Mercredi 30 avril 2008 à 22:22

Et ce piano, au milieu de tous, qui m'envole le coeur. Me fait frissonner. M'arracherait presque des larmes si j''étais encore capable de pleurer en écoutant un piano. Sauf que non. Pour cela il faut une voix. Cette voix qui est partie depuis si longtemps. Tu me manques. Oh oui, comme tu me manques. Je n'y étais pas accroc, c'était pire, c'était plus et moins à la fois. Aujourd'hui c'est une souffrance qui ne me quitte jamais, que je n'oublie pourtant pas. Alors je m'envole. Je la porte, au plus près, de toi comme je te devine. Ce nombres incalculables d'années, de mois, de semaines, de jours, de minutes, de secondes qui nous séparent. Ce soleil qui se lèvera et se couchera, sans forcément que je le vois mais toujours sans toi. Ces mots qui ne veulent rien dire puisque tes rires, tes paroles, tes soupirs ne peuvent les accompagner. Mon sourire ne se teinte plus que de mélancolie de nostalgie, de tristesse, de souvenirs (des plus joyeux aux plus je-t'aime-moi-non-plus) ... Il te reste ainsi entièrement dédié.

Mercredi 30 avril 2008 à 22:02

Je peux enfin mettre Lonah sur mon ipod. Et ça, y'a pas à chiquer, c'est quand même le Pied. Mais vraiment. Ces textes et cette voix. Et vlang. Me voilà repartie ? Où ? Je ne sais pas.

Tu tombes, je m'éteins.

Mes fantasmes jamais ne deviennent chimères.

Je suis repartie, c'est déjà ça. A essayer d'écrire un texte qui me ... Qui me quoi. C'est déjà trop. Un texte que j'ai en attente depuis pas mal de temps. Monsieur. Ah. Ah. Ah. Il est vachement facile à écrire Monsieur. Tellement plus que Mademoiselle. Ironie. Mademoiselle s'échappe, pour tous. Lui m'échappe. Personnellement. Et pourtant il m'appartient.

Mercredi 30 avril 2008 à 19:35

Une immense et lourde lassitude lui était tombée dessus. L'avait à moitié assommée. Il y en avait trop pour elle seule. La responsabilité confiée par toutes les générations passées, la confiance en même temps que l'inquiétude de la génération relais. Elle en avait mal à la tête et au ventre. Six cachets anti-douleur depuis le début de la journée. Il était midi, sa journée avait débutée il y a moins de trois heures. Elle aurait aimé fumer. Non, c'est mauvais pour le souffle et pour la voix. Pleurer ne lui servirait à rien. Elle n'a plus de larmes pour ça. Peur, c'était donc ça la peur ? La peur de ne pas réussir, la peur de regarder la réalité en face : parmi toutes les autres elle est celle qui aime le plus, qui veut le plus mais elle est aussi celle qui possède le moins. Le manque de talent on ne peut rien y faire. Même le travail n'y change rien. Avant elle les autres n'avaient jamais travaillé ce don qui leur avait été accordé, elle du haut de ses cinq ans essayait déjà de faire ses gammes. Depuis elle était bloquée. Elle ne pouvait plus le faire.  Pas en face de cette famille qui lui avait donné le goût et le dégoût ensemble. Bloquée. Totalement bloquée. Et remplie de silence.

Mercredi 30 avril 2008 à 18:59

Toujours le même geste. Et les yeux rivés sur le mur, sur un point bien précis, qu'elle seule connaissait. Quelqu'un observant son entraînement n'aurait vu qu'une jeune fille lançant un couteau noir en direction de la tapisserie verte. Le couteau se plantant invariablement dans le plâtre. Déjà pas mal pour une personne de son âge. Une telle maîtrise à une telle distance. Mais pour elle ça n'était pas suffisant. Il fallait que l'arme arrive directement là où elle l'avait souhaité. Sinon ça ne rimait plus à rien. Elle devait être sûre d'elle. Sûre de ses capacités et de ses faits. Sans rien avoir contre l'instinct, elle ne tolérait pas non plus le hasard. Le sifflement et la lame qui se recourbe un peu en s'enfonçant, pile là où elle l'avait voulue. Elle y est pour de bon.

