Jeudi 30 avril 2009 à 13:42
A l'attention des cowblogueurs : comme vous l'avez remarqué, ce bel habillage (si vous le voyez sous Firefox) est dépourvu de tagboard. Et étant donné que je n'ai pas beaucoup de temps pour lire mes mails et que je ne pense jamais à regarder dans le tableau de bord pour les tags, un défaut des vieux de la vieille peut-être, [Muhaha, alors que je suis une gamine...], bref, si vous mettez des tags je risque de ne pas les lire et donc de ne pas vous répondre. Désolée d'avance.
Mardi 28 avril 2009 à 22:35
Et un demain. Dont personne n'envie le destin. Dont personne n'a envie pour tout dire. Un verre, ou deux. Peu de temps après le réveil. Histoire de changer des habitudes. Non pas pour se donner du courage, juste pour oublier, oublier de l'être, courageuse. Faire le dos rond quand on a envie de chanter sa déception, de danser sa rage et de jouer ses mouvements de hasard. Une réalité sans fumée n'est que trop réelle, trop brute peut-être quand elle n'a que des vides à offrir. Alors il faut bien l'habiter, jouer d'instruments qui ne nous appartiennent pas, taper les touches comme sur un piano, laisser les détails s'évader dans le rêve. Là où l'on me propose un vide je décide de mettre du flou. J'ai envie de faire ces photos de toi.
Mardi 28 avril 2009 à 22:08
Il aurait pu être là, notre premier baiser.
Dans la cour de l'Institution. Il pleut. Quatre équipes qui jouent au handball. Tu viens de perdre ton match. Je te regarde t'avancer sur le terrain, en direction du petit préau, près de la grande porte, du hall. Il pleut. Je suis sous ma capuche gris. Tu as vu mon regard. Je m'avance à mon tour. Pour jouer. Nous ne jouerons pas ensemble. Je baisse les yeux. Tu viens te planter devant moi. Il pleut. Je garde la tête baissée et tape doucement dans ton pied, comme pour faire reculer un obstacle dont on a guère envie qu'il recule. Tap. Tap. Tap. "Je ne jouerai par contre toi, j'suis déçue." Et puis j'ai levé là tête, ou tu m'as fait relever la tête je ne sais plus. Je t'avais vu sourire avant de voir ton visage. Deux bises. Trop près des lèvres. Trop près des gens qui nous entourent. Il pleut. On continue sur nos chemins. La nuit prochaine, dans un matelas posé à terre, je penserai à toi. A nos cigarettes et à notre pause café qui risque de ne jamais venir. L'important c'est de la vouloir. Qu'importe que nous aimions ou pas le café. Tu es loin. Il a plu.
Dans la cour de l'Institution. Il pleut. Quatre équipes qui jouent au handball. Tu viens de perdre ton match. Je te regarde t'avancer sur le terrain, en direction du petit préau, près de la grande porte, du hall. Il pleut. Je suis sous ma capuche gris. Tu as vu mon regard. Je m'avance à mon tour. Pour jouer. Nous ne jouerons pas ensemble. Je baisse les yeux. Tu viens te planter devant moi. Il pleut. Je garde la tête baissée et tape doucement dans ton pied, comme pour faire reculer un obstacle dont on a guère envie qu'il recule. Tap. Tap. Tap. "Je ne jouerai par contre toi, j'suis déçue." Et puis j'ai levé là tête, ou tu m'as fait relever la tête je ne sais plus. Je t'avais vu sourire avant de voir ton visage. Deux bises. Trop près des lèvres. Trop près des gens qui nous entourent. Il pleut. On continue sur nos chemins. La nuit prochaine, dans un matelas posé à terre, je penserai à toi. A nos cigarettes et à notre pause café qui risque de ne jamais venir. L'important c'est de la vouloir. Qu'importe que nous aimions ou pas le café. Tu es loin. Il a plu.
Dimanche 26 avril 2009 à 23:13
Je rêve de piano. Déposer mes doigts. Des touches du clavier, noires et blanches aux touches de son piano, blanches et noires. Je n'ai jamais compris pourquoi on dit qu'elles sont noires et blanches. Peut-être ne m'étais-je jamais posée la question après tout. Entendre les notes plutôt que de voir les lettres apparaître et le bruit, ces petits "tap tip tip tap" ô combien plus silencieux sur le véritable instrument de mon désir. Son piano. Plutôt que les soupirs, sa voix. La mienne, éventuellement. Plutôt que le froid et le vide. Sa chaleur et sa présence. Son charisme et sa douceur. Plutôt que cet orgeuil glacé.
S'endormir à côté de lui. Juste comme ça. Parce que c'est lui. Son piano et son harmonica. Son chant et son écriture. Un monsieur cerf-volant, un homme-qui-ne-trahit-pas.
