Dimanche 3 novembre 2013 à 0:13

J'ai passé la nuit de mes 21 ans à pleurer dans tes bras. 

Mais on peut aussi faire comme si cela n'était jamais arrivé. 

Oui. Bien sûr. 

Mercredi 7 août 2013 à 20:11

Je suis vide de tous les Vous. De tous les Lui. De tous les Il.
Combien de projets et combien de montages, pour un film qui tient la route ?

Mercredi 30 mai 2012 à 16:52

Parfois, l'envie revient, mais je n'ai plus les réflexes. Principalement parce que je tourne en rond. Sur ce qui structure le plus ma vie. Sur ce qui compte le plus. 

Je n'ai pas écrit sur son retour, et sa régularité accrue.
Je n'ai pas écrit sur son Départ. Je pleurs quand j'aurais écrit.
Je n'ai pas écrit sur son éclat. J'ai chanté dans les rues.

Dimanche 23 janvier 2011 à 2:12

Ton rire m'avait manqué.

Ou te faire rire. Au moins.

Lundi 6 décembre 2010 à 23:51

Décembre-Décide-Toi.

J'ouvre des milliers de portes pour fuir les deux que je n'ai jamais réussi à fermer. Elle est tellement loin cette vie où je rêvais de nuits lilloises.

Dimanche 17 octobre 2010 à 2:17

Comment ai-je pu rester des nuits entières, sans bouger ? A m'allonger à tes côtés sans mot dire. Je reste bloquée sur certaines phrases qui résument mieux que les autres. Je demeure un inextricable problème de Conjugaison.

Lundi 27 septembre 2010 à 23:52

Je survis, exactement. Et je crois que je préfèrerais retourner à ces moments où je vivais, je ne dormais pas, je ne faisais qu'attendre la nuit. Où je n'avais pas à partager.

Samedi 14 août 2010 à 0:22

You are the noise that keeps me awake.

Le bruit de toutes ces phrases que je ne dis pas et qui résonnent encore dans ma tête.
Tu fais quoi en ce moment ? En ce moment ? Je fantasme sur toi. Mais ne t'inquiète pas, je le vis bien.

C'est ma ville. C'est à moi de la peupler. Et d'avancer avec. De rapprocher.

Lundi 2 août 2010 à 0:37

 "Je suis un arbre. Je suis une bonne idée. Je suis un mur porteur."


Aujourd'hui, tout cela est faux. Ils vivent sans moi. Et n'en sont que plus beaux, jour après jour. Être un besoin pour quelqu'un.

Jeudi 22 juillet 2010 à 22:40

 Cracher ses poumons. Certains utilisent cette expression. Si je n'aime pas la prose je dois reconnaître que ça exprime assez bien l'idée. J'ai loupé mon apnée, je rêve d'air mais cela ne sert à rien parce que mes organes respiratoires gisent sur le bitume.

Sinon, elle est où la sortie des gens malchanceux ?

Dimanche 11 juillet 2010 à 23:30

Je pensais que le plus dur serait de te croiser tous les jours, sans pouvoir me défaire de toi. Grossière erreur. Je ne sais pas si je peux faire abstraction.

Lundi 5 juillet 2010 à 20:53

 Les gens que l'on a envie de découvrir. Même si l'on sait déjà que cela nous fera mal.
Préférer vivre à sa survie. J'abandonne mes préférences pour ta découverte. En seras-tu capable ?


[J'ai récupéré mon ordinateur, enfin. J'aimerais un appareil photo. Bel été.]

Jeudi 24 juin 2010 à 22:25

I hope you don't mind that I put down in words, how wonderful life is now you're in the world.

Je les pose mais je ne les dis pas. Tout le contraire de mes rêves.

Envie de chanter pour toi.

Lundi 5 avril 2010 à 3:23

Et tu sais, ma veste verte... A chaque fois que ma main se perd dans la poche droite, elle effleure le coin de la carte plastifiée, la tord un petit peu. Mon pouce joue en la pliant et en la laissant repartir, claquer contre ma peau. Moi, je jurerai l'entendre crier "Départ ! Départ ! Départ !".

Dimanche 28 février 2010 à 21:29

 Je me déboutonne, littéralement. Je m'accroche et je m'arrache. Romps le fil, fais péter les coutures.

Dimanche 28 février 2010 à 18:26

"On devrait toujours être légèrement improbables." Oscar Wilde 

J'aime faire de ces choses tellement.. Improbables, folles, inconscientes, que personne n'y croit immédiatement. Pourtant, j'y serai. Comme si il était vraiment utile de réfléchir. C'est une illusion. Une bonne excuse qu'il est toujours pratique d'avoir préparée.

Samedi 20 février 2010 à 1:28

De ces nuits où je me demande où termine la blague, où commence le rêve. Qu'importe.
Demain il fera jour. Nuit tu ne vis pas assez longtemps pour me réaliser

Mardi 16 février 2010 à 2:52

Je viens de réaliser à quel point je n'ai pas le droit de perdre tout ça. A quel point c'est précieux. Je ne me sens pas bien. J'ai le coeur au bord des lèvres. Vivre et ressentir à la fois, voilà qui était trop pour moi. Ma main droite tremble, et uniquement celle-ci. J'ai mis des mois, des années, pour apprendre à vivre. J'ai éclipsé le reste. J'espère bien que ça reviendra vite. Sinon je n'aurai pas d'autre choix : il va me falloir sortir à 3h du matin pour aller courir dans Paris.


Courir dans Paris. Bon Dieu, où étais-tu durant tout ce temps ?

Mardi 9 février 2010 à 22:41

La fatigue constante de lutter contre ses envies.

Et l'envie d'écrire vient tout contredire.

Mercredi 6 janvier 2010 à 21:32

Malgré tout, avoir un sourire collé aux lèvres. Parce que la journée avec eux fut bonne. Parce que c'est une joie et un soulagement de les revoir. Parce que tutulututulututulututulututu tutulututulututututu. Chanter et écrire pour être à la hauteur de ce fredonnement.

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