Mardi 29 avril 2008 à 23:05

Oui, je suis très dailymotionyoutubienne en ce moment.


Mardi 29 avril 2008 à 22:35

Là, maintenant, de suite, j'ai ma Val au téléphone, alors qu'elle est au concert de Catherine Linger. Je m'étais endormie en écoutant Debout Sur Le Zinc la dernière fois. Ça vient de finir. Deux minutes et cinq secondes pour un énorme sourire... Merci. J'ai hâte d'aller à un concert. Déjà pour pouvoir les appeler.

Mardi 29 avril 2008 à 21:23

On m'aura fait remarquer que je n'écris pas beaucoup ces derniers jours. Hého ! Vous me charriez là ! C'est que les gens ont le droit à une vie sociale également... Comment ça je ne suis pas crédible ? Bref. Pour vous rassurer (ou vous inquiéter sur la déchéance de l'espèce humaine), j'écris toujours, beaucoup, trop, diront certains. Sauf que tout ne vient pas s'échouer ici. D'ailleurs si vous êtes vraiment en manque de votre dose, je ne peux que vous conseiller que de lire ou relire les anciens articles qui refont peu à peu leur apparition sur ce blog. Peut-être serez-vous juste assez dégoûtés au final. Qui sait. Non mais c'est pas tout ça, c'est surtout que la cadence des dix articles par jour n'est pas, je le répète, volontaire, encore moins une "stratégie", alors ça va, ça vient, comme le reste quoi. Sur ce, si vous avez pris le temps de lire ceci je vous souhaite une excellente soirée. Même si vous n'avez pas lu cet article Ô combien passionnant dans son intégralité. Je suis d'humeur généreuse ce soir.

Jenevousdiraipasquec'estparcequ'onm'aproposéd'intégreruneécoledechant.

Promis je ne vous le dirai pas.

Mardi 29 avril 2008 à 18:59



Je suis morte de rire et j'adore cette fille !!

Hélène, si tu regardes cet article...

Mardi 29 avril 2008 à 18:16

Dans ma tête il n'y a que des paroles en anglais. Parce que c'est ainsi, pas autrement. Ma mélancolie est anglaise, sent la vanille bourbon et a le goût du pain congelé. Je peux écrire des pages et des pages dans la langue de Shakespeare. Enfin. Plutôt dans la langue de DCFC, de Coldplay et des autres... " If you love me, won't you let me know ?" Ecouter un ami jouer du piano. Ecouter une amie jouer de la guitare. Ca n'est pas eux que j'ai envie d'entendre.

Mon bonheur a un parfum de mûre, parle dans la langue de Molière et n'a d'autre goût que celui de l'eau.

Mardi 29 avril 2008 à 13:46


"L'absence c'est une ride du souvenir. C'est la douceur d'une caresse, un petit poème oublié sur la table"
                                                                                           
Tahar Ben Jelloun



Lundi 28 avril 2008 à 22:28

"Ma fille, tu vas monter sur ton toit en pyjama ou presque, tu vas gueuler sous la pluie, tu vas te crever un peu, lire beaucoup, écouter encore plus, oublier de penser, ou penser si fort que t'en auras mal au crâne, et tu verras, ça ira mieux."

Ce qu'il y a de bien avec Marie, c'est que même quand toutes les merdes du monde lui arrivent sur la gueule, même quand elle perd pied, qu'elle se noie sans pouvoir remonter à la surface, et ben, elle reste de bon conseil.

Lundi 28 avril 2008 à 21:54

Bornée
Têtue
Fière
Humble
Changeante
Paradoxale
Stupide
Intelligente
Passionnée
Libre
Forte
Inventive
Rouée
Fragile
Exigeante
Facile
Compliquée
Multiple
Duelle
Silencieuse
Extravertie
Solitaire
Feignasse
Hyperactive
Décidée
Obsédée
Amoureuse
Folle
Raisonnée
Défoncée
Cicatrisée

[...]

