Les seuls vrais paysages de la nuit sont ceux que j'imaginais et image encore peut-être. Des dessins et des écritures d'invention pou parcouraient ta nuque que j'aimais embrasser, là où je pouvais respirer ton odeur bien mieux que sur le col de ta veste bleue. Ils me laissaient m'enfouir intégralement dans le creux de tes bras, ne retrouvant la lumière que pour mieux recommencer. La perdre. Me perdre. Une seconde, une minute, une heure, une nuit après. Tes mains et tes bras qui devenaient les nôtres. La musique n'avait le droit de s'arrêter que dans ces moments là. Concert à deux voix et un batteur. C'était facile à faire, à voir, à percevoir.
Sûrement parce que moi, je suis quelqu'un de très imaginatif.
Mais chut. Je reste l'Autre.
Juste un peu de recul avec ce monde de pixels qui m'a tant déçu ^^