C'est toujours la fille qui m'énerve le plus qui revient me parler en ces soirs où il vaut mieux éviter de me parler. Je ne cherche plus à comprendre.
Je suis comme impatiente de poster mon dernier article. Parce que ce n'est pas le mien et je tiens à remercier du fond du coeur la demoiselle qui a bien voulu s'y coller. Merci donc à
Claire.Claire qui fait partie des cowblogueuses de plus en plus nombreuses et de plus en plus exceptionnelles que j'ai envie de rencontrer. Elle c'est simple : ce sera dans un bar de jazz. En Belgique si tu es d'accord ma chère.
Jeudi 29 novembre 2007 à 16:22
Parce que je viens de promettre à un Monsieur qui veut rester anonyme que je vais remettre une chanson sur ce blog. La question est laquelle ? A vous de choisir. C'est pas à moi de faire tout le boulot non plus !
Mercredi 28 novembre 2007 à 21:48
Il suffisait de ça et tu avais réellement fait un trait sur cette histoire, pour de bon. Jusqu'au jour où tu reprendras ton cahier et ton stylo noir, ce jour où tu finiras la fiction qui était partie d'une surréalitée.
Comme une voix qui s'évanouit lentement quelque part au fond de ta mémoire. Tu mérites enfin de l'attention, un sentiment entier et plein, parce que tu n'es plus. Quelle ironie encore une fois, un chef d'oeuvre en la matière.
L'origine du prénom Margaux est persanne : margiritis ce qui signifie la perle.
Alors voilà, cette perle commencait à me coller un peu trop à la peau, j'ai donc préféré retirer la peau en cause. Question de principe. Mais j'aime énormément le métal associé qui est le mercure. Allez savoir pourquoi... C'est tout ce que j'ai à dire ce soir. Je suis toujours malade, j'ai une fièvre de cheval par contre je ne suis pas d'une humeur de chien. Ceci est une ancienne référence. Et si l'humeur évolue c'est parce que je sais que ce soir tu t'en fous et tu ne viendras pas me voir avec ta pitié et/ou ta compassion. Au mieux avec ton intêret et ton amitié bancale. Ca c'est un soulagement qui n'a pas de prix. Au final j'avais encore deux trois choses à dire visiblement.
PS : la photo floue c'est celle qui aurait été efficace dans l'enveloppe.
Mercredi 28 novembre 2007 à 21:34
Avec plaisir. C'est bien de voir que même la stupidité peut faire mal. Surtout quand elle n'a pas de limite.
"Mademoiselle ? Mais elle n'existe
plus Mademoiselle. Elle est morte Mademoiselle, effacée, envolée, on ne
la retrouvera plus. Sa vie a été trop abîmée pour que l'on puisse en
récupérer quoique que ce soit.
Vous êtes arrivés trop
tard, elle est partie, il y a déjà de cela quelques temps Ah ça, je
crois qu'elle s'est mal sortie de sa dernière histoire. C'était
compliqué vous savez. Elle a tenu deux, trois mois, et puis un matin,
comme ça, alors qu'on ne s'y attendait plus, elle a rassemblé ses clics
et ses clacs et elle est partie. On peut le dire, cette fille était un
drôle de numéro, oh vous savez moi, je dis pas, je l'aimais bien...
Mais je sais pas, y'avait un truc d'étrange. Bien polie et tout ça
hein, je veux pas médire, elle disait bonjour à chaque fois, en
souriant. C'est pas là le problème. Ses yeux par contre. Y'avait
toujours quelque chose au fond de ses yeux."
Et si c'était ça ? Le début ?
Mardi 27 novembre 2007 à 21:31
Ce soir je suis fatiguée. Et je voulais te parler, histoire d'avoir quelqu'un avec moi, de sourire encore un peu. De rire pourquoi pas. Mais non, tu es occupé, enfin je présume et je n'essaye pas de te parler. Marre d'être ridicule. C'est pire en fait, j'ai peur de me sentir ridicule et ça fait une grosse différence. Et tant pis, et vlang, encore de quoi m'en prendre plein la gueule. Peut-être que l'affection ne connaît pas le ridicule. Peut-être qu'elle se souvient juste des coups et qu'elle aime ça. Si ça doit être ça.
Elle oublie juste les désillusions successives, ou n'en tient pas compte. Affection très chère, je dois vous dire que vous êtes masochiste.
J'ai encore son odeur et ses bras sont autour de mes épaules. Je pourrais presque le jurer.
Je ne sais pas si l'amertume est un sentiment qui me convient.
L'image n'aurait pas été celle-ci si je n'avais pas eu la flemme.
Smil
e.
