Mercredi 17 mars 2010 à 17:59

Se sentir sur le point d'exploser et prendre les mesures qui s'imposent. S'asseoir sur un banc, n'importe où, dans Paris, pour oublier un peu son envie d'ailleurs. Boire et s'arrêter quelques secondes, pour profiter de où l'on est et pour faire quoi. Le mal de tête qui s'estompe et l'envie de repartir. J'exploserai u autre jour. Quand cela en vaudra la peine. Quand je serai, une nouvelle fois, ailleurs.

Mercredi 10 mars 2010 à 1:27

Ce soir à l'affiche, Aleatoire, Ana', Bee, Clignotants.. Que de jolies demoiselles, et une fierté, celle d'être à nouveau à côté d'elles.

Dimanche 7 mars 2010 à 3:07

"Useless feelings make you follow so many ways, useless meanings make you lose so many days."

Sur le sol de l'appartement, il y a des photos à moitié découpées, face contre terre. Un peu comme moi quoi. C'est un bordel monstre. Parce que je m'en fiche. Parce que les Merveilles ne viennent pas. Parce que c'est pas pour le reste de fille qui fait semblant de vivre là que l'on va s'inquiéter. L'emballage en plastique, je n'arrive pas à l'enlever, ni à l'entamer, le taillader. Je me brûle en essayant d'ouvrir. C'est comme ma peau. Sous ma peau ça brûle, ça bouillonne, ça tente par tous les moyens de s'échapper. C'est comme ma peau, qui voudrait crier mais ma bouche reste insensible. La chaleur brûle, le froid brûle, l'eau même brûle, entre un sadique contentement et une folle résignation. Je brûle entière et inerte. Pourquoi cette absence de réaction? Ca n'est pas parce que le monde connaît ma faiblesse que je vais lui en donner la certitude. Incapable de me soulager. Je tremble trop pour m'éteindre. J'ai peur de ce qu'on retrouvera à ma place ensuite. Du déchet. Même pas animé, puisque je brûle sans flamme. Chaque jour, chaque nuit, je me consume.
 
I'm burning this day, burning away, but I keep on walking.


[Non, je ne sais pas. Et oui, c'est mauvais pour moi. Très.]

Dimanche 7 mars 2010 à 2:13

En fait, si ça pouvait dire "Va chier, connasse, j'ai des envies de meurtre à ton égard", ça serait bien, aussi.  Et puis, ta gueule, aussi.

Non, mais. On ne dirait pas comme ça, c'est juste que ça fait beaucoup de bien de le dire. Quelque part.

Dimanche 7 mars 2010 à 1:28

Impérative, va voir Infinitif. Mais non, ça n'est pas une punition. Ensuite tu iras chez futur et après seulement chez Présente. Vas-y, file. Quant à toi... Ca risque d'être un peu plus compliqué. Au programme : la concordance des temps. D'abord imparfait conditionnel, et si tu y arrives bien, présent futur. Je te préviens, cela risque d'être difficile, décevant. Pourquoi t'avoir choisie alors ? C'est vraie que tu es bien frêle, deux syllabes, premier groupe. Mais je te prédis mieux que ça. Impérative est là depuis trop longtemps. Elle a besoin... De nuances. D'espoir même. Et tu sais bien que nous avons des problèmes avec Espérer. Alors je me dis que tu saurais le faire revenir. Sauf que pour ce faire, tu ne peux plus te contente que d'une seule Personne. Courage. Tu deviens grande, au panthéon de mes phrases.

Samedi 6 mars 2010 à 14:07

Voilà, entre ses mains tu te fais petit, tu te réduis pour te laisser emporter, manipuler. Entre ses mains tu n'es qu'un jouet, ah, c'est vrai que tu te marres bien Mais où est ton ambition ? Tu hésites. Entre deux mondes ? Non. Entre deux échelles. Moi je te propose d'être entre mes bras. Ni plus, ni moins. Si l'on joue, ce sera à deux.

Jeudi 4 mars 2010 à 1:54

Ou éveille toi, mon bel amour. Ouvre tes yeux, ton odeur, ta voix. Faire vivre les ombres que tu poses d'habitudes derrière toi. Tu peux t'étirer, ou te blottir contre moi, miauler ou me chuchoter des imbécillités à l'oreille. Qu'importe. Ouvre un miroir. Ouvre une fenêtre de matin. Je suis dans ta faille. Laisse le monde y entrer. Ne claque pas sèchement la porte. Laisse moi te porter, tout doucement. Laisse moi te soulever, te mettre debout, ou simplement te faire tourner la tête vers le ciel.



C'est demoiselle Castille qui a ouvert les vannes, les miennes, à moi. J'espère juste suffire.

Jeudi 4 mars 2010 à 1:40

Si je te dis 353. Tu t'en fous toi. Tu ne sais pas à quoi cela correspond. Oui , mais 353. Il doit y en avoir 353. Il devrait. J'en veux 353. Tu ignores totalement ce dont je parle. Le problème c'est qu'il n'y en a que 352. Et derrière toi, rien.


J'arrête même de tricher. Comme pour y croire, à n'avoir que ce que l'on mérite.
 
 

Jeudi 4 mars 2010 à 0:58

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/4/4287858.jpg

Elle était comme ça. Elle était hier. Allongée sur son lit, la tête perdue dans les nuages. La chaleur du soleil sur la peau. Elle se demandait où elle était, et pour qui. Pour toute réponse elle s'est juste aperçue que ce n'était pas là qu'elle voulait être.

Lundi 1er mars 2010 à 23:38

 Ma formulation était maladroite. Je reformule donc. C'est le seul regret formulable, justement. Exprimable, si tu préfères. Ce que j'ai le droit de penser, de dire sans culpabiliser. Sinon il y aurait tellement plus à écrire. Mon indescriptible foi en toi. Chut. Tu connais l'ineffable ? Viens que je t'explique le concept...

Tu vois que tu as déjà tout compris.

Lundi 1er mars 2010 à 2:35

[Une variante pour Alexie. Inspirée de la situation et d'une vieille histoire.]

- Up ! Où es-tu ? Up !
- Là. Tu vas arrêter de m'appeler ainsi ?
- Tu vas arrêter d'arrive par derrière, insidieusement ?
- Tu connais la réponse.
- Trop bien.
- D'autant plus que Up serait un diminutif qui t'irait très bien également.
- Moui... Je préfèrerais vivre plutôt qu'exister.
- Tu cites Wilde presque correctement. J'ajouterai cependant que le droit d'exister n'a été accordé qu'en réponse au droit de détruire.
- Tu es vraiment remontée toi.
- Affirmatif. Trop... Superficielle. Ca m'agace profondément.
- Alors, quel prénom ?
- Les deux. L'un de jour, l'autre de nuit. Ou selon les circonstances. La flamme mord tout aussi bien que la neige.
- Pas faux. Les deux commencent par un S de toutes façons.
- Yep, à croire que je commence à faire dans la simplicité.
- Tu t'es décidé pour l'arme ? 
- Pas encore. Comme les prénoms, selon.
- C'est une idée à creuser, cela correspond pas mal.
- Toi ?
- Sveta. 
- Court, utile, j'aime.
- En le pensant argenté, je voyais bien une lame.
- Et doré, une déflagration. 
- Da.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast