Dimanche 29 novembre 2009 à 22:42

Ca ne m'était jamais arrivé, mais là c'est un besoin urgentissime de m'exprimer de manière grossière et en visant une personne. Alors je me suis dit qu'ici l'impact serait plus limité que sur facebook... Que vous étiez compréhensifs, toussa toussa...

S.R mais CONNAAAAAAAASSE !

Dimanche 29 novembre 2009 à 21:09

A propos de Paris. D'une préparation que je pensai vaine pour un rêve lointain.

"Mais vous êtes embêtant Monsieur-Quotas-et-Dossiers, moi je veux venir vous voir pour devenir clairement schizophrène. Rire des choses graves et pleurer des choses drôles. A la Adeline, ou Presque. Je veux Apprendre en Majuscules, peut-être pour l'Espoir, celui que je dis parfois sale, celui que je cache au fond de moi si ça se trouve, et puis peut-être juste parce que ça me plaît. Les choses graves. Dans la journée. Rentrer dans une sorte d'Appartement aux Merveilles comme Elles en ont. S'être auparavant Envolée dans le métro. Envolée vers le Musicien de Montmartre, vers la Photographe de la Porte d'Italie, vers la Cousine, la Chanteuse, la Bavarde, la Julie, vers les Filles au thé à la Menthe du Quartier Latin. Vers les Gares, vers Partout. Dans ce fichu métro de Paris Gare de l'Est.Je veux mélanger les Couleurs et le Noir. Mon Brouillon et mes Certitudes. Je veux vivre en Grand. Qu'importe que nous soyons 90 ou 1000. Prenez-moi. Gardez-moi. Trouvez-moi. Je me suis perdue Quelque Part en France, j'ai perdu la Demoiselle, j'ai perdu Mademoiselle, Ma Demoiselle, la Fleur et la Princesse que je venais seulement de trouver, de comprendre et de connaître. Alors. Je ne sais pas où les chercher. Mais la Capitale des Majuscules me paraît être un bon endroit pour commencer. Commencer seulement"

Je pleure maintenant comme Adeline, mon Espoir est devenu réalité, et a éclaté au grand jour au milieu d'une Vague de joie, qui a tout emporté. Mon Appartement aux Merveilles est un beau Bordel, bien sûr, mais l'on y trouve des choses Merveilleuses. Les Musiciens habitent du côté de Saint Germain, les Photographes sont un peu partout, la Cousine je ne l'ai pas encore vue, la Chanteuse non plus. Le thé à la menthe est devenu celui d'un Monsieur Malade. Je cours dans les gares mais n'ai pas encore mis un Pied Gare de l'Est. Je n'ai pas Perdu, j'ai Quitté des gens et j'en Trouve d'Autres. Je Commence Bien.

Mercredi 25 novembre 2009 à 23:18

Juste envie de te dire que je suis là. Si par hasard tu finissais par venir, ou revenir ici. Des mots de réconfort il n'y en a pas des tonnes parmi ces presque 3000 articles. Mais il y en a quelques uns. Ceux écrits l'ont été pour des personnes aimées, désirées, comprises ou inconnues. Alors ils peuvent l'être pour toi. Aimé, compris ou pas, désiré et inconnu. Une personne est une monde plus qu'une route, et pourtant l'on trouve des carrefours.

Mardi 24 novembre 2009 à 22:00

"Vous m'étiez déjà infidèle, Monsieur, quand vos mots ne m'étaient plus adressés, quand ils se pensaient pour une autre. Ils invitaient  alors à des destinations que mon coeur ne pouvait voir, puisque votre regard ne m'y destinait déjà plus. Croyez-vous Monsieur que l'on soit dupe de ce genre de choses ? L'on sent et l'on sait dès que l'autre pense avoir franchi la ligne. Car il y a alors dans notre commun indicible une fracture qui porte un nom, la tromperie. Que d'infidélités j'eusse pu vous pardonner ! Impossible en revanche de passer outre cette trahison. La tromperie enlève la céleste inconnue qui transmet le message d'une âme à une autre. Je vous condamnerai, Monsieur, pour le viol de l'ineffable."

Dimanche 22 novembre 2009 à 21:08

Tu vois, il y a parfois des raisons toutes bêtes d'aimer sa vie. Trente secondes de bêtises et un sourire au téléphone. Se faire appeler par son nouveau prénom, comme un nouvelle peau que l'on aime porter, qui connaît ses premières sensations. Chanter dans le métro, sourire et en oublier de voir que l'on retourne chez soi. Se retrouver au beau milieu de la nuit devant une porte qui mène à un endroit dont on rêve. Tu vois, il y a parfois, souvent quand on a la chance de la voir, une personne, pas bête du tout, qui nous donne des raisons de l'aimer.

S'il vous plaît.

Mardi 17 novembre 2009 à 21:19

J'ai une belle angine, de la fièvre, et mon contrôle de ce matin a été totalement foiré. Je devais aller à une réunion, mais je suis finalement rentrée dormir. Je ne sortirai pas ce soir. Mais finalement, de ce que j'en garde, c'est une très belle journée. Juste parce qu'on serait capables de rester longtemps, comme ça, à se regarder.


Et aussi : j'ai réussi l'audition, je fais partie de la troupe de Comédie Musicale de Sciences Po.

