Mardi 30 septembre 2008 à 23:27

Elle le gifla de toutes ses forces. Ce qui n'est pas peu dire. Il vacilla sous le choc. Pour une fois.

"C'est de l'amour, connard !"

Et partit sans demander son reste. Il n'y avait plus de reste. Les dernières miettes de son coeur s'envolaient au vent de septembre. Elles nourriraient peut-être quelques pigeons.

Mardi 30 septembre 2008 à 22:25

Non au contraire, il y a beaucoup moins de textes et de mots qu'auparavant. Parce que les mots s'étaient habitués à de nouveaux destinataires, à de nouvelles réponses, pour la première fois bien déterminés. Aujourd'hui ils n'y ont plus le droit et peinent à retrouver le premier chemin. Qui est bien plus difficile d'accès il faut le reconnaitre. Il est bien plus pénible à emprunter, aussi. Mais ça c'est leur affaire. Enfin. Mon affaire.

Regretter Thomas, la tranquillité, les moments de silence. Se contrôler. Demain sera identique. Après-demain aussi. Mais ensuite. Ça y est. On voit le bout du tunnel. Tenir. En silence. Malgré cette envie de se casser qui supplante toutes les autres. Certes, c'est se casser moins loin qu'auparavant. Mais je n'y suis pas encore. Ce serait con de flancher maintenant. Vraiment con.


Demain après-midi j'appelle l'ISCOM pour un entretien. Samedi je vais voir leurs locaux à Lille.

Lundi 29 septembre 2008 à 22:35

Loupé ma vieille. Ce que je perds dans ces cas là ça n'est pas ma conscience. Malheureusement. Je crois. Sur le fond tu parles d'autre chose. Oui, je sais bien. Mais il n'empêche.

Dimanche 28 septembre 2008 à 22:58

Et doucement péter les plombs... Changer le titre du blog mais ne pas avoir le courage de vous mettre le texte qui va avec. Le compte à rebours est bel et bien terminé. Plus rien. Si seulement. Ah ah ah. Décidément.

Samedi 27 septembre 2008 à 22:37

A gauche.

Mais non pas à gauche ! TOUT DROIT BORDEL ! TOUT DROIT.

Samedi 27 septembre 2008 à 22:35

J. Arrêter de pardonner donc. Ou bien si...
Parce que je n'y ai pas pensé de la journée.
La faiblesse. "Pourquoi tu me fais ça ?" Je l'ai la réponse. Ouvre les yeux, bordel. Sois grossière s'il le faut. Avance.
En peau.
Foutrement en peau, ouais.


Article ne voulant rien dire.

Vendredi 26 septembre 2008 à 17:01

Demain quand tu te réveilleras tous les "eux" seront partis. Disparus. Envolés. Peut-être que tu ressentiras alors un immense soulagement causé par le vide. Ces eux qui te démolissent et te labourent le coeur à force d'être là, d'être ailleurs, de t'aimer, de te haïr. Tu te lèveras, marcheras un peu et à la descente de l'escalier, dans l'entrée, ton reflet aperçu dans le grand miroir te laissera complètement indifférente. Et ce pour la bonne et simple raison que désormais personne ne sera en mesure de voir cette image, personne à part toi. En sachant que toi ça n'est pas important. Les choses deviendront faciles, les minutes feront soixante secondes et elles ne paraîtront plus jamais en faire parfois soixante et une, parfois cinquante-neuf. Un temps mobile mais réglé comme du papier à musique. Une musique calme et sans surpise. Qui vient naturellement. Comme ces chansons qu'on ne pense pas connaître mais dont les paroles nous viennent sans effort. Tu seras ainsi. Tu seras sans effort. Juste, il est possible que le froid te touche encore. Histoire que tu ne deviennes pas totalement insensible. T'auras toujours de quoi te faire un petit coin à toi. Tu te rendras compte que ce coin n'est rien mais il sera là. En même temps, ça ne changera pas grand chose à ce que tu as connu. Des bras vides alors que tu étais à l'intérieur. Tu en auras terminé dans ta recherche de la personne entière. Tu réaliseras que tu ne l'étais plus depuis longtemps. Et que c'est probablement pour ça que tu n'as pas trouvé. Que tu ne l'as pas trouvé.

Vendredi 26 septembre 2008 à 14:52

"je t'aime"

"ouppps désolé j'me suis trompé !"