S'endormir à côté de lui. Juste comme ça. Parce que c'est lui. Son piano et son harmonica. Son chant et son écriture. Un monsieur cerf-volant, un homme-qui-ne-trahit-pas.
Samedi 25 avril 2009 à 14:11
Mais si, tu vois, ça fait comme d'innombrables étoiles sur le sol. Ouais, sauf qu'en fait ce sont juste les restes des cadavres de centaines de bouteilles d'alcool. Laisse tomber je te dis, la seule chose que tu trouveras réellement originale dans cette nuit urbaine c'est le bruit des panneaux publicitaires, l'un des rares qui te donne une impression de silence en plein jour. Foutues illusions.
Mercredi 22 avril 2009 à 13:16
Nan mais là j'ai une vraie bonne excuse pour ne pas écrire : je suis chez Clonée. Et elle n'a plus de touche "g" sur son clavier, or vous savez qu cette lettre est Ô combien indispensable pour moi ! Bref. Sérieusement. Nan mais je vous le redis : je suis chez Clonéééééée. NIAH ! Humpf. Que je "connais" depuis 2005/2006, normal. On dit "tout à fait" "conceptuel", je me plante entre Actimel et Findus, on admire la faune locale et tant d'autres choses. Donc voilà, les textes que je dois poster depuis Février attendront encore. Ils ne sont plus à ça près, et soyons honnêtes, n'en connaissant pas la teneur ,vous vous en foutez. Ah. Encore quelques petites choses : David à un sosie. Et y'a une suite (des suites) de Co-work chez Distant Skies et Bubus, pour les connaisseurs. Et parce que j'avais envie de dire. Sans lien, à cause de la flemme. AH AUSSI ! Ca fait des mois que je me dis qu'il ne faut surtout pas que j'ai un rhume en voyant Clonée... Alors bien sûr oui j'ai un rhume et le chant c'est la galère. J'adore. Voilà voilà, je suis vivante et en bonne santé, info pour Grand Frère, et ceux que ça intéressent.
Mercredi 15 avril 2009 à 21:58
Aujourd'hui mesdames et messieurs plusieurs millions de personnes ont vu la vie perdre le sens qu'ils lui donnaient jusqu'à présent.
Une fille de Terminale ES a démontré, en 2 minutes, que Dieu n'existait pas, qu'aucune divinité ne pouvait exister*, et même que c'était "trop facile", même plus "drôle". Tant la personne en face d'elle était facile à convaincre, elle s'y connaît si peu.
Je suis heureuse de ne pas être en cours de philo avec cette fille et M. Z n'est vraiment pas un type pour moi Adeline : bien trop patient.
* c'est Maurice qui va être déçu.
Une fille de Terminale ES a démontré, en 2 minutes, que Dieu n'existait pas, qu'aucune divinité ne pouvait exister*, et même que c'était "trop facile", même plus "drôle". Tant la personne en face d'elle était facile à convaincre, elle s'y connaît si peu.
Je suis heureuse de ne pas être en cours de philo avec cette fille et M. Z n'est vraiment pas un type pour moi Adeline : bien trop patient.
* c'est Maurice qui va être déçu.
Mardi 14 avril 2009 à 19:17
En avoir marre. Être impatiente de les voir arriver : les concours, les lettres d'admission, ou de refus, qu'importe. Les voir arriver pour voir les autres partir. Tous ceux qui me pourrissent la vie. Le problème c'est que dans le lot il y en a que je ne voudrais quitter pour rien au monde. Paradoxal n'est ce pas ? Et attendez, le mieux est à venir : ce sont ceux qui me créent le plus d'emmerdes. Cool ta vie. Ouais je sais. Du coup je vais bosser. Même pas vider la chambre. Même pas jouer de la guitare. Non. Bosser. L'espagnol et l'anglais. Pour partir. Je suis en rage. Et je n'ai le droit de rien. J'aimerais pouvoir lui en parler, au moins. Oui, ça va.
emmerde ?
emmerde ?
Dimanche 12 avril 2009 à 22:40
A croire qu'elle reportait son obsession. Au son d'un morceau, toujours le même, ce jazz entêtant qui filait dans son casque sans discontinuer. "You're always waiting for tomorrow, whereas I'm closing my eyes, burning this day, burning away...". Par paquets alors qu'elle ne fumait plus. Normalement. Des minutes de vie à 5€, certes, mais nécessaires. Tout cela était en parfaite contradiction avec les idées reçues et les vérités. Rien que ça. Juste parce qu'il est parfois agréable d'entendre son prénom crié dans la rue à 8h30. Parce qu'il y a encore quelques bonnes surprises qui traînent dans les coins. Il arrive qu'on aime se faire "taxer une clope". Pour, plus que tout, pouvoir en partager une.
Il est aussi plus facile de parler de cette fumée là que de l'autre. De la vraie.