Samedi 14 novembre 2009 à 1:15

Tu fumes. Ca n'est pas bien. Tu t'es demandé toi peut-être si c'était bien, ou mal, avant de me laisser en plan. Retrouver le goût de la cigarette de la ruelle. La cigarette  du matin quand la nuit fut froide et silencieuse. La cigarette de ces aubes où j'avais, ai encore besoin d'Ailes. Dites les filles, on retourne à la ruelle ? Pour voir si les mots sont les mêmes. Si nos coeurs ont gardé les mêmes rythmes. Il manquera toujours à ma vie. Un fini indéfini. Être partout et nulle part à la fois. Il n'est pas ici une personne mais un tout. De la musique déjà. Explosions in the Sky. Ce groupe a été créé pour ces instants brumeux. Pour ces lumières matinales. Pour ces nuits nostalgiques où le rouge de la cigarette et le blanc de l'écran ne savent pas remplacer la lumière de là-bas, le bleu ou le gris, le blanc de l'hiver, derrière la tour.

Magic Hours.

Samedi 14 novembre 2009 à 0:57

Naturelle. Ton jean, ton maillot rouge et un gros gilet noir. Le plus étrange c'était de te voir sans tes bijoux. Sans les bijoux c'était déjà autre chose. Sans les émotions portées sur ta chair. Tu es redevenue belle. Belle comme avant. N'écoute pas les gens. Ils t'ont fait toutes les marques que tu avais sur la peau et dans le coeur. Tu es belle. Comme avant. Les deux yeux grands ouverts, et les traits neutres. L'instant figé. Mon Dieu oui, tu es belle. Comme avant. Et si je ne t'avais pas connu alors j'aurais voulu te connaître. Mais la voilà la chance de ma vie : je te connaissais. Et je suis passé à travers. Je peux à nouveau te regarder droit dans les yeux et te dire que tu es belle. Démarque toi des autres, deviens les autres si ça te chante, mais je t'en supplie laisse-moi voir ça. Comme avant. Encore, je suis arrivé après le plus gros de la tempête. Ton univers je ne l'ai pas connu. Pourtant tu l'as encore, et il ne cesse de s'agrandir. Te verrai-je un jour telle que tu étais avant mon arrivée ? Avant la leur surtout. Ils m'ont gâché une chance de te voir. Pas plus belle. De te voir. Autrement encore. Chaque découverte me bouleverse, chaque découverte m'élève un peu plus. J'aurais aimé. Si un jour, peut-être, est-ce que je te reconnaîtrais seulement ?

Je ne crois pas. Ils furent celle que je suis.

Samedi 14 novembre 2009 à 0:33

Et ce qui est dingue c'est que nous deux, on aimera toujours, mais jamais au même moment.
Une main qui effleure. Deux d'un côté, beaucoup trop de l'autre. Quelle est la différence ? Au final on ne cherche qu'une seule et même personne, celle qu'on ne trouvera pas. Cette relation étrange à qui "on ne fait pas une déclaration." Bien sûr que non. Quand même. Maintenant que je vis j'ai cette question qui me revient de temps à autres. Qu'aurait-elle donné, cette phrase, si elle n'avait pas été prononcée à travers un combiné ? Si j'avais été à l'endroit où mon coeur bat maintenant. Je ne saurai jamais, mais la question se pose toujours. Comme nos amours.

Passer de la musique classique au jazz.
 

Samedi 14 novembre 2009 à 0:25

Je chante et j'ai envie d'écrire dans mon carnets de paroles. Les mots ne m'échappent plus, ils m'envolent pour de bon. Je suis amoureuse. Mais il ne faut pas le dire trop fort, c'est un secret que j'ai partagé avec le Monsieur du Métro. Chut.

Dimanche 8 novembre 2009 à 21:04

Elle lui expliquait le froid, elle lui expliquait la nuit, elle lui expliquait la solitude. Ces ombres qui l'envahissaient depuis qu'il était parti, mais pas vraiment. Elle sentait un grand vide dans sa poitrine, un vide qui pourtant tapait, frappait sa cage thoracique, un vide qui tentait de se lancer vers l'extérieur, pour retrouver de quoi se combler, la recherche désespérée d'un néant qu'il avait créé. Où était-il passé ? Qu'avait-il exactement emporté avec lui ? Elle n'avait pas l'air de comprendre qu'il connaissait également le froid, la nuit, la solitude. Qu'il ne trouvait plus de chaleur dans ses bras, lorsqu'ils étaient serrés l'un contre l'autre, et cette impression misérable d'enlacer le marbre. Il connaissait la nuit ; dans la sienne les étoiles s'étaient éteintes depuis longtemps déjà, comme leur histoire.  Elle ne voyait, croyait, pas que depuis des semaines il se sentait seul, lançant des mots sans écho. En réalité il avait choisi le départ.  Sans vouloir claquer les portes. Juste partir parce qu'il n'a plus rien à faire ici. Retrouver quelque chose qui le percute. La fuite en avant.
 

Dimanche 8 novembre 2009 à 20:35

"Je ne te l'ai jamais dit, mais là ça s'impose.
3 ans que je suis tes aventures, tes mots, tes souhaits, tes pensées sans rien dire.
Beh là, je le dis.

Ca fait limite psychopathe quand j'y repense.

Tant pis =)

C'est beau chez toi."

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