Quand je vous disais qu'on ne lui disait je t'aime que par accident. Et le pire, c'est que de celui-là d'accident, je m'en fous totalement. Celui-là. De ce lui là.

Ou les dangers du... Je hais les propositions de titre.

Jeudi 25 septembre 2008 à 18:20

 Alexandre. Sebastien. Quentin. Fabien. David. Matthieu. Olivier. Martin Martjin. Ruud. Casper. Maarten. Jonas. Richard. Bruno. Giovanni. Matteo. Romain. Jonathan. Yohann. Rémi. Gauthier.  Alexis. Pierre. François. Thomas. Les quatre derniers avec un grand pluriel.

Jeudi 25 septembre 2008 à 12:13

C'est pas grand chose. Un mot. Deux mots en fait. Il ne faut pas oublier le déterminant. Bon. Un mot et demi parce que le nom n'est même pas un nom : c'est une abréviation. Alors si je compte le déterminant comme une moitié de mot et l'abréviation comme une autre moitié... Si. Un mot. Qui me trotte dans la tête depuis avant-hier. Qui ne veut rien dire pour l'instant. Qui était là comme ça, sur le moment. Ou qui était le début d'une réelle proposition. Un mot. De passage. Et il faudrait que j'arrive à le ranger dans un coin de tête. Histoire qu'il ne revienne que lorsque le reste du monde sera près. Mais merde les mots importants marchent par trois. "Je t'aime." "Tu m'énerves." "Tant pis, oublie." "Casse-toi connard !" "On va manger ?" "S'il te plaît." "Tu es beau." "Ne pars pas."

*rayez la proposition incorrecte*

Pendant ce temps là moi j'vais tenter de défragmenter. Ma tête.

Mercredi 24 septembre 2008 à 21:07

Y'a une partie de moi qui avance à pas de géant, mais vraiment des grands pas, tandis qu'une autre partie a envie de retourner à l'époque où j'avais peur du noir et où, finalement, tout était bien plus facile. Et puis là, d'un coup, je me dis que je n'ai jamais eu peur du noir. Alors y'a pas à chiquer. Faut avançer. Laisser certaines personnes derrière soi et avancer. Malgré l'affection, malgré l'angoisee. Parce que le choix on ne l'a pas toujours.

Mercredi 24 septembre 2008 à 17:18

"Où apparaît l'art, la vie disparaît."

Picabia


Voilà, dit comme ça c'est pas compliqué. On sait d'où il vient mon délire. Ah ah. Je suis une constante pour quelqu'un, quelque part, et pas n'importe qui. La bonne blague. La douce ironie du sort. M'enfin. Je t'aime quand même. Faut vraiment que je passe à Paris moi. Et puis. Éviter de péter un câble ouais. Facile. Fingers in the noise. Auto-persuasion toujours. C'est comme supprimer un contact msn, n'est ce pas ? C'est une private joke générale en fait. Et j'crois que je suis la seule à rire. Jaune. Bien entendu. J'ai pas envie qu'elle s'en aille bordel. J'ai pas envie de la perdre. Je n'ai envie de perdre personne. Qui vivra verra. C'est bien là le problème. La vie. M'enfin. Je verrai, c'est sûr, si Thomas (le kiné, rangez les pierres, la lapidation c'est pas pour aujourd'hui) mettra moins de 5 minutes à dégrapher mon soutien-gorge. Faut que j'arrête de chercher plus loin. Shazam !

Mercredi 24 septembre 2008 à 13:00

Rien à redire ; l'histoire s'est goupillée comme ça, sans nous demander notre avis. Alors on continue le récit. Ce n'est que lorsque l'on aura rabattu la couverture que l'on saura qu'on a passé la dernière page. Sans même s'en rendre compte. Et on recommencera, ailleurs, avec d'autres personnages,avec une autre intrigue. "The end" ou "To be continued" n'ont pas lieu d'être. Un livre ça s'ouvre et ça se referme. Point barre. Quoique... Parfois on écrit dessus.

Mardi 23 septembre 2008 à 12:08

Se réveiller en étant d'une irrésistible bonne humeur malgré le rhume persistant. Ouvrir grand le velux et se dépêcher de quitter la chambre. Ecouter Coldplay en boucle. Ecrire des bêtises qui ne seront jamais lues. S'énerver un peu contre quelqu'un qui ne respecte pas ses promesses. Et puis finalement laisser couler. On verra ça un autre jour. Après tout, on a le temps...

