Dimanche 4 octobre 2009 à 22:27

C'est étrange... J'étais venue à Paris pour te voir réussir, de loin, et essayer de te rejoindre, comme par hasard, sur des sommets trop hauts pour moi. Je voulais porter ta chemise et me trouver dans un monde qui suivrait ton chemin. Et puis, tu sais, je l'ai oubliée ta chemise. Je te vois chuter. Glisser d'abord, mais les pierres qui roulent sous tes pieds ne mentent pas. Bientôt tu te casseras la gueule, en bonne et due forme. Peut-être alors cesseras tu de te préoccuper du souvenir que tu laisses à toutes ces filles, de ces moments d'ivresse innocente, perdus à tout jamais. Je grimpe, je monte, je vole presque, dans les vêtements d'un ou d'autres. La question que tu dois me poser n'est pas celle du souvenir, celle de la volonté plutôt. Est-ce que les gens se retrouvent dans le métro ?


Tu perds le piano, certes, mais le plus important c'est de se souvenir.
Partition à quatre mains.

Dimanche 30 août 2009 à 0:37

Hep ! Toi ! Oui toi ! D.I.F., comme tu veux. Qu'est ce que tu fous là ? Non mais sérieusement, c'est quoi cette connerie de demander une alerte pour chacun de mes articles ? T'es pas censé être ailleurs ? Dans un autre monde ? Dans une autre vie ? Que je m'apprête à rejoindre, certes. Parce que nous sommes en train de réaliser des rêves que vous avions si pas construits ensemble, partagés. Mais les miens se font sans toi et en gardent un goût amer.

Je quitte les gens que j'aime pour ceux que j'ai aimé.

Vendredi 7 août 2009 à 22:52

Je suis inscrite dans cette fichue grande école, j'ai un appartement, un contact sérieux pour un petit boulot, des pistes pour revoir Anne, Adeline m'aiderait à déménager. D'ailleurs, si vous êtes sur Paris pas cette semaine mais celle d'après, la famille (moi inclue), recherche des bras, et des jambes : 5ème étage sans ascenseur.

Je sais où j'écrirai à Paris.

Un ami a le coeur, brisé, et a essayé de se briser du même coup.
Dans les dossiers de mon portable traîne un "je t'aime" inutilisable.

Mercredi 5 août 2009 à 1:14

Puisqu'on se lasse de tout, pourquoi nous entrelaçons-nous ?


Noir Désir.
Paris.
Mon reste. Mademoiselle avance.

Jeudi 23 juillet 2009 à 12:49

Tellement de choses à dire et tellement peu de temps. Une phrase qui me revient sans cesse en tête : la famille d'abord et le meilleur pour la fin. L'entrée de Science Po sur des Saints Pères, la galère pour les appartements, et le sommeil troublé par des rêves qui ne devraient pas trouver leur place dans mon esprit. J'y retourne.

Et une fois revenue chez moi, je commande mon mac. Ce qui me permettra d'avoir internet sur Paris. Enfin. Il me reste 2 minutes de connexion. Alors ne soyez pas trop sages.

Vendredi 17 juillet 2009 à 0:13

Un papillon de jour. Blanc. Perdu dans cette nuit que je trouve probablement trop belle. Se perd en essayant de rejoindre la lumière de la pièce. Il y a une vitre mon petit ; ce que l'on te promet tu ne peux l'atteindre. Tu n'es pas loin pourtant. Suivre le piano et la guitare. J'ai fini par atteindre moi, enfin. Un objectif fixé depuis si longtemps qu'il n'en était finalement plus un. Je ne veux plus Paris. Je l'ai.


Je nous avait promis sept années, il n'en reste plus que trois. Et elles me paraissent accélérer le temps à une vitesse incroyable.
Ca n'est pas une redondance.

Réduire les distances.

Vendredi 3 juillet 2009 à 23:11

Ca n'était absolument pas prévu. Et ma vie parisienne commence bien : j'achète un billet de concert avant d'avoir trouvé un appart. Mais je suis sûre et certaine que nombre d'entre vous seront d'accord avec moi : le 10 octobre, au Zénith de Paris :

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Voilà qui fait plaisir.

