Samedi 31 octobre 2009 à 17:09

Et vouloir à nouveau écrire des mots forts, pour faire découvrir des sens que l'on ne devine pas. Ou que l'on ne devine que trop, justement. Des sensations qu'on aimerait constantes, qui nous détruisent par à-coups. Trop brutales, trop vites parties, trop vite addictives. Ne pas chercher un endroit ou se fixer définitivement, juste un port d'attaches. Pour les instants où l'on ne sait plus où aller, vers qui se tourner. En garder une impression, un parfum.

Vendredi 30 octobre 2009 à 22:33

Dis-moi, est-ce que les amours s'effacent aussi vite que l'encre d'une stylo bille ? Tu me répondras que tout dépend du support. Alors je précise, sur ta main, sur toi. Sur ta main ça m'arrangerait pour effacer rapidement les mots qui ne sont pas les miens. Et toi parce que je ne le voudrai nulle part ailleurs. Paradoxal. La solution c'est peut-être alors de ne rien dire. Et de juste se décaler de quelques millimètres. La prochaine fois.

Mardi 27 octobre 2009 à 22:49

Tu n'oublieras pas, n'est-ce pas, de me retenir par la main quand je ferai semblant de vouloir partir sans te dire au revoir. Je suis contre l'idée d'avoir droit à un baiser, mais quand même, celui là je pense le mériter. Je l'imagine facilement. Il serait beau avec les lumières urbaines. D'où peut-être mon envie de rester dehors ce soir. Comme une projection. A quoi ressemble le monde quand tu l'habites ? Je n'en peux plus des espaces confinés. J'ai besoin d'un jour, d'un chien et loup à la limite, d'air et de vie alentour.

Mercredi 21 octobre 2009 à 23:49

Chanter dans la nuit parisienne et rêve de guitare. Être touchée par les compliments auxquels on s'attend le moins, celui de la femme de ménage ou ceux d'une nouvelle connaissance qu'on espère déjà être une amie. Être juste "quelqu'un de bien" ou une "meneuse de groupe", boire un verre de vin dans une soirée tranquille, trouver un garçon vraiment beau, et réfléchir à la manière dont on peut changer notre monde en même temps. Passer des nuits blanches, préparer un masque de naïveté et de joliesse, trouver un garçon vraiment beau et voir, saluer, sourire à tous ces gens. Se rendre compte dans le métro, en lisant la couverture d'un recueil de textes, qu'on est en train de réaliser un rêve.

Sciences Po Paris.

Combien d'années j'en ai rêvé ? Depuis le début c'est un bruit sourd, un battement de coeur en fond sonore de ces pages virtuelles.

Et maintenant plus besoin de l'écrire pour le rêver. Le vivre, simplement.

J'en parlais déjà en décembre 2005 quoi.

Dimanche 18 octobre 2009 à 18:31

Comment on fait quand on a envie de dormir, de courir dans tous les sens et de se rouler à deux dans la neige ? Tout ça en même temps ? Et bien l'on rêve. En se disant que le lendemain matin lorsque l'on se réveillera avec la personne que l'on aime à côté de soi, on aura envie de rejoindre notre vie. Celle qui certains matins nous semble nous sauter à la gorge alors qu'on aimerait tant s'en défaire. Parfois on se laisse seulement glisser sur le côté. Une main va se poser sur le corps d'une autre personne. Si importante. Quand on ose, on lui murmure un je t'aime. Mais on peut également se réveiller en sursaut au milieu de la nuit, la voir toujours là et lui écrire. Avec le bout du doigt, sur son épaule gauche. Ca ne reste pas. Ca n'est pas visible. Mais ça a été là.



Histoire d'il y a un an. Je me perds dans mes souvenirs pour retrouver le mode d'emploi.

Dimanche 18 octobre 2009 à 18:28

Elle avait à nouveau envie de donner une émotion, une couleur, ne plus se contenter d'esquisses que les gens pouvaient attraper au vol et s'approprier. Elle voulait libérer totalement ces mots, en leur laissant juste quelque part sur les ailes une plume différente, qui porterait sa marque. Quelque chose de discret ou de remarquable, un grand rien ou un petit tout. Les empêcher de les, de se, retenir. Et si sa plus grande phobie était une cage ? Il faut s'élever pour passer entre les barreaux.

Samedi 17 octobre 2009 à 17:54

Ne pas oublier que dans ces histoires là le plus important, une fois qu'on croit en soi, c'est d'y croire tout court. Je veux de ces non qui font des oui et de ces interdits qu'on transgresse avec allégresse. Puisqu'après tout il faut décoller avant de se brûler les ailes. Question de constance. Qui vivra verra, mais aussi je veux et j'aurai.

Samedi 17 octobre 2009 à 1:26

C'est quand même terrible. D'avoir à se sentir vivre quand des coeurs se brisent et de sentir une partie de son coeur mourir quand des gens vivent. Les sourires, qu'ils soient du matin ou du soir, peuvent cacher tellement de choses.

"Dis, je crois que j'ai fait une bêtise."
"Quoi ?"
"J'ai cru que tu en serais une."

Mardi 13 octobre 2009 à 22:04


Dis Jean, la tempête, tu l'arrêtes un jour ? Si oui, comment ? Je n'aurais pas pu être "calmement" amoureuse ? Non ? Tu as trouvé le mot juste et j'ai l'impression que depuis il me colle à la peau. Pourtant je ne m'étais jamais définie comme telle, amoureuse donc, il faut lâcher les gros mots parfois. Ou les grands. Cette désagréable impression de ne vivre que dans des virages qui auraient été loupés. Avec plus ou moins de classe.