Mardi 27 novembre 2007 à 16:26
Moi Mesdames et Messieurs j'ai une Valentine. Mais la plus formidable des Valentines. La seule en plus. Ce qui rend encore plus formidable le fait qu'elle soit déjà formidable. Bref, j'aime cette fille, et c'est sur une échelle encore plus grande que celle des kilomètres qui nous séparent, et il y en a beauoup. Alors j'attends, de la voir, vraiment, parce que oui, un jour, promis. Plus d'une tonne de sms, de signes, de signaux, de chansons, de coeurs, d'étoiles et de sourires. Cette Valentine me manque. Parce que nous sommes toutes les deux en première et qu'elle est en internat. J'attends depuis Septembre de pouvoir lui envoyer un petit quelque chose. Ceci n'est pas un bel article. Les mots ne sont pas choisis et c'est peut-être même une flemme de vous décrire en long en large et en travers mes sentiments (qui restent très amicaux, je précise parce que NON je ne suis pas homosexuelle !). Bee, espèce d'abeille qui butine des dizaines de fleurs comme des dizaines d'amitiés incomparables, tu me manques.
Voilà. Elle c'est elle. Alors lisez la à défaut de me comprendre. Moi et les autres.
"Et puis lever la tete et regarder le soleil en fermant les yeux.
Mais si! Tu sais bien. Tu les plisses juste. Avec tes cils, là, comme un rempart.
Bon, tes yeux pleurent quand même. Alors y'a des gouttes entre les cils.
Mais c'est joli.
Ca fait comme si tu étais sous l'eau.
Pour un peu tu te prends pour un poisson, tu sais.
Tu y penses d'ailleurs. Ca te fais rire. Tu as chaud, et le ciel est bleu. Tu balais les gouttes du dos de la main.
Tu tournes sous le soleil. Voila que tu te prends pour un oiseau, maintenant ?
Tu en ris encore.
Tu te casses la gueule. Evidement.
Et tu te retrouves allongée. Y'a des coquelicots.
Tes jambes nues sont chatouillées par les herbes.
Le vent souffle un peu et balance ta jupe de droite a gauche. Comme sur un bateau.
Tu étends tes bras.
Tu respires.
Et puis...
Lever la tête.
Et regarder le soleil.
En fermant les yeux.
Mais si !
Tu sais bien...
<3"
Mardi 27 novembre 2007 à 12:22
On annule pas Paris, on le vit ou on le fait vivre. Même si c'est un peu plus compliqué que ça. Lorsqu'elle perd son sourire elle s'arrange pour le trouver sur le visage de quelque d'autre, histoire de continuer une route dont elle ne veut pas connaître le tracé. Oublier et recommencer. Commencer sans oublier. Effacer et revenir en arrière. Aller de l'avant et se retrouver derrière soi.
Je ne sais pas si elle a vraiment envie de vous laisser entrer dans son jeu. Elle reste froide et distante tout en étant proche et ouverte. Un millier de contradictions à elle seule.
Si vous n'avez rien à faire, et même si vous avez quelque chose à faire, allez lire la suite du Co-work entre Adrien et Distant-Skies. Parce que. Non pas que j'aime, parce que oui j'aime mais ça fondamentalement on s'en fout. Mais parce que vous allez le lire. C'est tout.
Pendant ce temps, je vais finir mon baton.
Mardi 27 novembre 2007 à 11:22
J'avais au moins besoin d'écouter un album de DSLZ en grignotant un bout de chocolat pour oser faire ça. C'est peut-être pas grand chose mais c'est le minimum syndical.
* La déception. Une vieille amie qui venait à nouveau frapper à ma porte. Je ne pensais pas qu'elle serait si vite de retour. J'avais réussi à chasser les espoirs et les rêves qui l'aidaient à se frayer un chemin jusqu'à moi. Il n'y avait plus rien, c'était simple, un vide très reposant. A croire que je ne suis pas faite pour le repos : je me suis empressée de m'en créer d'autres, de nouveaux espoirs, de nouveaux rêves, et c'est sans surprise que j'aperçois Déception qui s'avance. Dire que je passe mon temps à changer, pour ne jamais être la même personne, et ces milliers de filles très différentes répètent toujours un schéma identiques, de différentes manières mais le résultat lui reste immuable. C'est à se taper la tête contre les murs. Deux barres, points de suspension et deux barres. Il n'y a plus de sourire au milieu, c'était il y a longtemps. Le travail est pénible quand il n'apporte pas le salaire attendu.
Ceci est une peluche.
Lundi 26 novembre 2007 à 20:52
C'est confirmé : j'ai une antenne Montpellièraine. Juste avec genre à cause de Bee, de Anne, de J-D et puis des amis qu'ils ont et que je connais un peu aussi du coup... Bref, il y a eu un concert de Debout Sur Le Zinc vendredi soir et j'ai encore les chansons en tête. Sauf que je n'y étais pas à ce concert. Mais sinon tout va bien, merci.