Dimanche 17 mai 2009 à 1:17

Il y a comme un bug. Elle a tout pourtant. La tenue, la soirée, et les gens. Elle est la seule à fumer cette marque de cigarettes dans le lycée. Elle est la seule à fumer, là, maintenant. Elle est juste seule face à un mur en fait. Au sens propre comme au sens figuré. Les bottes posés sur une autre chaise. Un vague souvenir de morceau punk en tête. Se souvenir, chercher la chanson dans le téléphone et la trouver. Elle est aussi la seule à ne pas savoir quoi penser de cette moitié de silence. Peut-être parce qu'elle le vit seule, pour changer. Lassitude. Fermer les yeux un instant le nez enfoui dans un col.

Savoir viser juste, rapidement, sans bavure. "Tu viens avec moi ?", connard, j'irais n'importe où avec toi. Et cette phrase est au conditionnel. Et ça me fait chier. "No, he is not. That's my problem." Oui, il est bien  là mon problème, à n'en plus douter.


C'est simple : elle doit aller à Paris l'an prochain. Loin de yeux, loin du coeur. Ou pas, justement.

Dimanche 12 avril 2009 à 14:03

Je passe des fêtes de Pâques sans cloche ni chocolat. Comme tous les ans le Paris-Roubaix passe par chez moi. Il n'y a pas eu de grand repas de famille pourtant. J'ai des tonnes de papiers, de textes, d'inspirations à vous poser. Je ne le fais pas parce que je n'arrive pas à me poser moi. Guitare et cigarettes. Avril et Mai. J'aimerais que tout se passe aussi bien que jusqu'à présent. J'ai des hauts et des bas. Des milliers de choses à faire. L'été n'a pas attendu Juin pour arriver. Vider ma chambre pour la retrouver encore plus remplie d'eux. Nous verrons bien ou tout cela nous porte. Quoi ? Ces derniers mois. Qui sont partis pour devenir les plus beaux. Ah. Et puis. Surtout. Dans 8 jours je suis à Dijon quoi.

"Je vais à Amsterdam durant le dernier week-end de juin. Et j'ai la chanson Mister Blue qui me revient en tête ces derniers temps. Je pense à Ambre à tous les coups. Celle qui est partie comme elle est arrivée. Des tonnes de choses à lui dire. Je ne sais pas les dire en anglais. Peut-être juste parce que je ne parviens pas à les penser en français. Déjà."

Lundi 23 février 2009 à 20:29

Où ont-ils atteri ? Les ai-je seulement laisser s'envoler ? Eux, les autres ? Où les ai-je posés ? Ce serait vraiment stupide de les avoir perdu. Surtout maintenant. TGV Paris Lille. Je ne sais plus. Je le voyais dans le carnet orange et ils n'y sont clairement pas. Ah. Si, je sais. Bien sûr. Les fiches. Soit.

Paris. Matin. Gare du Nord.
La question que je me pose à chaque fois que je suis assise à cette table c'est celle de l'attribution des rôles. Derrière la vitre qui est l'acteur et qui est le spectateur ? Est-ce un spectacle de rue ou un spectacle en salle ? Des mimes sans saveur. Qu'importe. Ou presque. Je m'en fous. Tu n'es ni l'un ni l'autre, pour une fois. Sourire figé.

"On le voit au chocolat chaud." D'après mon grand-père c'est selon les toilettes. Je ne te l'ai jamais dit.

Samedi 24 janvier 2009 à 22:07

J'avais envie de lui dire "Mais vous êtes embêtant Monsieur-Quotas-et-Dossiers, moi je veux venir vous voir pour devenir clairement schizophrène. Rire des choses graves et pleurer des choses drôles. A la Adeline, ou Presque. Je veux Apprendre en Majuscules, peut-être pour l'Espoir, celui que je dis parfois sale, celui que je cache au fond de moi si ça se trouve, et puis peut-être juste parce que ça me plaît. Les choses graves. Dans la journée. Rentrer dans une sorte d'Appartement aux Merveilles comme Elles en ont. S'être auparavant Envolée dans le métro. Envolée vers le Musicien de Montmartre, vers la Photographe de la Porte d'Italie, vers la Cousine, la Chanteuse, la Bavarde, la Julie, vers les Filles au thé à la Menthe du Quartier Latin. Vers les Gares, vers Partout. Dans ce fichu métro de Paris Gare de l'Est.Je veux mélanger les Couleurs et le Noir. Mon Brouillon et mes Certitudes. Je veux vivre en Grand. Qu'importe que nous soyons 90 ou 1000. Prenez-moi. Gardez-moi. Trouvez-moi. Je me suis perdue Quelque Part en France, j'ai perdu la Demoiselle, j'ai perdu Mademoiselle, Ma Demoiselle, la Fleur et la Princesse que je venais seulement de trouver, de comprendre et de connaître. Alors. Je ne sais pas où les chercher. Mais la Capitale des Majuscules me paraît être un bon endroit pour commencer. Commencer seulement."