Mardi 13 octobre 2009 à 21:55

"Le plus grand obstacle à la vie c'est l'attente qui espère demain et néglige aujourd'hui." Sénèque.

Paris, tu me joues de drôles de tours. Je savais bien, finalement, que je trouverai un maximum de mes vies ici. Par petits bouts. Alors je n'ai pas le temps d'attendre pour ouvrir les yeux. Question de cynisme. Je n'arrive pas à choisir entre plusieurs inexistants. A croire que j'ai l'utopie qui devient pragmatique. Ou bien plutôt que moi j'ai envie d'être, ou d'avoir. De manière unie.

Lundi 12 octobre 2009 à 18:11

But now he lives inside someone he does not recognize
When he catches his reflection on accident

Lundi 12 octobre 2009 à 8:33

Bon les gens, ça commence à se faire pressé. Déjà je suis en manque de musique, ça c'est acté. Mais en plus à Sciences Po, la plupart des cours sont mis en ligne sur internet. Et pour bosser il faut donc les écouter en ligne. Pour les écouter, il faut avoir une connexion internet sûre. Ce qui veut dire le

Lundi 12 octobre 2009 à 2:04

Ca en deviendrait presque drôle. Comme si les remises en marche étaient contagieuses, j'aimerais bien. Dis, ça t'intéresserait d'apprendre à coudre ? Ou juste à faire un noeud ? On en est que plus forts après.

Lundi 12 octobre 2009 à 2:02

Je reste dans ce bordel, ces nuits sans café ni cigarette. Ces lumières sans éclat, qui peinent à faire semblant d'exister. Sur mon cou une trace, marque invisible d'une tension. Je saurais t'indiquer l'endroit exact si tu me le demandais. Ne rien trouver de beau, mais tout d'attirant. Mes chimères sont devenues réelles en exil. Sur ta main je cherchai juste la marque d'un ailleurs que j'aimais sans le connaître. Une nuit qui fut la dernière. Tout comme je pensais ce métro le dernier. L'autre fois il n'y avait eu qu'un instant de bousculade. Là je me suis sentie puissante, à courir vers ma folie. Huit mois après. Once upon a time.
 

Lundi 12 octobre 2009 à 1:53

Parce qu'elle a eu raison de me le demander. Comment c'était Archive ? Archive c'était un ras-de-marée, une vague gigantesque qu'on voit arriver des kilomètres à l'avance, parce qu'on a plus rien pour vivre, plus rien dans la poitrine, que la mer s'est retirée, loin, très loin. Et là ça arrive, ça vous engloutit, il n'y a plus de ciel, ou on est dedans, emmenés, submergés. La douleur se conjugue et joue avec l'ivresse. On s'en tire, à peu près, pas indemnes. On a pas les mots pour le décrire mais on se retrouve à écrire quand même. Archive c'est se dire qu'on aurait pu mourir de ne pas vivre assez. Pour ça. Tout le reste aussi.

Dimanche 11 octobre 2009 à 2:00

J'adore ces mots qui s'affichent comme pour résumer ce blog, cigarette, été, hiver, neige, Paris, Lille, coeur, gens, guitare, photos, concert... J'en passe. Ces illusions à des histoires menées ailleurs. Je connais celle qui s'écrit sans moi, mais et toi ? Je dirai bien que oui, parfois, les mots se croisent en un chapitre. S'entendent ou s'écrivent sur un carnet. Cet été indien est là pour me servir en réalité. Il m'a évité l'image et la lumière de l'automne. Les chutes qui vont avec. Ca n'est qu'un commencement. Je ne suis pas une fille de demi-saison.

Dimanche 11 octobre 2009 à 1:52

Et si on passait la soirée ensemble ? On boirait un peu, on écouterait de la bonne musique et on parlerait de toute et de rien. Et puis on irait courir dans la ville, chanter, danser sur les places endormies, on fumerait assis sur le parvis de l'église, s'allongerait sur les pavés pour tenter de voir quelques étoiles, on rirait à gorge déployée, vivants jusqu'à l'épuisement, jusqu'au matin où l'on reprendrait le dernier métro, usé de nos folies nocturnes pas si folles que ça. Ce serait tellement plus simple de vivre de nuit.

Dimanche 11 octobre 2009 à 1:50

Le fossé, le monde, qu'il y a entre nos mots et nos moments. Quand tout arrive naturellement alors que la maîtrise des nuits d'avant était froide et régulière. L'être et l'idée rejoignent le souvenir dans un exercice de mémoire périlleux. Je suis toujours celle-là, mais ça n'est plus celle que l'on voit. Seriez-vous les derniers à avoir connu cette vérité ? J'ai changé de prénom. J'ai changé de visage. Pourtant ce sont mes rêves d'avant que je réalise.

Je voudrais m'enfermer dans un moment. Ou plusieurs.

Dimanche 11 octobre 2009 à 0:31

A quoi elle ressemblait, déjà, cette gamine de treize ans qui paraissait majeure ?


J'en arrive à me poser la question. Quand c'était une clé, tout court, que j'avais autour du coup. Celle que j'ai perdue.
C'est loin, toutes ces vies là. Et en même temps, pas tant que ça.

Dimanche 11 octobre 2009 à 0:19

Vlang. De ces fois où l'on se dit qu'on a bien fait d'écrire. De répondre sans le dire vraiment, parce que "c'était spécial tout de même".

If was was to walk away, from you, my love, could I laugh again ? If I walk away from you and leave my love, could I laugh again ?
Am I still in your head ?


Ca, c'est fait.

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