Samedi 14 octobre 2006 à 22:33

" Il était une fois...
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
Une petite planete bleue qui s'faisait détruire de plus en plus chaque jour. Sur cette petite planete jadis splendide, il y avait plusieurs continent. Afrique, pauvreté, Asie, technologie, guerre, Amérique, richesse, polution, Océanie, désert, montagnes, saleté, Europe... L'Europe, L'Occident. Continent dévelloppé. Dans lequel on retrouve plusieurs pays. Dont la France. Notre belle France. Paris. La Capitale. La ville lumière. La Seine, les bateaux mouches. Notre-Dame, les cloches, la cathédrale. Le Sacré-coeur, la Tour eiffel. Les nombreux arrondissements. Les boites de nuits, les discothèques. Les quartiers mal famés, les cités. Les grands appartements riches. La mode, les défilés. Les pubs partout sur les murs. Le métro. Les gens pressés. Les petits cafés qui vendent croissant et café le matin. Les marchands de journeaux. Le Louvre. Les musées. Le Moulin Rouge. Les Champs Elysées. Et moi, mon pardessus noir, mes botines, mes gants et mon sac à dos, perdus dans tout ça. Le coeur à l'envers. Emerveillée. Et peur. De quoi je ne sais pas. Moi qui habite un appartement de bonne *
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
[ J'écris comme ça. a la fin tu m'dis si ça t'plait ou pas ]
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
[ Si ça t'plait pas j'le mettrais sur mon blog   ]
Mymy arrête de rêver aux chimères. dit :
pour l'instant j'aime beaucoup comme toujours 
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* au dernier étage d'un immeuble de bourges. Je descend les escaliers. Quatre à quatre. Sept étages. Essouflées, mes cheveux bruns en batailles, les joues rouges, je traverse la petite cour intérieure a grand pas, et pousse la porte cochere. Les passants passe. Pressés. Ils rentrent du boulot. Vont chercher les enfants. Les hommes en costumes. Les femmes en tailleur. Moi en panta-large et débardeur. Cachés sous ce fichu pardessus. C'était son* pardessus. La seule chose qu'il me reste de Lui*. A cette pensée les larmes me montent aux yeux. Je les essuies rapidement d'un revers de main. Je presse le pas. Me fond dans la foule des gens pressés, stressés. Je m'arrete a un marchand de fleurs. Des iris blancs. Oui, trois, ce sera parfait. Merci beaucoup. Non pas de carte avec non. Non c'est pas pour offrir. Enfin... Non, non, ce n'est pas pour offrir. Merci. Au revoir. Et de retour dans la foule. Pressée stressée. Déprimée. Les fleurs à la main. Je prend le métro. Une piece pour celle qui joue du violon. Un sourire aussi. On étouffe dans ce métro. Heure de pointe. Je sors. Enfin. De l'air.
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* La gare. Les gens qui s'en vont. Loin. Ou pas. Pressés aussi. Des valises ou sacs plus ou moins gros. Les billets à la main. " Le train en provenance de Bordeaux va entrer en gare voie C. Les voyageurs..." Les voix des 'hotesses' se perdent dans le brouhaha environant. J'achete mon billet. Voie D. Je monte. Il est déjà là. Il va partir. Je me dépeche. Mes joues encore rouges. Le souffle cours. Trouver une place assise. Là. Près de la fenêtre. Parfait. Mon mp3. La musique dans les oreilles. Je regarde le paysage qui défile. On quitte Paris. Le train accelere. Les champs passent de plus en plus vite. Les maisons. Les villages. Les patelins. Au bout d'un moment on arrive. Enfin. La mer. Le bruit des vagues. Qui s'échoue sur le sable. Qui s'éclatent sur les rochers. Les fleurs en main je pend le bus. Place assise près de la fenetre. J'ai de la chance aujourd'hui. Les yeux perdu à l'horizon, là ou la mer et le ciel se confondent. Là ou plus rien n'est réel, là ou tu es parti, et tu n'es jamais revenu. On arrive au village. Le bus me dépose sur la place et continue sa route.*
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* Les volets des bicoques de la place sont clos. Tout est silencieux. Je traverse le village endormi en cette fin de journée. Ils doivent tous être au café. Comme d'habitude. Oui. J'entends quelques éclats de voix. Ils s'estompent alors que je m'éloigne. J'approche de la falaise. Ferme les yeux un instant. Une larme roule sur ma joues. Mes levres gercées me brulent a cause de l'embrun salé. Le vent est froid. Je serre les dents, me retourne. Je monte la petite cote. Pousse la grille en vieux fer forgé. avance dans l'allée, entre les dalles. Ne regarde pas de part et d'autre des vieux cyprès. Tourne à droite. Deux fois à gauche. Et tu es là. Devant moi. Sous terre. Je dépose les fleurs. Murmure. " Je t'aime." Eclate en sanglot. Toi que la mer m'a pris par un jour d'autaumne, il y a un an. Toi qu'elle m'a arraché. Cette mer tellement belle que tu aimais tant. Naufrage. Orage. Tempete. Quatre personnes. Trois survivants. Et toi... Toi... Je me retourne. Cours. Repousse la grille. Vois la falaise. Cours; Cours. Tombe. Dans l'herbe. Pleure. Cris. Hurle. serre les poings. Me calme. *
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* Me releve. Rentre au village. Tape à la porte de l'hotel. Je passerai la nuit ici. Je rentrerai demain sur Paris. J'irai travailler au journal comme d'habitude. Je sourirai. J'irai peut etre a la patinoire. Ou au cinéma. Je sortirai avec mes amies. Et puis, je m'acheterai un nouveau manteau.
   -     Bee*    -      °o "  You see its not the wings that makes the angel... " dit :
Fini. Pourquoi toutes mes histoires tournent au drame ? Oo

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