Lundi 28 avril 2008 à 21:43

Il la faisait rire... Ca n'était pas anodin. Tout ce qui est rare devient précieux. Son rire n'échappait pas à la règle. Oh, avant il n'était pas rare, un rien suffisait à le déclencher. Une expression, un mot, un geste et elle était partie. Parce qu'il était là son bonheur, dans un rire. Dans un sourire. Ils la rendaient même belle. Mais tout était différent. Chaque éclat, chaque sourire devait être considéré comme un présent réciproque. C'était autre chose. On ne saurait dire si l'évolution avait été positive et négative. Enfin. En théorie. En pratique elle était bien sûr négative. Comment le monde pouvait être plus beau sans cela ?

Lundi 28 avril 2008 à 20:46

J'ai tout écrit. Puis tout effacé. Parce que. Voilà. Pas envie qu'on s'énerve.
Tu vois.




Lundi 28 avril 2008 à 20:19

Je ne voyais pas vraiment les choses ainsi...
Faut vraiment que je trouve ce film "17 fois Cécile Cassard".

Lundi 28 avril 2008 à 14:59

Il semblerait que la nuit dernière fut agitée. J'aurais crié. Merci la fièvre. Et cet orage... Un énorme orage. Pas comme la tempête de l'an dernier qui avait été marquante à cause du vent, non. Un véritable orange, avec la foudre qui ne tombait pas loin et qui faisait trembler la terre. Les gouttes de pluies qui s'écrasaient lourdement contre la toiture. Ne pas même pouvoir distinguer quelque chose à travers le velux. Il faisait une chaleur étouffante dans la chambre, et pourtant je tremblais encore. Je suis retournée me blottir dans les couvertures, appuyée contre le mur, la main sur une feuile A4. Y'a des nuits comme ça. On se demande qui on est, pour s'inquiéter d'un orage qu'on aurait d'habitude adoré. Puis l'on se souvient d'une chose : la fièvre.

Lundi 28 avril 2008 à 14:18



Bonne fête très chère !

Dimanche 27 avril 2008 à 23:21

Tu crois pas qu'il est un peu tard pour se rendre compte de tout le mal que tu as fait autour de toi ? A croire que tu cultives l'art et la manière d'être en décalage pour mieux faire souffrir les gens. C'est ça qui m'insupporte, et qui doit aussi m'attirer dans le même temps puisque je me retrouve sans arrêt dans cette situation. Aujourd'hui j'ai encore vidé un peu plus mon monde, j'ai supprimé des pans entiers de mémoire pour être moins, comprendre plus. Si c'est ça qui doit entraîner ma chute tant pis. J'ai rangé, trié, jeté, je me suis rappelée à moi-même et les résultats n'étaient pas souvent à la hauteur des attentes. Y'a une grande boîte à chaussures, ou plutôt à bottes, sous mon lit. Encore quelques mois et je la scelle. Ensuite je laisserai passer sept ans, comme promis. Je partirai, en sachant pertinemment qu'on continue de me suivre d'une certaine manière... Cette boîte est elle aussi rouge.

On croit faire au mieux mais en réalité on avance les mains tendues pour tenter de percevoir les obstacles. Le problème qui se pose c'est bien que nous ne sommes pas des chauve-souris et que souvent, on a déjà la face à terre lorsqu'on réalise qu'il est trop tard. Ce qui pourrait sembler logique. Pourrait.


~ Ce soir ça n'est pas une chemise mais un gilet de sport. Et un "missing you", en pseudo msn. Le pire c'est qu'il m'indiffère. Alors qu'il est tellement moins destructeur que celui à la chemise. Je renverrai le gilet demain.

Dimanche 27 avril 2008 à 16:00

Et surtout, se taire.

Dimanche 27 avril 2008 à 15:28




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