Il est aussi plus facile de parler de cette fumée là que de l'autre. De la vraie.
Dimanche 12 avril 2009 à 14:03
Je passe des fêtes de Pâques sans cloche ni chocolat. Comme tous les ans le Paris-Roubaix passe par chez moi. Il n'y a pas eu de grand repas de famille pourtant. J'ai des tonnes de papiers, de textes, d'inspirations à vous poser. Je ne le fais pas parce que je n'arrive pas à me poser moi. Guitare et cigarettes. Avril et Mai. J'aimerais que tout se passe aussi bien que jusqu'à présent. J'ai des hauts et des bas. Des milliers de choses à faire. L'été n'a pas attendu Juin pour arriver. Vider ma chambre pour la retrouver encore plus remplie d'eux. Nous verrons bien ou tout cela nous porte. Quoi ? Ces derniers mois. Qui sont partis pour devenir les plus beaux. Ah. Et puis. Surtout. Dans 8 jours je suis à Dijon quoi.
"Je vais à Amsterdam durant le dernier week-end de juin. Et j'ai la chanson Mister Blue qui me revient en tête ces derniers temps. Je pense à Ambre à tous les coups. Celle qui est partie comme elle est arrivée. Des tonnes de choses à lui dire. Je ne sais pas les dire en anglais. Peut-être juste parce que je ne parviens pas à les penser en français. Déjà."
"Je vais à Amsterdam durant le dernier week-end de juin. Et j'ai la chanson Mister Blue qui me revient en tête ces derniers temps. Je pense à Ambre à tous les coups. Celle qui est partie comme elle est arrivée. Des tonnes de choses à lui dire. Je ne sais pas les dire en anglais. Peut-être juste parce que je ne parviens pas à les penser en français. Déjà."
Vendredi 10 avril 2009 à 17:40
J'ai oublié de te dire "bonne fête" hier et aujourd'hui c'est le premier jour de mon été.
Alors je vais nous créer une tradition qui n'existe pas.
Pour un nous qui n'existe plus.
Alors je vais nous créer une tradition qui n'existe pas.
Pour un nous qui n'existe plus.
Mercredi 8 avril 2009 à 16:24
L'envie de pleurer est arrivée soudainement. "Sans raison", c'est ce qu'elle a envie de se dire. Mais si, il y a une raison. Même deux. Mais dont l'achalandement est encore plus inhabituel qu'étrange. Plus pour ses erreurs à lui que parce qu'elle venait de voir ses envies partir en fumée. C'est le cas de le dire. A croire qu'elle devient quelqu'un de bien. A croire que c'est chiant.
Lundi 6 avril 2009 à 17:54
Juste envie de hurler. Après l'objet perdu. Après la valeur perdue. Après les moments perdus. Après les merci perdue. Après les sourires perdus. Après toutes ces choses que je n'ai su gagner.
Dimanche 5 avril 2009 à 22:03
Autoportrait rouge. Trois gouttes d'eau. Trois gouttes de peau. Une clé de sol.
I will run myself into cercles...
I will run myself into cercles...
Vendredi 3 avril 2009 à 20:38
Rentrer chez soi sous le soleil, en dansant à moitié, les chaussures à la main. Ne voir que la valise rouge, l'atebas. Ne voir que le vendredi, que les soirées. Ne voir que la musique et les mots. DCFC chez les oiseaux et Baudelaire sur les panneaux, voilà qui seraient impeccables. Vive le mélange des genres. Prôner la mixité sociale. Avoir son bac blanc avec mention. Sans rien foutre. Mais être déçue quand même à cause d'une note plus que bizarre. Bref. Organiser, voir ce qu'on pourra faire et voir aussi les choses se réaliser. Les sourires, les bisous. La fumée des cigarettes et les regards en coin. Le frère la soeur, la soeur le frère. Avoir hâte d'avancer, non pas parce qu'il y a des espoirs, mais simplement parce que c'est avec eux. Avoir envie de photos sans appareil.
Les filles ces 1ères S3.
Les filles ces TES.
Les filles. Vous. Du net. Mylène, Bee, Anne, Laure, Julie, Camille...
Et les mecs. Ces mecs. Au passage.
Jeudi 2 avril 2009 à 21:09
C'était un geste, un mouvement même, qu'elle avait surpris plus qu'elle ne l'avait senti. C'était sur sa cuisse pourtant. La faute à quoi ? A qui ? A la sympathie ? A la musique ? Au bonhomme qui se trouvait derrière ? D'ailleurs, soit dit en passant, si on pouvait éviter de lui dire à elle qu'il est mignon. Elle ne le savait que trop bien. C'était son but, sa raison de continuer, et sa perte. La bouée et le boulet. Le problème c'est qu'elle n'a pas (encore) sauté.