Je suis malade. J'ai passé la journée à dormir, encore, et c'est fatigant mine de rien. Ça devrait aller mieux demain, je vais sûrement poster un peu.
Je suis toujours aussi bordélique et bizarrement ça ne me dérange pas. Je crois au contraire que cela me rassure, ça veut dire que j'ai de quoi meubler ma vie.
Parce que pour ceux qui se posent encore la question, j'ai "simplement" arrêté de vivre d'une certaine manière. Et si je devais finir comme Alexie, tueuse à gages (tadaaaaaa révélation !) j'ai l'impression que c'est une sorte de passage obligé. A voir donc. Je vous laisse, je suis trop embrouillée pour le moment. Et je n'ai décidément pas envie de trier. Dodo comme qui dirait.
Dimanche 25 novembre 2007 à 15:06
Nous nous étions croisés, simplement en traversant la rue et du coup nous avons marché ensemble. J'ai failli lui demander comment il allait mais je n'ai pas osé ; la peur d'être déplacée, de dépasser la ligne. Quel soulagement lorsqu'il m'a lui même invitée à quitter cette foutue place. Oui, non, oui, la théorie, la pratique, le reste... "Bonne chance". Merci, au pluriel encore. Satané pluriel à nouveau. Et puis par sms une invitation, une autre, au singulier cette fois-ci.
Samedi 24 novembre 2007 à 20:28
On pourrait si on le voulait se donner une dernière étreinte
Si mon âme par ma faute n'était pas contrainte
D'exprimer le regret de ce que tu annonçais.
Les envies passent, comme la rengaine
D'envoyer sans remettre le message dépourvu de haine
Mais les yeux se rencontrent et empêchent
Toute indifférence et les doctrines qu'elle prêche.
Le coeur s'emballe et les mains tremblent
On voudrait s'en tirer sans la moindre esclandre
Remettre en cage les émotions d'autrefois
Et pouvoir se détailler dans une prière sans foi.
Oui on aimerait se trouver déjà au-delà.
Si le début exalte et la fin déroute
Il n'y a que l'intervalle qui de nous me dégoûte.
Samedi 24 novembre 2007 à 19:43
Vous voyez le numéro 6 ? Bah c'est moi. Enfin, c'est mon lycée. Et heureusement que 2007 ne compte pas. Il n'y a eu qu'un seul raté (et certaines diront heureusement ; P )
PS : merci Anne pour l'info !
Vendredi 23 novembre 2007 à 21:45
Ce matin il pleuvait, et j'ai été heureuse d'entendre cette pluie taper contre mon velux. A cause d'une réflexion toute simple et toute bête "il pleut toujours", et ce toujours là c'est le toujours des bonnes nouvelles. J'ai presque pris l'arc-en-ciel de l'après-midi comme un mauvais présage, et c'était bien ça, ou presque. Je ne sais pas vraiment. C'est nuit de pleine lune et le ciel aujourd'hui était étrange, la tour de St Amand en est un bel exemple : elle était éclairée comme en plein soleil alors qu'elle se découpait sur un fond sombre voire orageux.
Les choses prennent une tournure bizarre et inattendue. Mais c'est soir de pleine lune alors, pourquoi pas ? Le bonheur se résume parfois en onze petites secondes, piquées, glanées ici et là, ajoutées au reste, à des photos, à un parfum, à des conversations, des idées, des rêves. C'est un peu con de s'arrêter là. Ouais, c'est sûr.
Ecouter : la chanson du titre.
Vendredi 23 novembre 2007 à 21:15
Penser à ma Valentine.
Souhaiter un bon concert de DSLZ aux chanceux qui y sont.
Être (légèrement) éméchée.
Ne rien faire pour mon DS de Français.
Le regretter bientôt.
Chercher quelqu'un pour écrire mon 1400ème article.
Le regretter bientôt, lui aussi.
Vendredi 23 novembre 2007 à 19:17
Je me demande comment un changement aussi profond et aussi radical peut s'opérer en l'espace de dix secondes, le temps qu'il quitte ses amis pour rejoindre son bus. J'avoue que cela me sidère littéralement.
C'est con, ça partait à la base d'un bon sentiment, d'une bonne soirée. Si nous avions osé directement, peut-être que... Si je changeais la manière que j'ai d'occuper mon temps... Mouais, avec les "si" tout est possible. C'est plus dur de mettre les idées en oeuvres.
Je crois qu'un de ces jours je vais monter et m'installer à côté de lui. Comme ça, simplement, sans rien demander à personne. Parce que je commence à haïr une vitre et que je trouve ça grave.