Samedi 20 décembre 2008 à 20:06






Tu te souviens de la dernière ? Mais si, le cinq... La dernière fois que tu m'as dit "je t'aime". C'était la fin de soirée, la fin du jour même. L'autre était un peu revenu, s'était rappelé à mon bon souvenir. Et ce souvenir, bon mais blessant, m'avait fait te dire à quel point je t'aimais. Parce que tu le savais mais je ne te l'avais jamais dit. Parce que moi c'était tellement évident, c'était toi qu'il fallait gagner, toi qu'il fallait garder... Moi j'étais la fille de seize ans qu'on préfèrait à une autre. Mais que voilà. Au final, pas de regrets, ni de remords : j'ai fait comme toi. Mais tout de même. Quel aurait été le résultat des courses si tu avais été autrement ? Je n'en sais rien. Je ne veux pas savoir. Et puis, maintenant c'est fini. Si bien fini que ton dernier message je l'ai toujours. Alors que l'autre, ce bon, vieux ou presque, mais blessant souvenir, et bien ses messages ont tous été effacés. Sauf que. Voilà. Il ne m'a jamais dit "je t'aime". Sinon quel aurait été le résultat des courses ? Je déconseille la prise de paris. Au passage, je déconseille aussi la prise de Paris. Mais c'est une autre histoire.

Vendredi 19 décembre 2008 à 21:49

Je serai à la rencontre cowblog de février...
Et CA, ça fait plaisir !

Jeudi 11 décembre 2008 à 18:27

Avez-vous remarqué comme la haine de quelqu'un peut nous amener à marcher bien plus vite ? Que l'amour de quelqu'un d'autre nous fait nous retourner bien plus lentement ? Moi j'ai les doigts glacés. J'aimerais me réchauffer les pieds. J'ai envie de le voir. Et mon coeur est éparpillé dans divers coin de l'Europe. "Little girl has europe in her blood". Pas seulement dans le sang. "She has feelings in her head". C'est bien là le problème. "And too many boys in the heart." Tu t'es un peu emmêlé les pinceaux mais oui, c'est ça. J'ai envie de partir. Toujours aux mêmes endroits.

Lundi 24 novembre 2008 à 20:43

Tout ce que j'ai pu commencer aujourd'hui m'a finalement fait beaucoup de bien. Ce soir je compte finir ma poubelle, ou du moins essayer. Je n'arrête pas de chanter. Tout et n'importe quoi. Je martyrise la guitare. J'aimerais pouvoir aller à la rencontre parisienne, et puis voir Mylène à Dijon, Laure à Paris, partir à la neige en février avec Anne, sortir le week-end, retrouver les filles cet été. Aller à Londres. Voir un peu l'appartement aux merveilles d'Elise, si sa proposition tiens toujours, aller à des tonnes de concerts... Mais il y a cette permission. PARIS QUOI ! Alors que je n'y pensais plus... Alors que cette ville m'ouvre toutes les portes : même celles qui ne lui appartiennent pas.

Aujourd'hui est une journée très spéciale : j'ai décidé de ne pas finir comme elle. Et je suis en bonne voie pour.

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Parce que sur la place Rihou, même sous la neige, elle y est encore.
 

Lundi 24 novembre 2008 à 17:37

J'ai le droit d'aller étudier à Paris si je le veux et si je le peux l'an prochain. C'est tombé comme ça, sans que je ne m'y attende. Paris c'est par extension tout le reste. Prendre de l'avance sur les sourires. Réussir l'histoire. Croiser les doigts et être exaucée. Avoir les joues rouges. Faire des bolas sous la neige. Boire un chocolat chaud. C'est une belle journée.

Samedi 15 novembre 2008 à 22:03

Se faire une réflexion très bête en sortant du train à Orchies : j'ai envie d'aller à Londres, Paris, Dijon, Rennes (jusque là, ça va), et Lille. Sauf que j'en viens de Lille. Eternelle insatisfaite, fichue de telle sorte qu'elle a ses pulsions a posteriori. Quand l'instant est passée. Je me fais parfois engueuler parce que je ne réfléchis pas assez. Mais j'aimerais que cela soit vrai, que je ne réfléchisse pas justement.

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