Mercredi 29 juin 2011 à 1:50

C'est drôle de se dire que... Je compte ; trois ans après je peux retrouver tes mots, celui que tu étais alors, celui qui m'avais plus. Je compte, et toi, tu contais si bien.

Mercredi 29 juin 2011 à 1:24

Tu portes aux nues Médée, et moi Antigone. Je n'ai jamais lu Médée. Mais j'ai toujours adoré, ce paragrape, à la fin de mon livre. Ca parle de rage, de noir, de vol et de fureur. Où est-ce passé ? L'est-ce seulement ?


Mercredi 29 juin 2011 à 1:20

Je voudrais une cigarette. Je crois que c'est fichue pour moi. J'aimerais encore rire, inquiète de ton alcoolisme. Si j'attends, si j'attendais, si j'avais attendu, chaque nuit, à l'heure où, paraît-il, tu as tes pensées, penseras, penserais, aurais, - tu à moi ?
J'ai hâte de te revoir. Et je sais ce que je veux.


The coldest of cold monsters.

Je n'en demande pas tant.

Mercredi 29 juin 2011 à 1:07

Quand tu étais enfant tu ne croyais pas vraiment à cette phrase, entendue dans les films : "la douleur passe avec la temps." Tu sais déjà que c'est de la mauvaise foi, mais tu ne voulais pas imaginer une douleur qui avait besoin de temps. Désormais les données du problèmes sont sensiblement différentes. Tu as réalisé que si cette phrase était incroyable, c'est bien parce qu'elle est in-crédible. Tu ne te réveilles plus en sursaut la nuit, c'est tout. Au petit matin les cauchemars sont pourtant restés les mêmes.

Vendredi 10 juin 2011 à 22:08

Bonsoir, j'ai cru que ça irait. Vraiment. En quelques heures de temps, se faire à l'idée. En vrai tu savais déjà. 
Ah. Non. En fait. Bonsoir, c'est ce qu'on appelle un coup de grâce. 

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