Lundi 22 septembre 2008 à 19:07

La chaîne que j'attendais et  que j'ai reçue par le biais de ma belle Audrey :


1. Citer la personne qui vous a tagué : Audrey donc.


2. Indiquer le règlement du jeu : Bah vous suivez la consigne...


3. Choisir un livre et l'ouvrir à  page 123.


4. Recopier à la cinquième ligne les cinq lignes suivantes.


5. Indiquer : Le nom du livre, de l'auteur, de l'éditeur et de l'année d'édition.


Trop facile... Y'a 123 pages à mon édition d'Antigone.

"Morts pareils, tous raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs noms. C'est fini. Antigone s'est calmée maintenant, nous ne saurons jamais de quelle fièvre."

Antigone - Jean Anouilh

Lundi 22 septembre 2008 à 15:03

Elle qui ne va pas bien. Morphine. Morphine. Morphine. Être complètement shootée. Ne même plus se souvenir des noms. Comme si on avait jamais vécu. Oublier encore. Et la douleur de se souvenir à nouveau. Voilà peut-être pourquoi je n'ai pas envie d'avancer. Arrivée au stade où elle ne sera plus là, je ferai quoi moi ? Pas envie de pleurer. Pas envie de vivre ça. Sauf que je n'ai pas le choix.

Lundi 22 septembre 2008 à 12:29

Et savoir qu'elle s'était plantée. Sur toute la ligne. Elle avait beau encore avoir tout ça, il lui semblait parfois n'avoir plus rien. Parce qu'on passe à autre chose. Qu'elle n'en a pas envie. Mais si. On oublie. On efface. Son désir ne compte pas. Il est effacé, lui aussi. C'était trop lourd pour une nouvelle vie.

Lundi 22 septembre 2008 à 9:31

Tu vois, cher lecteur-chère lectrice, j'étais contente moi ce matin d'aller en cours. Va savoir pourquoi. Peut-être parce que pour une fois que j'ai travaillé mon histoire (toute une aprem à recopier ses notes sur la Place Rihour ça aide), j'étais sûre d'avoir une sacrée note. Qui aurait plus que largement compensé ma note de maths, et puis ça fait classe sur un carnet scolaire un 19 en interro sur les Relations Internationales de 1945 à nos jours. Ce qui est le thème de l'épreuve d'histoire au concours IEP, soit dit en passant. Bref. J'aurais bien aimé la faire cette petite interro *totalement masochiste mais on va dire que c'est la fièvre* Au lieu de ça j'ai un rhume à la "Leleu", c'est à dire que je chiale, le nez qui coule mais qui est aussi bouché, la gorge qui gratte, mal partout et de la fièvre à ne plus savoir qu'en faire. Avec tout ça je n'ai aucune nouvelle, de personne, il ne fait pas spécialement beau et je suis seule à la maison. Je vais donc passer ma journée à dormir. Amusez-vous bien !

PS : une pensée pour Louise-Cyphre qui sur le coup n'a pas de chance non plus avec son lundi, pour des raisons bien différentes...

Dimanche 21 septembre 2008 à 18:42

Ca n'est pas Anne qui dira le contraire : au moins quand je chante je suis tranquille. Que ça soit beau ou pas, que j'ai la crève ou non. Personne ne se sent directement concerné. Personne ne peut directement comprendre. Il subsiste un doute avec les paroles de chansons. Les mots eux sont plus traîtres. Il est difficile de les justifier autrement que par la vérité. Les gens sont là. Se forgent des certitudes. Le pire c'est qu'elles sont souvent bonnes. Il faut alors prendre son courage à deux mains et se mettrent à leur mentir pour les envoyer sur des chemins de traverses. Le chant ne pose pas ce problème. Ce serait tellement égocentrique de prendre une chanson pour soi, n'est-ce pas ? Avec tous les sens que je peux lui donner... Le seul problème, en fait,  serait cette furieuse envie de chanter juste quand je tombe malade.

Dimanche 21 septembre 2008 à 3:27

Tu vois savoir quoi ? En vrai de vrai de vrai ? Et bien "rien", je n'aime pas ça.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast